QUEL AMOUR?

 

   Nous entendons quotidiennement, dans ce monde parler d’«amour». Que ce soit dans les rues, au travail, dans les familles, dans les chansons, à la télévision, dans les films, les livres, les revues, les journaux, les écoles, les universités; tous parlent d’«amour» et tous ont en eux ce désir d’aimer malgré toutes les différences qui les opposent.

   Dans le monde religieux aussi, il y a cet état d’esprit qui réclame l’«amour». Les gens montrent de l’amour les un envers les autres, voulant démontrer qu’ils sont tous unis cela plus particulièrement par l’Oeucuménisme, malgré que chaque religion ou credo a un regard différent sur les choses spirituelles.

   Parmi les croyants ayant reçu ce Message du temps de la fin, qui appelle à sortir de Babylone pour revenir à Jérusalem former cette Epouse promise, il en est hélas de même. Nous entendons aussi parler des croyants ayant ce même état d’esprit d’«amour», affirmant que malgré tous les différents points de vue à l’intérieur de ce Message, nous devrions nous aimer et nous unir, parce que nous formons un seul Corps et nous devrions avoir cet amour les uns pour les autres comme le Seigneur l’a demandé: “Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres” (Jean 13.34; 15.12).

   Malheureusement, malgré ce langage d’«amour» et cette volonté exprimée par l’être humain, partout éclatent des conflits, précisément à cause de ces différentes manières de voir les choses. Malgré que dans ce monde il y ait cette pensée d’«amour», ils manifestent la haine. Les pays se divisent car leurs habitants n’ont plus les mêmes points de vue. Les guerres surviennent à cause des différences de religion. Parmi les croyants se créent des divisions, à cause des différentes interprétations de la Parole de Dieu. Et tout cela survient car chacun ou chaque groupe voudrait imposer de force sa manière de voir à son prochain.

   Nous devons nous demander pourquoi tout cela se passe-t-il, puisqu’il y a semble-t-il, cet esprit d’«amour»?

   Premièrement nous devons connaître que dans la Bible, la Parole de Dieu, il y a deux sortes d’amour.

   L’amour philéô: c’est aimer dans le sens naturel. C’est un des sens que nous possédons dans notre être qui nous permet d’aimer naturellement, d’avoir des sentiments pour quelqu’un ou d’éprouver de l’amitié. C’est un amour charnel, qui vient d’en-bas, un amour limité et qui recherche la réciprocité.

   L’amour agapaô: c’est aimer dans le sens spirituel. C’est l’amour illimité, inaltérable, qui ne calcule pas et qui ne demande pas de réciprocité. C’est l’amour qui provient de Celui qui l’est dans Sa nature même. “… car Dieu est amour” (1 Jean 4.8).

   Dans la traduction française de la Bible un seul verbe a été utilisé pour rendre le sens de ces deux verbes différents provenant du grec; on a utilisé le verbe «aimer» (= avoir de l’amour).

   Pour nous qui vivons dans des temps très sérieux, proches du retour de notre Seigneur Jésus-Christ et coïncidant avec l’enlèvement de l’Epouse, il est important de connaître la vraie signification de l’amour afin de le pratiquer.

   Tout le plan du salut de Dieu est basé sur l’amour, car “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle” et Il “veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité” (Jean 3.16; 1 Tim. 3.2).

   “L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui” (1 Jean 4.9).

   “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu … Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père … Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ” (1 Jean 1; 14; 16-17).

   Un seul homme sur cette terre a pu dire “Je suis le chemin, la vérité et la vie” (Jean 14.6) c’est Celui duquel le Père a pu dire: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le” (Mat. 3.17; Mat. 17.5; 2 Pier. 1.17; Marc 9.7).

   Nous devons L’écouter (c’est le commencement du premier commandement), car c’est en Lui, Jésus-Christ, que Dieu nous a tout donné. Lui-même, le Fils bien-aimé du Père, avait été promis dès la chute, dans le jardin d’Eden (Gen. 3.15), le vainqueur, le premier-né d’entre les morts, Celui qui nous a donné ce qu’Il avait reçu du Père. C’est par amour pour nous qu’Il s’est offert en sacrifice, car Il était le seul à pouvoir ôter nos péchés et nous réconcilier avec notre Père céleste. Il a pu le faire, parce qu’Il avait reçu l’amour du Père, comme Il le dit dans Sa prière avant d’accomplir la volonté de Son Père: “Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux” (Jean 17.26). Il a manifesté pleinement Son amour pour nous comme il est écrit qu’“il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jean 15.13), et c’est l’amour qu’Il a manifesté pour nous sur la croix de Golgotha, lorsque Son sang a coulé pour nos péchés.

   Sur cette croix de Golgotha, Il nous a tout donné, Sa vie et Sa nature divine, car “si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création: les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles” (2 Cor. 5.17). Pour devenir cette nouvelle création et participer à cette nouvelle nature, telle qu’elle a été manifestée dans le Fils de Dieu, il est nécessaire de passer par la nouvelle naissance. C’est ce que Jésus a dit à Nicodème: “En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau (Litt: d’en-haut), il ne peut voir le royaume de Dieu” (Jean 3.3). Plus loin Il le répète encore plus clairement: “En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu” (Jean 3.5).

   Pour nous qui vivons dans ce temps de la fin, Dieu a suscité des ministères de la Parole pour nous ramener aux vérités bibliques de Sa Parole et vécues comme au temps des apôtres, afin que l’Amour Divin soit restauré et manifesté comme au temps des premiers disciples dans les croyants appelés à entrer dans le Corps de Christ pour former Son Epouse promise. Dieu, l’Eternel a envoyé un prophète avec un message nous ramenant à Sa Parole, la Bible, pour nous présenter à nouveau le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, afin que nous puissions naître de nouveau, et être rempli de Son Esprit. Après l’envoi de ce ministère prophétique, Il a donné et établi un ministère de serviteur fidèle et prudent pour donner aux gens de Sa maison la nourriture et pour distribuer cette nourriture (ce message) sur toute la surface de la terre. Celui-ci, ayant un ministère de docteur, pouvait donner correctement les instructions pour que les croyants demeurent dans Sa pure Parole et que la vie de cette nouvelle nature reçue par la nouvelle naissance soit maintenue. Maintenant Il suscite encore tous les ministères de la Parole nécessaires, dans l’intention de nous transformer à Sa ressemblance, comme Il a aussi promis de se présenter à Lui-même une Epouse parfaite (Eph. 5.27). Le prophète de ce temps a clairement exprimé au travers des prédications de la Parole, qu’à la fin de la fin des temps serait manifestée une “Epouse-Parole”.

   Nous pouvons dire avec certitude que le véritable amour de Dieu, tel qu’il doit être manifesté dans les véritables croyants de ce temps de la fin, est résumé dans ces paroles:

   “Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles” (1 Jean 5.3).

   “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui” (Jean 14.21).

   “Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour” (Jean 15.10).

   “Et l’amour consiste à marcher selon ses commandements. C’est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l’avez appris dès le commencement” (2 Jean 1.6).

   Ces paroles, montrent bien que l’amour de Dieu consiste premièrement à aimer notre Créateur au travers de Sa Parole. C’est en Elle que se trouvent Ses commandements, c’est Elle qui est la Vérité (Jean 17.17) telle qu’Elle a été prononcée, et c’est Elle qui demeurera éternellement (1 Pier. 1.25). Frère Branham l’a fait remarquer dans la prédication poussés à bout [Série 2 n° 2 – Français], lorsqu’il dit: «Maintenant, le véritable amour pour Dieu, c’est: ‹Peu importe quelle partie je suis, Seigneur, mais si du moins je peux dire un seul mot pour aider à protéger cette Parole, alors que je puisse le faire Seigneur›».

   C’est pour cette raison que lorsque nous entendons des gens dire au sujet de certains croyants dans le message que telle personne, tel serviteur ou telle assemblée n’a pas d’amour, tout simplement parce que ces personnes par amour de la Vérité, ne peuvent approuver leurs manières d’agir ou d’enseigner, car celles-ci sont contraires aux paroles et aux commandements du Seigneur, nous pouvons alors humblement constater que ces personnes ne savent pas ce qu’est le véritable amour.

   S’ils connaissaient et possédaient dans leur coeur cet Amour Divin, ils cesseraient immédiatement leurs fausses accusations et leurs calomnies car cela est contraire aux commandements du Seigneur se trouvant dans Sa Parole, quant il est écrit entre autre: “Ne parlez point mal les uns des autres, frères…” (Jacq. 4.11); “Ne calomnie pas un serviteur auprès de son maître, De peur qu’il ne te maudisse et que tu ne te rendes coupable” (Prov. 30.10). “Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens…” (Prov. 11.12); “Celui qui méprise son prochain commet un péché…” (Prov. 14.21). Jésus a dit à ses disciples qu’“Il est impossible qu’il n’arrive pas des scandales; mais malheur à celui par qui ils arrivent!” (Luc 17.1). Dans Romains 13.10, il est dit que “l’amour ne fait point de mal au prochain”.

   Ces croyants se soumettraient entièrement à la Parole de Dieu, et accepteraient les enseignements donnés par les serviteurs véritablement appelés par le Seigneur et ils les respecteraient, car il est écrit que Dieu ne se repent pas de Ses dons ni de Son appel (Rom. 11.29). Le croyant ayant ce véritable amour dans son cœur aime cette Parole et la met en pratique dans les moindres détails, conduit par l’Esprit, comme l’a fait notre Seigneur Jésus-Christ, notre Maître, notre parfait exemple et modèle.

   L’amour est correctif, et les croyants qui ont véritablement cet amour dans leur cœur accepteront que “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre” (2 Tim. 3.16,17), et ils se laisseront corriger par la Parole.

   Ils respecteront tous les ministères et les ordonnances établies par Dieu, qu’Il a donnés pour l’édification de Son Eglise, afin que chaque croyant soit établi à la place que Dieu lui a attribuée selon Ses dons et Son appel en accord avec Sa Parole. Ils accepteraient la place qui leur est attribuée et n’essaieraient pas de prendre la place qu’ils voudraient s’attribuer eux-mêmes pour leur propre gloire. “Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres” (Gal. 5.26). Dieu est un Dieu d’ordre et non de désordre (1 Cor. 14.33).

   Comme dans ce monde charnel et religieux, ces croyants ayant pourtant reçu ce message recherchent sincèrement l’amour fraternel, mais malheureusement c’est d’une façon charnelle, dans un esprit religieux, regardant à l’apparence de la piété, mais animés des sentiments et sensations satisfaisant la chair, selon cet amour charnel (philéo), au lieu de regarder à se revêtir de l’amour de Celui qui est réellement Amour (agapaô), notre Seigneur Jésus-Christ. Cette manière d’agir charnellement ne provient pas du Saint-Esprit que Jésus nous a promis et qu’Il nous a donné pour nous conduire dans toute la vérité (Jean 16.13), et par Lequel “l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs” (Rom. 5.5).

   Pour posséder cet amour fraternel que beaucoup de croyants recherchent, il faut commencer par obéir à l’exhortation que nous donne l’apôtre Pierre: “Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur” (1. Pier. 1.22). Beaucoup de croyants désirent pratiquer la deuxième partie de ce verset, toutefois sans observer la première partie. Il est pourtant bien écrit de se purifier en obéissant à la vérité, cependant ils continuent d’interpréter la Parole à leur convenance, faisant de ce «message» ou de ceux qui le portent, un absolu, ce qui en fait une idole. Pour justifier leur conduite ils accusent les croyants et les serviteurs de Dieu qui obéissent à la Parole de manquer d’amour envers eux. Ils devraient examiner comment notre Seigneur Jésus a pratiqué lorsqu’Il a durement réprimandé ces hommes religieux qui croyaient que seuls leurs enseignements étaient vrais. Est-ce que Jésus a manqué d’amour envers ces hommes? Non, Il les a repris et enseignés correctement parce qu’Il voudrait véritablement que tous les hommes parviennent à la connaissance de la Vérité et Il a pourvu pour cela. Le même Saint-Esprit conduit tous les véritables serviteurs et disciples de Jésus-Christ à agir de même.

   Se purifier, c’est se débarrasser de notre ancienne nature charnelle, héritée de nos pères depuis Adam, celle que nous avions autrefois et qui agissait de la manière suivante: “Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables” (Gal. 5.19). Parmi les croyants certaines de ces œuvres ont disparu, mais malheureusement pas toutes, car “les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions”, sont toujours présentes parmi le peuple de Dieu sans doute justement à cause de ce manque de discernement dans la sorte d’amour que Dieu voudrait nous voir posséder dans notre cœur, dans notre vie de tous les jours, et que nous devons manifester envers la Parole de Dieu et notre prochain, mais plus particulièrement envers nos frères et sœurs en Christ. Certaines de ces mauvaises œuvres demeuraient déjà manifestées dans l’Eglise de Corinthe comme Paul le dit dans l’une de ses lettres: “C’est devant Dieu, en Christ, que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification. Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles” (2 Cor. 12.19,20). Dans les Ephésiens nous sommes exhortés à faire disparaître ces œuvres parmi nous croyants, disciples de Jésus-Christ: “Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ” (Eph. 4.29-32).

   Jésus-Christ nous a donné Son Esprit pour nous conduire dans toute la vérité (Jean 15.26; 16.13), et le premier “fruit de l’Esprit, c’est l’amour”, puis “la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité” (Gal. 5.22,23). Cet amour, fruit de l’Esprit, demeurera pour toujours (1 Cor. 13.13), et nous en trouvons clairement la description dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 13: “L’amour use de longanimité; il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se vante pas; il ne s’enfle pas d’orgueil; il n’agit pas avec inconvenance; il ne cherche pas son propre intérêt; il ne s’irrite pas; il n’impute pas le mal; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout”.

   Jésus nous a montré l’importance d’obéir aux commandements donnés par Dieu. Dès le début, nous voyons que Dieu avait déjà donné un ordre au premier homme, Adam (Gen. 2.16) afin qu’il puisse demeurer dans Sa communion. Avec le peuple d’Israël, Il donna Ses commandements au travers de la loi par Moïse, en les gravant dans la pierre. Mais l’homme étant incapable de les accomplir entièrement, Dieu, par amour pour nous, envoya Son Fils, Jésus, qui est venu sur cette terre dans un corps de chair semblable au nôtre pour accomplir Ses commandements, et Il veut maintenant graver cette loi dans le cœur de chair des croyants pour que nous puissions les accomplir pleinement (Ezé. 11.19,20; 36.25-27; 2 Cor. 3.3).

   Il nous l’a clairement rappelé, lorsque ces hommes religieux sont venus vers Lui pour L’éprouver avec une question sur les commandements de la loi. Jésus leur répondit: “Voici le premier: Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur; et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là”. Ecouter, aimer Dieu et Sa Parole; si nous pratiquons ces choses, à cause de la présence de Jésus en nous par Son Esprit, nous possédons Sa nature et aimons sincèrement notre prochain tout naturellement. Aimer son prochain c’est l’accomplissement de la loi, comme Paul le dit dans Galates 5.13,14: “Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par l’amour, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. “En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Rom. 13.8-10).

   Nous voyons donc que la première chose est apprendre à écouter et aimer Dieu de tout son cœur, de notre âme, nos pensées et de notre force, afin de pouvoir réaliser l’Amour que Dieu a eu envers nous en nous faisant don de Son Fils Unique, notre Seigneur Jésus-Christ, lequel n’est pas venu pour abolir la loi, mais bien au contraire pour l’accomplir (Mat. 5.17). C’est pour cette raison qu’il est important de se revêtir entièrement de Jésus-Christ. A ce moment-là seulement nous pourrons vraiment posséder ce véritable amour en nous et pourrons avoir de l’amour pour notre prochain comme le Seigneur nous l’a demandé: “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres” (Jean 13.34).

   Les croyants qui ont en eux cet amour, peuvent être reconnu selon la parole écrite dans 1 Jean 5.1-3: “Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements”. Il est aussi dit que “Personne n’a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous” (1 Jean 4.12). Nous avons besoin de cet amour parfait en nous et entre nous, nous qui sommes devenus des enfants de Dieu, “lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1.12,13). C’est “L’Esprit lui-même qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu” (Rom. 8.16), et nous voyons l’importance de se revêtir de cet amour, car “Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère” (Jean 3.9-12). “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est” (1 Jean 3.2).

   “Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien” (Rom. 12.9). Combien cette exhortation est importante, car il ne suffit pas de dire des lèvres que nous avons de l’amour, mais il s’agit de manifester cet amour dans nos actes, comme c’est écrit dans 1 Jean 3.18,19: “Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui”. Dans ce temps de la fin, cet amour est appelé à être maintenu dans notre cœur, dans nos pensées et dans nos vies, car “Ils (les apôtres) vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit. Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle” (Jude 1.17-21).

   Nous voyons l’importance de se revêtir de Jésus-Christ, comme nous sommes exhorté dans Romains 13.14: “Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ…”. Nous ne forçons pas les gens à s’attacher à une religion, à un credo, ou une doctrine, à un message ou un serviteur en particulier, mais c’est au Fils de Dieu que nous devons nous attacher, à Jésus-Christ, car c’est Le Seul qui a pu amener à son comble l’amour qu’Il a pour nous. “Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux” (Jean 13.1). C’est Le Seul qui a pu le faire, aucune religion, aucun homme, même avec de bonnes intentions et possède le plus grand amour charnel (philéo / voir l’exemple de Pierre avec Jésus – Jean 21.15-17) n’a pu tenir parole et payer le prix de notre rachat. “Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes” (1 Cor. 7.23). Un Seul a pu manifester Son amour, et c’est de Celui-là que nous devons nous revêtir, “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous” (1 Tim. 2.5,6) et “Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie” (1 Jean 5.12). “Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3.36).

   Beaucoup de paroles peuvent être apportées au sujet de l’amour, toutefois chacun peut les sonder personnellement au travers des Ecritures, et il doit s’examiner à cette lumière pour connaître sa position réelle à l’égard de son amour pour la Parole, comme aussi de l’amour les uns envers les autres, car “si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas. Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère” (1 Jean 4.20,21). Nous ne devons pas regarder, ni juger ce que fait notre prochain, car il est écrit: “Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?” (Luc 6.41; Mat. 7.3-5). “Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute” (Rom 12.13) mais “supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants” (Col. 3.13-15). Jésus avait déjà parlé et enseigné, au sujet de l’amour, montrant l’importance du pardon à Ses disciples, lorsque Pierre lui posa la question à ce sujet: “Alors Pierre s’approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Sera-ce jusqu’à sept fois? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois” (Mat. 18.21,22) “Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, – tu lui pardonneras” (Luc 17.3,4).

   Pour les jeunes, comme en tout âge, si nous sommes dans la foi, nous devons réellement nous revêtir de Jésus-Christ et de Son amour. Nous devons nous soumettre véritablement à la Parole de Dieu et aux ordonnances que Dieu a établies et données pour l’édification de Son Eglise. Soyez conscient que nous appartenons à un Royaume, et que Jésus en est le Roi. C’est Lui qui choisit, appelle et établit Ses ministres pour nous donner la nourriture nécessaire à notre marche. Nous ne pouvons qu’accepter les choix qu’Il a fait, en Lui apportant toute notre reconnaissance et la louange, car Ses choix sont sans aucun doute parfaits et judicieux, car Il est Dieu. C’est pour cela qu’il est écrit: “De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles” (1 Pier. 5.5). Parfois, les jeunes désirent changer les choses dans les assemblées et ils voudraient prendre la place de ceux que Dieu a établis pour conduire le peuple de Dieu, croyant qu’eux-mêmes avec leur dynamisme pourraient mieux effectuer le travail ordonné par Dieu à Ses serviteurs. C’est pour cette raison que Paul donne l’exhortation suivante à Tite resté en Crète pour mettre de l’ordre dans les assemblées: “Exhorte de même les jeunes gens à être modérés,…” (Tite 2.6). Nous devons être modérés, équilibrés dans la Parole, car bien souvent quand l’on commence à avoir un peu de connaissance de la Parole, nous voulons agir de manière charnelle au lieu de laisser agir le Saint-Esprit, car il est écrit que “la connaissance enfle, mais l’amour édifie” (1 Cor. 8.1). Il en a déjà été parlé clairement dans la lettre circulaire n° 24.

   L’exemple le plus frappant concernant la modération, et la tendance de l’homme a sauter d’un extrême à l’autre, c’est celui de Pierre à l’égard de notre Seigneur Jésus. Le Seigneur avait commencé à laver les pieds des disciples, et lorsqu’Il voulait faire de même à Simon Pierre, ce dernier Lui dit: “Non, jamais tu ne me laveras les pieds”. Mais après que le Seigneur lui ait expliqué Sa démarche, Pierre lui dit: “Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête” (Jean 13.3-10). Dans 2 Rois 5, nous pouvons aussi voir la réaction de Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, lorsqu’il s’est rendu vers le prophète d’Israël Elisée, car il était lépreux et que l’ordre suivant lui avait été donné: “Elisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair deviendra saine, et tu seras pur. Naaman fut irrité, et il s’en alla, en disant: Voici, je me disais: Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Eternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux. Les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d’Israël? Ne pourrais-je pas m’y laver et devenir pur? Et il s’en retournait et partait avec fureur. Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui parler, et ils dirent: Mon père, si le prophète t’eût demandé quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait? Combien plus dois-tu faire ce qu’il t’a dit: Lave-toi, et tu seras pur! Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur”. Nous voyons par ces exemples que le Seigneur notre Dieu veut tout simplement notre bien, que nous puissions obéir aussitôt à Ses commandements et faire Sa volonté, tout cela par amour pour Lui. L’adversaire de Dieu nous pousse à agir comme Pierre, de manière charnelle, soit en refusant de faire ce que le Seigneur nous demande, soit au contraire en allant au-delà de ce qu’Il nous demande de faire. Mais Son désir est que nous soyons modérés, équilibrés dans ce qu’Il nous demande de faire, conforme à Sa Parole, et c’est pour cela que nous devons respecter les ministères que Dieu nous a donnés, car ils sont pour nous, comme l’ont été les serviteurs de Naaman, utiles à nous conduire à l’obéissance et à notre équilibre envers la Parole de Dieu.

   Pour cette raison, nous exhortons les jeunes à participer aux rencontres de croyants où la Parole est prêchée correctement, selon la Bible, car il est important que nous puissions connaître et mettre en pratique la Parole, afin que cet amour pour la Vérité augmente et que nous allions de progrès en progrès. “Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès” (1 Thess. 4.1). Lorsque nous aimons Dieu et Sa Parole et que l’amour de Dieu est en nous, alors nous pourrons obéir simplement à ce que le Seigneur nous ordonne, car Ses commandements ne sont pas pénibles comme le dit 1 Jean 5.3, et rien ne pourra nous séparer de cet amour: “Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur” (Rom. 8.35).

   Toutes les rencontres de croyants doivent se faire dans le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, “Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux” (Mat. 18.20) et “en quelque lieu que soit le cadavre (là où Jésus-Christ crucifié est prêché), là s’assembleront les aigles” (Mat. 24.28). Les rassemblements de croyants sont tous importants, et il est avantageux de participer à ces rencontres lorsque l’occasion nous est donnée, y compris les réunions de prières, car c’est là qu’a lieu la communion des saints dans l’intercession du Corps de Christ auprès du Seigneur (même s’il est important d’avoir premièrement cette communion personnelle avec Dieu). Par les exemples se trouvant dans la Parole, nous voyons qu’au début, il est dit que les disciples “tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus” (Actes 1.14), “Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières” (Actes 2.42).

   Si nous pratiquons cette communion sincère les uns avec les autres, c’est que nous avons cet amour parfait en nous. Si les croyants commencent à vouloir choisir avec qui ils désirent avoir communion, c’est alors une manifestation de cet amour charnel (philéo). Quand l’occasion nous en est donnée, il est important de participer également au repas du Seigneur et au lavage des pieds, car cela fait partie des commandements donnés par le Seigneur. Par cette pratique nous prouvons aussi l’amour que nous avons pour Ses commandements, de même que notre désir d’être au service des autres. En effet, au travers de cette pratique nous rappelons le souvenir de l’œuvre d’Amour que Jésus a accomplie envers nous, Lui le Maître, qui s’est abaissé et s’est mis à notre service en lavant les pieds de Ses disciples. Il nous demande d’en faire de même, de L’aimer à notre tour en prouvant être à Son service, comme Il nous en a donné l’exemple pour que nous soyons au service les uns des autres. En effet la participation au lavage des pieds est l’illustration d’un service, d’une aide pour la marche des frères et sœurs qui participent à la même œuvre de rachat de notre Seigneur.

   Dieu ne nous a pas tous destinés à devenir des ministres de la Parole, car il est dit dans Jacques 3.1: “Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement”, mais nous devons tous accomplir ce que le Seigneur nous a demandé de faire par le secours de Son Saint-Esprit: “Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre” (Actes 1.8). Nous devons être des témoins de Jésus-Christ, témoins de l’oeuvre qu’Il a accomplie par amour pour nous, et nous devons manifester ce qu’Il attend de nous; car Il a mis en nous le même amour qu’Il avait, parce que nous sommes devenus des fils de Dieu, et qu’il est écrit que “aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu” (Rom. 8.19). En effet Dieu dit que le monde a besoin de voir la manifestation des Fils de Dieu et cela se fait au travers de Son Epouse, parce que la manifestation de l’Epouse consiste en ce que: “A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jean 13.35).

   “Le but du commandement, c’est un amour venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère” (1 Tim. 1.5) et “maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour” (1 Cor. 13.13). Bien souvent, les croyants de ce message se réfèrent à la phrase entendue par frère Branham au sujet de l’entrée dans le ciel «… seul l’amour parfait peut entrer ici!». Malheureusement ils l’interprètent à leur manière, de la façon charnelle, usuelle dans ce monde. Pourtant cet amour dont frère Branham fait souvent mention, est bien l’amour «agapaô», cet Amour Divin révélé à la croix de Golgotha. Ce n’est pas le fait de s’embrasser, s’entrelacer, de s’inviter les uns les autres, de se faire des présents ou de s’entre-aider qui est l’amour dont frère Branham parle, mais bien de cet Amour Divin pour la Parole de Vérité pour notre Père céleste. Lorsque nous avons cet Amour Divin en nous, c’est poussé par le Saint-Esprit que nous manifestons une parfaite union, un amour fraternel et sincère entre nous, à tel point que lorsque nous verrons notre frère ou notre sœur dans le besoin nous viendrons aussitôt à son aide. De même, lorsque nous-mêmes serons dans le besoin recevrons le secours des autres membres du corps. C’est ainsi que cela se faisait au début entre les premiers disciples de Jésus-Christ, ils avaient toutes choses en commun, non de la manière charnelle, mais réellement poussés par le Saint-Esprit.

   S’embrasser est une marque d’affection de la chair, qui dans certains pays ne se pratique pas et peut même mettre mal à l’aise son prochain (au sud de l’Europe c’est courant de le faire, mais pas du tout dans le nord). Il ne faut pas oublier que c’est aussi par ce signe, un baiser, que Judas livra Jésus: “Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c’est lui; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi! Et il le baisa” (Mat. 26.47-49). Ce n’est pas le fait de s’embrasser qui prouve que nous avons de l’amour ou pas, mais bien le fait de respecter son prochain, son frère et sa sœur en Christ, malgré toutes les entraves que voudrait et pourrait mettre l’adversaire de Dieu pour empêcher cet amour de se manifester. En fait nous pourrons le manifester uniquement dans l’amour pour notre Seigneur et en accord avec la Parole de Dieu.

   Ce n’est pas parce que “Dieu est amour”, que nous pouvons nous permettre d’agir de manière inappropriée, en se disant: «C’est pas si grave, car Dieu est amour». Non, Dieu est amour, mais s’Il a donné des commandements ce n’est pas en vain, c’est pour que nous les pratiquions, afin que toutes les choses que nous faisons soient correctement faites selon Sa volonté, et que nous puissions être conduits à marcher d’une manière digne de l’Evangile de Christ. Ne faisons pas ce que Jésus a reproché aux hommes religieux: “Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes” (Marc 7.8), mais au contraire, observons ce qu’il est dit dans l’Ecclésiaste 12.13: “Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme”.

   Nous devons choisir qui nous voulons aimer et servir, avec qui nous voulons marcher, car nous ne pouvons pas avoir deux maîtres à la fois et vivre deux sortes d’amour en nous. Jésus nous l’a dit clairement dans Luc 16.13 et Matthieu 6.24: “Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon”. Dans 1 Jean 2.15, il nous est dit: “N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement”. Dans Jacques 4.4, il est écrit: “Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu”. Puissions-nous au contraire devenir ami de Dieu, comme Abraham le fut en croyant et obéissant à la Parole qu’Il avait reçue de Dieu: “Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu” (Jacq. 2.23). Si nous obéissons à Ses commandements, nous devenons Ses amis, comme Jésus nous le dit dans Jean 15.14: “Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande”. Puissions-nous sincèrement faire ce choix en aimant Dieu, croyant et accomplissant tout ce qu’Il nous demande de faire dans l’ensemble de Sa Parole (Ses commandements). Cherchons à nous revêtir du véritable amour, en acceptant de Dieu le don gratuit de Son Fils unique, veillant à appliquer Sa Parole en nous. Alors nous aurons en nous la foi de notre Seigneur pour accomplir les œuvres que le Seigneur nous demande de faire, et tout particulièrement l’amour sera manifesté dans notre comportement.

   Beaucoup de choses ont déjà été dites au sujet de l’amour, que ce soit au travers des brochures et des exhortations, dans les lettres circulaires que nous vous invitons à lire et relire (ex: n° 32, 50), ainsi que lors des prédications de la Parole apportées par les ministères établis par Dieu. Maintenant le moment est venu où chacun personnellement, doit avoir une réelle expérience de cet amour et lorsque cet amour est manifesté dans les croyants, il n’est plus nécessaire d’avoir les exhortations sur ce sujet. En effet, cet amour sera vécu parmi le peuple de Dieu et il sera manifesté pleinement comme le Seigneur l’a promis dans Sa Parole, c’est alors qu’Il pourra venir et enlever Son Epouse, car celle-ci se sera préparée et Lui sera semblable pour l’Eternité.

   “Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu” (1 Jean 4.7). “Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres” (1 Jean 4.10,11). Que le Seigneur vous bénisse richement, et “que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous!” (2 Cor. 13.14).

 

 


 

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