POUSSES A BOUT

(Desperation)

 

1er septembre 1963, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Restons debout pendant que nous inclinons nos têtes.

Seigneur Jésus, nous croyons simplement. Tu nous as dit de croire, et maintenant, nous croyons. Nous Te rendons grâces et Te louons pour ce que nous avons déjà entendu; cela consolide notre foi. Nous Te remercions pour cette nouvelle occasion que Tu nous offres de venir nous occuper de ceux qui sont dans le besoin. Je Te prie, ô Dieu, de subvenir à nos besoins, ce soir, selon Ta Promesse. Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen!

Nous sommes heureux du privilège que nous avons de pouvoir encore venir ce soir dans ce tabernacle, avec l’Evangile du Seigneur Jésus ressuscité. Je suis un peu en retard. J’avais une affaire urgente à traiter avec des gens du Michigan. Le Seigneur vient de faire quelque chose de merveilleux pour nous. Comme Il connaît toutes choses! Il n’est pas nécessaire de Lui dire quoi que ce soit. Il sait exactement ce qu’il faut faire. Nous Lui en sommes très reconnaissants. Ces gens sont venus en voiture jusqu’ici. Nous les en remercions chaleureusement.

N’oubliez pourtant pas… [frère Branham parle à frère Neville — N.d.R.] N’oubliez pas les réunions de cette semaine, celles de mercredi soir, de dimanche matin et de dimanche soir. Si vous êtes dans les environs, nous serons heureux de vous accueillir ici.

Priez aussi pour moi quand je prendrai la route. J’espère être bientôt de retour.

Je désire vous remercier pour votre gentillesse et pour tout ce que vous avez fait pour moi. Un frère d’une petite assemblée de Georgie vient de m’envoyer un nouveau complet. C’est merveilleux! Je remercie également ces gens du Kentucky, chez qui j’ai passé la dernière semaine de mes vacances. Le Seigneur a fait là-bas beaucoup de choses, et nous avons pu voir l’action de Sa main puissante.

Je pense que nous nous reverrons bientôt, dès que je pourrai, lorsque j’irai à New York pour une réunion qui aura lieu à la Stone Church, avec frère Vick. Je crois que ce sera le 12 novembre. Nous passerons d’abord quelques jours ici. En revenant, nous nous arrêterons encore une fois ici, avant d’aller à Shreveport en Louisiane, chez le frère Jack Moore. Cela se passera pendant la semaine du Thanksgiving [dernier jeudi de novembre — N.d.T.], où je dois être à Shreveport. Je pense que tout cela doit être indiqué sur le panneau d’affichage.

Ensuite, nous espérons pouvoir passer les fêtes de Noël avec quelques amis des états du Sud. En janvier, nous serons à Phoenix. Nous attendrons ensuite les appels d’outre-mer afin de nous préparer pour cela. On y travaille, et frère Borders organise un tour du monde que nous commencerons dès que possible. Mais nous devons encore attendre.

Les foules sont tellement nombreuses là-bas, que nous ne pouvons pas les recevoir dans des salles. Nous devons les réunir à l’extérieur. Quelquefois, leur nombre est presque incroyable. Il en est venu jusqu’à 500’000 (un demi-million) dans une seule réunion, non pas en plusieurs jours, mais en un seul jour! Vous savez, d’habitude, les évangélistes évaluent le nombre de ceux qui sont venus sur une période de six semaines. Nous, nous comptons seulement par jour, par réunion. Quelquefois, il n’y a pas assez de sièges. Alors, on les fait asseoir par terre. C’est pour cela que nous devons attendre la saison sèche. Ces pauvres gens dehors… J’ai vu des gens bien habillés, des femmes dont les cheveux dégoulinaient sous la pluie pendant toute une journée! Ils étaient là, et il pleuvait, tonnait, il y avait des éclairs, le vent soufflait, mais les gens étaient là, serrés les uns contre les autres, attendant leur tour dans la ligne de prière. Vous savez, Dieu honore une telle foi! C’est vrai!

Vous devez faire quelque chose que Dieu puisse honorer. Vous comprenez? Vous devez Lui montrer… Si les gens reçoivent tout sans faire le moindre effort, ils ne l’apprécient en général pas. Le don est gratuit, c’est vrai, mais vous devez…

Vous savez ce que l’on dit: si vous avez reçu une cuillère en argent le jour de votre naissance, vous ne l’appréciez pas. Mais si vous devez travailler pour l’acquérir, alors, vous en apprécierez la valeur.

Maintenant, je m’adresse à ceux qui écouteront les bandes. Le message de ce matin fut pour moi un des sommets de mon ministère. Un jour, je vous dirai pourquoi. Je sais que tout a concouru pendant des mois et des mois pour que je puisse donner ce message en cet endroit. Mais c’était ce matin qu’il fallait le donner.

J’espère que vous comprenez maintenant l’importance du Signe! Le Signe montre que le Sang a été appliqué, que le prix a été payé, le prix exigé par Dieu Lui-même. Jésus a payé le prix en répandant Son Propre Sang. C’est ce qu’Il a fait! De Sa Vie est venu le Saint-Esprit. Et quand le Sang est appliqué sur vous, alors le Saint-Esprit est le Signe manifestant que le Prix a été payé. Dieu vous a agréé, et c’est cela, le Signe — rappelez-vous que c’est cela, le Signe!

Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas ce qu’est ce Signe; c’est pourquoi il faut faire comme si personne ne le connaissait, afin que tous puissent le comprendre. C’est comme lorsque nous prêchons le salut. Nous devons le prêcher de telle manière que tout le monde… comme s’il était pour tout le monde, malgré que nous sachions bien que ce n’est pas le cas. Nous devons prêcher la guérison Divine à tout le monde, bien que nous sachions qu’elle n’est pas pour tout le monde. Vous comprenez? Jésus est venu pour sauver ceux qui avaient été inscrits dans le Livre de la Rédemption dès avant la fondation du monde. Ce sont les seuls qu’Il soit venu sauver. Qui sont-ils, je n’en sais rien! Mais personne ne peut avoir la foi, si cela ne lui a pas été donné. Personne ne peut venir, si Dieu ne l’a pas appelé. C’est la vérité!

Ainsi donc, beaucoup ne seront pas sauvés. Nous le savons. Dieu savait avant la fondation du monde qu’ils ne seraient pas sauvés. Il y en a beaucoup qui ne seront pas guéris. Ils ne peuvent simplement pas saisir cette guérison; ils ne savent pas ce que c’est. Ils seront nombreux! Mais nous prêchons comme si cela était pour tout le monde, car nous ne savons pas qui l’acceptera. Nous ne le savons pas. Mais c’est pour quiconque… il y a des gens qui ne peuvent tout simplement pas recevoir cette foi.

Il en va de même du Signe. Nous avons parlé abondamment du Signe, mais il faut maintenant manifester le Signe. Vous comprenez?

Les Luthériens disent que le Signe, c’est accepter la Parole, c’est accepter Jésus comme son Sauveur personnel. Les Méthodistes disent: «Quand vous devenez heureux au point de vous mettre à pousser des cris, alors, vous avez le Signe». Les Pentecôtistes disent: «Vous L’avez quand vous vous mettez à parler en langues». Nous avons découvert que tout cela était faux. Vous voyez? Le Signe est le Signe! C’est vous et Christ en une seule personne! C’est le Saint-Esprit, Sa Vie agissant en vous, Sa Vie en vous. Cela, c’est valable pour le riche comme pour le pauvre, pour tous ceux qui Le reçoivent.

Rappelez-vous. Le Signe est ce que… Vous allez à la gare chercher votre billet. Il faut payer un prix, mettons 50 cents, pour aller en bus ou en chemin de fer d’ici à Charleston, Indiana. La compagnie donne un signe… Vous allez à la gare, et là, quelqu’un achète pour vous votre droit de passage pour 50 cents. Alors, il vous donne le billet, un signe qui vous confère le droit de monter dans ce train et d’y rester jusqu’à votre destination. Vous avez un signe.

Dans notre cas, c’est le sang qui était le signe. Il fallait l’appliquer littéralement, parce que ce n’était qu’un corps chimique; c’était le sang d’un agneau, d’un animal. Ainsi donc, la vie qui était dans le sang… le sang était répandu. La vie s’en allait, mais elle ne pouvait revenir sur l’homme, parce que c’était la vie d’un animal. Ce sang n’était que le témoignage de la bonne conscience de celui qui attendait la venue du Sacrifice Parfait. Et pour que ce Sacrifice fût parfait, le Juge Lui-même, le Dieu du Ciel, devint le Sacrifice, le Juge, le Jury et l’Avocat. Comprenez-vous cela? Il devint Lui-même le Sacrifice, et quand la Vie qui était Dieu s’en alla… La Parole nous dit ce qui arrive: “Je leur donnerai la Vie Eternelle…”. Dans le texte grec… (je parle maintenant aux érudits; j’en vois deux ou trois ici); en grec, le mot est Zoe, Z-o-e, ce qui signifie: «La Vie de Dieu Lui-même». “Je lui donnerai Ma Zoe, Ma propre Vie”. Christ et Dieu étaient Un.

La Vie qui était en Christ est le Saint-Esprit, qui n’est pas la troisième Personne, mais la même Personne sous la forme du Saint-Esprit venant sur vous comme un Signe montrant que votre vie a été rachetée, que le prix a été payé. Vous avez été agréé. Jusqu’à ce que vous ayez reçu le Signe, vous n’avez pas le droit de vous mettre en chemin. Vous n’avez pas le droit d’entrer dans le bus. Vous n’avez pas le droit d’entrer, si vous ne pouvez pas présenter le Signe, et ce Signe montre que le prix a été payé. Ce Signe montre que le Sang a été répandu, vous a été appliqué; le prix a été payé pour vous, et vous avez le Signe montrant que le Sang vous a été appliqué et que vous êtes agréé. Comprenez-vous cela?

Il n’y a pas… il n’y a pas de preuve certaine. Vous pensez (je le sens dans votre esprit): «Frère Branham, comment le saurai-je?». Qu’étiez-vous? et qu’êtes-vous maintenant? C’est ainsi que vous pouvez le savoir. Comment étiez-vous, avant que ce Signe fût appliqué? Comment êtes-vous, après qu’il ait été appliqué? Quelles étaient vos aspirations avant, et que sont-elles maintenant? C’est ainsi que vous savez si oui ou non le Signe a été appliqué. Et tout le reste va automatiquement avec cela.

Si vous dites: «Le parler en langues est la preuve…». — quand vous achetez une paire de souliers, ils ont une patte, une languette [frère Branham fait un jeu de mots. En anglais, langue, et patte ou languette se traduisent par le même mot: tongue — N.d.T.]. Mais la languette n’est pas le soulier. Elle appartient au soulier. Elle fait partie du soulier. Vous comprenez? Il en va de même du Signe. Le Signe est Christ. Mais parler en langues, chasser les démons et tout le reste, prêcher, etc.: cela, ce sont des manifestations; ce n’est pas le Signe. C’est un don venant du Signe.

Si vous me dites: «C’est vous que je veux, frère Branham!» et que je vous fasse un cadeau, eh bien, ce n’est pas moi que vous recevez, c’est mon cadeau. Les langues sont un don du Saint-Esprit. Ce n’est pas le Saint-Esprit. C’est un don du Saint-Esprit.

Et le diable peut imiter ces choses! Mais il ne peut pas être le Saint-Esprit. Il peut imiter tous ces dons, mais il ne peut pas être le Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit est le Signe montrant que le Sang a été appliqué, parce qu’Il accompagne le Sang depuis le jour où le Livre de la Rédemption a été écrit. Comprenez-vous? C’était cela, le but de Sa venue. C’est cela qu’Il accompagna dans chaque âge. Il fit en sorte que, dans chaque âge, le Signe fût manifesté. Et eux ne pourront être rendus parfaits sans nous. Et maintenant, le Saint-Esprit visite l’Eglise, manifestant Dieu dans la chair de l’homme, comme Il le fit avant la destruction de Sodome, qui en était un type; alors, Il apparut à Abraham.

Tout ce qu’Il n’a pas fait au cours des âges, dans les âges de l’église, Il le fait maintenant. C’est le retour à la Parole, parce que tous ces messages doivent aboutir à la Parole tout entière. Et, dans les derniers jours, les Sept Sceaux ont été ouverts afin d’amener les derniers retardataires et de les réunir tous au glorieux Corps de l’Epouse, afin que ceux qui vécurent auparavant ne soient pas parfaits avant que l’église, cette Epouse des derniers jours, ne soit parachevée. Alors, tous seront rassemblés pour être enlevés ensemble.

Le Signe, Jésus-Christ, le Saint-Esprit, est au milieu de nous. Nous devrions avoir du respect pour cela! Nous ne pourrons jamais assez nous humilier. L’important n’est pas d’enlever ses souliers ou de s’agenouiller (cela ne suffirait pas); mais nous devons vivre une vie qui produit les fruits de l’Esprit

Quels sont les fruits de l’Esprit? — l’amour, la joie, la paix…

Vous souvenez-vous de ce que j’ai dit ce matin? Pour les préparer, Il envoya le messager avec le message. Après cela, Il envoya la Colonne de Feu, afin de le confirmer. Enfin vint la consolation. Comme vous saviez que c’était la vérité, vous avez trouvé la paix. Nous avons la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ. Ce soir, nous allons prier pour les malades. Je pense qu’il y aura aussi le Repas du Seigneur. [Frère Branham parle à frère Neville — N.d.R.]. Y aura-t-il des baptêmes?… le Repas du Seigneur — seulement le Repas du Seigneur. Nous aimerions que vous puissiez rester pour prendre le Repas avec nous. Nous aurons fini dans trente-cinq à quarante minutes, et alors nous serons prêts à prendre le Repas du Seigneur.

Et comme demain est la Journée des travailleurs, vous vous reposer! Je vous ai dit quelles étaient nos intentions. Je voudrais être sûr que vous sachiez ces choses.

Ce matin, nous avons eu un message de deux ou trois heures. J’avais pensé l’interrompre pour continuer ce soir, mais il était trop extraordinaire pour que je l’interrompe. Je ne sais pas si les gens l’ont compris. Je l’espère. J’espère qu’il a été enregistré, afin que les gens sachent que ce message était un message particulier, ne faisant pas partie de mon ministère ordinaire, mais qu’il était un message semblable aux Sept Sceaux, etc. — une Parole venant directement de Dieu. Je crois que celui-là était nécessaire pour faire suite aux Sept Sceaux.

Voyez ce qui se passe après la révélation des Sept Sceaux: les gens se rassemblent, les signes se manifestent, la lumière rouge s’allume pour nous avertir que nous sommes dans les derniers jours; il y a le signe des femmes qui deviennent de plus en plus belles; le signe de ce que l’homme est capable d’accomplir; tous ces signes montrent l’autorité du Saint-Esprit. Et voici ce message qui vient couronner tous les autres, depuis les Sept Sceaux. Le Signe est la preuve finale que nous sommes en ordre. Est-ce que vous comprenez cela? Examinez-vous, et voyez si vous êtes dans la foi.

Que le Seigneur vous bénisse! Avant de lire la Bible… prier pour les malades… Je voudrais vous demander ceci: Pour qui avons-nous prié, dimanche soir passé? Tous ceux qui ont été guéris dans le courant de cette semaine… presque tout le monde lève la main! Cela s’est passé à la réunion de dimanche soir. C’est quelque chose… vous comprenez… c’est quelque chose que j’aimerais savoir pour moi.

Une dame, une certaine Mme Peckenpaugh, est venue de Chicago avec un petit garçon. C’était une grande chrétienne. Je crois que ce petit garçon avait été abandonné par les médecins, qui n’arrivaient même pas à déterminer sa maladie. Ses poumons étaient en si mauvais état qu’il ne pouvait plus aller à l’école ou faire quoi que ce soit. Il était au plus mal. Juste après le message, le Saint-Esprit parla à cet enfant, l’appela par son nom, lui dit l’état dans lequel il se trouvait, et proclama sa guérison. Et cette semaine, on le conduisit chez le médecin, qui dit que cet enfant avait deux poumons tout neufs! Je crois que les parents nous ont téléphoné afin de le faire savoir à l’assemblée.

Dieu, le Créateur, peut créer une nouvelle paire de poumons! Je crois sincèrement que nous sommes sur le point de vivre les choses les plus extraordinaires qui se soient jamais produites sur la terre depuis…?… Mais nous ne pourrons le reconnaître que par… ce sera quelque chose de si humble! Ce que l’homme appelle sagesse, Dieu dit que c’est une abomination. Mais ce que l’homme appelle folie, cela, Dieu l’appelle sagesse. Cela se fera d’une manière si peu éclatante, que vous manquerez tout, si vous n’avez pas le Signe pour vous permettre de le voir.

Qui aurait pensé que les montagnes sauteraient de joie comme des béliers, et que les feuilles battraient des mains quand un prophète sortit du désert, selon ce qu’avait dit Esaïe 712 ans auparavant de cet homme barbu, vêtu d’une peau de mouton, n’ayant même pas une chaire où prêcher, excommunié de toutes les églises, se tenant sur les rives du Jourdain et criant: “Repentez-vous!”. Il traitait les gens de race de vipères. Mais Dieu dit que lorsqu’Il viendrait, les montagnes sauteraient comme des béliers. Comprenez-vous cela? Les humbles virent ces choses et en furent heureux.

Comment pouvaient-ils comprendre que ce glorieux Messie qui avait été annoncé par des prophéties dès le début du Livre dans la Genèse elle-même, que ce Sauveur… Tout, les sacrifices, les prophètes, tout avait annoncé Sa venue. Et il vint comme un enfant illégitime! Ses parents n’étaient pas encore mariés. Et la femme devint enceinte, portant cet Enfant avant même d’être mariée! En plus de cela, il est dit dans la Bible qu’Il naquit dans une étable. Mais en ce temps-là, une étable n’était qu’une excavation dans un rocher. J’ai vu ce genre d’étable lorsque j’allais chasser en Arizona. Elle était au pied d’une paroi de rochers. C’est ainsi que Jésus naquit, dans une petite étable, dans une crèche où il y avait du foin ou de la paille, une étable où il y avait du bétail.

Il apprit ensuite le métier de charpentier. Comment cela aurait-il pu être le puissant Jéhovah? Pourtant, c’était Lui. C’était Quelqu’un de singulier. Tout enfant déjà, Il étonnait les sacrificateurs par Sa connaissance de la Parole, et pourquoi cela? — parce qu’Il était la Parole! Vous comprenez? Il était la Parole! Il n’a jamais écrit de Livre. Je pense que les seuls mots qu’Il ait jamais écrits furent ceux qu’Il écrivit lors de l’épisode de la femme adultère, et qu’Il effaça aussitôt après. Il n’a jamais écrit un seul mot. Pourquoi? — parce qu’Il était la Parole! Il était la Parole. Il n’avait pas besoin de L’écrire; Il La vécut. Il était la Parole. “Si Je ne fais pas les oeuvres de mon Père, alors, ne me croyez pas!”. Vous comprenez? “Si Je ne fais pas exactement ce que la Parole a dit que Je ferais, alors Je ne suis pas la Parole”. Mais si… c’est cela qu’Il voulait dire — Il est la Parole.

Veuillez vous préparer maintenant pour le service de guérison et le Repas du Seigneur. Nous serions heureux de vous accueillir parmi nous, si vous pouviez rester. Si vous ne le pouvez pas, nous vous laisserons partir avant.

N’oubliez pas de prier pour moi et pour ma femme, qui est la meilleure femme au monde, et pour mes enfants. Je les revendique tous, chacun d’eux, pour le Seigneur Jésus.

Becky est maintenant juste à l’âge de ces petites “Ricketta”, c’est ce que nous appelons une “teenager”. C’est une très gentille fille, et je remercie le Seigneur pour cela. Elle ne fume pas, ne boit pas, et ne sort pas n’importe où. Mais elle est à cet âge où… Elle est à l’âge de l’insouciance. Elle n’aime pas venir à l’église, et si elle le fait, elle se tient au fond et mâche du chewing-gum; elle reste là un moment, puis se lève et sort. Vous comprenez? J’aimerais la voir remplie du Saint-Esprit.

J’aimerais que Joseph… lorsque je ne pourrai plus monter en chaire, j’aimerais prendre cette vieille Bible usée, et La lui remettre en disant: «Joseph, mon fils, garde-la et écoute-la!». Alors, je serai prêt à m’en aller. J’aimerais entendre un vent souffler quelque part, regarder en haut, faire un signe de la main et m’élever vers le Ciel.

Prions. O Dieu notre Père, notre vie tout entière est contenue dans cette Parole, car Tu es la Parole, et cette Parole est pour nous la Vie. Mais, Seigneur, il y en a plusieurs ici qui ont ce Signe et qui sont malades malgré tout. Je désire parler ce soir afin de les encourager à prendre ces droits que Dieu leur a donnés. Ils ont le droit de vaincre le diable. Il est déjà vaincu, mais il essaie de leur faire croire le contraire. Je les réclame pour Toi, ô Père!

Aide-moi à bien apporter la Parole. Tu parles au travers de moi, Seigneur, au moyen de ces quelques notes que j’ai prises et de ces quelques passages des Saintes Ecritures. Je prie que Tu m’aides, Seigneur, à leur faire recevoir la Parole, et que Tu leur donnes la foi pour rendre gloire à Dieu. Je Te le demande au Nom de Jésus. Amen.

J’aimerais lire dans la Parole le livre de Jérémie, chapitre 29. Que vous le lisiez ou non avec moi, notez-le. Jérémie 29, nous commencerons au verset 10. Nous lirons ensuite Luc 16 depuis le verset 14.

Pendant que vous cherchez, je vous donne le titre de cette prédication. C’est: Poussés à bout. Vous savez ce que cela signifie? Lisons maintenant Jérémie 29.10-14.

“Car voici ce que dit l’ETERNEL: dès que soixante et dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu.

Car je connais les projets que j’ai formés sur vous,… (n’est-ce pas merveilleux?) …dit l’ETERNEL, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.

Vous m’invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.

Je me laisserai trouver par vous, dit l’ETERNEL, et je ramènerai vos captifs; je vous rassemblerai de toutes les nations et de tous lieux où je vous ai chassés, dit l’ETERNEL, et je vous ramènerai dans le lieu d’où je vous ai fait aller en captivité”. (Le retour à la Pentecôte! — cela, je le dis de moi-même. Ce n’est pas écrit dans ce passage. Mais c’est ce que je voulais dire à l’Eglise.)

Maintenant, lisons Luc 16.16.

“La loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer”. (N’entre pas simplement, mais use de violence. Il faut user de violence.)

“Si vous Me cherchez de tout votre coeur, vous Me trouverez”. Et Il promit qu’à la fin des soixante-dix ans, Il reviendrait pour ramener à Jérusalem Son peuple dispersé sur toute la terre. C’est ce qu’Il a fait. C’est vrai!

Maintenant, nous allons parler un moment sur ce sujet: Poussés à bout. En général, il faut que des circonstances critiques se présentent pour que nous soyons poussés à bout. Vous comprenez? Il est malheureux qu’il en soit ainsi, mais l’homme est tellement négligent, son esprit est si paresseux qu’il a réellement besoin d’être poussé à bout. Une situation surgit qui vous pousse à cette extrémité. Et c’est alors que vous montrez réellement ce que vous avez en vous. C’est dans une situation extrême que vous montrez de quoi vous êtes faits. En général, c’est ce qui fait apparaître ce qu’il y a de bon en vous.

J’ai vu des gens sur leur lit de mort essayer de rassembler toutes leurs forces pour confesser des secrets qu’ils avaient gardés pendant leur vie entière et qu’ils voulaient révéler, sachant qu’ils allaient mourir. Ils disent: [Frère Branham imite la voix de quelqu’un à l’agonie — N.d.R.]: «Prenez ceci… mettez cela en ordre. Allez!… Je vous en supplie!… Allez!… faites-le!…». Ils sont à bout. Ils auraient dû mettre ces choses en ordre auparavant, ne pas attendre la dernière minute. — «Voulez-vous faire ceci et cela pour moi?». L’extrémité à laquelle nous sommes réduits nous pousse à bout, et nous force à faire ce que nous aurions dû faire au moment opportun, en dehors de toute urgence.

Remarquez que ce soir, nous utilisons le symbole de la Pâque. La Pâque fut prise en des temps extrêmes où les Israélites avaient été poussés à bout.

Remarquez ce qui est dit dans Exode 12.11. “Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main…”. Vous mangez à la hâte, car c’est un instant critique!

Ils avaient vu la glorieuse Main de Dieu. Ils avaient vu tous les miracles qu’Il avait accomplis, et ils étaient venus se placer sous le signe. Et pendant qu’ils étaient sous le signe, ils avaient pris le Repas à la hâte, car ils savaient qu’à cette heure, Dieu allait frapper l’Egypte par Son jugement.

Ce fut une heure où l’on trembla, où chaque homme s’examina, parce que la Parole du prophète n’avait jamais manqué de s’accomplir. Ils avaient eu la preuve qu’Elle était la vérité. Tout ce qu’il disait arrivait exactement comme il l’avait dit. La Colonne de Feu était toujours là. Le prophète leur avait dit que Dieu ne passerait par-dessus eux que s’Il voyait le signe sur la porte. L’heure était critique!

Je peux m’imaginer la réaction des enfants, lorsqu’ils virent descendre du ciel ces grandes ailes noires qui s’étendirent sur la ville comme une fumée; les cris dans chaque maison, les enfants qui disaient: “Papa, es-tu bien sûr que nous sommes sous le signe?”.

Alors, le père les conduisait vers la porte et leur disait, montrant les poteaux et le linteau: “J’ai fait cela conformément à Sa Parole!”.

— “Papa, n’oublie pas que je suis ton fils aîné! Papa, es-tu sûr de ce que tu dis?”.

— “J’en suis sûr! C’est ce que nous a dit le prophète, et il a la Parole de Dieu. Il a dit: ‘Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous… Prenez un agneau pour chaque maison’. Vous tous, mes enfants, je vous ai fait entrer. Toi, tu es mon aîné, mon premier-né, et ce sont les premiers-nés qui mourront là-bas. — Mais il y a le sang. C’est cela, le AINSI DIT LE SEIGNEUR! C’est pourquoi, sois en paix, mon fils, car Dieu a fait la promesse”. — Vous comprenez?

— “Papa, pourquoi as-tu mis tes souliers? Pourquoi tiens-tu ton bâton à la main? Pourquoi tiens-tu un morceau de pain dans une main, et d’agneau dans l’autre? Pourquoi y a-t-il ces herbes amères et tout le reste? Pourquoi manges-tu cela? Pourquoi la sueur couvre-t-elle ton front?”.

“Mon fils, la mort va frapper!”. Vous voyez, l’heure était critique, il n’y avait plus à hésiter!

Je crois que nous vivons des jours où… les jours que nous vivons devraient mettre l’Eglise en état d’urgence. Le message de ce matin, message venu de Dieu et non pas de moi, devrait pousser à bout toute l’assemblée, parce que nous nous sommes attardés assez longtemps! Il y a assez longtemps que nous nous contentons d’aller à l’église! Il faut faire quelque chose!

Nous pouvons voir des grands signes et des miracles chez les autres, mais qu’en est-il de nous? Cela devrait nous acculer de telle manière que nous nous déterminions, devant Dieu, à… Les signes de Sa venue devraient amener l’assemblée tout entière, après avoir lu ces choses dans la Parole… Le Saint-Esprit nous a dit: «Allez à tel et tel endroit, où telle et telle chose va arriver». Il ne nous dit pas ce qui va arriver, mais que cela va arriver. Nous y allons, et cela arrive. Les journaux le publient, et nous pouvons voir les photos. Nous revenons ici, et nous voyons se dévoiler ces glorieux mystères cachés de la Bible qui nous ouvrent de nouveaux horizons que nous ne soupçonnions pas auparavant, et tout cela est en parfait accord avec les signes de la prochaine venue du Seigneur Jésus.

Ensuite, à la fin des messages, nous avons pu voir l’action glorieuse du Saint-Esprit. Nous L’avons vu Se rendre visible à plusieurs. On a même pu en prendre des photographies. On peut Le voir à l’oeuvre, démontrant qu’il ne s’agit pas d’un homme, d’un prédicateur, qu’il ne s’agit pas non plus d’une certaine assemblée, mais que cela, c’est la manifestation du Saint-Esprit qui nous montre les mêmes choses que ce qu’Il montra, lorsqu’Il entra dans le Corps de Jésus-Christ. Maintenant, Il entre dans le Corps de Son Epouse. Cela devrait nous précipiter dans cet état d’urgence.

Ces gens avaient pu voir la main de Dieu. Et le soir où ils prirent le Repas, ils le prirent à la hâte, parce qu’ils savaient que quelque chose allait se passer. Et rappelez-vous ceci, c’est que, lors de la venue du Seigneur, le départ sera soudain, et se fera en secret. Il viendra et prendra Son Epouse comme un voleur qui vient pendant la nuit. Quand nous pensons… Tout à coup, des membres de votre famille disparaîtront, et vous, vous resterez en arrière. Cela devrait nous faire nous précipiter à prendre la Grâce de Dieu, de manière à ne pas rester en arrière. Et s’il y a bien quelque chose qui… Seigneur, ne me laisse pas en arrière!

L’autre jour, j’ai entendu Mel Johnson chanter ce chant:

Souviens-Toi de moi quand mes larmes coulent.
Souviens-Toi de moi quand je suis solitaire.
Quand je traverserai le Jourdain,
Quand Tu appelleras les Tiens, souviens-Toi de moi.

Je désire que mon nom soit inscrit dans le Livre de Vie. Je désire qu’Il se souvienne de moi quand Il appellera Son peuple. Et cela me donne envie de me hâter, de me précipiter, comme Paul qui disait: “…de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres”. Cela pourrait arriver! C’est cela qui me rend conscient de l’urgence de la situation: de penser qu’après toutes ces années passées à prêcher l’Evangile, je pourrais en arriver à manquer Sa venue. Que dois-je faire? Quelle est l’étape suivante? Me demander sans cesse ce que je dois faire me rend anxieux! Cela me fait passer sans cesse par des hauts et des bas. C’est difficile, parce que, lorsque je suis avec les gens, il faut que je me consacre à eux, afin de pouvoir en gagner quelques-uns à Christ, tout en gardant toujours ce Signe devant les yeux. Vous comprenez?

Et je vois que des choses vont arriver, et je ne peux pas en parler aux gens. Je vois toutes sortes de choses dont il m’est interdit de parler. Ces visions qu’ils demandent!… Ils seraient quelquefois bien malheureux, si je les leur racontais. Il vaut mieux ne rien dire. Peu à peu, les choses vont si loin que tout devient visions, et cela éprouve vos nerfs. Vous finissez par vous demander: «Est-ce que je suis en train d’avoir une vision?». Comme si j’étais ici en chaire, me demandant: «Suis-je en train d’avoir une vision? ou alors, où suis-je en réalité?». Vous vous surmenez, vous dépassez les limites de votre résistance. Vous découvrez, concernant les gens, des choses que vous préféreriez ne pas connaître. Ceux qui veulent avoir des visions, qui veulent connaître ces choses, ne savent pas ce que ce genre de ministère leur coûtera! Vous ne savez pas ce qui accompagne un tel ministère. Cela vous pousse à bout, vous jette dans cet état d’urgence: «Seigneur Dieu, je sais que j’aurai à répondre…».

Jack Moore me dit un jour: «Je n’aimerais pas devoir répondre à votre place au jour du jugement! Dieu a mis toutes ces âmes entre vos mains, et vous devrez rendre compte pour chacune d’elles. Vous devrez répondre au sujet de votre ministère». Il m’a dit cela il y a quinze ou dix-huit ans. Depuis ce temps-là, je ressens cette urgence! Que vais-je faire? Seigneur, que je puisse ne rien annoncer d’autre que Ta Parole! Que je puisse leur dire la vérité, ou alors que je me taise! C’est cela qui me donne ce sentiment d’urgence!

Ensuite, nous voyons apparaître tous ces signes: le Saint-Esprit qui m’enlève pour me révéler ces Sceaux et vous les apporter, pour me révéler les Ages de l’Eglise, et vous les apporter… ensuite vient cette grande Colonne de Feu où Il Se révèle Lui-même. — Il y eut ces sept Sceaux révélés, ces signes qui furent même décrits dans les journaux; il y eut aussi les Anges de Dieu, ces sept Anges avec leurs sept messages qui confirment exactement ce que dit la Bible. Pendant ce temps, il y a ces Sceaux, ces signes de la fin des temps, toutes ces choses apportées et révélées aux gens, le Seigneur manifestant ainsi Sa présence; ensuite, ce matin même, il y eut cette prédication où nous avons vu la nécessité de la présence du Signe sur chaque personne. Vous êtes les miens, ma famille. Vous êtes ceux que j’aime, vous tous qui êtes ici, et tous ceux qui écoutent les bandes. Vous pouvez ainsi comprendre un peu mon angoisse!

Poussés à bout… Les signes de Sa venue devraient jeter chaque membre de Christ dans cet état maintenant, et nous devrions nous préoccuper en toute hâte de notre âme, de notre bien-être dans l’Au-delà. A quoi cela nous servira-t-il de gagner le monde entier? Quel est le but de notre vie? Pourquoi travaillons-nous? Pourquoi mangeons-nous? Pourquoi combattons-nous? — Pour vivre! Et quelle est la raison de votre vie?de mourir! Vous ne pouvez pas vivre aussi longtemps que vous n’êtes pas prêts à mourir à vous-mêmes. C’est vrai!

Lorsque nous voyons toutes ces guérisons miraculeuses, cela devrait nous faire comprendre pleinement l’urgence de la situation!

Si ce petit garçon… cette dame est-elle Mme Peckenpaugh? Etes-vous la dame qui avait amené ici ce petit garçon? Oui, voilà la dame dont je vous avais parlé tout à l’heure. Je viens de la voir.

Si Dieu peut faire cela pour ce petit garçon, alors, vous devriez ressentir cette urgence! Il y a peut-être ici cet homme de New Albany, un ami de frère Roberson. Il avait un petit garçon. Sa femme avait été guérie d’un cancer. Ce petit garçon lui-même souffrait d’un asthme tellement fort qu’il était au plus mal. C’est comme s’il avait eu un cancer dans le cou. Aussi son père l’amena-t-il un matin (je le vois qui lève la main! il est au fond de la salle), afin que l’on priât pour lui. Vous voyez? — une situation désespérée, un état d’urgence!

Lorsque sa femme fut sur le point de mourir du cancer, il sut que Dieu pouvait la guérir. Si Dieu avait pu guérir sa femme, alors Il pouvait aussi guérir son enfant: Ainsi, Il fut poussé dans ses derniers retranchements. Vous comprenez? Vous devez aller jusqu’au point où vous êtes poussé a bout, où vous êtes mis dans cet état d’urgence, de détresse, et c’est alors que Dieu peut vous écouter. Mais si vous êtes négligent, si cela vous est égal qu’Il agisse ou non, alors, c’est différent! Vous dites que vous croyez, mais il faut cette situation désespérée pour agir.

Je crois que la raison pour laquelle nous n’avons pas ce sentiment est parce que nous manquons d’amour, d’amour pour Dieu. Je crois que l’amour pour Dieu crée cette urgence en nous. Si Dieu est en vous, si le Signe est en vous et que vous comprenez dans quel temps nous vivons, et que vous voyez le monde vautré dans le péché, cela vous donnera ce sentiment d’urgence. C’est certain!

Or, la Parole dit clairement (si vous voulez le noter) dans Galates 5.6, que la foi est agissante par l’amour. La seule façon pour vous d’avoir la foi, c’est d’avoir l’amour. Parce qu’en définitive, la foi est la manifestation de l’amour. C’est exactement cela. La foi se manifeste par l’amour. Vous ne pouvez avoir la foi si vous n’avez pas l’amour.

Comment pouvez-vous avoir confiance en votre femme, si vous ne l’aimez pas? Et cela, c’est l’amour Phileo. Alors, qu’en est-il de l’amour Agapao pour Dieu? Que pouvez-vous faire si vous n’aimez pas Dieu? Si vous aimez votre femme, mais que vous ne le lui dites jamais, si vous ne lui faites jamais la cour, si vous ne l’embrassez jamais, ne la serrez jamais dans vos bras, si vous ne lui dites jamais qu’elle est la meilleure cuisinière de tout le pays, et tout le reste, qu’elle est la plus belle, et combien vous l’aimez… Si vous ne le lui dites pas, elle ne le saura jamais. Si vous l’aimez, vous devez exprimer ce sentiment.

C’est ainsi que nous agissons avec Dieu. Lorsque nous L’aimons, nous le Lui disons. Nous L’adorons, nous Lui rendons un culte… c’est l’amour qui nous entraîne à faire cela.

Maintenant, que se passe-t-il si votre femme a besoin que vous fassiez absolument quelque chose pour elle? Vous n’avez de cesse que cela soit fait. Que va-t-il se passer si l’on vous dit que votre femme a le cancer ou la tuberculose, et qu’elle va mourir? Vous ferez n’importe quoi. Cela vous poussera à bout.

C’est la même chose! Nous devons avoir l’amour, avant de pouvoir avoir la foi, et la foi… Que se passe-t-il, lorsque nous avons vraiment l’amour? Cela entraîne notre foi au plus fort de la mêlée sur le champ de bataille de Dieu. Le véritable amour divin pour Dieu, pour Sa Parole et pour Son peuple entraîne la foi jusque là. L’amour s’empare de la foi et… «allons-y!». Il se met en campagne, car c’est cela qu’accomplit l’amour.

Jésus dit dans Jean 14.23: “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole”. Mais vous ne pouvez pas garder Sa Parole, si vous n’avez pas foi en ce qu’Il dit! Ainsi donc, vous voyez que celui qui aime Dieu garde la Parole de Dieu. Si Dieu dit: “Je suis l’Eternel qui te guéris”, il le croit. L’amour fait qu’il le croit, parce que l’amour domine tout. “Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien”. Vous voyez? “Quand j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien”. L’amour dirige tout, parce que Dieu est amour. Dieu est un Dieu d’amour. Oui! Jésus a dit: “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole”…

Nous savons qu’il est vrai que Dieu se laissera trouver par l’âme en détresse. Nous le savons tous. Mais il faut en général quelque chose de spécial pour nous pousser dans cette détresse, dans cette urgence.

Nous voyons dans Jacques 5.16 que la Bible dit que la prière fervente (c’est-à-dire faite dans un état, dans un sentiment d’urgence) du juste a une grande efficace. Lorsqu’un juste, un homme de bien, met son âme en activité fervente, lorsqu’elle s’anime d’une ardeur fiévreuse, lorsque c’est la prière fervente d’un homme qui peut manifester le Signe, alors quelque chose se passe. Vous comprenez?

Remarquez ce qui est encore dit dans Jacques 5.16: “Confessez donc vos péchés les uns aux autres…”. Ne pas avoir de péchés… Demandez aux frères de prier pour vous, confessez vos fautes les uns aux autres, et priant les uns pour les autres… Avec assez d’amour pour avoir confiance, je peux vous confesser mes fautes. Vous pouvez, vous, me confesser vos fautes, et je vous aime assez pour prier pour vous; et vous, priez pour moi. Et nous resterons ainsi dans une prière fervente et efficace, jusqu’à ce qu’il y soit répondu. C’est cela, être poussés à bout. Nous devrions être toujours comme cela.

Prenons pour cela quelques exemples dans l’Ecriture, et nous examinerons ces choses pendant environ un quart d’heure, si le Seigneur le permet.

Jacob était un homme sans beaucoup de scrupules. Le droit d’aînesse avait une grande importance pour lui, aussi chercha-t-il à se l’approprier par n’importe quel moyen. Après qu’il s’en fût emparé, il pensa que tout était résolu puisqu’il l’avait obtenu. Il pensait que l’affaire était réglée. Esaü vint vers son frère. La journée avait été longue. Il avait travaillé dans les champs et chassé toute la journée. Il était affamé et avait grand besoin d’une bonne assiette de potage aux lentilles. Cela dut être bien tentant pour lui de voir ce pot de lentilles, lui qui avait couru toute la journée. Il dit à Jacob: «Je vais m’évanouir. Donne-moi un peu de ce potage!».

Jacob lui répondit: «Si tu me jures de me céder ton droit d’aînesse!». Peu lui importait comment il pouvait l’obtenir! Ce qui comptait pour lui, c’était de le posséder! Quand il s’en fut emparé, il pensa que l’affaire était terminée, et que tout était en ordre.

Pentecôtistes, c’est là que vous avez failli! Vous pensiez que, parce que vous étiez nés de l’Esprit, nés de l’esprit de Dieu, que vous auriez acquis le droit d’aînesse et que cela suffirait. Mais ce n’est que le point de départ! Vous vous souvenez de ce message: “Ecoutez-Le!”. J’avais dit que l’enfant, après qu’il fût né dans la famille, devenait un fils. Il avait les droits découlant de son droit d’aînesse, mais il devait être éprouvé et instruit. Ensuite, s’il arrivait qu’il ne fût pas un fils obéissant, et soumis à la volonté de son père, alors il perdait son héritage. Il avait beau être un fils, il n’héritait pas. Il n’héritait rien, s’il ne s’occupait pas des affaires de son père.

Lorsque le Saint-Esprit descendit sur les Pentecôtistes et qu’Il commença à restaurer les dons et toutes ces choses qui étaient dans l’église primitive, ils pensèrent que, parce qu’ils étaient nés de l’Esprit, ils avaient fait tout ce qu’il fallait faire. Mais vous voyez, il fallait que le fils fût présenté. Après que le fils eût prouvé son identité, il devait être conduit à un endroit public, il recevait un nouveau vêtement, et alors seulement, il était reconnu comme héritier de son père.

Dieu fit de même sur la montagne de la Transfiguration. Il fut caché par un nuage et fut transfiguré; son vêtement était brillant comme le soleil, et une Voix dit: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection”“Moïse et la loi n’ont pas donné la Vie, mais voici mon Fils: Ecoutez-Le!”. Il avait été présenté. Comprenez-vous cela?

Jacob pensait que, parce qu’il avait le droit d’aînesse, tout était en ordre. C’est exactement ce que firent les Pentecôtistes, et ils commencèrent à s’organiser, eux tous, les “Unitaires”, les Trinitaires, toutes ces dénominations, et avec toute leur malice et leurs disputes, ils prouvèrent que le Signe n’était pas manifesté. La méchanceté, l’envie… vous comprenez? Il fallait qu’il en fût ainsi.

Jacob eut les mêmes pensées. Mais une nuit, il eut peur pour sa propre vie, et fut poussé à bout par la détresse, en pensant: “De l’autre côté de la rivière, il y a mon frère qui est là et qui veut me tuer…”. Vous voyez? Ce droit d’aînesse allait être la cause de sa mort. Quelquefois, ce Saint-Esprit que vous avez reçu lorsque vous êtes né de l’Esprit, si vous n’y prenez pas garde, c’est Lui qui vous condamnera à la fin. C’est vrai! Les eaux mêmes qui sauvèrent Noé condamnèrent le monde. Cette chose que vous appelez maintenant fanatisme pourrait bien être ce qui vous condamnera à la fin de la route!

Jacob savait que sa vie était bien près de sa fin. Un de ses messagers était venu lui dire que son frère l’attendait de l’autre côté, avec quatre cents hommes en armes. La frayeur le saisit. Il envoya au-devant de lui des hommes conduisant du bétail, des boeufs et des brebis, afin qu’ils en fissent présent à Esaü dans le but de se le rendre favorable et de rester en paix avec lui. Ensuite, il envoya un autre troupeau; puis un autre encore, afin qu’ils détournent sa colère. Mais Jacob se mit à réfléchir: “Ce n’est pas ainsi que je pourrai l’arrêter, car il est sûrement plus riche que moi. Il n’a pas besoin de tout cela”. Alors, il envoya au-devant de lui ses femmes et ses petits enfants afin qu’Esaü les vît. Il se dit qu’Esaü ne mettrait sûrement pas à mort ses neveux et nièces. Pourtant, il n’était pas encore rassuré. Dieu sait comment prendre l’homme! Jacob traversa le gué. Là, il tomba sur ses genoux. Vous savez, auparavant, Jacob avait été un “faux-jeton”. Pardonnez-moi cette expression, mais… Il était un Jacob, et Jacob veut dire “supplanteur”. C’est bien ce qu’il était. Mais il fallait que quelque chose lui arrivât. La situation était désespérée, la mort était devant lui…

Peut-être que, ce soir même, il y a dans cette salle des hommes et des femmes qui sont dans une situation semblable, où la mort est sur le point de les frapper, et la seule possibilité pour eux de recevoir ce qu’ils demandent est de venir à tout prix ici ce soir. «Je dois recevoir cela ce soir. Je dois le recevoir maintenant, ou c’en est fait de moi. Demain il sera trop tard, j’en ai besoin maintenant!». Lorsque vous priez pour recevoir le baptême du Saint-Esprit, le Signe, ne dites pas: «Je vais essayer. Seigneur, je suis un peu fatigué!». Non! Dans ces conditions, n’essayez même pas! Si vous venez en pensant: «Je vais aller dans la ligne de prière. Versez-moi de l’huile sur la tête. On verra si cela me fait du bien!». Alors, vous avez avantage à rester assis à votre place, en attendant d’être véritablement dans une situation désespérée. Tant que l’église tout entière ne se sentira pas entre la vie et la mort, qu’elle ne comprendra pas que si elle ne se décide pas maintenant, elle périra, alors Dieu n’entrera pas en scène. Il faut cette urgence, cette situation désespérée, pour que Dieu entre en scène.

Jacob cria comme il n’avait jamais crié auparavant. Il cria jusqu’à ce qu’il pût se saisir de Dieu. Ensuite, il combattit afin de Le garder dans son âme. Il ne combattit pas pendant un petit quart d’heure, mais pendant toute la nuit, et il savait qu’il n’avait pas encore la bénédiction. Mais il arriva à tenir jusqu’à ce que la bénédiction vînt… Lorsque Dieu entra en scène, Jacob Lui dit dans son désespoir: “Je ne Te laisserai pas aller!…”. A ce moment, il sentait déjà la bénédiction descendre sur lui… Beaucoup de gens disent: «Gloire à Dieu! je l’ai reçue!». Vous vous trompez! Parfaitement!

Vous pouvez bien dire: «Oh, frère Branham, je me suis agenouillé et j’ai prié. Je me sens si bien. Cela m’a donné des frissons!…». Cela peut très bien venir de Dieu — «J’ai vu une grande lumière devant moi!». Cela aussi peut venir de Dieu, mais ce n’est pas de cela que je parle.

La Bible dit dans Matthieu 5.45: “Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes”. Sur les uns aussi bien que sur les autres. Prenez du blé et de la mauvaise herbe, et semez-les dans un champ. Même si la pluie est envoyée pour le blé, elle tombera aussi bien sur la mauvaise herbe. Et la mauvaise herbe est aussi heureuse que le blé de recevoir la pluie; c’est d’ailleurs la même pluie. Le Saint-Esprit Lui-même peut descendre sur un incrédule aussi bien que sur un croyant et le faire agir comme le croyant, mais c’est à leurs fruits qu’on les reconnaîtra. C’est de cela que je parle. Cela, c’est le Signe.

Jacob était dans une situation désespérée. Il dit: “J’ai bien senti Ta présence, je sais que Tu es ici avec moi, mais je ne Te laisserai pas partir!”. Certains, à la première petite sensation, se mettent à sauter et à courir, et crient: «Je L’ai reçu! Je L’ai reçu!». Vous n’y êtes pas du tout! Jacob resta là jusqu’à ce que quelque chose se fût passé qui fit qu’il marcha différemment, qu’il devint une autre personne, et tout cela parce qu’il resta là jusqu’à ce que cela arrivât… La Bible dit qu’il combattit jusqu’à ce qu’il eût obtenu la victoire. Comment un homme peut-il vaincre Dieu? Mais vous le pouvez! Vous le pouvez! Un homme peut vaincre Dieu!

Il y eut une fois un homme appelé Ezéchias. Le prophète lui dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR: tu vas mourir”. Mais Ezéchias tourna son visage contre le mur, se mit à penser, et dit: “Seigneur, abaisse Tes regards sur moi! J’ai marché devant Toi avec un coeur pur, et je voudrais encore vivre quinze ans!”. — et ceci après que Dieu lui eût dit qu’il allait mourir! Par son désespoir, par son ardente intercession, il changea le plan de Dieu. Ezéchias avait été placé dans cet état d’urgence! Il avait pleuré amèrement.

Jacob resta jusqu’à ce que la bénédiction vînt sur lui et que son nom de “trompeur” fût changé en celui de “prince avec Dieu”. Son peuple lui-même fut appelé par son nom. C’est vrai. Et pourquoi cela? — parce qu’il alla jusqu’au bout, qu’il sentit que la situation était désespérée. Et le lendemain, lorsqu’il alla à la rencontre d’Esaü, il n’avait plus besoin d’avant-garde. Il alla simplement à sa rencontre. Cela, parce qu’il resta dans cet esprit d’urgence jusqu’à ce qu’il eût reçu l’assurance. Vous devez persévérer avec ardeur jusqu’à ce que vous ayez reçu l’assurance. Si vous n’avez pas cette assurance, ne venez pas pour que l’on prie pour vous. Ne vous approchez pas de l’autel. Attendez que ce soit pour vous une question de vie ou de mort; alors vous verrez quelque chose se produire. C’est certain! — Poussés à bout…

Ruth était dans une situation sans issue, lorsqu’elle était avec Naomi. Devait-elle retourner vers son peuple, vers les siens, ceux qu’elle aimait, vers les dieux qu’elle adorait, ou allait-elle rester auprès de Naomi? Que fallait-il faire? Elle ressentit une nécessité impérieuse, et dit: “Où tu iras, j’irai; où tu vivras, je vivrai; où tu mourras, je mourrai; où tu seras enterrée, je serai enterrée; et ton Dieu sera mon Dieu!”. Et voilà! Alors, Dieu la bénit et lui donna un fils, Obed. Obed engendra Jessé… C’est de la lignée de Jessé que naquit Jésus. Tout cela à cause de cet état d’urgence!

Rahab la prostituée se trouva aussi dans cette situation. Elle savait que la mort l’attendait, qu’elle était sous le coup du jugement. Sentant cela, elle dit aux espions: “Je vous cacherai; je ferai tout ce que vous voudrez. Seulement, jurez-moi au Nom de votre Dieu que vous préserverez ma maison!”.

Les espions dirent: «Si tu appliques le signe, tu seras protégée!».

Eliézer fut, lui aussi, placé dans une situation difficile, lorsqu’il dut chercher une épouse pour Isaac. Eliézer de Damas était un homme important. Il jouissait de la faveur d’Abraham, qui lui confia cette mission. Il devait trouver une épouse, une bonne épouse, pour son fils Isaac. De cette lignée naquit le Christ.

Eliézer, étant un homme rempli de l’Esprit, comprit le sens de sa mission. Il devait trouver le type de femme qu’il fallait pour le fils d’Abraham. Comment allait-il s’y prendre? La situation était critique, et quand il arriva aux portes de la ville, il pria, disant: “Seigneur Dieu…”. C’est cela qu’il faut faire. Quand vous êtes dans une telle situation, mettez-vous à prier — “Seigneur Dieu, que ce soit la jeune fille qui vient me donner à boire, à moi et à mes chameaux…”. Dans ce moment critique, il pria.

La belle Rebecca vint, et donna à boire aux chameaux. Ensuite, Eliézer dit: “Ne me retardez pas…”. Elle était arrivée au point où elle devait décider si elle irait ou non. Elle est un type de l’Epouse. S’en irait-elle pour aller épouser un homme qu’elle n’avait jamais vu? C’était une affaire sérieuse! Elle ne l’avait jamais vu; elle en avait seulement entendu parler par le serviteur. C’est bien un type de l’Epouse. Vous n’avez jamais vu Christ, mais vous entendez parler de Lui par Ses serviteurs. Alors, vous vendez tout, vous quittez votre maison, tout ce qu’il faut quitter, et vous partez à Sa rencontre.

Pensez à la décision qu’elle a prise (elle est un type de l’Epouse). Elle abandonna sa demeure dénominationnelle.

Jonas, en pleine tempête, fut jeté par-dessus bord, et descendit jusqu’au fond de la mer, où un grand poisson l’engloutit. Il n’avait plus aucune chance d’en réchapper. Mais il lui vint à l’esprit ce qu’avait dit Salomon, lors de la dédicace du temple: “Seigneur, si ton peuple est dans la détresse et qu’il tourne ses regards vers ton temple, écoute ses supplications!”. Dans le ventre du poisson, il réussit à se mettre à genoux. Je pense qu’il était baigné, plongé dans les sucs digestifs du poisson. Il n’y avait que très peu d’air, mais il put dire malgré tout: “Seigneur, j’ai porté mes regards vers ton temple!”. C’est dans ces circonstances désespérées qu’il pria. Cela ne lui était jamais arrivé auparavant, mais maintenant, il était vraiment dans une situation désespérée. Il pria, et Dieu le garda vivant pendant trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson. Ensuite, il fut rejeté sur le rivage à l’endroit où il devait apporter son message. L’état d’urgence… les situations désespérées…

La Bible nous dit qu’Anne était une femme stérile. Elle désirait avoir un fils, et elle jeûna pour cela. Elle pria et jeûna tant et si bien que le sacrificateur, la voyant prosternée dans le temple, crut qu’elle était ivre. Elle désirait tellement cet enfant… Les autres femmes s’épiaient les unes les autres, regardant la coiffure ou la robe de celle-ci ou de celle-là (vous savez comment cela se passe), parlant de ce qui se passait à la ferme… Anne, elle, ne faisait pas ainsi. Elle fendit la foule, et vint droit à l’autel. Elle avait jeûné. Elle désirait que son opprobre lui fût ôté. Quelle différence, aujourd’hui! C’est presque un opprobre que d’avoir un enfant. En ce temps-là, c’était le fait de ne pas avoir d’enfants qui était un opprobre. Elle se mit à genoux, sans remarquer le moins du monde la beauté de l’architecture du temple. Elle ne remarqua pas plus l’allure majestueuse du sacrificateur alors qu’il sortait. Elle était dans la détresse, et les larmes inondaient son visage; elle cria à Dieu, disant: “O Dieu, donne-moi un fils! donne-moi un fils!”.

Remarquez encore qu’elle n’était pas égoïste. Quand Dieu entendit sa prière et l’exauça, lui donnant un fils, elle le Lui rendit. Et, parce qu’elle ne voulut pas être égoïste, après que Dieu eût répondu à sa prière, Il lui donna pour fils un prophète. C’était une bénédiction supplémentaire. Oh! Il tient en réserve une quantité de ces petits suppléments, et Il ne manque pas de les accorder! — Ce ne fut pas simplement un fils, mais un prophète! — depuis de nombreuses années, il n’y avait plus eu de visions en Israël! Samuel fut le premier prophète qui apparût, après de nombreuses années, simplement parce qu’une mère avait désespéré de jamais pouvoir avoir d’enfants, et qu’elle avait probablement passé l’âge d’en avoir (elle devait avoir soixante ou soixante-dix ans). Mais elle pria avec une ferveur désespérée. Il fallait qu’elle eût cet enfant. Pourquoi? Dieu lui avait sans doute parlé.

Vous ne pouvez pas être poussé à bout tant que Dieu ne vous a pas parlé. O Eglise, secoue-toi et lève-toi! Pince ta conscience et réveille-toi sur l’heure! Nous devons venir à cet état d’urgence ou périr! Je sais que ceci, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR! Quelque chose se prépare, et nous aurions avantage à prendre conscience de l’urgence de la situation. Cela risque de passer au milieu de nous sans que nous ayons rien vu!

Comme elle n’était pas égoïste, Dieu lui donna pour fils un prophète.

La Sunamite reçut un enfant de la part du Seigneur, bien qu’elle et son mari fussent âgés, car elle se montra charitable envers le prophète, qui, à cause de cela, prononça sur elle la Parole du Seigneur. Ils n’avaient pas d’enfants, mais elle se montra charitable envers le prophète, sachant qu’il était un homme de Dieu. Elle comprit qu’il était un homme de bien, un homme honorable. Elle le laissa entrer dans sa maison, bien que son mari fût absent. Mais tout le monde pouvait voir que ce prophète était un saint, que c’était un homme d’honneur. Elle le vit faire des miracles; elle l’entendit prophétiser, et ce qu’il avait prophétisé arrivait. Il était un homme d’honneur, un saint. Elle dit à son mari: “Je sens que cet homme qui habite ici avec nous est un saint”. Elle, la maîtresse de maison, savait qu’il était un saint. Elle lui fit bâtir une petite chambre haute à l’extérieur, afin qu’il se sentît chez lui. Il pourrait ainsi entrer et sortir quand il le voudrait. Elle meubla cette chambre, y mit un lit et de l’eau, afin qu’il pût se laver et boire, etc. Elle envoyait probablement aussi un serviteur pour lui donner de la nourriture, et venait elle-même lui rendre visite de temps en temps.

Quand Elisée vit tout ce qui était fait pour lui… Il est écrit: “Tout ce que vous faites à ces petits, c’est à moi que vous le faites”. Il vit que cette femme honorait Dieu en honorant Son prophète, car elle avait discerné Dieu dans le prophète. C’est pourquoi elle ne demandait rien en contrepartie. Elle n’avait aucune arrière-pensée. Elle faisait simplement cela parce qu’elle adorait Dieu. Elle ne demandait aucune bénédiction. Simplement, elle faisait ce qu’il y avait à faire.

Alors, Elisée dit à Guéhazi: “Va lui demander si je peux parler au Roi — au Commandant en chef — je suis un de ses amis personnels, je le connais très bien. S’il y a une faveur que je puisse lui faire accorder… je désire lui donner quelque chose pour la remercier de sa bonté envers moi. Elle m’a nourri, logé. Elle a été vraiment bonne pour moi. Que puis-je faire pour elle?”.

Elle dit: “J’habite au milieu de mon peuple. Nous sommes riches, nous avons largement de quoi vivre. Nous n’avons besoin de rien”.

Mais Guéhazi dit à Elisée: “Ils n’ont pas d’enfants”.

A peine Guéhazi eut-il parlé qu’Elisée dut avoir une vision, car il dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR: va lui dire que, dans un an, elle embrassera un fils”.

Son fils naquit. Quand il eut environ douze ans… Combien ce couple âgé aimait cet enfant, leur seul enfant! Un jour, l’enfant travaillait aux champs avec son père (cela devait se passer en fin de matinée); l’enfant eut une insolation, je pense, car il se mit à crier: “Ma tête, ma tête!”. Il devint de plus en plus malade. Son père dut le ramener à la maison; et le cas était tellement grave qu’il envoya un serviteur ramener l’enfant à la maison.

La mère prit son enfant sur ses genoux, et vers midi, il mourut. Remarquez qu’il était leur seul enfant, un enfant qui leur avait été donné par la prière et le AINSI DIT LE SEIGNEUR… Elle savait qu’il y avait quelque chose qui ne marchait pas quelque part. Cela ne pouvait être ainsi! Comment Dieu pouvait-Il leur avoir donné cet enfant… maintenant, elle l’aimait… Pourtant, elle ne l’avait pas demandé! Elle était trop âgée pour avoir un enfant. Elle l’avait reçu de la main de Dieu. Un homme avait parlé, un prophète. Et maintenant, l’enfant qu’elle avait reçu dans ces circonstances était mort. Aussi dit-elle à son serviteur: “Selle une mule, et va sans t’arrêter. Si quelqu’un te parle, ne lui réponds pas. Va directement au Mont Carmel. Là-haut, il y a une caverne où habite un serviteur du Dieu Très-haut; c’est lui qui m’a dit: AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu auras un enfant. — Je veux savoir pourquoi Dieu a fait cela!”. Elle dit: “Va sans t’arrêter; pousse ta mule au grand galop, jusqu’à ce que tu sois arrivé”. — Poussée à bout…

Le prophète Elisée se leva, regarda et dit: “Voici venir la Sunamite, il y a quelque chose qui ne va pas. Dieu ne m’a pas dit ce que c’est. Je ne sais pas ce qui ne va pas. Je vais me dépêcher d’aller à sa rencontre. Il y a quelque chose qui ne va pas”. Le prophète, comme la femme, sentaient qu’il n’y avait pas un moment à perdre. Lorsqu’ils se rencontrèrent, elle voulut savoir quelle était la Parole du Seigneur, mais lui ne savait pas quelle était la Parole du Seigneur. La femme aurait voulu savoir, mais le prophète ne savait pas. Il dit: “Dieu me l’a caché. Je ne sais pas quoi lui dire, quand elle arrivera”. Quand elle fut arrivée, il leva la main et dit: “Comment vas-tu? Ton mari et ton enfant vont-ils bien?”.

La femme était dans une profonde détresse. Mais elle dit: “Tout va bien!”. Gloire à Dieu! “Tout va bien!”. Sa détresse était dissipée! Elle avait trouvé le serviteur de Dieu! S’il n’avait pas été là, elle aurait été désespérée. Mais elle l’avait vu; c’est pourquoi elle dit: “Tout va bien!”.

Elisée pensa: “Que se passe-t-il?”. Elle courut se jeter à ses pieds. Cela sembla bizarre à Guéhazi, qui la releva. Mais Elisée dit à son serviteur: “Ne fais pas cela! Il y a quelque chose qui ne va pas, et Dieu me l’a caché!”. Alors, elle lui dit que l’enfant était mort.

Mais le prophète ne savait pas quoi faire. Il dit à Guéhazi: “Prends mon bâton…”. — Il savait que tout ce qu’il touchait était béni, que cela ne venait pas de lui-même, mais de Dieu qui était en lui. Il savait qui il était — il savait qu’il était un prophète. Il prit donc son bâton, et dit à Guéhazi: “Guéhazi, prends-le et va le poser sur l’enfant. Fais cela dans la plus grande hâte. Si l’on t’adresse la parole, ne réponds rien, ne salue personne. Continue, ne parle à personne. Va poser ce bâton sur l’enfant”.

Mais cela ne rassura pas la femme. Elle ne pouvait pas se satisfaire de cela. Elle dit: “L’Eternel est vivant! je ne te quitterai pas jusqu’à ce que tu viennes t’occuper de l’enfant!”.

Alors, Elisée comprit l’urgence de la situation, et se mit en route avec la femme. Lorsqu’ils arrivèrent chez elle, ils virent toute la maisonnée en pleurs dans la cour. La femme avait fait exactement ce qu’il fallait faire: elle avait couché l’enfant sur le lit d’Elisée. Cela n’avait pas eu plus d’effet que son bâton. Comme, malgré tout, l’enfant ne s’était pas réveillé, elle savait que cela n’irait pas. Aussi voulait-elle quelque chose d’autre.

Le prophète entra. La situation était vraiment critique. Qu’allait-il faire? La Bible nous dit qu’il marcha de long en large dans la chambre, disant: “Seigneur, me voici! Je ne sais vraiment pas que faire. Tu m’as dit de parler à cette femme, de lui donner le AINSI DIT LE SEIGNEUR; c’est exactement ce que j’ai fait, parce que c’est Toi qui me l’as dit. Maintenant, la voici dans une grande affliction et je ne sais que faire. L’enfant est mort. Que puis-je faire, Seigneur?”.

Le Saint-Esprit lui a dit sans aucun doute: “Si Dieu est en toi, alors va te coucher sur l’enfant”. Alors, il cessa de s’agiter, mit ses mains sur les mains de l’enfant, son nez sur son nez, sa bouche sur sa bouche, et alors, l’enfant éternua sept fois. La détresse était terminée. Il n’y avait plus d’urgence. L’enfant ressuscita parce que la détresse conduisit sa mère vers le prophète, et que cette même détresse conduisit le prophète vers l’enfant. Et c’est le sentiment de cette situation critique qui fit que Dieu manifesta Sa puissance. L’amour pour Dieu et l’amour pour Son peuple firent descendre l’amour de Dieu dans cette maison, et cet amour fut jeté au plus fort de la bataille; alors, l’oeuvre fut accomplie. Amen! C’est lorsque la crise est sur le point d’éclater que de telles choses se réalisent. C’est certain! — Elle n’aurait pas laissé partir le prophète!

L’aveugle Bartimée mendiait près de la porte. Il pensait que Jésus allait passer sans s’arrêter. Il entendit du bruit: c’était Jésus qui s’approchait. Alors, il demanda: “Qui est-ce qui passe par là?”. On essaya de le faire taire. Mais il disait: “Dites-moi qui passe là-bas?”.

Quelqu’un, peut-être une pauvre femme, disciple de Jésus, lui dit: “Tu ne sais pas Qui est Celui qui passe là-bas?”.

— “Non! J’ai entendu quelqu’un Lui dire: Il y a non loin d’ici un cimetière plein de cadavres. Si tu ressuscites les morts, va les ressusciter! Est-Il un blasphémateur, ou quelque chose de semblable?”.

— “Pas du tout! N’as-tu jamais entendu parler de ce prophète de Galilée, de ce jeune prophète appelé Jésus de Nazareth?”.

— “Non!”.

— “Eh bien, tu sais que, dans les livres de notre loi, il est dit que le Fils de David serait suscité. C’est Lui!”.

— “Est-ce Lui? Est-ce bien Lui? Et dans un moment, Il sera loin!”. — Bartimée sentit toute l’urgence de la situation, et il se mit à crier: “Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!”.

Arrête-Toi, doux Sauveur!
Ecoute mon humble cri;
Alors que Tu en appelles d’autres,
Ne m’oublie pas!

— «Oh, Jésus!».

Certains lui dirent: “Tais-toi, tu fais trop de bruit!”.

Mais il ne pouvait pas se taire! Une autre occasion pouvait ne plus jamais se présenter! Nous sommes dans la même situation! Ce soir pourrait être le dernier! Dans sa détresse, il cria: “Oh, Jésus!”. Peu lui importait qu’on lui dît de se taire, il criait d’autant plus fort! Il ne pouvait pas attendre plus longtemps! Rien ne put l’arrêter: “Fils de David, aie pitié de moi!”. Il criait dans sa détresse!

Alors, le Fils de Dieu, portant sur Ses épaules les péchés du monde, allant à Jérusalem pour être offert en sacrifice d’expiation pour le monde, s’arrêta. Ce cri de détresse arrêta le Fils de Dieu. Il demanda à l’aveugle: “Que veux-tu que Je te fasse?”. Oh, mon Dieu!

Bartimée répondit: “Seigneur, que je recouvre la vue!”.

Alors, Jésus lui dit: “Va, ta foi t’a sauvé!”.

Cela suffisait! — L’état d’urgence! — Lorsque, dans cet état, on reçoit la moindre chose, la foi s’en empare. Vous comprenez? Il ne dit pas: “Attends une minute! Ne T’en vas pas tout de suite! Je veux voir si je ne suis vraiment plus aveugle! Je n’ai pas vu mes mains depuis des années. Je vais essayer de les voir… Je ne vois rien encore!…”.

Non! Quand Jésus lui dit: “Ta foi t’a sauvé!”, cela lui suffit! C’était tout ce qu’il voulait.

Le sentiment d’urgence doit se fixer sur quelque chose, et lorsque ce quelque chose, si petit soit-il, est accepté, alors on y croit, parce que la foi prend racine, lorsqu’elle est mue par ce sentiment d’urgence. Comprenez-vous cela? Alors, l’amour vient s’y mêler, et amène l’accomplissement.

Bartimée vit tout cela très rapidement.

Cette nuit où Pierre était sur le lac pendant la tempête, la situation devint critique. Le bateau était près de sombrer. Pierre vit soudain quelque chose, et se mit à crier: “Il y a un fantôme qui vient vers moi! Si c’est Toi, Seigneur, dis-moi de venir vers Toi en marchant sur l’eau!”. — Il sortit du bateau et se mit à marcher. Mais bientôt, il eut peur et commença à s’enfoncer dans l’eau. En essayant de suivre les commandements de Dieu, il avait fait une faute. J’espère que vous comprenez cela! L’homme était en train de faire ce que Dieu lui avait ordonné.

Vous tous, Chrétiens qui êtes ici ce soir, accomplissant votre devoir, essayant de suivre la ligne tracée par le Saint-Esprit; la mort peut vouloir se saisir de vous par le cancer, la tuberculose, ou n’importe quoi, pendant que vous êtes au travail. Mais vous avez les mêmes droits que Pierre: “Seigneur! sauve-moi, ou je vais périr!”. Dans sa détresse, il cria; alors une main se tendit vers lui et le releva. Vous pouvez faire cela, vous aussi! — Mais il cria: “Seigneur, sauve-moi!”.

Il entendit mon cri de détresse,
M’arracha hors des flots,
Et maintenant, je suis en sécurité.

Vous comprenez? Quand vous criez à Lui…

Peut-être que cette femme qui parla à Bartimée était une mère… peut-être qu’il était son fils, son petit-fils, son neveu, que sais-je? Il criait de détresse. Et Dieu l’entendit.

Lorsque Pierre s’enfonça, Dieu l’entendit. Pendant qu’il était en train d’accomplir son devoir, il commença à s’enfoncer. Il avait échoué. Peu importe si vous échouez, cela n’a aucune importance! Cela nous arrive à tous d’échouer. Nous sommes nous-mêmes des ratés! Mais nous avons Quelqu’un dont la main puissante se tend vers nous pour nous prendre et nous sortir des flots!

Si vous avez fait une faute… Si un homme, une femme, un garçon, une fille, a fait une faute, qu’ils ne se laissent pas sombrer! Criez dans votre détresse: “Seigneur, sauve-moi ou je vais périr!”. Mettez-y toute votre énergie! Dieu vous entendra! Il entend toujours le cri d’une âme en détresse! — C’est ce que j’essaie de vous expliquer.

Notre cher Seigneur Jésus Lui-même, lorsqu’Il était à Gethsémané, le plus glorieux champ de bataille qui ait jamais existé, cria dans Sa détresse. Allait-Il prendre les péchés du monde, ou resterait-Il sur la terre avec Ses disciples bien-aimés comme Il en aurait eu le désir? — Mais considérez Son humilité, lorsqu’Il dit: “Que Ta volonté soit faite, et non la mienne”. Il S’humilia face à la Parole, la Parole promise du Dieu des Cieux. Ensuite, Il fit quelque chose de plus. Et si Lui fit quelque chose de plus, à combien plus forte raison devons-nous, nous aussi, faire quelque chose de plus! Dans Luc, il est dit qu’Il se mit à prier instamment. Cher frère, chère soeur, si Jésus pria instamment, à combien plus forte raison ne devons-nous pas, nous aussi, prier instamment. Si Christ, le Dieu du Ciel fait chair, dut prier instamment, à combien plus forte raison ne le devons-nous pas, nous qui sommes des pécheurs sauvés par grâce! Si la nécessité de cette décision poussa le Fils de Dieu à cette extrémité, combien plus ne devons-nous pas être nous-mêmes poussés à cette extrémité! Nous devons crier à Dieu de tout notre être!

Dans ces derniers jours, Dieu S’est manifesté au milieu de nous par Ses signes et Ses miracles, de telle façon que… Cela devrait nous pousser dans nos derniers retranchements! C’est vrai. Et le fait qu’Il veut nous guérir et nous sauver devrait nous jeter tous dans ce sentiment de nécessité urgente qui nous pousserait à rechercher cette guérison jusqu’à ce que nous la trouvions.

Voyez ceci. Si Florence Nightingale (l’arrière-petite-fille de la célèbre Florence Nightingale)… Dans le livre, vous avez vu sa photographie; elle ne pesait presque plus rien. Elle était dévorée par le cancer. On la transporta par avion d’Afrique à Londres. Frère Bosworth lui avait écrit que nous ne pourrions pas venir en Afrique.

Elle répondit (c’est son infirmière qui écrivit la lettre): «On ne peut pas me transporter». Je vous ai montré la photographie. Vous l’avez vue. Comme le montre la photo, elle n’était vêtue que d’un bout de tissu autour des hanches, alors nous avons mis un bout de papier sur cette photo pour lui couvrir le haut du corps, ceci afin d’éviter les critiques lors de sa publication dans le journal.

Bien que le médecin lui eût dit qu’elle ne pouvait pas bouger, et qu’elle eût su que je viendrais en Angleterre, elle se fit mettre sur un brancard, et conduire par avion jusqu’à Londres, où quelqu’un fut envoyé à l’aéroport afin de prier pour elle (avant d’aller là-bas à Buckingham Palace). Elle était tellement affaiblie qu’elle ne pouvait même plus me parler. Il fallut que quelqu’un prît ses mains pour les mettre dans les miennes.

Vous savez comment Londres est toujours dans le brouillard. Certains d’entre vous y sont allés pendant la guerre. Je m’agenouillai là, près d’une fenêtre… Elle pleurait; elle voulait… Je n’aurais pas pensé qu’il y eût eu assez d’eau dans son corps pour que des larmes pussent se former! Elle n’avait réellement plus que la peau sur les os. Ses jambes étaient d’une maigreur effrayante. Ses veines ne semblaient plus fonctionner. Je ne comprenais pas comment elle pouvait être encore vivante. Vous avez vu la photographie! Je m’agenouillai à côté du lit. Elle était vraiment dans un état désespéré! Et ils l’avaient amenée là, sans même bien se préoccuper de savoir si je pourrais venir la voir!

Mon coeur saignait de voir la foi de cette pauvre femme agonisante, et je priai de tout mon coeur. Et pendant que je priais, une colombe vint se poser sur la fenêtre, et se mit à roucouler. Je pensai qu’elle était apprivoisée, et qu’elle appartenait à quelqu’un de la maison. Il n’y avait pas une heure que j’étais en Angleterre; je venais juste de sortir de l’aéroport. Je pensais qu’elle était apprivoisée, mais aussitôt que je me relevai et dis «Amen!», elle s’envola. Je demandai aux frères s’ils avaient entendu la colombe; ils étaient en train de parler d’elle. Tout-à-coup, je dis: «Vous savez ce que signifie la présence de cette colombe? — C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR: tu ne mourras point, mais tu vivras!». Aujourd’hui, cette femme est vivante. Et pourquoi cela? — parce qu’elle fut poussée dans ses derniers retranchements! Il fallait qu’elle choisît entre la vie et la mort. Les choses s’arrangèrent de telle façon qu’elle arriva presque en même temps que moi: et à titre de Signe, Dieu envoya une colombe pour donner le AINSI DIT LE SEIGNEUR. — L’état d’urgence…

Soeur Hattie Waldorop, de Phoenix, Arizona, fut amenée lors de ma première réunion. Son mari et un interne la soutenaient. Elle avait le cancer au coeur! Elle avait décidé de venir à la réunion, mais elle était si mal… elle ne pouvait plus respirer, le sang restait dans son coeur… Un cancer au coeur! — Il y a environ dix-huit ans de cela, peut-être vingt ans. C’était en 1947.

Elle avait dit à son mari et à l’interne: «Si je meurs en chemin, emmenez-moi quand même jusque là-bas!». L’état d’urgence… Elle avait perdu conscience. Je ne pense pas qu’elle était morte. Elle, elle dit qu’elle l’était. C’est possible… Peut-être qu’elle entendra cette bande… Elle dit qu’elle était morte. Je n’en sais rien. On m’avait dit: «On vous amène une femme qui vient de mourir». Quand elle arriva, elle était sans mouvement. Mais quand elle fut amenée ici, la Parole de Dieu vint; et lorsque je lui imposai les mains, elle se leva et rentra à la maison à pied. Je pense qu’il y a au moins dix-huit ans de cela, et maintenant, elle est en parfaite santé! Je la verrai lorsque j’irai à Tucson. Etre poussé à bout… «Même si je meurs en route, amenez-moi là-bas! Il en a guéri d’autres! Il me guérira!».

Que nos coeurs soient aujourd’hui remplis d’amour et de ferveur! Que nous sentions cette urgence! Après, il pourrait être trop tard.

La fille de Jaïrus était mourante. Lui ne croyait qu’à moitié. Il croyait en Jésus, mais n’osait pas le proclamer, de peur d’être chassé de la synagogue. Mais un matin, le médecin vint, lui dire: “Elle est en train de mourir”. La situation était devenue désespérée! Il ne pouvait pas être vu en compagnie de Jésus de Nazareth, parce qu’il aurait alors perdu sa position de sacrificateur. Mais je peux vous dire que lorsqu’il fut poussé à bout, il prit des mesures extrêmes. Je le vois saisir son manteau et son chapeau, et sortir en hâte. Il court vers la foule, bouscule les gens pour s’approcher de l’endroit où la femme avait touché le vêtement de Jésus! Toute cette foule criait. Mais il s’approcha et dit: “Maître, ma fille est en train de mourir! Maître, ma fille est en train de mourir! Si Tu viens et que Tu poses simplement Tes mains sur elle, elle vivra!”. Oh, mon Dieu! La détresse vous fait dire des choses que vous n’auriez jamais dites, faire des choses que vous n’auriez jamais faites. Elle vous pousse à l’action! C’est ainsi que sa fille fut sauvée.

Ayons en nous ce sentiment d’urgence, comme cette femme qui avait une perte de sang! La Bible dit qu’elle avait dépensé tout son argent chez les médecins, et qu’ils n’avaient rien pu faire pour elle. Sa perte de sang avait commencé à la ménopause, et n’avait pas cessé, depuis lors. Peut-être qu’ils avaient dû vendre leur ferme, les mules, les chevaux et tout l’équipement. Mais tout cela avait été vain. Et le sacrificateur lui avait dit de ne jamais aller dans ces rassemblements! Mais un jour, elle réfléchit et regarda autour d’elle. Elle vivait au bord de la rivière, où se trouvait sa ferme autrefois; elle vit là une foule de gens rassemblés autour d’un Homme. Elle demanda: “Qui est-ce?”. — “C’est Jésus de Nazareth!”.

Elle prit alors une résolution extrême. Elle pensa: “Je ne suis rien du tout, mais si je pouvais seulement toucher Son vêtement, je serais guérie!”. Elle ne tint aucun compte des critiques et de toutes ces choses. Mais quand elle se fut approchée, elle toucha Son vêtement… Aussitôt, Il se tourna et demanda: “Qui m’a touché?”. Tous nièrent L’avoir touché. Mais Il regarda autour de Lui. Dieu Lui avait fait un très grand don. Il était Dieu. Il découvrit la femme, et lui dit qu’elle était guérie. C’est l’urgence de sa situation qui l’avait conduite à cela.

Il en fut de même de la reine de Séba, la Reine du Midi. Elle avait entendu parler du don de Dieu qui s’exerçait au travers de Salomon. C’est sa détresse qui la conduisit là-bas.

L’état d’urgence… Ils étaient des êtres humains comme vous et moi. Ils n’étaient pas différents de nous. Ils avaient cinq sens comme nous. Ils mangeaient, buvaient, vivaient et mouraient comme nous. Ils n’étaient que des êtres humains.

Sa détresse intérieure était si grande qu’elle quitta son royaume. Il lui était égal de traverser le désert à dos de chameau pendant quatre-vingt-dix jours, au risque d’être attaquée par les Ismaélites pillards. Elle y serait allée de toute façon. Et lorsqu’elle fut arrivée, Salomon lui dit tout ce qu’elle voulait savoir. L’état d’urgence! Jésus a dit qu’au jour du jugement, elle se lèverait, et condamnerait cette génération, parce qu’un plus grand que Salomon était là! — L’état d’urgence!

Pour conclure, je pourrais dire encore ceci. Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une situation désespérée, lorsque j’étais au Mexique. Je venais de monter en chaire dans la grande arène. Les gens étaient là depuis neuf heures du matin, et alors il était presque dix heures du soir. Le jour précédent, un vieillard aveugle depuis trente ans avait recouvré la vue et parcourait la ville en témoignant. Il y avait là tout un amoncellement de vêtements, ayant peut-être quarante mètres de longueur, et haut comme cela — des tas de vieux châles. Il y avait peut-être quarante à cinquante mille personnes réunies. Tous ces vieux chapeaux et ces vieux châles… Je pense qu’ils devaient avoir des difficultés pour savoir à qui appartenait tout cela. La pluie s’était mise à tomber à flots.

Ils me firent passer par-dessus un mur, et me descendirent sur la plate-forme par une corde. L’homme qui était assis là… sa fille et lui venaient juste d’arriver. Ils étaient venus du Michigan. Ils me parlèrent du frère Arment; nous nous en souvenons bien ici. Il marche maintenant sur les chemins de la gloire. Frère Arment était là. Il enleva son manteau pour le donner au frère Jack Moore, qui grelottait sous la pluie. En effet, comme il venait des états du sud, il gelait sous cette pluie froide du Mexique.

Alors, mon fils Billy-Paul vint me dire: «Papa, il faut faire quelque chose. Il y a ici une femme mexicaine dont l’enfant est mort ce matin! Je n’ai pas assez de monde pour le service d’ordre, et nous n’arrivons pas à la faire rester à l’extérieur de la ligne de prière». Si l’imposition des mains peut rendre la vue aux aveugles, elle peut aussi ressusciter un enfant mort. Cette femme était catholique et… On ne pouvait la retenir. Le frère Espinoza lui avait pourtant bien dit: «Nous n’avons plus de cartes de prière; vous devez attendre jusqu’à demain».

Mais elle dit: «Mon enfant est mort! Il est mort depuis ce matin. Il faut que je vienne!». — Elle viendrait, avec ou sans carte de prière! Il y avait environ trois cents personnes pour conduire la ligne de prière. Elle se faufila entre leurs jambes, monta sur leur dos et finit par tomber parmi les autres gens. Mais peu lui importait, elle essayait d’entrer. Elle était animée de l’énergie du désespoir. Dieu avait parlé à son coeur, et lui avait dit que le Dieu qui pouvait donner la vue pouvait aussi donner la vie. Oh, oui! Il y avait en elle un feu dévorant.

Oh, vous tous qui êtes malades, si vous vouliez laisser ce feu brûler en vous pendant quelques minutes seulement, et observer ce qui se passe, cet état d’urgence… Le Dieu qui put guérir ce petit garçon l’autre soir, qui put guérir cette dame qui avait le cancer, qui put guérir cet homme, qui put guérir cette descendante de Florence Nightingale et des dizaines de milliers d’autres… Il y a des témoignages indiscutables! S’Il peut ressusciter les morts, guérir les malades et tout le reste, c’est parce qu’Il est Dieu. Il était Dieu hier; Il est Dieu aujourd’hui. Si vous êtes vraiment poussés à bout, alors vous obtiendrez quelque chose.

Dans sa détresse, elle continua à courir. Je dis à frère Moore: «Elle ne me connaît pas. Elle ne m’a jamais vu. Elle ne sait pas qui est ici sur ce podium». Cette pauvre femme catholique ne parlait pas un mot d’anglais. Alors comment pouvait-elle savoir de quoi il s’agissait? Je dis: «Allez là-bas prier pour l’enfant; elle sera satisfaite, et elle s’en ira». Il y avait beaucoup de bruit dans cette direction. Elle se frayait un chemin de toutes ses forces, et tout le monde criait. Elle passait par-dessus leurs épaules et se rapprochait peu à peu, tombait au milieu d’eux, leur passait entre les jambes en tenant son enfant, bousculant tout le monde. Peu lui importait, il fallait qu’elle s’approchât! Il fallait qu’elle arrivât à tout prix à voir le prédicateur…

Cette histoire ne ressemble-t-elle pas à celle de la Sunamite? Seulement, au lieu de se passer il y a peut-être trois mille cinq cents ans, elle s’est passée il y a trois ou quatre ans. Elle pourrait encore se passer ce soir. Quand cette urgence vous fait vous lever et jeter tout votre amour et toute votre foi dans la bataille pour réclamer ce que vous désirez, alors vous pouvez l’obtenir, parce que c’est une promesse de Dieu! C’est la stricte vérité!

Je me retournai, moi, le prédicateur, l’évangéliste. Je me retournai. J’avais de la compassion pour cette femme, mais je n’en étais pas trop affecté. Je me retournai et pensai: «Frère Jack Moore priera pour elle, et tout ira bien». Je me retournai, et dis: «En parlant de foi…». Soudain, j’eus une vision. Je vis un petit enfant mexicain au teint sombre. Il me regardait en riant de toute sa petite bouche sans dents. Je dis: «Attendez un instant!». La détresse de la mère amena le Saint-Esprit à me faire changer d’opinion, à orienter mon coeur dans une autre direction; Il me fit voir l’enfant. Je dis: «Attendez un instant! apportez-moi l’enfant!». Et la voici qui s’approcha, tenant dans ses bras le petit enfant mort, emballé dans une couverture bleue et blanche, trempée de pluie. Elle tomba à genoux, serrant un crucifix et un rosaire dans sa main, et se mit à réciter des Ave Maria. Je lui dis: «Posez ces choses, elles ne sont pas nécessaires!».

Elle s’approcha de moi et se mit à dire: «Mon père…».

Mais je lui dis: «Ne dites pas cela! Ne dites pas cela! Croyez-vous?». — L’interprète lui demanda si elle croyait. — «Oui». — Elle croyait. Il lui demanda comment elle allait s’y prendre pour croire. Elle répondit: «Si Dieu peut donner…». [Partie non enregistrée — N.d.R.]. Cette mère sentit en elle cette urgence, après avoir vu comment Dieu avait guéri cet aveugle; elle savait qu’Il pouvait ressusciter son enfant mort.

L’angoisse, la ferveur… “Si vous Me cherchez de tout votre coeur, alors, Je vous écouterai”.

Le Royaume… La loi et les prophètes furent prêchés jusqu’à Jean. Depuis lors, c’est le Royaume de Dieu qui fut prêché, et ce sont les violents qui s’en emparent. Vous ne restez pas simplement où vous êtes, disant: «Seigneur, prends-moi par la peau du cou et pousse-moi dedans!». Non! vous devez pousser de toute votre force pour pouvoir y entrer. Cela doit devenir pour vous une question de vie ou de mort.

J’aimerais encore avoir le temps de vous raconter une autre histoire, celle d’une femme qui avait mal tourné, et qui finit par changer ses voies, à tel point que je finis par lui dire: «Soeur…».

Elle se leva et dit: «Je crois que cela ira très bien maintenant».

Mais je lui dis: «Non! restez encore ici!».

Alors, elle se mit bientôt à prier un petit peu, puis de plus en plus fort. Un moment après, elle sentit sa détresse, et se mit à crier: «O Dieu, sauve-moi!».

La Société antialcoolique n’avait pu la guérir. On ne pouvait plus rien pour elle. Mais alors, elle me regarda de ses grands yeux noirs remplis de larmes et dit: «Il y a quelque chose qui m’est arrivé!». Oui! Quelque chose lui était arrivé! Elle avait été poussée dans ses derniers retranchements!

Soyons poussés dans nos derniers retranchements! C’est une question de vie ou de mort!

Si vous n’êtes pas dans la détresse, ne venez pas dans la ligne de prière! Mais si vous l’êtes, venez, et vous verrez comment vous recevrez votre guérison au moment où vous serez ici!

Prions. Attendez de tout votre coeur la venue du Royaume de Dieu, et Il viendra à vous.

Notre Père Céleste, je Te prie au Nom de Jésus, aie pitié de nous, Seigneur. Pousse-nous à bout! O Seigneur, notre Dieu, aie pitié de nous, je T’en prie, et fais que ces gens Te cherchent aujourd’hui de tout leur coeur. Nous savons que Tu es ici, Seigneur. Tu es le Même hier, aujourd’hui et éternellement.

Et puissent ces gens qui ont le Signe montrant qu’ils sont passés de la mort à la Vie, qu’ils ont changé leur ancienne vie mondaine contre une vie nouvelle…

Le Sang a été appliqué et Dieu leur a donné un Signe. Que tous ces malades puissent prendre le Signe dans leurs mains et dire: «Je suis quelque chose que Dieu a racheté. Je suis en Christ, et en Lui, il n’y a pas de maladie. Je suis en Lui, et en Lui, il n’y a pas de péché. Je suis en Christ, et en Christ il n’y a pas d’incrédulité. Je rejette tout ce que le diable m’a dit. Je prends ce Signe qui montre que… — Il a été blessé pour mes transgressions; Il a été meurtri pour mon iniquité; Il a pris sur Lui mon châtiment afin que je reçoive la paix; et c’est par Ses meurtrissures que j’ai été guéri — et maintenant, je tiens le Signe manifestant que Dieu m’a agréé par le Sang du Seigneur Jésus. Et je tiens entre mes mains le Signe de Sa mort, parce qu’Il fut ressuscité, que je Lui appartiens et qu’Il m’appartient. Ma foi est ferme, et dès maintenant, je crois en Dieu, et je serai guéri quand je m’avancerai, et je remplirai Ses conditions, car les dernières Paroles qu’Il prononça furent: “… ils imposeront les mains aux malades, et ceux-ci seront guéris”. Accorde-le nous, Seigneur! Et que cette ardeur nous saisisse, car je le demande au Nom de Jésus! Amen!

Je crois, je le veux, je le peux;
Je crois, je le veux, je le peux;
Je crois, je le veux, je le peux;
Je crois que Jésus me guérit maintenant.
Je crois, je le veux, je le peux;
Je crois, je le veux, je le peux;
(pensez simplement: «J’y suis fermement décidé»)
>Je crois, je le veux, je le peux;
Je crois que Jésus me guérit maintenant.>

Croyez cela! «J’y suis fermement décidé. Par la grâce de Dieu, je suis décidé à ne pas abandonner jusqu’à ce que quelque chose me touche. Je vais aller là-bas pour qu’on m’impose les mains». Dieu ne nous a jamais abandonnés! Je crois que le Grand Médecin est tout près. Je crois en ce Dieu qui a écrit la Parole. Je crois en ce Dieu qui a fait le sacrifice. Je crois au Signe de Dieu qui nous purifie de tout péché aujourd’hui encore; je crois que ce Signe, Sa propre Vie, est ici parmi nous: “Je serai avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, car je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde”. Croyez-vous cela? Je crois en Lui. Je crois qu’Il le fera. Et vous?

Dès que je commence sur ce sujet, je vois apparaître des visions (Amen!), de glorieuses visions du Seigneur qui me dit des choses merveilleuses. Amen! Si je commençais sur ce sujet, j’en aurais pour toute la nuit. Croyez-vous? Croyez-vous? — Amen! Je crois de tout mon coeur!

Cette dame, là-bas, que le frère Palmer a amenée ici, je ne la connais pas. Elle vient de Georgie et souffre d’une maladie de femme. Si elle croit que Dieu la guérira, Il le fera. Je ne connais pas du tout cette femme.

Cette autre femme, je ne sais pas si elle a déjà entendu le message, mais je l’ai vue ici pendant que je prêchais. Croyez, et vous verrez que ces choses sont vraies! Amen!

Croyez seulement!

Il y a là-bas au fond, une dame qui souffre du dos. Elle éprouve de grandes souffrances. Son nom est Wisdom. Si vous croyez de tout votre coeur, Jésus-Christ vous guérira. Je n’ai jamais vu cette femme de toute ma vie, mais la voilà assise là; elle souffre. Cette femme qui est habillée de jaune… Est-ce vrai? — Bien! Sommes-nous étrangers l’un à l’autre? Oui! Bien! Vous pouvez rentrer à la maison. Vous êtes guérie. Jésus-Christ vous a guérie. Amen!

Encore une femme qui a mal au dos. Elle a un garçon qui a quelque chose à la tête. C’est vrai. Elle s’appelle Parker. Si vous croyez de tout votre coeur, Jésus-Christ vous guérira tous les deux. Amen! Nous ne nous connaissons pas. C’est l’exacte vérité. Amen! Croyez de tout votre coeur!

Voici un homme d’un certain âge venant du Michigan. Il a quelque chose aux oreilles. Il entend des voix. C’est quelque chose qui se passe dans son esprit. Est-ce vrai? Vous croyez que… Vous ne savez pas si c’est Dieu ou quelqu’un d’autre qui vous parle. Vous entendez des voix. Je ne vous connais pas du tout. Si c’est vrai, levez les mains. Cela ne vous tourmentera plus jamais; Jésus-Christ vous guérit!

Croyez-vous au Grand Médecin?

Ce monsieur-là vient de Norvège, il ne comprend pas l’anglais. Soeur, dites-lui de rentrer à la maison en ayant la foi, que ses maux de tête le quitteront. Vous savez que je ne le connais pas. Il est venu exprès de Norvège afin que l’on priât pour lui. Rentrez chez vous, vous êtes guéri!

Oh, Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Qu’est-Il? Il est la Colonne de Feu, le Saint-Esprit. C’est ce Signe qui montre que Jésus vit. Et lorsque autrefois les gens Le virent accomplir ces choses, Il percevait leurs pensées, car Il est la Parole, et la Parole est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, et elle discerne les pensées et les intentions du coeur. Amen!

Je vois briller de l’eau. Ce jeune homme qui vient ici. Il a lu là-bas un livre écrit en norvégien. Il a compris. Quelqu’un lui a parlé. Il est malade, mais s’il croit de tout son coeur, le Seigneur Jésus le guérira. Il est venu de loin, le pauvre, et a tout fait pour venir jusqu’ici. Nous lui imposerons les mains dans quelques minutes.

Croyez-vous? Amen! C’est merveilleux! Oh, mon Dieu! Le Grand Médecin est ici présent parmi nous, soeur… Où est soeur Ungren et l’autre soeur qui joue du piano? J’aimerais, si vous voulez, que vous veniez tout de suite, et que vous jouiez le cantique: «Le Grand Médecin est proche, Jésus plein de compassion».

J’aimerais que les gens qui sont de ce côté-ci de la salle viennent maintenant. Nous prendrons un côté à la fois. Frère Neville, voulez-vous vous en occuper? Où sont frère Capps et les autres… frère Ungren? L’un de vous veut-il conduire le chant de l’assemblée?… Où sont ces frères? — Très bien! Que chacun reste en prière!

Rappelez-vous… Etre poussé à bout!… Avez-vous compris ce que cela peut faire? C’est cet état d’urgence, cette situation critique qui vous fera traverser la Mer Rouge. C’est cela qui vous fait faire des centaines de kilomètres. Un père et sa fille furent ainsi poussés à venir ici et essayèrent à tout prix d’entrer; ils ont trouvé une place dans la salle! Il y a un moment, le Saint-Esprit me montra cela, juste avant que j’entre dans cette salle. Oh, mon Dieu!

Le plus beau chant jamais chanté,
Jésus, sois béni!
Le Grand Médecin est ici,
Jésus plein de compassion.

[Frère Branham prie — N.d.R.]

Il réconforte l’âme découragée;
Oh! écoutez la voix de Jésus.
Les chants les plus doux des séraphins,
Le Nom le plus doux qu’ait jamais
Prononcé la bouche d’un homme,
Le plus beau chant jamais chanté,

(Que ceux qui sont dans la détresse, qui savent réellement qu’ils seront guéris… Pensez donc, pour autant que je le sache, tous ceux de dimanche passé ont été guéris!)

Jésus, plein de compassion.

Voyez, Il vient! Il vous a déjà guéri. Il apporte Sa Parole, la confirme, et manifeste Sa présence. Personne ne peut faire ces choses, si ce n’est Dieu. Vous le savez! C’est le Signe du Messie, et vous savez que je ne suis pas le Messie. C’est Lui! Et ici, Il vous a démontré toutes choses. Cela devrait vous donner ce sentiment d’urgence! Cela devrait électriser ce lieu; il faudrait que tout se passe comme si une allumette touchait un baril de poudre. Certainement! Cela devrait faire exploser votre foi! L’amour, cette urgence et ce brisement intérieur conduisent les gens au Royaume de Dieu, et les font croire de tout leur coeur. Chacun de vous croit-il, maintenant?

Billy, il faudrait que tu…

Tony, regarde-moi un instant. Il y a longtemps que je ne t’ai vu. Tu es malade. Tu souffres de quelque chose qui est comme une sorte de dysenterie. C’est vrai! Cela va te quitter — j’ai vu cette chose qui le suivait pendant qu’il venait ici.

En ce moment, rien ne peut être caché devant Dieu. Je n’ai pas vu Tony depuis des mois; cependant, j’ai vu qu’il avait cela. Il l’avait — parce que, maintenant, il ne l’a plus!

Inclinons nos têtes. Que tous les yeux soient fermés! Que personne ne regarde quoi que ce soit. Que chacun se tienne en prière! Et Billy-Paul ou frère Neville, l’un des deux suffira, appellera les différentes rangées quand viendra leur tour. Que chacun reste maintenant en prière. Nous allons essayer…

La rangée du milieu, vous vous avancerez par la gauche quand on vous appellera. Frère Neville vous appellera. Y a-t-il des frères qui voudraient imposer les mains avec moi à ces gens, lorsqu’ils viendront ici? Vous tous, frères prédicateurs, je vous y invite cordialement. Ce n’est pas quelque chose de privé. Vous avez, autant que moi, le droit de prier pour les malades. Je sais que le Saint-Esprit est présent. Si quelqu’un ne le croit pas, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas en lui.

Bien! Croyons de tout notre coeur que Dieu nous accordera ce que nous Lui demandons. Ayez la foi! Ne doutez pas! Que chacun prie pour les autres. La Bible ne dit-Elle pas: “Confessez vos péchés les uns aux autres; priez les uns pour les autres”?

Et vous tous qui venez dans la ligne de prière, aussitôt qu’on vous aura imposé les mains, vous vous en irez d’ici, heureux et louant Dieu de ce qu’Il vous a guéris.

Bien. Que chacun demeure dans la prière, pendant que frère Capps conduit le chant.

Le plus beau chant jamais chanté,
Jésus, sois béni.

Seigneur Jésus, viens à notre secours. Je prie au Nom de Jésus-Christ que le Saint-Esprit vienne toucher chacun de vous, et qu’Il puisse être guéri, puisque nous obéissons à Ton commandement qui nous ordonne d’imposer les mains aux malades. Tu as dit qu’ils seraient guéris. Nous le croyons, Père, dans le Nom de Jésus-Christ.

Bien! Que chacun demeure dans la prière, pendant que nous prions. Pour commencer, ce petit garçon qui… [Frère Branham commence à prier pour les malades — N.d.R]

Croyez-vous que Dieu a accompli Son oeuvre? Avez-vous dans le coeur cette ferme assurance que Dieu a répondu à votre requête, parce que vous avez obéi à Sa Parole? Cela a été accompli! C’est une oeuvre achevée! Tout est terminé! Croyez de tout votre coeur que c’est une oeuvre accomplie.

Observez ce qui va se passer pendant cette semaine, et quand vous reviendrez, considérez ce qui s’est passé.

Je pense que la prochaine fois que je reviendrai, si le Seigneur le permet, nous conduirons la ligne de prière dans une des petites salles adjacentes. Je crois que c’est le moment de dévoiler…

J’aimerais pouvoir en arriver à amener les gens un à un, de manière à pouvoir m’occuper d’eux individuellement pour pouvoir aller plus avant dans leur cas, jusqu’à ce que tout soit clair pour eux.

Que Dieu vous bénisse tous! Nous sommes si heureux de vous avoir tous ici! Etes-vous toujours dans la détresse? Cette soif de guérison a-t-elle cessé maintenant pour se transformer en amour, en foi, en confiance en Dieu; est-ce que vous croyez qu’Il fera ce qu’Il a promis de faire? Dieu fera… En ce qui concerne ces petits enfants (ce soir, il y en a quelques-uns dans des chaises roulantes), nous croirons pour eux (c’est certain!) qu’ils seront aussi guéris. Ils seront guéris! Le croyez-vous? — Amen! Ils seront guéris. C’est Dieu qui l’a dit. Croyons instamment, de tout notre coeur, qu’il en sera ainsi.

Nous devons faire chaque chose l’une après l’autre. Nous allons commencer par prendre congé de ceux qui doivent partir. Je crois qu’il est dix heures moins huit. Si vous devez vous en aller… Nous sommes heureux de vous avoir eus parmi nous, et nous serions heureux de vous voir revenir. Pour tous ceux qui restent, nous nous rassiérons après leur départ, en faisant le moins de bruit possible. Après cela, nous prendrons le Repas du Seigneur. Nous vous invitons à rester, si vous le pouvez. Si vous ne le pouvez pas, alors, que Dieu vous bénisse. Priez pour moi. Je prierai pour vous. Et n’oubliez pas: continuez à appliquer le Signe, et emparez-vous avec violence du Royaume de Dieu!

Nous allons maintenant entonner notre chant d’adieu… Prends le Nom de Jésus avec toi… Nous restons debout.

… Nom de Jésus avec toi,
Enfant de souffrance et de douleur.
Il te donnera joie et réconfort.
Prends-le partout avec toi.

Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.

Serrez-vous la main, vous disant les uns aux autres: «Que le Seigneur vous bénisse, mon frère, ma soeur, pendant ce pèlerinage!». Du plus profond de votre coeur, sincèrement, avec respect… Chers amis Chrétiens, pendant cette heure de communion fraternelle, serrez-vous la main les uns les autres, chers frères et chères soeurs. Que Dieu vous bénisse tous. Il est merveilleux!

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le Bois du Calvaire.

Jusqu’au jour où nous nous retrouverons
Aux pieds de Jésus,
Jusqu’au jour où nous nous retrouverons,
Dieu sera avec nous jusqu’à ce jour.

Jusqu’au jour où nous nous retrouverons
Aux pieds de Jésus,
Jusqu’au jour où nous nous retrouverons,
Dieu sera avec nous jusqu’à ce jour.

Dans la douceur et la communion du glorieux Signe de Dieu, le Saint-Esprit, puisse le Seigneur demeurer en vous jusqu’à ce que nous nous rencontrions à nouveau. Que la grâce de Dieu vous accompagne, et détruise les oeuvres de la mort devant vous, éclairant votre chemin afin que vous puissiez voir Jésus toujours devant vous, et que vous ne soyez jamais ébranlés.

Père Céleste, nous Te consacrons ce service, ainsi que le service de ce matin, et tout ce qui a été fait, et nous T’en donnons toute la gloire, Te remerciant et Te louant de ce que Tu as sauvé ces gens, de ce que Tu les as guéris, et Te rendant grâces pour toutes choses. Tu nous as sauvés! Combien nous T’en remercions! Reste avec nous jusqu’à la prochaine rencontre. Sois avec nous pendant que nous prenons le Repas du Seigneur. Sois au volant de ceux qui conduisent, ô Père, jusqu’à ce qu’ils soient arrivés chez eux. Conduis-les au travers de cette circulation de vacances, afin qu’aucun mal ne leur arrive. Nous Te le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen! [Frère Branham parle au pianiste — N.d.R.]

Prends le Nom de Jésus avec toi,
C’est un bouclier efficace!
Quand la tentation s’approche de toi, (que fais-tu?)
Murmure ce saint Nom dans ta prière!

Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.

Nous inclinant au Nom de Jésus,
Tombant à Ses pieds,
Nous Le couronnerons Roi des rois dans les Cieux,
Quand notre voyage sera terminé.

Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.

Maintenant, avant que vous vous rasseyiez, pendant que vous vous recueillez pour le Repas du Seigneur… N’est-ce pas là le frère Blair, le pasteur que j’ai rencontré en Arkansas il n’y a pas longtemps? Je le pensais, mais je n’en étais pas sûr. Vous étiez ici ce matin pour la consécration d’un enfant. Je pensai: «N’ai-je pas fait votre connaissance il n’y a pas bien longtemps, à Hot Springs, Arkansas, avec…». Oui, quelque chose devait se produire, et le Saint-Esprit le révéla. N’est-ce pas vrai? Bien! Je viens de penser à cela. Je pensai: «C’est bien ce frère!». Je suis si heureux que vous soyez ici, frère Blair! Je vais maintenant demander au frère Blair s’il veut bien prier Dieu qu’Il nous purifie avant de prendre le Repas du Seigneur. Etes-vous d’accord, frère Blair?

[Frère Blair prie — N.d.R.]

Vous pouvez vous asseoir, maintenant.

Maintenant, soeur, si vous voulez jouer à l’orgue le cantique: Une source pleine de Sang. Bien. Veuillez rester silencieux un moment.

[Frère Branham parle avec une soeur — N.d.R.]

Bien! Frère Neville va lire maintenant un texte concernant le Repas du Seigneur. Ensuite, les diacres entreront et (je dis ceci à l’intention de ceux qui ne connaîtraient pas notre manière de procéder) conduiront successivement chaque rangée de chaque colonne à la table de communion.

Restons maintenant dans le recueillement. Rappelez-vous qu’Israël mangea la Pâque à la hâte, et que pendant tout le voyage, il n’y eut point de malades jusqu’à la fin des quarante ans. Cela aussi, c’est de la guérison Divine! Frère Neville, que le Seigneur vous bénisse! [Frère Neville lit 1 Corinthiens 11.23-32 — N.d.R.]

“Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.

De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.

Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.

Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde”.

Que le Seigneur bénisse la lecture de Sa Parole.

Je tiens ce pain sans levain consacré, qui a été brisé et rompu, et qui représente le Corps de Jésus-Christ. Au travers du Voile déchiré, nous avons accès au lieu Très-Saint.

Notre Père Céleste, ce pain a été préparé afin de représenter ce Corps brisé et déchiré. Que chacun de nous puisse le recevoir; qu’il en soit comme si nous L’avions reçu, littéralement. Et puissions-nous recevoir le pardon de nos péchés et avoir accès au Lieu Très-Saint, afin de vivre en Ta Présence tous les jours qui nous restent à vivre sur cette terre, comme cela sera dans notre vie future; et que nous soyons avec Toi dans l’Eternité. O Père, accorde-le nous. Bénis ce pain qui a été préparé pour cela. Au Nom de Jésus. Amen!

La Bible dit:

“Ensuite, il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi.

Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous”.

Puisse le Seigneur accorder Sa bénédiction sur ce Repas, pendant que nous prions!

Seigneur Jésus, je tiens dans mes mains ce sang de la vigne, ce jus de la vigne. Père, il représente ce Sang précieux qui nous purifie, et d’où est venu le Signe. Je Te rends grâces, ô Père, pour Ton Sang et pour ce symbole. Tu as dit: “Celui qui mange et qui boit ceci a la Vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour”. Nous Te remercions de cette promesse. Et, Père, nous Te prions afin que Tu purifies nos coeurs à tous, afin que nous soyons dignes… nous ne sommes pas dignes, mais notre foi ne chancellera pas… nous acceptons de tout notre coeur le Sang de Jésus-Christ. Accorde-le nous, ô Père.

Et sanctifie ce vin à cet effet. Que tous ceux qui mangeront de ce pain et boiront de ce vin reçoivent ce soir la force nécessaire pour continuer le voyage. Accorde-le nous, ô Seigneur! Qu’ils puissent recevoir la force et la santé, et être remplis de Ton Esprit jusqu’au jour de la venue de Jésus. Amen!

[L’assemblée s’approche de l’autel pour prendre le Repas du Seigneur — N.d.R.]