DEBOUT DANS LA BRECHE

(Standing in the Gap)

 

23 juin 1963, matin
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Merci, frère Neville. Restons un moment debout et inclinons-nous pour la prière. Inclinons nos têtes; si vous voulez faire une requête, faites-le savoir en levant la main. Gardez dans votre coeur ces choses dont vous avez besoin et demandez à notre Père céleste qu’Il veuille bien vous les accorder.

Notre Père céleste, nous venons à Toi maintenant au Nom du Seigneur Jésus. Nous venons en croyant que c’est dans la prière que nous devons Te faire connaître ce que nous désirons. Et si nous croyons que nous recevons ce que nous demandons, cela nous sera accordé. Cette promesse est tellement vraie! Pendant des années nous avons pu l’éprouver, et nous savons que c’est la vérité. Nous voulons premièrement Te remercier d’avoir préservé nos vies et de nous avoir permis d’être de nouveau ici ensemble. Nous sommes rassemblés ici dans l’assemblée du Seigneur.

Nous Te remercions pour cette église, pour son pasteur et pour la glorieuse vérité sur laquelle elle est construite et sur laquelle elle se tient. Nous Te remercions pour chaque personne qui se trouve dans Ta divine présence. Nous Te prions de nous être miséricordieux aujourd’hui et de nous accorder la compréhension de ce dont nous avons besoin, afin que nous soyons des serviteurs plus efficaces pour Toi. C’est le désir de notre coeur de Te servir avec respect et d’un coeur fidèle afin que Tu puisses recevoir le meilleur de nos vies. Que nous puissions marcher chaque jour d’une manière qui Te soit agréable dans les choses que nous avons à faire pour ce jour.

Nous Te prions aujourd’hui pour tous les malades et les nécessiteux, pour ceux qui sont ici dans Ta divine présence comme pour ceux qui se trouvent dans Tes sanctuaires partout dans le monde. Que notre glorieux Jéhovah vienne avec puissance et guérisse les malades et les affligés. Que Ton grand Nom soit glorifié! Veuille bénir ce matin la requête que chacun fait dans le secret de son coeur dans la prière. Tandis que Ton regard se plonge dans chaque coeur et discerne l’objet de leur demande et que leur main est levée, nous Te prions maintenant de répondre au désir de leur coeur. Veuille nous bénir alors que nous continuons à T’adorer, et que lorsque nous quitterons cette salle ce matin pour rentrer à la maison, nous puissions dire comme les disciples sur le chemin d’Emmaüs: “Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous alors qu’Il nous parlait en chemin?”. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

Je voudrais encore vous dire combien cela me fait du bien d’être de nouveau ici ce matin dans cette assemblée, dans la présence du Seigneur. Il y a déjà quelques mois que je suis de retour. J’aurais voulu venir dimanche passé, mais je pense que ce n’était pas la volonté du Seigneur. D’ailleurs, cette vallée ne convient pas à ma santé. Je suis allergique à l’air d’ici. Cela me donne de l’urticaire et me retourne l’estomac. J’ai des frissons, je tremble, j’ai froid. Malgré tout, je me suis levé et j’ai essayé de me forcer à venir. Mais cette vallée est très insalubre et je ne devrais pas vivre ici.

Maintenant je voudrais vous faire mon rapport en vous disant que nous avons passé des moments glorieux au service du Seigneur dans les différents endroits où le Seigneur nous a appelé à exercer notre ministère. Je ne pensais pas parler ce matin sur quoi que ce soit de particulier, à moins que frère Neville me demande de dire quelque chose au sujet de ma présence ici parmi vous. Frère Neville est toujours gentil, nous le savons tous. Nous aimons bien frère Neville. Il ne se passe pas de jour que je ne pense à lui, à sa femme, à sa famille et à ses enfants, et que je ne prie pour eux. Que Dieu lui donne la force de continuer. Comme nous le savons tous, le temps passe! Nous sommes tellement près de cette Lumière du soir!

Le reste de ma famille est dans l’Ouest. Nous allons tous bien. J’avais pris douze livres, mais j’en ai déjà perdu dix depuis mon retour. Billy Paul a pris dix-huit livres. Rebecca, Sarah et Joseph ont aussi grandi. Ma femme, elle, n’a évidemment rien pris… Nous avons passé des moments merveilleux et nous en sommes bien reconnaissants.

Je pensais que cela nous ennuierait de revenir, mais il y a deux choses qui nous manquaient et que rien n’aurait pu remplacer. L’une, c’est nos amis d’ici; l’autre, c’est l’église. Où que nous allions, nous trouvons des amis et nous en sommes reconnaissants. Mais nos vieux amis qui nous sont restés fidèles tout au long de nos bons et de nos mauvais jours, rien ne peut les remplacer. Quels que soient nos autres amis, ils ne peuvent les remplacer. Nous sommes un avec eux. Et jour après jour, nous dirigeons ensemble nos regards vers la venue du Seigneur. Et il est dur de penser que nous pourrions… mais nous ne pouvons pas être séparés.

Cela me fait penser à un passage de l’Ecriture. Je crois que c’est Paul qui a dit: “Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur” (Rom. 8.38,39). La mort elle-même ne pourra jamais nous séparer parce que nous avons été réunis dans notre coeur dans cette glorieuse communion fraternelle autour de la Parole de Dieu. Et la mort elle-même ne nous séparera pas. D’âge en âge nous serons unis pour toujours ans cette glorieuse éternité.

10 Bien entendu, nous allions à l’église, mais il n’y en avait pas partout, et ce n’est pas comme notre petit Tabernacle du coin de la rue! La sonnerie de la cloche me manquait le matin. Et je pense au temps où elle ne sonnait pas encore parce que l’on n’avait pas encore construit le clocher.

11 Je pense au temps où nous étions agenouillés ici même, à la Eighth and Penn Street, il y a de cela quelque trente-cinq ans, lors de la construction de ma première église. Le terrain était marécageux. Je me rappelle comment le Seigneur Jésus m’a secouru à cette occasion. Aujourd’hui, elle s’élève comme un petit mémorial de pierre et de ciment. Mais au plus profond de mon coeur elle s’élève comme un monument qui durera aussi longtemps que ma mémoire.

12 D’ailleurs, ce qui fait une église, ce n’est pas le bâtiment, ce sont les gens qui se réunissent sous son toit pour adorer Dieu. Nous sommes reconnaissants pour ces choses.

13 Maintenant, comme le temps avance et qu’il ne nous en reste plus beaucoup, je voudrais vous informer de quelques choses qui sont arrivées. J’enregistrerai aussi quelques bandes pendant que je suis ici. Je vous ai d’ailleurs promis que tout nouveau message enregistré serait donné en premier ici, à ce pupitre. C’est ici que toutes les bandes sont faites, pas ailleurs. Frère Jim et les autres vendent les bandes dans les réunions. Mais ces bandes sont toujours sur un sujet qui a été traité ici premièrement. Contrôlez, vous verrez. C’est la promesse que je vous ai faite, et je continuerai jusqu’à ce que le Seigneur change cela.

14 Je pense à tous ceux qui écoutent les bandes. Un message qui vient d’ici fait le tour de la terre. Vous comprenez? Ce message va partout, jusque dans la jungle, grâce aux enregistrements sur bandes. Et il est traduit dans d’innombrables langages afin de toucher les païens et tout le monde. C’est pourquoi, pendant que je suis ici, je désire, si le Seigneur le permet, faire encore quelques nouvelles bandes. Et ce soir peut-être, si notre pasteur n’a pas un message qui lui brûle le coeur, je voudrais enregistrer une autre bande.

15 Mardi matin, je serai dans l’Arkansas pour donner un coup de main à un groupe qui se nomme Fraternité Chrétienne Nationale — ou Internationale — je ne sais pas. J’en suis désolé… Comment dites-vous? Association Fraternelle de Chrétiens. Merci frère! Je devais commencer dimanche, mais je me suis arrangé pour être ici. Je resterai là-bas jusqu’à vendredi, jour où se termine leur rencontre. Je tâcherai de rentrer samedi soir afin d’être ici dimanche matin. Dieu voulant, j’enregistrerai encore une bande. Et peut-être que je pourrai encore faire quelques enregistrements avant notre départ.

16 Je sens aussi le besoin pressant d’aller à la convention de Bâton Rouge, en Louisiane. Puis je reviendrai, car je dois de toute manière aller à Anchorage. Je dois aller à Fairbanks et à Anchorage pour une rencontre avec les Hommes d’affaires du Plein Evangile. Ensuite je rentrerai et, si le Seigneur le permet, j’irai la dernière semaine de juillet à Chicago.

17 Ensuite je devrai rentrer en vitesse en Arizona pour mettre les enfants à l’école. Parce que, n’est-ce pas, Charlie? je dois être ici autour du 15 août. A cette époque, Dieu voulant, j’aimerais bien pouvoir aller au Kentucky. Je vois que tout le monde rit! Peut-être que les nouveaux venus ne savent pas pourquoi. J’espère que cela ne fera pas mauvaise impression quand je dis cela, mais c’est le début de la chasse aux écureuils! Et je compte là-dessus, vous savez! Cela fait pour moi quelques semaines de vacances.

18 Billy m’a donné quelques petites notes. Sur l’une d’elles il est écrit: «Papa, frère Neville aimerait savoir si tu pourrais présenter deux enfants». Certainement! Ce serait très bien. Nous pourrions le faire maintenant. Ensuite, je pense que pendant les quarante-cinq minutes suivantes ou à peu près, nous parlerons des choses qui se sont passées.

19 Ici, c’est un Tabernacle ouvert. Ce n’a jamais été une dénomination, et que Dieu nous accorde que ce n’en soit jamais une! Parce que nous désirons qu’en ce lieu il n’y ait d’autre loi que l’amour, d’autre credo que Christ, d’autre manuel que la Bible. Nous n’avons pas de membres, mais une communion fraternelle les uns avec les autres et avec tous les peuples et toutes les dénominations. Ici, tous sont les bienvenus, et nous avons une communion fraternelle autour de la Parole de Dieu, où chacun, quel qu’il soit, peut se sentir le bienvenu. Notre principe, c’est d’aimer simplement le Seigneur Jésus. Nous ne sommes pas un groupe d’érudits. Nous sommes des gens tout à fait ordinaires qui essaient de lire simplement la Bible, et de ne rien lui faire dire d’autre que ce qu’Elle dit.

20 Je crois qu’un jour Dieu jugera le monde par la Bible. Il jugera le monde! Et s’il n’y a pas de critère par lequel juger, comment les gens sauront-ils ce qu’ils doivent faire? On ne peut accuser Dieu d’injustice. Et Dieu doit avoir un critère par lequel juger le monde. C’est pourquoi, s’Il le juge d’après l’église catholique Romaine, l’église orthodoxe Grecque sera perdue, ainsi que le reste du monde. S’Il le juge d’après l’église orthodoxe Grecque et non par l’église catholique Romaine, alors l’église Romaine et toutes les autres sont perdues. S’Il le juge d’après les Presbytériens, alors les Luthériens et les Baptistes sont perdus. Vous comprenez? Et s’Il juge le monde d’après les Pentecôtistes, tous sauf les Pentecôtistes sont perdus.

21 Mais, selon mon opinion, Il ne jugera selon aucune église parce qu’il y a trop de divergences et trop de confusion. La Bible dit: “Il jugera le monde par Jésus-Christ”. Et cela est conforme à l’Ecriture. La Bible dit: “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous… Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement”. Vous voyez, Il est la Parole. Et cette Bible est Christ dans la forme d’un livre. Dans l’Apocalypse, au chapitre 22, à la fin du Livre, Jésus dit Lui-même: “Si quelqu’un ajoute ou retranche une parole à ce Livre, sa part sera retranchée du Livre de Vie”. Nous savons qu’Il a le pouvoir de faire des choses qui ne sont pas écrites dans la Bible, mais tant que nous restons avec ce qu’Il a écrit, c’est ce qu’il faut.

22 Maintenant, pour ce qui concerne la présentation des enfants, je crois que beaucoup, les Méthodistes en particulier, font l’aspersion. Chez les Catholiques ou les Luthériens, ils ont leur première communion à douze ans, ainsi qu’une sorte de service de baptême à leur naissance. Je crois d’ailleurs que les enfants reçoivent l’aspersion. Je pense que c’est le baptême des enfants qui a séparé les Nazaréens des Méthodistes, il y a de cela bien des années déjà. C’est bien cela, n’est-ce pas, frère Brown? Je crois que c’est ce qui les a séparés parce que les Nazaréens n’acceptent pas le baptême des enfants. Pour nous ici au Tabernacle, si nous voulons rester dans ce que la Bible dit, nous savons qu’à aucun endroit de la Bible, personne, adulte ou enfant, n’a jamais été aspergé. La Bible dit (c’est le seul endroit où il en est fait mention): “On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touchât”. Jésus dit: “Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent”.

23 Je sais que mes mains, celles de notre pasteur ou celles de n’importe quel autre pasteur sont de bien pauvres mains pour prendre la place de celles de Jésus. Si Christ était ici ce matin, c’est vers Lui que ces parents apporteraient leurs enfants. Mais comme ici nous Le représentons, c’est à nous qu’ils les apportent. Et nous les présentons au Seigneur en leur imposant les mains en commémoration de Sa glorieuse Parole et de Son acte. C’est ainsi que nous présentons ces chers petits.

24 Je pensais que s’il y avait ici une mère avec son enfant et que celui-ci n’a pas encore été présenté au Seigneur, elle pourrait venir, si elle le désire, avec les autres parents qui veulent présenter leurs enfants. Nous les amenons simplement ici et les présentons au Seigneur; nous prions pour eux et disons au Seigneur que nous posons nos mains sur eux comme un substitut à Ses mains à Lui. Je n’ai encore rien trouvé à faire de plus près de l’Ecriture que cela. Peut-être que vous pourrez trouver dans des manuels ce qu’un groupe d’hommes ou un autre a dit, mais moi je parle de ce que la Parole dit. Vous comprenez? Je crois avoir expliqué cela aussi clairement que possible.

25 Maintenant, si le pianiste (êtes-vous le pianiste, frère?) veut bien venir ici… N’est-ce pas terrible de devoir demander dans ma propre église qui est le pianiste? C’est tout juste si je n’ai pas frappé avant d’entrer! Bien! Nous allons chanter ce petit choeur:

Faites-les entrer, faites-les entrer,
Conduisez ces petits à Jésus.

26 Nous nous lèverons pendant que l’assemblée chante ce petit choeur. Que les papas et les mamans qui apportent leurs enfants viennent ici maintenant. Bien.

Faites-les entrer, faites-les entrer,
Conduisez ces petits à Jésus.

[Présentation des enfants — N.d.R.]

27 Voilà! Je pense que c’est tout ce qu’il fallait faire. Il est maintenant juste onze heures. Vous savez, en voyant ces papas et ces mamans venir avec leurs petits enfants, je pensais à Joseph et Marie venant présenter le Seigneur Jésus cet autre matin-là.

28 Frère Kidd, j’ai eu une petite entrevue avec quelqu’un dans mon bureau; en voyant votre émotion ce matin… c’était un homme de votre âge. Je crois que vous racontiez comment le Seigneur vous a guéri. Un jour, j’ai presque eu un accident avec ma voiture en allant le voir. C’est un vieux pasteur.

29 Pensez à cela! Cet homme dont la femme est ici prêchait l’Evangile alors que je n’étais pas né! Il prêchait l’Evangile par monts et par vaux dans le Tennessee et le Kentucky, là où il y a les mines de charbon. On le chassa de là, et il n’avait plus rien à manger. Alors sa brave petite femme se mit à faire des lessives pour vingt ou trente cents par jour afin que son mari puisse partir dans les champs de mission prêcher l’Evangile. Il y a bien de quoi être ému, n’est-ce pas?

30 Quand on pense qu’autour de son lit les meilleurs médecins disaient: «Il est mourant. C’est un cancer de la prostate qui s’est généralisé. Il n’en a plus que pour quelques heures, un jour ou deux tout au plus». Il y a de cela deux ou trois ans. Trois ans! Et il est ici ce matin, bien, en bonne santé, donnant gloire à Dieu! Quel âge aviez-vous quand vous avez été guéri, frère Kidd? Quatre-vingts ans! Eh bien, il avait environ quatre-vingts ans lorsque Dieu le guérit! Alors, est-ce que Dieu prend soin de nous autres, vieilles gens? Et comment! C’est sûr.

31 Il guérit Abraham lorsqu’il avait cent ans et Sarah lorsqu’elle en avait quatre-vingt-dix. Et ils donnèrent naissance à Isaac. N’est-ce pas vrai? Nous en sommes très heureux.

32 Vous êtes tous si gentils que je pourrais vous parler ainsi toute la matinée. Mais lisons quelques passages de cette précieuse Parole et commençons ce culte. Si telle est la volonté de Dieu, je voudrais vous informer de certaines choses qui se sont passées. Et ce soir, Dieu voulant, je voudrais encore enregistrer une bande. Si vous voulez venir l’écouter, ce sera très bien. J’enregistrerai cette bande dès que le pasteur aura terminé son message. Je voudrais prêcher sur ce sujet: Le Signal rouge de Sa venue. Je voudrais montrer comment l’un des éclairs de ce feu clignotant est sur nous en ce moment même. C’est là-dessus que je voudrais parler ce soir. Ce signal rouge est ici en ce moment même. Le signal est rouge; le train est dans la station d’entrée.

33 Nous allons lire maintenant dans le livre des Nombres, au chapitre 16. C’est la Parole éternelle, c’est pourquoi lisons-la avec respect. Je voudrais lire les versets 3 et 4 pour servir de base à ce que je vais dire.

34 Maintenant, si ce n’est pas déjà fait, je voudrais que vous mettiez les enregistreurs en marche. Ce que nous allons dire maintenant doit pouvoir être envoyé. Pouvons-nous commencer tout de suite? Très bien.

35 Lisons Nombres 16, versets 3 et 4.

    “Ils s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent: C’en est assez! Car toute l’assemblée, tous sont saints; et l’Eternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Eternel? Quand Moïse eut entendu cela, il tomba sur son visage”.

    36 Notre Père céleste, veuille bénir ces quelques paroles. Et que la méditation de notre coeur et le fruit de nos lèvres puissent être acceptables à Tes yeux. Nous T’en prions au Nom de Jésus. Amen.

    37 Voici le titre que je voudrais donner à la prédication de ce matin: Debout dans la brèche.

    38 Nous comprenons bien que Dathan et Koré voulaient intervenir dans la mission que Dieu avait confiée à Moïse lorsqu’ils dirent: “Tu dois laisser toute l’assemblée faire telle et telle chose, car tous sont saints!”. Mais c’est à Moïse que Dieu avait commandé de conduire le peuple vers la Terre promise. Mais les autres dirent: “Tu veux tout faire tout seul! Tu veux être le seul à tout commander!”.

    39 Cela déplut tellement à Dieu qu’Il dit à Moïse: “Sépare-toi d’eux! Je vais les détruire tous et commencer une nouvelle génération avec toi!”. Mais Moïse tomba sur sa face en présence de Dieu comme pour dire: “Il faut d’abord que Tu me passes dessus!”.

    40 Si Dieu en avait assez de supporter nos péchés et qu’Il veuille Se débarrasser de nous parce que nous errons sans cesse, quel Moïse aurions-nous aujourd’hui pour prendre parti pour le peuple? Où trouverions-nous une personne qui pourrait se tenir entre Dieu et nous et qui pourrait être agréée de Dieu comme Moïse? La vie terrestre de Moïse avait tellement d’importance pour Dieu qu’elle retint Sa colère. Et Dieu ne passa pas sur Moïse. Cela avait toujours été une énigme pour moi jusqu’au jour où j’eus une révélation par l’Ecriture. La pensée me vint que Moïse était un substitut. Il était un type de Jésus-Christ.

    41 Dieu allait ôter la vie à toute l’humanité et la détruire car tous étaient pécheurs et condamnés à mourir, mais Christ mourut pour nous tous. Et Dieu ne put pas passer sur Christ, car c’était Son propre Fils. C’est ainsi que Jésus S’est livré librement afin de pouvoir payer le prix. Moïse n’aurait pas pu le faire, car il n’avait qu’un sang humain, étant semblable à nous. Son Sang n’aurait pas été suffisant. Mais en Jésus était le Sang même de Dieu, le Sang créateur de Dieu, et Dieu excusa la race humaine tout entière de son péché, parce que tout fut placé sur Christ. Et Christ monta au Calvaire et souffrit et mourut hors de la présence de Dieu. Il fut jeté dans le séjour des morts parce qu’Il avait été fait péché, ayant pris nos péchés sur Lui. Etant le porteur de nos fardeaux, Il porta nos péchés au Calvaire et du Calvaire au séjour des morts, puis Dieu Le ressuscita le troisième jour comme propitiation pour nos péchés.

    42 Aujourd’hui, Il est le seul médiateur entre Dieu et l’homme, et nous sommes pardonnés gratuitement. Dieu ignore même que nous ayons jamais péché. Nos péchés ont été jetés dans la mer de l’oubli pour que l’on ne s’en souvienne plus jamais. Nous ne pouvons pas faire cela nous-mêmes, car nous sommes limités; mais Dieu est infini. Nous pouvons encore nous souvenir parce que nous ne sommes pas assez grands. Mais Lui, Il est si grand qu’Il peut même oublier que nous avons une fois péché. Dans Sa présence, nous sommes des fils et des filles. Et tout ce qu’Il était, nous le sommes. Il devint mon péché afin que je puisse devenir Sa justice. Ainsi donc, Dieu ne peut voir aucun péché en vous tant que votre confession est en Jésus-Christ.

    43 Quelqu’un me dit une fois: «Si je croyais cela, je mettrais toute la vapeur! Je ferais une noce à tout casser, je ne manquerais pas un bal, je me soûlerais et tout le reste…».

       — «Pourquoi feriez-vous cela?».

       — «Parce que j’aurais toute sécurité en Christ! Alors quelle différence cela ferait-il?».

    44 Je lui répondis: «Cela montre que vous ne l’avez pas reçu!». Si une fois l’amour de Dieu frappait votre coeur dans la tendresse de Jésus-Christ, vous L’aimeriez tellement que le monde serait aussi mort que votre péché. C’est ainsi que vous savez que vous avez le Saint-Esprit. Non pas parce que vous pouvez crier, parler en langues ou quoi que ce soit d’autre, mais parce que le péché devient mort en vous et que vous devenez vie en Jésus-Christ. Oh, amour de Dieu, si riche, si pur!

    45 Il n’y a pas longtemps à Louisville au Kentucky, un pasteur parlait d’une jeune femme. Elle ne s’était pas mariée très jeune, elle avait attendu vingt-cinq ou trente ans pour se marier. C’était une chrétienne brave et ferme. Il y avait aussi dans cette ville un homme dont la vie était loin d’être irréprochable. Il était toujours dans les dancings et autres mauvais lieux, mais un jour il trouva le pardon de ses péchés et devint un vrai chrétien, un chrétien plein de fermeté. Environ un an après, il tomba amoureux de cette jeune femme, qui elle-même devint follement amoureuse de lui. Ils se marièrent.

    46 Environ deux ans après, elle dit un jour à son mari: «Je pense que cela doit être assez difficile pour toi qui es un chrétien de fraîche date. Moi, je suis chrétienne depuis mon enfance. Mais toi, en tant que nouveau chrétien, tu dois résister à toutes ces tentations qui viennent de ce que tu as péché si longtemps». Il lui répondit: «Oui, cela devient un véritable combat».

    47 Elle lui dit alors: «J’aimerais que tu te rappelles quelque chose. Si jamais l’ennemi te renversait et que tu retombes dans le péché, ne reste pas loin de la maison; reviens à la maison, parce qu’ici tu trouveras la même femme que celle que tu as épousée. Je t’aiderai à prier et à revenir à Dieu. Je n’aimerais pas que tu t’en ailles. Je t’ai épousé non pour ce que tu es, mais parce que je t’aime. Quoi que tu fasses, je t’aimerai toujours. C’est pour cela que je t’ai épousé».

    48 Ce jour-là, étant retourné au travail, cet homme répéta ce que sa femme lui avait dit. Il ajouta ceci: «Comment pourrait-on faire quelque chose de mal en ce cas-là?». Si une femme aime son mari à un point tel que, quoi qu’il fasse, elle accepte de le reprendre et de recommencer avec lui… Eh bien, multipliez cet amour-là par quelques milliards et cela vous donnera une idée de ce qu’est l’amour de Dieu.

    49 Quand un homme tombe amoureux de Jésus-Christ, les choses de ce monde… Quand vous pensez à ce qu’Il a fait pour vous à la lumière de l’Ecriture et non à celle de quelque émotion, à la lumière des faits, sachant ce qui s’est passé, alors quelque chose vous arrive lors de la nouvelle naissance! Le péché est mort à cent pour cent! Aussi longtemps que la Lumière est en vous, comment les ténèbres pourraient-elles se manifester? C’est impossible! C’est ce que Dieu fit pour cet homme qui se jeta dans la brèche, qui put prendre la promesse. Moïse était un type annonçant la réalité, c’est pourquoi il se tint dans la brèche pour le peuple.

    50 C’est pourquoi je me pose des questions au sujet de cet âge de Laodicée relâché, paresseux, mou, dans lequel nous vivons aujourd’hui. Après avoir étudié ces $ de l’église, nous savons tous que nous vivons dans le dernier âge, l’âge de l’église de Laodicée. Considérant cet âge plein de paresse, de relâchement, d’insouciance, de plaisanterie, de péché et de convoitise dans lequel nous vivons maintenant, il est extraordinaire que Dieu ne dise pas simplement: “Eglise, retire-toi, parce que je vais anéantir tout ce peuple!”. Vous comprenez? Quel âge que celui dans lequel nous vivons! D’ailleurs, c’est bien ce qu’Il va faire un de ces jours. Nous savons que ce jour va arriver et qu’il ne pourra être évité, parce que Quelqu’un est mort pour ceux qui désirent échapper. Il enlèvera ceux qui ont accepté Christ et qui sont devenus des chrétiens. Ils seront enlevés et échapperont à la colère, parce qu’autrefois Dieu ne pouvait pas faire cela: la colère ne pouvait être manifestée du temps de Moïse.

    51 Dans l’Apocalypse, au chapitre trois, la Bible dit de l’âge de Laodicée qu’il est aveugle. Elle dit: “Parce que tu dis: Je suis riche, et je me suis enrichi, et le n’ai besoin de rien…”. Ce sont ces églises magnifiques, ces gens superbement vêtus, toutes sortes de choses plus grandes que dans n’importe quel autre âge. “…et que tu ne connais pas que toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu”.

    52 Si un homme était ainsi et que l’on puisse lui décrire son état, il essaierait de s’en sortir, pour autant qu’il soit dans son bon sens. Mais s’il est dans cet état et que vous ne pouvez pas le lui faire comprendre, c’est parce qu’il ne croit tout simplement pas qu’il est nu. Il ne croit pas qu’il est dans cet état, c’est ce qui montre qu’il est aveugle. Le dieu de ce monde a aveuglé les yeux de ceux qui refusent de servir Christ, et ils sont tellement aveugles qu’ils ne peuvent discerner le signe de l’époque dans laquelle nous vivons, ni l’heure et les temps dans lesquels nous vivons. Et rappelez-vous qu’il y a déjà Quelqu’un qui Se tient dans la brèche, et que personne d’autre ne le peut. Vous devez accepter ce remède, sinon vous êtes perdu.

    53 Maintenant nous allons nous approcher de ce que je voulais dire. D’ailleurs c’est à moi-même que je prêche en disant cela. Pourrions-nous rester sans rien faire si nous voyions un homme physiquement aveugle s’approcher du bord d’une falaise, sachant qu’il va tomber? Si nous sommes en pleine possession de nos sens, comme nous le sommes ce matin, pourrions-nous supporter de voir un aveugle s’approcher du bord d’une falaise sans que nous essayions de l’avertir? Ce serait si cruel! Nous serions si indifférents de coeur! Pourriez-vous imaginer un homme devenu indifférent au point de pouvoir presque rire en voyant un aveugle incapable de se conduire tout seul marcher délibérément vers le bord d’une falaise? Ne rien faire pour le secourir serait quelque chose de vraiment très mal.

    54 A mes frères dans le monde entier je voudrais faire cette confession. Je dirai en toute humilité que c’est exactement ce que je m’apprêtais à faire. J’ai prêché pendant des années, et je suis devenu un vieillard et un vétéran parmi les prédicateurs. J’ai eu de nombreux combats difficiles. Mon être intérieur est couvert de cicatrices et de coupures. Mon lot, celui que le Seigneur m’a donné, n’a pas été d’embrasser les bébés, de marier les jeunes couples et d’ensevelir des vieillards. J’ai dû aller au front et me battre avec la grande Epée à deux mains contre les ruses du paganisme, de la démonologie et des puissances des ténèbres, les combattre avec la Parole de Dieu jusqu’à ce que je voie l’ennemi vaincu. J’ai reçu souvent de profondes entailles.

    55 Puis je suis venu avec le message de ce jour et j’ai dit à l’église des choses et je dois encore en dire. Et je l’ai prédit il y a des années lorsque le Saint-Esprit m’appela à ce travail. Et personne sur la terre pourrait dire aujourd’hui que quoi que ce soit que le Seigneur m’ait ordonné de vous dire en Son Nom soit arrivé autrement que cela devait arriver.

    56 Il m’a donné un premier don, puis un second, et avec tout ce qui a été dit ou fait dans le monde entier, des millions sont venus à Christ. Des dizaines de milliers de prédicateurs ont été inspirés, ce qui a donné le départ à un réveil qui est en train de s’étendre aujourd’hui sur toute la face de la terre. Les Pentecôtistes étant ceux qui ont reçu mon message, ce sont eux qui gagnent du terrain. Le petit groupe des Pentecôtistes a plus de conversions que toutes les autres églises ensemble. Les statistiques le démontrent. Pourquoi? Parce qu’en recevant la vérité, ils passent par un réveil.

    57 Après, il y a eu ces temps glorieux où les malades ont été guéris, les démons chassés, les morts ressuscités. Nous en sommes tous témoins, y compris de nombreux médecins et grands de ce monde. Il y eut l’apparition du Seigneur Jésus au milieu de nous dans ce signe qui fut écrit sur la muraille, là où il fut écrit par l’Ange du Seigneur. Les savants l’ont authentifié. C’est aujourd’hui un fait connu dans le monde entier. Nous avons vu les choses prédites arriver chaque fois. Moïse fut appelé serviteur du Seigneur: pendant la nuit il suivait une Colonne de Feu, et pendant le jour un Nuage.

    58 Quand Jésus était sur la terre, Il dit qu’Il était Dieu. Il dit: “Avant qu’Abraham fût, JE SUIS”. Et le JE SUIS était la colonne de feu qui était dans le buisson ardent et qui parla à Moïse autrefois. Je pense que c’est bien cela, n’est-ce pas, frère Vayle? Il dit aussi: “Je viens de Dieu et je m’en vais à Dieu”. Et lorsqu’Il fut crucifié, Il mourut, ressuscita et monta dans les lieux très hauts et plaça Son corps sur l’autel glorieux du Dieu éternel. Il est là, présent pour toujours, pour agir à notre place afin que l’on sache qu’Il a payé notre dette de péché. Maintenant, Il est revenu sur la terre sous la forme d’une glorieuse Colonne de Feu.

    59 Paul s’appelait Saul de Tarse avant d’être appelé Paul. Il était en route vers Damas pour arrêter des gens qui criaient et faisaient trop de bruit et prêchaient un Evangile contraire aux traditions de son église. Alors qu’il était en route, à peu près à l’heure qu’il est maintenant, il fut frappé par une grande Lumière. Etant Juif, il savait qu’une Colonne de feu avait conduit le peuple d’Israël. Et voici qu’il se trouvait devant Elle! C’est pourquoi il s’écria: “Seigneur!”.

    60 Dans nos versions anglaises du Roi Jacques, le mot Seigneur du cri de Paul est écrit en majuscules; quiconque connaît cette traduction sait que cela signifie que dans ce cas, Seigneur est la traduction de Elohim, le Dieu tout-suffisant qui a créé les cieux et la terre, le Seigneur de Genèse 1.1. Or, Paul n’aurait pas appelé ainsi une illusion d’optique ou quelque chose qu’il n’aurait pas connu, car il était un homme instruit dans l’Ecriture. Il avait été instruit par Gamaliel, le grand docteur de son temps, et n’aurait pas appelé cette vision Seigneur s’il n’avait pas été sûr qu’il s’agisse bien de Jéhovah. Il dit: “Qui es-tu, Seigneur?”.

    61 Ecoutez bien ce qu’a répondu cette voix: “Je suis Jésus que tu persécutes, le même hier, aujourd’hui et éternellement!”.

    62 Tandis que nous sommes dans cela, et avant d’aller plus loin et de voir ce qui s’est passé ici et dans le monde entier, je dirai ceci: les gens qui écoutent maintenant et qui écouteront plus tard savent que tout cela est prouvé dans toute chose comme venant de Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Les mêmes choses que Lui a faites ont été faites aujourd’hui: les malades ont été guéris, les pensées du coeur ont été dévoilées, les choses qui devaient arriver ont été annoncées. Tout au long des années, tout s’est accompli parfaitement. J’ai maintenant cinquante-quatre ans, et j’ai eu des visions dès l’âge de dix-huit mois. Aucune n’a jamais menti. Il faut bien que cela vienne de Dieu! Et moi je me pose cette question: «Pourquoi les gens sont-ils aveugles au point de ne pas discerner ces choses?».

    63 Les pasteurs crient toujours contre moi quand je parle aux femmes au sujet de leurs cheveux coupés, de leurs vêtements immoraux, de leurs shorts, de leur mauvaise conduite: quand je parle aux hommes de leur façon de vivre, de fumer, de boire en société, etc. Et ils se disent chrétiens et viennent à la table de communion parce qu’ils appartiennent à une organisation! Et ils pensent que je blasphème contre Dieu! Avec tout cela, est-ce que les femmes se conduisent mieux? Elles deviennent pires, d’un bout à l’autre du pays!

    64 Même si je vous parle calmement, je suis quelqu’un de nerveux, peut-être malade des nerfs, surtout quand je réalise à quel point j’ai été incompétent dès le début pour faire ce travail, comme d’autres s’en sont rendu compte avant moi. C’était difficile. Je pensais: «Oh Dieu, pourquoi n’as-tu pas appelé quelqu’un d’autre qui aurait pu faire cela? Je suis désolé, mais j’ai échoué. Les gens ne veulent simplement pas m’écouter. Je n’ai pas réussi à faire ce que je devais faire, parce qu’ils ne veulent pas m’écouter».

    65 Ma mère vient d’entrer dans la gloire, il y a un peu plus d’une année. Son père était chasseur. Et si j’aime tant la forêt, je pense que cela vient de lui. Je pensai: «Si ces gens qui se nomment chrétiens ne veulent pas écouter le message que je leur prêche, je vais les laisser tranquilles. Je vais arrêter tout cela et partir dans les montagnes. Je connais un ami là-bas…». Beaucoup parmi vous doivent se rappeler m’avoir entendu prédire six mois avant que cela n’arrive (c’était ici-même) que j’irais chasser à un certain endroit et qu’il y aurait un animal semblable à un daim, ayant des cornes de quarante-deux pouces, et comment il y aurait aussi un ours grizzly de sept pieds. C’est enregistré. Vous vous rappelez tous cela. D’ailleurs, j’ai la peau chez moi pour montrer que c’est la vérité.

    66 Ces choses et d’autres semblables sont arrivées juste avant la mort de ma mère: Il voulait me donner un moment de paix avant le grand choc que j’allais éprouver, car Il savait qu’Il allait la reprendre.

    67 Je connais un homme, un chrétien, qui possède un grand territoire près de l’Alaska. J’avais décidé qu’après être parti d’ici pour l’Ouest, je prendrais ma femme avec moi et que je l’entraînerais en quelque sorte dans le chemin de l’aventure. J’irais là-bas et je deviendrais un guide. Je laisserais pousser mes cheveux et mes moustaches. Il n’y a là-bas que deux ou trois Indiens qui vivent dans la région. Je serais guide et j’aiderais mon ami Bud. Et si le Seigneur voulait que je fasse quelque chose, je dirais: «Très bien, Seigneur!». Il me donnerait une vision et je m’en irais.

    68 Les gens m’ont dit: «Frère Branham, le Seigneur vous a appelé pour être Son prophète». Je ne me suis jamais considéré moi-même comme un prophète, mais j’en étais presque arrivé au point de penser: «Peut-être que je suis un prophète. Si c’est le cas, je m’en vais aller vivre dans les déserts. Et si je vais vivre dans les déserts, je serai Son prophète». Vous comprenez? «Et pendant qu’Il ne m’utilise pas, je pourrai aller à la pêche et faire des choses intéressantes». C’était bien sûr une attitude égoïste, parce que c’est moi qui avais envie de faire cela. Ce n’est pas exactement ce qu’il faut faire, mais c’est ce que j’avais résolu de faire.

    69 Juste avant les prédications sur les sept âges de l’église (il y en a beaucoup aujourd’hui qui étaient là pendant ce temps et qui savent comment le Seigneur a béni, comment il y a eu cette reproduction sur le mur)… combien sont ici maintenant de ceux qui virent cela ce jour où Il Se manifesta?

    70 Je me souviens du frère Junior Jackson. Il est avec nous d’habitude. Frère Jackson est un ancien prédicateur Méthodiste. Le voilà, il est assis au milieu de nous maintenant même! Il était venu me raconter un songe qu’il avait fait. D’autres frères étaient venus vers moi, ayant eu des songes semblables. Le Seigneur a été vraiment bon pour moi et, vous en êtes témoins ce matin, vous ai-je jamais donné une fausse interprétation d’un songe? Non, jamais! Parce que je n’en parle pas jusqu’à ce que je le revoie et que je sache ce que le Seigneur a à me dire à ce sujet; alors je vous en parle. Je devais tenir une réunion dans l’église de ce frère. Il était très nerveux ce soir-là. Il était sorti de l’église pour courir à ma rencontre. Pendant que les gens passaient à côté, il était entré dans mon auto et me dit: «Je voudrais vous dire quelque chose».

    71 Il me raconta son rêve. Il était dans un endroit semblable à l’Indiana: il y avait une longue colline herbeuse dont le sommet avait été dénudé par la pluie. Le sommet était devenu comme les rochers nus du sommet d’une montagne. Sur ce rocher il y avait une curieuse inscription. Il dit que j’étais là avec tous les frères près de cette église-ci et que j’interprétais l’inscription. Lorsque j’eus tout interprété, si j’ai bien compris le songe, je pris dans mes mains quelque chose de semblable à une sorte de levier ou de pince, coupai le sommet de la montagne et le soulevai. Et l’intérieur était de roche blanche, quelque chose comme du granit, quelque chose de semblable. C’était un rocher blanc sur lequel il n’y avait rien d’écrit. Je dis aux frères: «Restez ici et regardez cela, et moi je…». Pendant qu’ils regardaient, je me glissai hors de leur groupe et partis vers l’ouest. Frère Jackson dit qu’il me vit m’éloigner en passant d’une colline à l’autre, devenant de plus en plus petit au fur et à mesure que je m’éloignais vers l’ouest. Vous vous rappelez cela.

    72 L’interprétation de ce songe fut bien entendu donnée ici dans cette église avant que la chose arrive. Je crois que nous vivons maintenant dans les temps de la pleine révélation qui s’est manifestée au travers des âges de Luther, de Wesley, John Smith, Alexander Campbell et de divers autres qui ont prêché la Bible. Puis nous avons montré en parcourant la Bible qu’il y aurait un message du septième ange. Au son du message du septième ange, tous les mystères de Dieu seraient révélés. Ensuite viennent sept mystérieux tonnerres.

    73 Aujourd’hui, nous vivons dans cet âge de la fin où nous sommes arrivés par la justification, la sanctification et le baptême du Saint-Esprit. Nous avons eu les signes, les miracles, etc.; et les dons sont revenus dans l’église, tels que guérison divine, prophétie, parler en langues et interprétation, et bien que cela ait été terriblement falsifié, cela n’empêche pas qu’il y ait la chose authentique. Il y a un véritable, un authentique don de parler en langues qui a toujours été censé exister dans l’église.

    74 Il y a un tas d’imitations. Il y a des gens qui essaient de jouer aux chrétiens, mais leur vie ne correspond pas, c’est pourquoi il y a quelque chose de faux. Jésus a dit: “A leurs fruits vous les reconnaîtrez”. Vous comprenez? Voilà comment vous reconnaîtrez un vrai chrétien: à sa façon de vivre. C’est pourquoi ne sautez pas plus haut que votre vie. Parce que c’est le diable qui fabrique un épouvantail pour garder les vrais croyants éloignés de la vérité. Mais que Dieu nous aide à être capables de discernement et à séparer le vrai du faux. D’ailleurs, c’est toujours la Parole qui mettra toutes choses au point.

    75 Je vous ai donné l’interprétation au sujet de ce rocher qui se trouvait dans le songe du frère: c’est Christ. C’est biblique. Pendant toutes ces années, la Bible a été humainement interprétée à un point tel qu’il ne restait plus que l’interprétation ecclésiastique. Mais le dernier don ajouté à l’âge de Laodicée est le message du septième ange qui est prêché dans cet âge de Laodicée. Jusque là, quantité de choses ont été comprises de travers tout au long des âges.

    76 Luther prêcha la justification, mais sa doctrine prit le mors aux dents parce qu’il ne vécut pas assez longtemps pour garder les choses en mains. Alors ils organisèrent cette église. Ce n’est pas Luther qui l’a fait. L’organisation est venue après lui. Ensuite, il y eut Wesley. Après Wesley, ils firent l’église Wesleyenne. Puis il y eut John Smith, le Baptiste, puis Alexander Campbell et les autres. Mais ces réformateurs ne vécurent jamais assez longtemps pour rassembler tout cela, et maintenant il y a pas mal de points qui sont restés pendants. Par exemple, John Smith ramena le baptême par immersion, mais dans les titres. Beaucoup de choses sont ainsi restées en suspens. Mais à la fin, le dernier message est apporté pour ramener chaque chose à sa place, pour tout ramener à une seule foi, à un seul Seigneur, à un seul baptême. Vous comprenez?

    77 Maintenant, après que la Bible a été interprétée complètement, vous remarquerez que le rocher en forme de pyramide a été ouvert (il ne s’agit pas de la doctrine de la pyramide: je pense que ceux qui enseignent cela savent de quoi ils parlent. Moi, je l’ignore). De toute manière, cela a la forme d’une pyramide. Mais le sommet de la pyramide n’a jamais été posé. Je suis allé au Caire, en Egypte, et j’ai vu que le sommet de la pyramide n’a jamais été posé, parce que c’est une pierre d’angle, une pierre de faîte. Dans l’église, c’était la pierre d’angle; dans l’Eglise arrivée à sa perfection, ce sera une pierre de faîte. C’est pourquoi elle n’a jamais été posée. Elle a été rejetée. C’est Christ! Mais Elle viendra! Et je crois que lorsqu’Elle viendra, l’Eglise prendra sa forme et sa position, ayant passé de la justification avec Luther à la sanctification avec Wesley, puis au message de Pentecôte. Cela réduira l’Eglise à une toute petite minorité. Et il y aura un ministère au milieu de ce peuple qui s’identifiera peu à peu exactement au ministère de Jésus-Christ. C’est cela qui amènera Jésus-Christ à revenir et à enlever Son Eglise.

    78 Tous ces Luthériens, Presbytériens, Baptistes, Méthodistes honnêtes et fidèles, tous ceux qui sont nés de l’Esprit de Dieu seront enlevés avec Jésus-Christ quand Il viendra. C’est ce que je crois. Je ne suis pas d’accord avec les, quelques frères Pentecôtistes qui croient que le petit reste de l’église est formé de ceux qui seront enlevés dans le dernier âge. Je ne suis pas d’accord, parce que comment Dieu pourrait-Il… D’ailleurs, nous n’avons pas à dire: «Comment Dieu pourrait-Il?». Il peut faire ce qu’Il veut. Mais Dieu avait fait des promesses à Luther, et du temps de la justification, c’est tout ce qu’ils connaissaient. Vous comprenez? Il avait promis d’enlever l’Eglise. Je le crois par la grâce de Dieu, et c’est conforme à l’Ecriture. Parce qu’Il n’est pas venu à la première veille, et elles se sont toutes endormies. Il n’est pas non plus venu à la seconde veille et aux suivantes. Il est venu à la septième veille. C’est le septième âge de l’église. C’est le message du septième ange. Vous comprenez? Lorsqu’Il vint, toutes ces vierges se levèrent et ranimèrent leurs lampes. Presbytériens, Luthériens, Baptistes, tous ceux qui sont nés de l’Esprit de Dieu iront dans l’enlèvement. Je crois que l’Epouse sera appelée pendant ce temps. Je crois que dans les derniers jours, il y en aura qui n’auront pas à passer par la mort, mais qui seront changés en un instant, en un clin d’oeil.

    79 Mais vous avez peut-être remarqué que dans le songe de frère Jackson, il n’y avait pas d’inscription à l’intérieur du Rocher. C’est pour cela que je suis parti pour l’Ouest. Je vous avais dit: «Un jour, je vous dirai ce que cela signifie». C’est pour cela que j’allai dans l’Ouest. Tous ceux qui écoutent les bandes ou qui sont ici savent que j’ai raconté cela dans la prédication intitulée: Messieurs, quelle heure est-il? Et vous, cher amis qui écoutez ces bandes et qui ne connaissez que cela, écoutez la bande intitulée: Messieurs, quelle heure est-il? Des semaines et même des mois avant que cela n’arrive, j’ai eu cette vision qui me montra que j’étais à Tucson, ou plutôt au nord de Tucson, à l’est de Flagstaff, que j’étais en train d’enlever des graines accrochées à mon pantalon et que tout à coup il s’éleva une bourrasque qui me semblait réellement assez puissante pour secouer toute la région. Combien se souviennent de cela? C’était une bourrasque qui secouerait tout le pays.

    80 Eh bien, il y a ce matin au moins un homme qui était présent lorsque cela arriva. Ce coup de vent arracha réellement des cailloux à la montagne. Nous avons vu que pendant ce temps, je vis sept anges dans la forme d’une pyramide qui descendirent et m’enlevèrent avec eux. Et je fus conduit vers l’Est afin d’ouvrir les sept Sceaux pour Dieu. Et si jamais Jésus tarde, mes enfants et mes arrière-petits-enfants pourront témoigner que c’est la vérité éternelle du Dieu vivant. Cela était scellé dans cette montagne. Ce n’était pas écrit. Il fallait que ce soit interprété. Et lorsque je revins, le premier soir, le premier ange ouvrit le premier Sceau: c’était le contraire de tout ce que nous avions entendu jusque là! Et pour tous les Sceaux ce fut pareil! Vous savez cela. Beaucoup d’entre vous étaient présents ici lorsque cela arriva.

    81 Je ne le savais pas auparavant, mais je sais maintenant que frère Sothmann est ici dans cette salle. Et je suis à peu près sûr que frère Norman est aussi présent. Je devais me rendre à Houston pour essayer de sauver ce pauvre garçon de la chaise électrique. Au retour, j’allai à la chasse avec les frères. Ce matin-là, pendant que j’étais en train d’arracher des graines accrochées à mon pantalon, la bourrasque survint exactement comme cela m’avait été montré. C’est bien ainsi, n’est-ce pas, frère Fred? Je dois avoir sauté très haut. Et juste au-dessus de moi il y avait les anges du Seigneur venus m’apporter le message me permettant de briser ces Sceaux. Pourquoi ici? Pourquoi au Tabernacle? Pourquoi pas là-bas? A cause d’une promesse que j’avais faite à mon église et selon laquelle tout nouveau message viendrait de ce Tabernacle et serait enregistré ici. Et Il m’aidait à remplir ma promesse, à revenir ici pour l’accomplir. Alors je revins immédiatement.

    82 Je ne savais pas en ce temps-là qu’on avait pris des photographies. Des savants avaient pris des photos alors que les anges descendaient du Ciel pour apporter le message. Vous vous rappelez aussi que j’avais parlé de l’ange qui était sur le côté droit de la constellation, placé d’une certaine manière. Est-ce que vous vous souvenez de tout cela? Et aussi comment je l’avais observé? Il était très différent des autres. Je ne savais pas que l’on avait pris des photos de cela, parce que j’étais parti immédiatement vers l’est. Mais en rentrant à Tucson, je vis cela décrit dans tous les journaux comme étant un phénomène visible dans presque tout le pays, jusqu’au Mexique et aux états de l’Ouest. La nouvelle fut diffusée par l’Associated Press. Combien ont vu ce mystérieux nuage dans le ciel? Voyez toutes ces mains levées! Le Life Magazine l’a publié. J’ai l’article avec moi ce matin. Vous voyez? C’est la même chose que ce que j’ai vu là-bas. Vous voyez ce nuage en forme de pyramide? J’étais juste dessous. Vous voyez cet ange distinct des autres sur le côté droit? Vous voyez son aile pointue? C’est exactement ce qui avait été dit. Et le voici pris du Mexique et de différents endroits où des photos ont pu être prises. Les savants essaient maintenant de recueillir le plus possible d’informations au sujet des gens qui ont pris ces photos. Ils sont en train d’étudier cela.

    83 Ils disent que c’est impossible que ce soit un nuage parce que l’humidité ne monte pas si haut. Il se trouvait à une altitude d’environ six à huit miles. Pour survoler les océans, les avions volent généralement à une altitude voisine de dix-neuf mille pieds et sont au-dessus des orages. Mais selon cet article, le savant affirme que ce nuage avait une hauteur de vingt-six miles. Il était beaucoup plus haut que l’altitude des nuages. Quant au bruit, combien se rappellent que j’avais dit que cela faisait penser au bruit d’un avion supersonique? Vous vous en souvenez? Pourtant il n’y avait pas d’avion dans la région. Ils l’ont affirmé dans ce journal. Cela a été contrôlé. Cela ne pouvait non plus être la traînée que l’on voit derrière un avion à réaction, parce que cette traînée n’est rien d’autre que de la vapeur d’eau qui sort des réacteurs, et de plus, cette traînée l’accompagne tout au long de son vol.

    84 Et voilà, ce nuage se trouvait à une altitude bien supérieure à celle où se forment les nuages, et de plus, il n’y avait pas d’avions dans la région. Ce n’était pas non plus de l’humidité, et malgré tout il était présent ce jour-là. Il avait environ trente miles de large sur vingt-six miles de haut. Vous voyez? C’est comme je vous l’avais dit autrefois, bien avant que cette photo soit prise: «L’Ange du Seigneur a l’aspect d’une colonne de feu». Dieu a fait en sorte que la science reconnaisse que c’est la vérité. Alors, quelle est notre position dans tout cela? Je veux garder ce document, parce que je vais peut-être parler à un ami qui est ici ce matin et qui va rédiger le livre des sept Sceaux. Il pourrait en avoir besoin. Si vous avez des exemplaires de ce journal, gardez-le à titre de référence.

    85 Vous voyez, le monde cherche à découvrir ce que cela signifie, mais à quoi cela servait-il de le lui dire? Il va s’en moquer! Les gens riront simplement de cela. C’est pourquoi, ne jetons pas nos perles ainsi. Nous, nous savons, l’Eglise sait, et Dieu sait que c’est la vérité.

    86 J’avais prié à ce sujet, me demandant ce qui allait arriver, et vous voyez où j’étais quand cela arriva? Au nord de Tucson, à l’est de Flagstaff. A l’endroit exact où, des mois avant que cela arrive, je vous avais dit que je serais. Et ce journal concorde exactement avec notre témoignage. Il donne l’endroit exact. Dieu est parfait et ne peut mentir. Et ce qu’Il dit arrivera.

    87 Vous vous rappelez cette prédication? Messieurs, quelle heure est-Il? J’avais dit: «Quelque chose d’une importance primordiale va se passer!». Et cela est arrivé de telle manière que tout le pays peut en témoigner. Tous les journaux de l’Associated Press l’ont publié, ainsi que l’un de nos plus grands magazines, et ce n’est pas fini! Mais quel peuple privilégié que celui des chrétiens qui savent ces choses-là, alors que dans le monde de ténèbres où nous vivons, la science nous démontre qu’il n’y a aucun espoir et que tout ce qui attend le monde, ce sont les bombes atomiques! Il n’y a aucun espoir dans nos organisations, même lorsqu’elles s’unissent, car elles le font sous la marque de la bête. Toute espérance dans ce sens est vaine. Notre économie, notre communion fraternelle chrétienne au sein des organisations, tout cela nous conduit au sein du Catholicisme qui sera la marque de la bête dans la confédération des églises.

    88 Mais pour ceux qui aiment Dieu et qui cherchent la réalité… Le Dieu même qui a fait la promesse dans la Bible étale cette vérité devant nos yeux et fait en sorte que l’église, le monde, la science et les journaux, tout reconnaisse qu’Il est encore et toujours Dieu et qu’Il peut nous indiquer le temps dans lequel nous vivons. Quelle heure que celle où nous vivons!

    89 Il y eut aussi ce certain matin où j’étais dans le Sabino Canyon, priant Dieu sur le sommet de cette montagne, quand tout à coup, une épée me tomba dans la main. Elle avait une poignée de perles, une garde et une lame longue d’au moins trois pieds, polie comme du chrome et tranchante comme un rasoir. Je ne savais pas ce que c’était. Je me dis: «J’ai peur de ces choses».

    90 Alors retentit une voix puissante qui ébranla tout le canyon. Elle proclama: «C’est l’Epée du Seigneur!». L’épée du Seigneur, c’est la Parole du Seigneur. Car la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants.

    91 Pendant ce temps, il y avait ici dans cette église un brave frère. C’était un soldat qui avait été grièvement blessé pendant la guerre. Il avait été laissé pour mort, et les médecins pensaient que cela ne valait guère la peine de prendre soin de lui, tellement il était abîmé. Le nerf principal de sa jambe était déchiré, un de ses bras était presque arraché, une de ses jambes était arrachée. Mais Dieu manifesta Sa grâce: Il le sauva et le guérit le même jour!

    92 C’est le frère Roy Roberson. Il était présent lorsque cette photo fut prise à Houston. Cela fut annoncé à sa femme dans une vision. Il lui fut montré ce qu’elle avait fait pendant la journée, qu’elle avait une maladie et qu’elle serait guérie. Cela fit de son mari un croyant. J’espère qu’il me pardonnera de dire ceci, mais il avait été un soldat au caractère un peu rude et pointilleux. Il avait l’habitude du commandement. Malgré tout, c’était un croyant. Mais bien qu’il vînt régulièrement à l’église, et qu’il vît les manifestations surnaturelles, il disait: «Je crois à tout cela, mais c’est pour les autres».

    93 Une nuit, vers le matin, le Seigneur le réveilla. Nous étions assis à table lui et moi, dans une situation qui rappelait le Repas du Seigneur dans la ville de Jérusalem, et je parlais. Il ne pouvait me comprendre. Il était assis et me regardait, et vit ces choses. Il m’écrivit une lettre de l’Arizona, et je lui répondis par téléphone. Il me dit: «Vous étiez assis là, frère Branham, et je vis cette grande Colonne de feu entrer et vous enlever de la table du Seigneur; vous partîtes en direction de l’Ouest». Il était assis du côté est. Il vit cette Lumière entrer et m’emporter dehors, où il me vit partir vers l’Ouest.

    94 Il me dit que c’était le matin et que c’était comme une vision. Il s’était levé vers trois ou quatre heures du matin et vit cela se passer. Il me dit qu’il se mit à crier pendant longtemps, des jours durant, lui semblait-il: «Frère Bill, reviens!». Roy et moi sommes de vrais frères. Nous vivons ensemble, nous chassons ensemble comme des frères. Il m’appela en criant à en perdre la voix: «Reviens! Ramenez-le! Ramenez-le!». Et voici qu’un nuage s’approcha et me plaça à la tête de la table; mais j’avais changé. Pour le frère Roy, c’était un mystère de me voir changé et d’avoir un aspect différent. (Je note cela pour me rappeler quelque chose. Etre changé… Je lui ai donné l’interprétation de cela).

    95 Cela se passait juste avant que je revienne pour les sept Sceaux. Un matin, il arrêta Billy au passage car il désirait me parler. J’étais occupé à prier pour les sept Sceaux. Il me dit qu’il avait de nouveau fait ce songe. Maintenant, frère Roy, si je me trompe, fais-moi signe! Il me dit qu’il s’était de nouveau levé tôt le matin, qu’il avait regardé la chambre et avait vu cette grande Lumière, ou une grande nuée sur une montagne. Il m’avait demandé il y a quelque temps: «Y a-t-il quelque chose de spécial au sujet d’une nuée sur une montagne?». Je lui répondis: «Oui, il en est parlé dans la Bible».

    96 Je lui dis: «Lorsque Pierre, Jacques et Jean étaient sur la montagne il y eut une nuée qui cacha le Seigneur Jésus. Ensuite, Dieu dit: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé…”». J’ai prêché là-dessus il n’y a pas longtemps. Un petit message pour que les frères qui écoutent les bandes puissent comprendre. Il était intitulé: “Ecoutez-Le!”. Je pense qu’on peut l’obtenir sur bande magnétique. J’en suis sûr.

    97 Il a dit qu’il était monté sur la montagne. Arrivé en haut, il me vit. Alors une voix sortit de la nuée (c’est bien cela, n’est-ce pas, frère Roy?) et proclama à peu près ceci: «Voici Mon serviteur. Je l’ai appelé pour être un prophète pour cet âge, pour conduire le peuple comme Moïse le fit autrefois. Il a reçu l’autorité… Il peut appeler des choses à l’existence». C’était à peu près comme cela, comme Moïse lorsqu’il appela les mouches. Nous savons ce qui s’est passé avec les écureuils et d’autres choses qui se sont passées. Je pense que vous savez ce qui s’est passé chez Hattie Wright. Dieu dit au frère Roy que j’avais fait comme Moïse.

    98 Il me raconta cela en rentrant d’un voyage. J’avais résolu d’aller visiter frère Bud qui n’était pas bien.

    99 Avant de m’en aller, je voudrais encore dire ceci. Puis nous nous dépêcherons. J’ai fait un drôle de rêve, un rêve bizarre. Et si jamais mon beau-frère l’entend, j’espère que cela ne le choquera pas. Et j’espère que cela ne choquera pas ma femme qui est ici. Mais elle le connaît. Il y a bien quelques mois déjà (je crois que c’était en octobre ou en novembre), j’ai rêvé que je marchais dehors dans l’obscurité. Je ne savais pas où aller, personne ne s’intéressait à moi. J’étais devenu un clochard, un simple clochard. J’avais froid et je regardais au loin, quand j’aperçus du feu. Je m’approchai et vis que c’était une décharge publique. Il y avait des fossés et le feu était dans ces fossés. Entre les fossés il y avait des espèces de failles dans lesquelles il y avait des clochards qui dormaient. Ils se tenaient là pour ne pas geler à cause du grand froid de cette nuit-là. J’avais froid. Je m’approchai du feu pour me réchauffer. Je vis alors qu’il y avait des clochards partout. Je ne les voyais pas, mais ils avaient tous des sortes de stalles où ils pouvaient dormir. Et parmi eux je vis mon beau-frère, Fletcher Broy.

    100 Je me souviens très bien de Fletcher. C’est un brave garçon. Mais que ceci soit une leçon pour les enfants. Je me rappelle avoir connu il y a quelques années un jeune homme de belle apparence, James Fletcher Broy. Mais il commença à fréquenter de mauvaises compagnies et but son premier verre. Je me rappelle encore sa visite chez moi. Son père, qui est entré dans la gloire il y a déjà des années, prenait sa guitare et se mettait à chanter:

    Au loin sur la colline,
    S’élevait une vieille croix au bois rugueux…

    101 Fletcher m’avait appelé pour me dire: «Frère Bill, prie pour moi. Quand je pense à ce morceau que jouait mon père… et aujourd’hui j’ai encore bu…».

    102 Je lui avais dit: «Fletcher, ne suis pas ce chemin!» (il avait alors dix-huit ans). Mais il ne m’a jamais écouté. Il a continué à boire et aujourd’hui il est un alcoolique invétéré. Sa femme l’a quitté; quant à ses enfants… Et pourtant, Dieu sait que je l’aime!

    103 Je suis allé prier pour lui récemment: il n’était plus qu’un clochard. Je suis allé parce que j’étais ici pour les sept Sceaux. Je lui dis: «Fletch, j’ai ici quelques complets que je voudrais te donner». Mais il me dit: «Ne fais pas cela, frère Bill!». Pourtant, je savais qu’il n’avait pas d’habits. Je lui demandai: «Pourquoi ne veux-tu pas prendre ces vêtements?». Il me regarda et dit: «Sais-tu ce que je vais faire? Je vais les mettre en gage pour pouvoir me saouler!». Je lui dis encore: «Fletch, je veux te donner un peu d’argent».

    104 Mais il me dit: «Non, ne fais pas cela, frère Bill, je ne veux pas que tu fasses cela». C’est vraiment un brave type, mais il est devenu alcoolique et maintenant, c’est un clochard. Et sa femme a pris le mauvais chemin. Oh, tout lui est arrivé, à ce pauvre homme!

    105 Pour revenir à mon rêve, avant que je me réveille, Fletcher me dit: «Bill, je vais te chercher une place. Tu as donné à manger à mes enfants lorsqu’ils avaient faim. Tu fus un père pour eux. Je vais te chercher une place bien chaude». Nous passâmes près des stalles des clochards jusqu’à ce que finalement nous arrivâmes à un endroit où il dit: «Je vais m’asseoir ici». Je dis: «Moi je vais continuer pour voir si je peux trouver une place».

    106 Je continuai en regardant dans la nuit noire et froide. Je pensai: «Quand je pense à cela! Dire qu’un temps, le Dieu Tout-puissant me laissa conduire Son Eglise. Un temps Il me laissa prêcher Son Evangile et voir des âmes sauvées. Des hommes et des femmes venaient du monde entier pour parler avec moi quelques minutes. Et voilà où je suis maintenant! Je suis un clochard et plus personne ne veut de moi. Et j’ai froid. Que dois-je faire?». Et je me réveillai.

    107 Je dis à ma femme: «Cela signifie peut-être que Fletch est dans le besoin». Nous nous hâtâmes d’aller à sa recherche. C’est son frère qui le trouva. Il était chez les Weidner, des gens qui louent des chevaux. Il devait dormir dans une grange ou quelque chose comme cela. Nous partîmes. Je pensai: «Nous ne pouvons que le laisser faire comme il entend!».

    108 L’autre jour, je suis rentré du Canada avec frère Fred et les autres. Dans mon coeur je m’étais dit: «Si ces gens ne veulent pas écouter mon message, eh bien, rien ne les y oblige!». Il y a à peu près trente-cinq ans que je prêche, et pendant les quinze ou dix-huit dernières années j’ai essayé de vivre aussi près de Lui que possible et de ne pas dire un mot avant qu’Il ne m’en donne l’ordre.

    109 Les gens disent: «Si frère Branham vous dit qu’il va venir, venez aux réunions parce qu’il vient au Nom du Seigneur. Il ne fera rien tant que le Seigneur ne le lui montre pas». C’est vrai! J’attends qu’Il me montre ce que je dois faire. Je ne bouge pas tant qu’Il ne me dit rien. Et c’est ainsi que jusqu’à ces derniers mois Il ne m’a pas montré de lieu où aller.

    110 Ensuite je suis revenu du Canada et frère Roy m’a raconté son rêve pendant que nous étions en chemin, lui, le frère Banks et moi-même. Il me l’a raconté juste avant que nous nous séparions.

    111 Le jour suivant, nous partîmes chez frère Fred, mais son fils Lynn n’étant pas à la maison, il ne put venir avec nous. Sa femme et lui durent attendre. Il alla la chercher à Elrose dans le Saskatchewan.

    112 Billy et moi étions venus dans le camion de frère Fred. Nous roulâmes la plus grande partie de la nuit et du jour suivant. Le lendemain matin, nous avions quitté Helena dans le Montana et nous nous rapprochions de la frontière. Moi, je peux rester éveillé jusque vers neuf heures; après, il faut que j’aille dormir. Billy, lui, aime pouvoir dormir jusque vers dix heures du matin, lorsque la lumière du jour devient forte. C’est pourquoi nous pouvons bien voyager ensemble.

    113 Je me levai vers quatre heures et commençai à conduire. Billy dormait. Je me mis à réfléchir. Je pensai: «Sais-tu quoi? Un de ces jours, dès que je pourrai prendre ma femme avec moi (je ne lui dirai rien de ce que je vais faire), nous irons là-bas. Et un jour je lui dirai: ‹J’aime tellement cet endroit, n’allons pas ailleurs. Restons ici›». Cet endroit est à onze cents miles de la civilisation et de tout. C’est en plein désert. Je pensai: «Ne sera-ce pas magnifique? Je n’aurai plus besoin d’aller chez le coiffeur et de m’habiller comme il faut. Je deviendrai un véritable montagnard, ce que j’ai toujours désiré. J’aurai quelques fusils et je serai un guide, on n’en voit pas souvent. Combien j’aimerais cela! Et alors, si le Seigneur me demande de descendre de mes montagnes pour aller dire quelque chose à quelqu’un, j’irai, je lui dirai ce que je dois dire, puis je reviendrai. Je donnerai un coup de main à Bud, et nous aurons là un endroit de rêve». C’est ce que je pensais.

    114 Nous nous arrêtâmes vers sept heures pour manger à un petit restaurant dans les montagnes. Comme il commençait à se faire tard, je réveillai Billy. Nous étions à court d’essence et nous fûmes le plein là. Pendant que nous étions là, un homme traversa la rue. Il était peut-être un peu plus âgé que moi, mais pour moi, il avait vraiment l’air d’un homme. Il était vêtu d’une salopette, d’une veste, de bottes de cheval. Il avait un chapeau noir et de longues moustaches d’un blanc de neige descendaient le long de son visage. Ses cheveux débordaient sous son chapeau. Je pensai: «En voilà un qui a l’air d’un homme!». Pas un de ces gaillards ramollis et paresseux qui mâchonnent un cigare long comme ça, en traînant leurs shorts dans un jardin de restaurant ou au bord d’une piscine. Un de ces ventrus de l’Est… Pardonnez-moi cette expression! Enfin, ce type-là me semblait être un vrai homme, dur et rugueux. Pas le genre à fréquenter les salons. Je l’admirais.

    115 Il entra dans le restaurant et commanda quelques crêpes. Nous étions quinze ou vingt personnes. Soudain il eut besoin d’éternuer. Vous savez comment font certaines personnes [frère Branham fait semblant d’étouffer un éternuement — N.d.R.] Mais lui laissa exploser un de ces immenses AT–CHOUM!… On aurait dit une tornade. Personne n’osa faire la moindre remarque! Je dis à mon fils: «Billy, voilà un homme selon mon coeur!». Il me répondit: «Oh, papa, tu ne voudrais quand même pas lui ressembler!». Je lui dis: «Voilà comment je serai dans le futur! Voilà comment je serai!».

    116 Nous restâmes encore assis là un moment pendant que Billy finissait ses crêpes. Moi, j’avais fini les miennes. Nous étions dans des sortes de loges séparées et nous ne pouvions voir les gens lorsqu’ils étaient assis. Bientôt, dans une loge voisine, un homme se leva. Je n’avais pas pu le voir avant. Il avait exactement mon profil! Il devait avoir environ soixante-quinze ans. C’était un petit bonhomme à l’air délabré, fagoté dans de vieux vêtements rapiécés. Et son copain, qui se leva en même temps que lui, était la réplique exacte de Fletcher Broy! Ses cheveux gris lui pendaient sur le visage. Billy, en les voyant, me dit: «Papa, on dirait toi et Fletcher!». Vous pouvez imaginer mes sentiments! Ces deux personnages avaient l’air d’avoir passé la nuit autour d’un feu de camp: ils étaient enfumés et leurs visages étaient sales. Je pense qu’entre les deux ils n’avaient pas dû dépenser plus de vingt cents pour leur petit déjeuner. Ils s’étaient probablement contentés d’une tasse de café. Mon coeur bondit au-dedans de moi. Je continuai à les observer. Billy me demanda: «Qu’as-tu?». Je lui répondis: «Rien». J’observais la scène. Ils se levèrent et s’en allèrent. Billy me demanda encore une fois: «Qu’est-ce qui se passe?». Je lui dis: «Rien du tout!». Nous retournâmes à l’auto. Il me dit: «Cela t’ennuierait-il de conduire? J’ai encore sommeil». Je lui dis: «Non!».

    117 Il se remit à dormir, et moi je me mis à rouler rapidement, passant par les montagnes et me rapprochant de la frontière de l’état. Nous rentrions à la maison dans l’Arizona, mais nous étions maintenant dans l’Utah. Comme nous arrivions au bas des montagnes, à une vingtaine de miles de la ville, Quelqu’un se mit à me parler (comme la Voix qui me parla au sujet des écureuils et d’autres choses. Je vous ai déjà raconté cela). J’entendis une Voix me parler comme vous pouvez entendre ma voix maintenant. Peut-être que l’on pensera que je suis malade des nerfs! Mais je n’avais pas fini d’exprimer ces pensées qu’Elle me dit: «Est-ce que Je t’ai déjà dit quelque chose d’autre que la vérité?». La Voix s’était mise à me parler. Je parlais avec Dieu!

    118 Il me dit: «Exécute tes plans et tu seras ainsi!». Je lui dis: «Mais Seigneur, je ne veux pas être ainsi!».

    119 Il me répondit: «Ta femme aussi s’en ira. Elle ne voudra pas vivre dans les montagnes comme cela. Et tu finiras par devenir un clochard exactement comme tu l’as vu dans le rêve».

    120 Je dis: «Ce n’est pas ce que je veux, je voulais quelque chose de différent. J’ai cru comprendre que Tu m’avais appelé comme prophète et je voudrais vivre dans les déserts comme les prophètes». Ce n’étaient que des excuses pour pouvoir aller à la chasse. Je ne cherchais que mon propre intérêt.

    121 Alors Dieu me dit: «Cela était valable pour les prophètes de l’Ancien Testament. Tu as été appelé à une fonction beaucoup plus haute. D’autre part, tu as plus de dons qu’eux. Tu as été appelé pour prier pour les malades et prêcher l’Evangile. Dans ton ministère apostolique, tu connais des choses plus glorieuses et tu as beaucoup de grands dons. Pourquoi attends-tu que Je te pousse chaque fois que tu dois avancer? Où est ta récompense? Te rappelles-tu ce que Je t’ai dit hier? Te rappelles-tu ce que le frère Roberson t’a montré dans sa vision? Que tu avais fait comme Moïse. Tu as oublié de ressentir les sentiments de ton peuple. Tu as oublié l’appel par lequel Je t’ai appelé».

    122 J’ai laissé les malades dans leur lit de maladie. J’ai demandé au Seigneur de me dire où aller et où ne pas aller. C’est faux! Je me suis fait un complexe parce que les gens n’ont pas écouté mon message. A Dieu ne plaise! Je n’ai jamais essayé de comparer ma vie à celle de Moïse, mais c’est exactement ce que fit Moïse. Le peuple ne voulant pas l’écouter lorsqu’il vint leur apporter la délivrance, il les abandonna et se réfugia dans le désert. Mais Dieu le fit revenir. Il avait depuis longtemps oublié les souffrances du peuple.

    123 Je dis: «Seigneur, c’est vrai! Je n’ai qu’une instruction primaire, mais des foules sont venues de partout pour entendre le simple Evangile». Et il y a plus que cela. Aujourd’hui c’est plus glorieux que sous l’ancienne alliance, car il est monté en haut et a fait des dons aux hommes. Vous comprenez? Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je parlais et j’entendis cette Voix me parler. Puis Elle me quitta.

    124 J’appelai: «Billy!». Il dormait profondément. J’appelai encore: «Billy! était-ce toi?». Il ne se réveilla même pas.

    125 Je ralentis un peu et pensai: «Seigneur Dieu, qu’est-ce que cela signifie?». J’appelai encore: «Billy, Billy!». Il me répondit: «Qu’y a-t-il?». Je lui demandai: «Tu m’as parlé?». — «Non, pourquoi?».

    126 Je lui dis: «Je voudrais te dire quelque chose. Te rappelles-tu le rêve que j’ai fait il n’y a pas longtemps? Te rappelles-tu ces deux types qui ressemblaient à Fletcher et à moi? Demande à maman quand nous serons rentrés à Tucson, je lui ai raconté ce rêve. Billy, il y a quelque chose qui est en train de se passer. C’est en cours maintenant même. Quelqu’un me parlait et je croyais que c’était toi».

    127 Il me regarda avec surprise, attendit quelques instants, puis, alors que nous continuions à rouler, se rendormit. Tout en conduisant, je réfléchissais à tout cela. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier? Tout à coup, la Voix se remit à me parler.

    128 Elle me dit: «Reviens! Ne t’avais-Je pas dit au commencement de faire l’oeuvre d’un évangéliste? Lorsque Je t’appelai au bord de la rivière, ne t’ai-Je pas dit: De même que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la première venue… Jean n’était-il pas plus qu’un prophète? Jésus n’a-t-Il pas dit: Qu’êtes-vous allés voir? Un prophète? Oui, et plus qu’un prophète!».

    129 Alors tout commença à me revenir en mémoire. Je commençai à me poser des questions. Il me rappela de nouveau le peuple de Dieu. Comment Moïse pouvait-il atteindre le peuple dans le désert? Comment puis-je contacter le peuple dans le désert? Exactement de la même manière! Il me ramena à 2 Timothée 4. Vous rappelez-vous la dédicace de cette salle il y a trente ans, vous les anciens, lorsqu’Il me montra ces arbres et que je les avais plantés des deux côtés? Vous vous en souvenez? Vous vous souvenez de cette vision? Elle a été consignée dans des livres, dans les bandes magnétiques, etc. Il y a déjà des années de cela, et je n’ai encore jamais mélangé les Unitaires et les Trinitaires. Je me tenais entre eux, et j’avais planté ces deux arbres, mais ils étaient les seuls à porter du fruit. Tous les autres arbres avaient poussé jusqu’à une dizaine de mètres et s’étaient arrêtés-là. Mais ces deux autres montaient droit jusqu’au ciel. Je les avais détachés de la même branche et je les avais plantés, l’un d’un côté, et l’autre de l’autre. Vous vous rappelez la vision. Elle est décrite dans les brochures, dans ma biographie et partout. Ils s’étaient élevés rapidement tout droit jusqu’au ciel. Dieu m’avait dit: «Tends tes mains pour recueillir les fruits». Plus tard, je trouvai le même fruit à la Croix lorsque j’étais allé là-bas. Il me dit alors: «Fais l’oeuvre d’un évangéliste. Donne toutes les preuves de ton ministère. Le temps viendra où ils ne supporteront plus la saine doctrine. Mais ne les abandonne pas: persévère!». Tout cela me revint à l’esprit.

    130 Puis je me rappelai cette femme, Marilyn Monroe, que j’avais vu mourir en vision environ une semaine avant sa mort effective. Mais je me trompe de femme. C’est celle dont le cousin est Danny Henry. Quel est son nom? — Jane Russell! Son cousin est un Baptiste. On avait prétendu qu’elle s’était suicidée, mais ce n’était pas le cas. Je leur avais dit ce qui se passerait avant que cela n’arrive, et c’était arrivé ainsi. C’est comme ces boxeurs dont l’un devait tuer l’autre.

    131 Je prêchais à Los Angeles à un déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens. Je parlais sur les organisations et il y avait là le grand patron des Assemblées de Dieu et pas mal de grands dignitaires. Après que j’eus fini de parler, je m’apprêtais à quitter la plate-forme. En effet, le message étant radiodiffusé, il y avait certains changements à faire pour des raisons techniques. Tout cela se passait à l’hôtel Clifton où nous avions le déjeuner. Alors que je descendais de la plate-forme supérieure vers la plate-forme inférieure, un homme de belle prestance, âgé d’environ trente ans, courut vers moi et me serra dans ses bras en me disant: «Je suis Danny Henry». Je ne savais pas que c’était son frère qui réalisait cette émission télévisée pour les Hommes d’Affaires Chrétiens (c’était lui, le cousin de Jane Russell, l’actrice de cinéma. Sa mère à elle est prédicateur chez les Pentecôtistes).

    132 Il vint vers moi, me serra dans ses bras et me dit: «Que Dieu vous bénisse, frère Branham! J’espère que ce que je vais dire ne vous paraîtra pas sacrilège, mais selon mon point de vue, ce message pourrait être le vingt-troisième chapitre de l’Apocalypse». Après avoir dit cela il se mit à parler en langue! Un homme qui n’avait jamais entendu parler de cela, un Baptiste par sa dénomination! Il devint tout pâle et me regarda d’un air interloqué. Il y a des frères ici qui étaient présents ce jour-là. Fred, étiez-vous là? Combien étaient là? Oui, ces trois ici. Danny Henry ne savait que dire.

    133 Il y avait dans l’assistance une grande femme, une Française. Elle se leva et dit: «Eh bien, il n’y a pas besoin d’interprétation pour cela, c’est du pur français!». Danny dit: «Mais je ne sais pas un mot de français!». Mais elle avait noté ce qu’il avait dit.

    134 Il y avait aussi un homme dans un coin qui dit: «C’est vrai. J’ai relevé ce qu’il a dit. C’est du français». Venant du fond de la salle où il se tenait, cet homme, un blond d’allure sympathique, s’approcha et compara ses propres notes avec celles de la femme. Il était interprète aux Nations-Unies pour le français. Il s’appelait Victor LaDeaux et venait de l’assemblée de Arne Vick. Il avait noté ce qui avait été dit. J’en ai ici l’interprétation.

    135 Ecoutez, je vais la lire.

    «Moi, Victor LaDeaux, je suis un Français pur-sang. Je suis un chrétien né de nouveau, rempli du Saint-Esprit. Voici mon adresse: 809 North King Road, Los Angeles 46. Je suis membre de l’assemblée du Temple de Béthel dont le pasteur est Arne Vick. Je certifie comme authentique la traduction de la prophétie prononcée par Danny Henry en français au sujet de frère Branham le 11 février 1961 au déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens du Plein Evangile. C’est une traduction véridique de la prophétie».

    136 Et voici cette prophétie:

    «Parce que tu as choisi le chemin étroit, la voie difficile, tu as marché selon ton propre choix (aujourd’hui je peux comprendre cela. Moïse, lui aussi, avait dû faire son choix, vous voyez?). Tu as pris la voie précise et correcte (la décision correcte), et celle-ci est MA VOIE (“MA VOIE” est soulignée, parce que c’était une réponse du Saint-Esprit). A cause de cette décision d’importance, une portion énorme des Cieux t’attend. Quelle glorieuse décision… (écoutez attentivement)… quelle glorieuse décision tu as prise! Cela en soi est ce qui fera se réaliser l’immense victoire dans l’amour divin».

    137 Les fautes d’anglais viennent de ce que celui qui a rédigé cela est Français. Vous voyez, l’interprète des Nations Unies a interprété cela, et l’homme qui a parlé ne connaissait pas un mot de français. Il n’avait même jamais entendu parler du parler en langues. Il était Baptiste. Il était entré là par hasard en entendant la musique: me voyant monter sur la plate-forme, il était resté là pour m’écouter prêcher.

    138 Remarquez cette expression: l’Amour Divin. Comment cela peut-il être l’Amour Divin, si ce n’est pas le Saint-Esprit? Le Saint-Esprit est “l’Amour Divin”.

    139 Quand nous commençâmes à descendre des montagnes, Billy se rendormit. La Voix me dit: «Je vais te donner un signe qui durera à perpétuité».

    140 Je demandai: «Quel est ce signe durable, Seigneur?». J’attendis un moment, mais rien ne se produisit. Je répétai ma question: «Quel est ce signe durable, Seigneur?». J’attendis encore quelques minutes. Je jetai un coup d’oeil vers Billy: il dormait.

    141 La Voix me parla de nouveau: «Je vais te donner un signe qui durera à toujours. Regarde vers l’ouest d’où tu te trouves».

    142 Je ralentis et tournai la tête ainsi pour voir… Oh, frères, quand l’Esprit du Seigneur… J’avais envie de crier et de pleurer. Je regardai et vis simplement une montagne avec des sommités enneigées. Je me dis: «Je ne sais pas… Je ne vois pas de signe durable dans tout cela».

    143 Mais la Voix me dit: «Ton nom est inscrit dans tout cela».

    144 Je me demandai: «Comment cela?». Et je commençai à me sentir faible. Je ralentis pour m’arrêter.

    145 Billy se réveilla et dit: «Que se passe-t-il?». Je lui montrai mes mains: elles étaient couvertes de sueur.

    146 Je lui répondis: «Billy, il se passe quelque chose. Je sais maintenant que j’ai fait mal. J’ai failli à mon devoir envers Dieu». C’était comme si j’entendais ce cantique et que je voyais des milliers d’hommes et de femmes infirmes, boiteux, aveugles et estropiés. J’entendais comme un choeur, comme une voix célèbre chanter:

    Impur! Impur! Les mauvais esprits
    S’étaient saisis de lui! (vous connaissez ce cantique)
    Mais Jésus est venu et a libéré le captif.

    147 Je pouvais voir partout des rangées de malades. Je dus m’arrêter. Billy ne savait pas ce qui se passait; je regardai là-haut.

    148 J’arrêtai la voiture et regardai la montagne. Je vis sept collines. J’aurais bien aimé y voir quelque chose! Il y avait sept pics sur cette montagne, et une montagne longue de plusieurs miles. C’était la dernière montagne avant de passer la frontière. Après, il n’y en avait plus. Cette chaîne s’étendait de l’est à l’ouest. Et les sommets étaient couverts de neige.

    149 Il y avait d’abord deux petits pics, puis un grand pic, ensuite un petit pic, puis une montagne longue, allongée et couverte de neige au sommet. Je dis: «Seigneur, je ne comprends pas ce que cela signifie».

    150 Il me dit: «Combien y a-t-il de pics?».

    151 Je répondis: «Sept».

    152 — «Combien y a-t-il de lettres à ton nom?». William, Marrion, Branham.

    153 Il y avait trois pics de grande taille. Il me dit: «Ces trois pics sont le premier, le second, et le troisième pull. Le premier de tous les pics est la première partie de ton ministère: c’est une petite colline. Ensuite il y a le premier pull qui est passablement haut (vous savez, c’est le signe dans la main). Puis il y a un petit intervalle: c’est la période pendant laquelle j’ai été retiré du ministère parce que j’étais trop fatigué. Beaucoup s’en souviennent. Ensuite il y a le discernement: c’est le second pull. Ensuite il y a quelques années de petits pics, comme si mon ministère n’était pas encore dans sa plénitude. Enfin il y avait le grand pic du troisième pull.

    154 Trois est le nombre de l’achèvement. Vous comprenez? Le troisième! Le pic suivant était le cinquième, le nombre de la grâce. Après il y avait le septième, le nombre de la perfection, le dernier. — “Tu travailleras pendant six jours: le septième est le jour du sabbat, la fin de la semaine, la fin des temps”. Vous comprenez? Je m’arrêtai et montrai cette chaîne à Billy. Je regardais ces pics.

    155 Le Seigneur me dit: «Garde bien cela en mémoire. Si jamais un doute s’introduisait dans ton coeur, souviens-toi de cet endroit et reviens-y».

    156 Tout à coup, Billy me frappa sur l’épaule et me dit: «Papa, regarde vers l’est!». Pourquoi en était-il ainsi je n’en sais rien, mais sur le côté gauche de la route il y avait une décharge publique en feu! A des miles et des miles de toute ville il y avait ce vieux tas d’immondices sur le côté gauche de la route!

    157 Je retourne dans les champs de mission! Amen! Jeune ou vieux, si je dois vivre ou mourir, j’obéirai à Dieu jusqu’à ce que la mort me délivre. Si j’ai failli envers Dieu, ce n’est pas volontairement. Reste-t-il encore de la bande sur les enregistreurs? Je voudrais encore dire ceci. J’ai toujours désiré voir Jésus manifesté sans la moindre imperfection. Et que les frères et soeurs qui écoutent cette bande, comme cette église ici, se rappellent qu’il n’y a jamais eu d’imperfection. Et la raison pour laquelle pendant toutes ces années… Vous ne pourrez trouver une seule chose qui ait été dite et qui ne soit pas arrivée. Je mets au défi quiconque de trouver quelque chose dans les milliers de choses qui se sont passées ici sur ce podium, le discernement, les prédictions, quelque chose qui ne se soit pas accompli à la lettre! Si l’église croit cela, dites: «Amen!». [on entend un puissant «AMEN!» dans la salle — N.d.R.] Personne au monde ne pourrait en montrer une. Mais que ceci soit bien compris dans cette église, ainsi que dans l’église à venir: si Dieu pousse un homme dans un conduit et que cet homme ne fait pas le moindre mouvement avant que Dieu le lui dise, il n’y a aucune foi en lui. C’est Dieu qui vous pousse à faire quelque chose. Et ce ministère est établi de telle sorte que nul ne peut y trouver quoi que ce soit contre lui. Mais, laissez-moi vous parler premièrement au Nom du Seigneur avant que vous m’écoutiez parce que je dois marcher par la foi. Si je pense que c’est juste ou si je pense que c’est faux, peu importe, je dois agir par la foi. Je choisis ce qui me semble être le meilleur et je le fais. S’il n’y a jamais eu de faute, c’est parce que j’ai toujours attendu qu’Il me dise d’agir. J’ai attendu qu’Il me dise, c’est pourquoi ce n’est pas moi qui agissais, c’était Lui!

    158 Mais vous voyez, même le grand Paul a été conduit une fois dans des passages difficiles. Dieu a souvent laissé Ses serviteurs faire des fautes de manière à prouver ces choses. Or nous savons que si l’homme peut faire des fautes, Dieu, Lui, ne peut en faire. Maintenant, si je retourne dans les champs de mission pour prêcher et faire ce que je dois faire, alors il faut que j’organise des réunions à l’avance et que je fasse chaque chose dans l’ordre. Et c’est peut-être ainsi que vont venir ces temps glorieux que nous attendons. Et si cette chose, qui est tellement extraordinaire en elle-même, fait se manifester l’extraordinaire victoire dans l’amour Divin, alors cela signifie qu’il s’agit bien de l’amour Divin qui est Dieu Lui-même. Et il faut bien qu’il y ait l’amour de Dieu pour pouvoir se précipiter devant le peuple et se tenir dans la brèche.

    159 Pour ce qui est de ces jeunes que je traitais de Ricky et de Ricketta, le Seigneur m’a donné à entendre que je ne devrais pas faire cela parce que malgré tout, beaucoup sont Ses enfants. Ils n’y peuvent rien s’ils agissent ainsi. Dans certaines de ces vieilles églises froides et formalistes où ils vont, il y a un esprit sur eux qui les maintient en prison exactement comme Israël. Il fallut que Moïse vienne pour les délivrer de l’esclavage. Les hommes qui aiment Jésus-Christ voudraient bien Le servir, si seulement ils savaient comment. Mais ils sont liés par l’esprit dénominationnel qui leur dit: «Ne fais pas ceci! Ne fais pas cela!».

    160 Il faut que l’appel de Dieu retentisse: «Que celui qui veut marcher vers la Terre promise se mette en marche!». Nous sommes en route pour la Terre promise. Amen! Laissons-les venir et se mettre en marche. Nous sommes en route pour aller à la rencontre de Christ au temps de la fin. Je voudrais vous apporter cela afin de vous montrer quelles fautes un homme peut faire tout en étant sincère.

    161 Moïse perdit le sentiment des besoins de son peuple parce qu’ils ne voulaient pas l’écouter. Frère Roy, comprenez-vous ce que signifie votre songe? C’est pourquoi, ayant un ministère tel que le mien, je ne peux pas continuer ainsi tant que mon coeur ne sent pas les choses différemment, même si Dieu me les a dites. Mais je pense tout à coup que c’est de ce changement que me parlait frère Roy. Il faut que quelque chose change dans mon coeur parce que si je continue à ressentir ce que je ressens maintenant… Je pense toujours qu’ils devraient avoir entendu mon message, qu’ils devraient avoir fait… Dans mon coeur, je n’ai pas les sentiments que je devrais avoir pour les gens. Jusque là, il est inutile que j’aille, parce que je ne serais qu’un hypocrite.

    162 Pendant toutes ces années j’ai essayé de servir Dieu d’un coeur pur, et je ne veux pas me conduire comme un hypocrite. Il faut que je sente que ce n’est pas une bande de “Ricky” et de “Ricketta”, mais que ce sont des enfants de Dieu dans l’esclavage, et que je dois aller vers eux. Jusqu’à ce que j’aie ces sentiments, je n’ai rien d’autre à faire que de flâner ici et là. Peut-être que je prêcherai à quelques conventions, mais j’attendrai.

    163 Il y a un petit cantique, mais je ne sais pas le chanter. Je ne crois pas que je l’aie noté clairement. Je ne sais même pas si j’arriverai à le lire. Cela se chante sur l’air de L’Hymne de Bataille de la République.

    Gloire! Gloire! Alléluia! (Vous le connaissez)
    Gloire! Gloire! Alléluia! (Bien sûr que nous le connaissons tous)

    Le prédicateur ambulant parcourait le pays
    Avec un fusil sur l’épaule et une Bible à la main.
    Il parlait d’une Terre promise au peuple de la Prairie,
    Passant à cheval et chantant le long du chemin.

    Appuyé, appuyé,
    Appuyé sur le Bras éternel;
    Appuyé, appuyé,
    Appuyé sur le Bras éternel.

    Il annonçait la venue d’un jugement de feu et de soufre,
    Et des Cieux glorieux et éternels
    Pour les justifiés — pour eux seuls.
    Tandis qu’il chevauchait par monts et vaux,
    On pouvait l’entendre chanter ce cantique.

    Il y a une Puissance, une Puissance,
    Une Puissance qui fait des merveilles!
    Dans le Sang de l’Agneau.
    Il y a une Puissance, une Puissance,
    Une Puissance qui fait des merveilles!
    Dans le précieux Sang de l’Agneau.

    164 Ce vieux prédicateur ambulant! Vous souvenez-vous de lui?

    Aujourd’hui son fusil est vieux et rouillé
    Et reste accroché au mur.
    Sa Bible est dépenaillée et couverte de poussière,
    On ne l’ouvre presque plus.
    Mais le message qu’elle nous apporte
    Nous rencontrera un jour,
    Car la Vérité de Dieu ne s’arrête jamais!

        Tous ensemble:

    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Sa Vérité avance toujours!

    165 Il faudra que je l’apprenne. Ce matin, alors que je notais ce cantique, je posai la main sur mon vieux fusil qui était accroché au mur. Je sais que cela ne peut plus faire long maintenant.

    Aujourd’hui son fusil est vieux et rouillé
    Et reste accroché au mur.
    Sa Bible est dépenaillée et couverte de poussière.
    On ne l’ouvre presque plus.
    Mais le message qu’elle nous apporte
    Nous rencontrera au jour du jugement
    Car la Vérité de Dieu ne s’arrête jamais!

    166 La Vérité de Dieu, c’est cette Bible. “Ne s’arrête jamais”. — Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

    167 Le vieux prédicateur ambulant, fusil en bandoulière et Bible en main, parcourait la Prairie, gravissait les montagnes, franchissait les fossés, allait partout. Il prêchait la venue du Millénium, d’un jugement par le feu pour les injustes et le Royaume de Dieu pour les justes. C’est vrai! Mais aujourd’hui le vieux fusil est rouillé. Et quant à la Bible!… un livre pornographique l’a évincée! Mais la Vérité de Dieu ne s’arrête jamais et continue à marcher. Aujourd’hui encore, Il se montre aussi réel et fidèle qu’Il l’a toujours été.

    La Vérité de Dieu ne s’arrête jamais.
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Sa Vérité ne s’arrête jamais.

    168 Et pourquoi? Parce que quelqu’un recevra cette Vérité. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Chantons encore une fois ce cantique. Il y a toutes sortes de gens ici, des Méthodistes, des Baptistes, des Luthériens et bien d’autres encore. Tandis que nous chantons le dernier refrain, nous serrerons la main de quelqu’un autour de nous, puis nous terminerons.

    169 Et ce soir, lorsque vous irez chacun dans votre église, saluez le pasteur de ma part. Et priez pour moi, chacun de vous. Et si jamais vous ne savez où aller… [frère Branham parle à frère Neville — N.d.R.] Ce soir, après que frère Neville aura donné son message, je voudrais encore enregistrer une bande que j’appellerai. Le Signal rouge de Sa Venue. Que le Seigneur vous bénisse. Dimanche prochain, Dieu voulant, je serai de nouveau ici pour enregistrer une autre bande parce que je devrai être en Arkansas la semaine suivante.

    170 Bien! Chantons maintenant en nous serrant la main.

    Gloire! Gloire! Alléluia!
    Gloire! Gloire! Alléluia!
    (Seigneur Jésus…)

        [Frère Branham prie pendant que les gens chantent — N.d.R.]

    171 Dieu soit loué! Inclinons nos têtes un moment. Frère Ruddell, vous arrivez au bon moment! Montez ici juste une minute. Frère Ruddell est l’un de nos frères associés: il vient d’une petite association interdénominationnelle d’églises que nous avons ici. J’ai entendu parler de la position vaillante que le frère Ruddell a prise pour l’Evangile. Et je voudrais juste dire ceci, frère Ruddell: Dieu n’a pas promis le chemin fleuri de la facilité, mais une bataille. Mais Il a aussi promis la victoire. Tout est là!

    172 Je me rappelle le jour où j’ai pris moi-même cette position: mon père et ma mère eux-mêmes voulurent me chasser de la maison! Vous comprenez? Mais, oh! gloire à Dieu! j’ai fini par les baptiser au Nom du Seigneur Jésus. La seule espérance que j’aie aujourd’hui vient de la position que j’ai prise. Je suis si heureux d’avoir reçu le message de la Bible par ce vieux prédicateur ambulant! Bien que le monde ait arrangé ce message et en ait fait des dénominations, des credo et tout ce qu’on veut, cette Vérité ne s’arrête jamais. C’est vrai! Elle est toujours en marche.

    173 Que Dieu vous bénisse chacun de vous. J’espère vous revoir très bientôt. Jusque là, voudriez-vous m’accorder une faveur, frères et soeurs qui êtes ici, comme ceux qui écoutent les bandes? Priez que Dieu remette dans mon coeur ce quelque chose que j’ai perdu en faisant ce complexe. C’est si facile de faire un complexe! J’ai eu l’autre jour une entrevue avec mon frère Way ici présent. C’est un brave homme, mais lui aussi avait fait un complexe. Un autre genre de complexe, mais nous étions tous deux dans la même situation. Cela arrive si facilement! Quelque chose vous vient à l’esprit et vous vous mettez à penser dans ce sens-là… Mais revenez à l’Ecriture et contrôlez avec Elle pour voir si c’est juste ou non, puis allez de l’avant. Ne perdez pas le sentiment pour les gens. Vous comprenez? Vous devez vous rappeler qu’ils ne sont pas des poupées de sciure, mais des êtres de chair et de sang, des êtres humains qui ont une âme. Priez pour moi, vous tous, si vous le voulez. Que Dieu vous bénisse.

    174 Nous allons maintenant incliner nos têtes et demander à frère Ruddell… [Quelqu’un dans l’assemblée parle à frère Branham — N.d.R.] D’accord, frère, Dieu soit loué! C’est un pasteur. Peut-être que certains ne le savaient pas. Je n’ai pas eu le temps de le dire ce matin, mais il était l’un de ceux qui étaient présents dans ces songes et qui me disaient d’aller dans l’autre direction, d’aller vers l’Ouest. C’est le frère J.T. Parnell.

    175 Il y a peut-être ici des étrangers qui se posent des questions au sujet des gens qui ont des songes. Nous n’allons pas accepter n’importe quel genre de rêve, mais nous croyons ce que la Bible dit: “Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair: vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions”. Et du moment que cela se trouve dans la Bible, c’est mon devoir de le croire et de le prêcher. Et lorsque quelqu’un raconte un songe, si le Seigneur ne nous donne pas l’interprétation, nous ne nous arrêtons pas à ce songe. Si quelqu’un parle en langues, cela doit être quelque chose pour l’église, et cela doit arriver. Si ce n’est pas le cas, c’est un mauvais esprit. Cela doit arriver, parce que l’interprétation des langues est de la prophétie. Nous savons que c’est vrai. C’est pourquoi nous essayons ici de vivre la Bible simplement comme Elle est enseignée. Nous ne voulons rien y ajouter ou en ôter, mais juste La vivre comme Elle est. Que le Seigneur soit béni! C’est de croire cela qui m’aide. Dieu ne m’a pas dit de faire des compromis avec le péché, mais de persévérer dans Sa volonté.

    176 Prions maintenant, frère… [Une femme pousse un cri dans l’assemblée — N.d.R.] Je vois que quelqu’un vient de s’évanouir. Restons encore tranquilles un instant.

    177 Père Céleste, veuille manifester Ta grâce et guérir le frère Way. Au Nom de Jésus-Christ, qu’il puisse être un autre homme. Nous Te remercions, Seigneur, de lui donner la force pour rentrer dans ce monde.

    178 Voilà, son coeur a recommencé à battre. C’est en ordre. Et je me tiens à ce pupitre où des cultes funéraires ont été prêchés… Là où je me trouve, il y a des centaines de gens qui sont venus à Christ par la prière. J’avais posé ma main sur lui: ses yeux étaient fermés, son pouls arrêté. Mais aussitôt que le Nom du Seigneur Jésus-Christ fut invoqué sur lui, son pouls revint! En tant que ministre de la Croix, je dis cela au Nom du Seigneur Jésus-Christ. N’est-Il pas merveilleux? Une crise cardiaque! Vous voyez? Je suis si reconnaissant que cela soit arrivé ici à l’instant même plutôt qu’au moment où nous aurions tous été loin. Vous voyez la grâce de Dieu? Que le Seigneur soit béni! Inclinons nos têtes.

    179 Père céleste, nous Te remercions pour Ta bonté et Ta miséricorde. Tu as été au milieu de nous. Oh Seigneur, mets-moi de l’huile dans ma lampe! Donne-moi le bâton du Seigneur, que je puisse l’étendre sur les malades et les affligés. Que je puisse apporter la délivrance à ceux qui sont dans le besoin, et le jugement à ceux qui Te rejettent. Accorde-le, oh Père. Nous Te remercions pour toute Ta bonté, au Nom de Jésus-Christ.

    180 Frère Ruddell… que Dieu vous bénisse, frère.

        [Frère Ruddell prie — N.d.R.]