LABSOLU

(The Absolute)

 

30 décembre 1962, matin
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Je suis très heureux de me trouver ici ce matin et d’avoir pu entendre cette exhortation en montant en chaire. Pardonnez-moi d’être en retard, il y avait des malades dehors, dans des voitures, dans des ambulances, et j’ai dû prendre ceux qui ne pouvaient pas entrer avant de pouvoir entrer moi-même.

Il y a ici une soeur, avec son bébé. Ne pourrait-elle pas venir cet après-midi? Je prêcherai encore ce soir, si le Seigneur le permet. Si elle ne peut pas venir ce soir pour la consécration de son enfant, qu’elle vienne maintenant. Mais si elle peut venir ce soir, cela nous arrangerait mieux. Mais qu’elle fasse comme cela lui convient. Si elle ne peut pas revenir ce soir, nous consacrerons ce petit maintenant. Si elle veut venir ce matin, qu’elle vienne maintenant.

Ce soir, je désire parler sur un sujet spécial, un sujet prophétique. Le titre de ce message sera: Monsieur, est-ce l’heure? [Sir, is this the Time? — N.d.T.]. Ainsi donc, si le Seigneur le permet, je parlerai ce soir sur ce sujet: Monsieur, est-ce l’heure? Je voudrais aussi profiter de l’occasion… Beaucoup de choses se sont passées ces derniers jours; elles font se diriger nos regards sur quelque chose que je ne comprends pas. Mais les voies de Dieu échappent à l’intelligence humaine, et nous devons donc marcher par la foi. Si on pouvait expliquer Dieu, alors il n’y aurait plus besoin d’avoir la foi, parce qu’alors on aurait la connaissance. Mais nous devons simplement marcher par la foi.

Ce matin, je pensais vous donner un message évangélique ordinaire, mais j’ai changé d’avis en descendant; vous êtes si nombreux et avez attendu si longtemps. Ce soir, il s’agira peut-être de quelque chose d’un peu différent. Mais je continue à vous dire ce que je veux vous dire.

Puisque vous êtes si nombreux, il y a quelque chose que je voudrais vous dire, quelque chose que j’ai tu ces dernières semaines. Vos prières au sujet de cette affaire d’impôts que j’ai eue avec le gouvernement ont été exaucées. Tout est réglé. Comme beaucoup d’entre vous le savent, ils me reprochaient ces chèques concernant la dernière campagne. Ils essayèrent de dire que cet argent venait de moi, et voulurent me faire payer l’impôt sur les quelque 350’000 dollars qu’ils disaient m’appartenir. Ce n’était pas mon argent, mais celui de la campagne. L’église sait cela. Vous le savez tous.

Je vais vous décrire brièvement ce qui s’est passé. Je crois qu’il y a presque cinq ans qu’ils étaient sur cette affaire, étudiant ce cas, cherchant à connaître ma moralité, etc. Mais je suis si reconnaissant qu’ils n’aient rien pu trouver contre moi; ils n’ont ainsi pas pu m’accuser de quoi que ce soit. Ils n’ont pas pu m’accuser, mais ont reconnu que j’avais fait cela par ignorance. Ne connaissant pas la loi, je signais tous les chèques que l’on m’apportait, et je les donnais pour la campagne d’évangélisation. Mais il paraît que dès le moment où j’apposais mon nom sur ces chèques, ils m’appartenaient. Vous comprenez? Peu importait que… Ils me dirent: «C’était très bien de votre part. Ils vous appartenaient, et ensuite vous les donniez à l’église. Mais, sitôt que votre nom y était inscrit, ils vous appartenaient. Peu importait leur destination, ils vous avaient été adressés». Si les donateurs avaient inscrit sur ces chèques: «Don personnel», il n’y aurait pas eu de problème. Mais ils écrivaient simplement: William Branham. Et lorsque je signais… Mais finalement, par la prière…

Vous vous rappelez qu’il n’y a pas longtemps, j’ai eu une vision. Il y avait un homme de grande taille d’apparence sombre comme de la fumée ou de la suie, couvert d’écailles comme un crocodile, qui s’avançait vers moi. Il avait des doigts de fer, et sur lui était écrit: “Gouvernement des Etats-Unis”. Moi, je n’avais en main qu’un petit couteau. J’étais totalement impuissant devant lui. Mais le Seigneur entra en scène, et cet homme fut vaincu. Rappelez-vous que je vous ai raconté cela il y a déjà pas mal de temps.

L’autre jour, ils m’ont proposé de faire un compromis. Mon avocat, M. Orbison de New Albany, et Ice & Miller, d’Indianapolis, m’ont demandé de venir les trouver. J’y suis allé avec frère Roberson, ma femme, et les responsables de l’église. Et là, ils nous dirent que le gouvernement serait d’accord de faire un compromis.

Je leur dis: «Si je dois quoi que ce soit à qui que ce soit, je le paierai. Je ferai de mon mieux». «Mais,» dis-je, «cela, je ne le dois pas! Dieu m’en est témoin! Et pourquoi ne m’accusent-ils pas, si je suis coupable? Ils ont eu cinq ans pour chercher quelque chose contre moi, et ils n’ont rien trouvé!». Je dis alors: «Je ne paierai rien jusqu’à ce que la preuve soit apportée que je le dois!».

Alors, l’avocat me fit entrer et me dit: «Maintenant, nous pouvons y aller. Le Gouvernement va instruire cette affaire». Il me dit: «La seule chose que nous puissions trouver contre vous est que…».

Je n’ai pas fait les choses comme j’aurais dû les faire. Je ne connais rien en comptabilité, alors, j’ai agi selon ce que je pensais être honnête. Ces chèques n’ont jamais été portés à mon compte, mais toujours à celui de l’église, de la campagne, etc. Je ne pouvais pas faire autrement.

Mais ils me dirent: «Nous sommes d’accord de faire un compromis, et de vous libérer pour 15’000 dollars, plus 10’000 dollars d’amende». Les honoraires de l’avocat étaient fixés, eux, à 15’000 dollars. Tout cela me faisait 40’000 dollars à payer!… Mais je leur dis: «Où pensez-vous donc que je vais trouver ces 40’000 dollars? Vous avez vu mon compte en banque: il ne contient pas plus de 100 dollars, et peut-être même moins». Je leur dis: «Où voulez-vous que j’aille chercher ces 40’000 dollars? Je n’ai aucune fortune. Je n’ai rien!».

Il me dit: «M. Branham, s’il y a procès, nous gagnerons certainement. Voici ce que je vais faire: ils vont prétendre que tout vous appartient parce que vous avez signé ces chèques. Ils vont essayer de le prouver, malgré que vous ayez porté cet argent aux comptes de l’église et de la Campagne Branham».

Ils ne peuvent trouver un cent que j’aurais dépensé pour mes besoins personnels. C’est cela, la vérité. Dieu le sait! Il y a un homme ici qui peut en témoigner. Il a été avec moi pendant tout ce temps. Je n’ai pas dépensé un seul cent pour moi-même. Tout a été dépensé pour le Royaume de Dieu, jusqu’au dernier centime.

Mais cela n’eut aucun effet. Ils dirent que cet argent était d’abord à moi, ensuite à l’église, et pour la campagne. Ils ont une manière de faire, vous savez — toutes sortes de détours. Aussi, je leurs dis: «Je ne paierai pas un sou!».

Mon avocat me dit: «Nous pouvons arranger l’affaire de cette manière. Je peux faire déclarer cet argent comme étant des dons personnels. Mais alors, tout ce qui est au-dessus de dix mille dollars sera considéré comme fortune, et vous vous retrouverez au même point qu’avant, et ils passeront encore cinq ans à contrôler tout cela».

Vous comprenez, lorsque vous avez rempli un chèque, il passe au contrôle, et est photocopié. Bien sûr, j’avais tous les talons.

Il me dit donc: «Alors, vous en serez au même point qu’auparavant. Autre chose encore, M. Branham. Si jamais vous avez un procès de ce genre avec le Gouvernement, peu importe ce qui a pu vous arriver, pour le public, vous serez considéré comme un escroc». Vous voyez?

Voyez ce qui est arrivé à ce prédicateur baptiste du Mississipi. Une femme l’accusa de l’avoir outragée. Mais cet homme put prouver qu’il n’était même pas dans la ville ce jour-là, ni le jour précédent, ni le jour suivant. Il put le prouver de telle manière que le juge lui proposa de poursuivre la femme pour diffamation. Mais lui, dit: «Laissez-la aller».

Mais, savez-vous ce qui arriva quand on fit un sondage d’opinion dans le pays à ce sujet? 75 % des Américains dirent: «Il n’y a pas de fumée sans feu!». Et ce pauvre homme, aussi innocent que vous et moi à ce sujet, devra porter cet opprobre jusqu’au jour de sa mort, bien qu’il n’ait rien eu à se reprocher dans cette affaire.

Pendant un certain temps, je fus vraiment malheureux, en pensant qu’ayant consacré ma vie au Royaume de Dieu, essayant d’amener les gens à payer leurs impôts, et de faire en sorte que les malfaiteurs deviennent honnêtes, je dusse moi-même être accusé d’escroquerie.

Je pensai: «Qu’ai-je bien pu faire?». Et alors, il me vint à l’idée de chercher dans ma Bible. Je vis alors que chaque homme, sans exception, qui eut un ministère spirituel, fut attaqué par Satan qui essaya de le faire passer pour quelqu’un d’immoral, et qu’il fut en butte aux attaques du gouvernement. Revoyez toute l’histoire, Moïse, Daniel, les Hébreux, Jean-Baptiste, Jésus-Christ (qui mourut condamné à la peine capitale par le gouvernement), Paul, Pierre, Jacques, fils de Zébédée, Jacques le Mineur — tous moururent à cause de leur gouvernement, parce que chaque gouvernement est le siège de Satan. C’est Jésus qui l’a dit; c’est la Bible qui le dit.

Chaque gouvernement est sous l’autorité de Satan. Il y aura un gouvernement qui sera dirigé par Christ: ce sera pendant le Millénium. Mais tous ces gouvernements actuels, quoi que nous puissions en penser, sont sous la domination de Satan. “Tous les royaumes de la terre m’appartiennent. J’en fais ce que je veux. Si tu m’adores, je te les donnerai!”.

Mais Jésus dit: “Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul”.

Je me décourageai en causant avec ma femme. Je rentrai à la maison, et dis: «Non! Si je devais cet argent, je le paierais. Je ne le dois pas, par conséquent, je ne paierai rien! Un point, c’est tout! De toute façon, comment pourrais-je le payer?».

Aussi rentrai-je à la maison, et je dis à ma femme: «Meda, débarbouille la figure des enfants et prépare leurs vêtements; nous nous en allons. Tout est sens dessus dessous! Qu’ai-je fait? Moi, payer 40’000 dollars? Tu ne comprends pas ce que cela signifie pour moi!». Mais elle, comme une gentille petite femme qu’elle est, me dit… Je lui avais dit: «Je m’en vais!».

Elle me dit: «Penses-tu que cela servirait à quelque chose? As-tu prié à ce sujet?».

Je pensai: «Peut-être que j’aurais avantage à prier de nouveau». Je recommençai, et il me sembla qu’Il me citait une Parole des Saintes Ecritures. Nous devons toujours sonder les Ecritures, et voir ce que Dieu a fait.

Un jour, on Lui posa une question, essayant de Le faire accuser le gouvernement. Ils Lui demandèrent: “Est-il juste pour nous autres Juifs libres de payer le tribut à César?”.

Il leur répondit: “Avez-vous une pièce de monnaie? De qui est cette effigie?”.

— “De César!”.

— “Alors, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu!”.

Cela me fit réfléchir. Je lus ce passage dans la Bible. Je pensai: «C’est vrai, Seigneur! Mais cela n’appartenait pas à César, mais à Toi. Si cet argent avait été à moi, et que j’aie dû payer plus d’impôts, cela eût été différent. Cela aurait appartenu à César. Mais dans ce cas, cela T’appartient! Cela n’appartient pas du tout à César!».

Vous savez, Il donne toujours la réponse dans la Parole. Je continuai à lire un peu plus loin, et je vis ceci: Il dit à Simon: «N’as-tu pas un hameçon dans ta poche? D’habitude, tu as toujours un hameçon et une ficelle avec toi. Et je viens de faire ce matin un dépôt à la banque des poissons, dans la rivière. J’ai fait un dépôt, et le banquier donnera certainement ce qu’il a. Va jeter ton hameçon dans la rivière, et quand tu auras trouvé le banquier, ouvre-lui la bouche: il te donnera l’argent. Ne les scandalise pas! Paie, Simon, pour Moi et pour toi!».

Je pensai: «C’est vrai, mon Dieu! Tu possèdes des banques de poissons dans tout le pays. Je ne sais pas comment Tu feras».

Je réunis les frères, qui m’apportèrent leur soutien et me permirent aussi de payer les 40’000 dollars. Je rentrai chez moi, et là, je me demandai comment j’allais rédiger ce chèque pour qu’ils ne recommencent plus à m’attaquer. Je dis: «Afin que je sois libéré de toutes taxes»…?… Celui qui endossera celui-là, cela pourrait lui causer pas mal d’ennuis!

Je téléphonai sans arrêt à la banque pour savoir s’ils l’avaient accepté, et enfin Bob me dit: «C’est en ordre, Billy, ils l’ont accepté!».

Alors, je rentrai et j’embrassai ma femme en lui disant: «Chérie, tout est en ordre!».

Quelle sensation merveilleuse que d’être libéré! Ils m’ont accordé des facilités de paiement, et je peux ainsi payer à raison de 4000 dollars par année. Ainsi, je ne dois plus perdre mon temps maintenant: il faut que j’aille travailler. Il me va falloir dix ans pour payer cela, si Jésus ne vient pas avant. Mais quand Il viendra, les dettes seront de toute façon réglées, et… Mais vos prières m’ont beaucoup aidé. (Je dois encore parler de ce cas un petit moment.) Je vous remercie infiniment. Que Dieu vous bénisse! Quoi qu’il arrive, je n’oublierai jamais cela.

Ce soir, si le Seigneur le permet, je désire vous parler de quelques faits que je connais. Tâchez de venir! Rappelez-vous le sujet de ce soir: Messieurs, est-ce l’heure?

Je crois qu’il y a un programme établi pour cette semaine, pour aujourd’hui, demain et lundi. Lundi, c’est la longue veille. Ensuite, mardi, c’est le Nouvel-An; si vous êtes hors de ville, vous pouvez à ce moment-là rentrer à la maison. Nous aurons quelques bons prédicateurs pour cette rencontre. Chacun parlera à son tour, jusqu’à ce que nous arrivions à minuit. Quelquefois, on prend la Sainte-Cène (je ne sais pas si elle est prévue cette fois-ci). Pendant que le monde s’amuse et fait la fête, crie et boit, nous, nous prenons la Sainte-Cène! Amen! Nous commençons la nouvelle année par le Repas du Seigneur.

Vous êtes tous cordialement invités et j’espère que le Dieu du Ciel vous donnera l’occasion de venir, si vous le pouvez.

Avant de lire la Parole, je voudrais encore remercier l’église pour le beau complet que vous m’avez acheté. Merci infiniment. Cela représente beaucoup pour moi. Toutes vos cartes de voeux, etc., toutes ces choses de Noël, tous ces dons que vous avez envoyés à ma famille. Cela me touche profondément. Rien ne peut me toucher davantage que de savoir que cela vient de vous.

Quelques-uns m’ont aussi envoyé des cadeaux de Noël en argent. Un frère m’a envoyé un agenda sur lequel mon nom est inscrit, et on peut lire la prière du Seigneur. Il y a encore beaucoup de choses comme cela que nous aimons beaucoup. Ma femme et moi, et les enfants, nous vous remercions beaucoup. Je voudrais vous dire une petite phrase très courte, mais je pense que c’est la chose la plus belle qu’un homme puisse dire. C’est: «Dieu vous bénisse!». Je crois qu’on ne peut pas dire plus.

Il y a encore ces frères qui m’ont offert un fusil. J’ai déjà mis le complet que vous m’avez donné pour venir ici, mais je ne pouvais pas amener le fusil à l’église! Cela n’aurait pas été convenable. Je vous remercie, chers frères! Je voulais dire leurs noms, mais l’un d’eux me dit: «Oh non, frère Branham, cela nous enlèverait tout notre plaisir!».

Je pensai alors: «Peut-être que les autres pensent la même chose». Mais j’ai relevé vos noms, ils sont inscrits. Je n’oublierai jamais cela. Que le Seigneur vous bénisse richement!

Vous savez comment je me détends. Je vais dans mon bureau et je repense à tout ce que j’ai fait. Quand je suis tellement tendu que je ne peux plus travailler, je me mets à penser à telle ou telle partie de chasse ou de pêche. J’aime cela. Que Dieu vous bénisse.

Maintenant, inclinons nos têtes un moment avant de nous approcher de la Parole. Je pense qu’il y a trop de requêtes ce matin pour que nous puissions les nommer toutes, mais pendant que nous prions, pensez à votre requête personnelle, et gardez-la dans votre coeur, et levez la main, disant: «Oh Dieu! Tu sais à quoi je pense maintenant!».

Seigneur Jésus, Tu vois toutes ces mains. Tu sais tout ce qu’elles cachent. Sous cette main, il y a une requête. Et nous venons maintenant nous incliner devant le Trône du Dieu Vivant, cette grande perle blanche qui s’étend au-delà de l’espace et du temps; c’est là qu’est assis Jéhovah, notre Dieu; c’est là que le Sang de Christ est sur l’autel. Et nous parlons au travers de ce Sang par Celui qui a dit: “Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Il vous l’accordera!”. Père, n’écouteras-Tu pas ce matin, et ne répondras-Tu pas à leurs requêtes? J’apporte ma prière avec les leurs en Te demandant de les exaucer.

Il y a ici des mouchoirs déposés par ceux qui sont malades et affligés. Il est dit dans la Bible qu’ils prirent des mouchoirs et des linges qui avaient touché Paul. Ils furent posés sur les malades, et les malades furent guéris, et les mauvais esprits furent chassés. Et, Père, nous savons depuis longtemps, et nous savons encore maintenant, que je ne suis pas Paul. Mais, après tout, ce n’était pas Paul, mais Christ en lui… Et, selon ce que dit l’Ecriture, Tu es Le Même hier, aujourd’hui et éternellement.

Seigneur, ces gens ici croient que si nous le demandons à Dieu, si nous prenons ces mouchoirs et les posons sur les malades, ceux-ci guériront. Je prie afin qu’il en soit ainsi, Seigneur. Quand ces mouchoirs sont placés sur les malades… Lorsque Israël se mit en marche pour sortir d’Egypte, marchant sur le chemin prescrit par Dieu pour arriver au pays de la promesse, la Mer Rouge barrait ce chemin. Mais Dieu, au travers de la Colonne de Feu, jeta un regard irrité sur les eaux, et les eaux eurent peur et s’écartèrent, laissant passer Israël qui marcha sur la terre sèche, vers la Terre promise.

Aujourd’hui, Seigneur, regarde au travers du Sang de Jésus. Tu vois cet acte de foi que nous accomplissons ici ce matin. Que Satan prenne peur et s’éloigne! Que chacun des pélerins qui sont ici présents, et chacun de ceux sur qui ces mouchoirs seront posés — que la route s’ouvre devant eux, et que la maladie s’éloigne. Qu’ils puissent poursuivre leur route vers la terre promise, conduits par le Saint-Esprit, la Colonne de Feu. Accorde-le nous, Seigneur!

Bénis les services, les paroles, la prédication, la lecture. Puisse le Saint-Esprit prendre la Parole ce matin et la distribuer à chacun de nous, Seigneur, parce que nous nous approchons peu à peu de quelque chose d’extraordinaire que nous ne connaissons pas. Nos coeurs sont étrangement émus, Seigneur, et nous Te prions avant de nous approcher de Toi et de Ta Parole, afin que Tu nous en donnes l’interprétation. Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen!

N’oubliez pas que ce soir, je prêcherai sur ce sujet: Messieurs, est-ce l’heure?

Ce matin, j’aimerais vous lire un passage dans le Livre des Actes. Nous pourrions lire à deux ou trois endroits: Actes 26.15, puis, Actes 25.15; ensuite, Actes 23.11. Nous n’aurons probablement pas le temps de le lire, mais vous pouvez encore ajouter Philippiens 1.20. Tous ces passages se rapportent aux mêmes paroles.

Actes 26.15: Nous lisons ceci.

“Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes.

Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.

En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste: à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’oeuvres dignes de la repentance”.

Ensuite, Actes 23.11:

“La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: Prends courage: car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome”.

Que Dieu puisse ajouter Ses bénédictions à la lecture de Sa Sainte Parole, pleine de grâce, que nous avons devant nous.

Il n’y a pas longtemps, j’ai entendu un homme employer le mot absolu. Je pensai: «C’est un bien beau mot! Je l’ai souvent entendu». Absolument!…

J’ai regardé dans le dictionnaire de Webster. Voici le sens qu’il en donne: «Parfait en soi-même; d’une puissance illimitée; plus spécialement: fondamental, final, définitif». Et, quelque chose de définitif, c’est “l’Amen”. L’absolu, c’est quelque chose ayant “une puissance illimitée”. C’est quelque chose de parfait en soi-même”. Tout est là! Je pensai: «Quelle chose merveilleuse! quel mot magnifique!».

Une parole est une pensée exprimée. Il faut premièrement qu’il y ait une pensée; ensuite, elle devient une parole, parce que vous ne pouvez pas prononcer vos paroles sans qu’il y ait une pensée derrière elles.

Lorsque nous parlons en langues, nous n’avons pas de pensée propre; c’est Dieu qui prend nos pensées; c’est la Pensée de Dieu qui S’exprime par nos lèvres. Vous ne pensez pas, vous ne comprenez pas ce que vous dites quand vous parlez en langues, s’il s’agit d’un langage inspiré. Quand vous interprétez, vous ne savez pas ce que vous dites. Vous le dites simplement. Vous comprenez? Cela vient de Dieu. Lorsque vous prophétisez, vous n’utilisez pas vos propres pensées. Cela vient de Dieu, parce qu’alors, vous dites des choses qu’il ne vous viendrait pas normalement à l’esprit de dire. Vous comprenez?

L’absolu est quelque chose de définitif. C’est pourquoi je pense que chacun devrait avoir un absolu. Il y a toujours eu un absolu derrière tout ce qui s’est fait de grand. Peu importe ce qui a été fait, mais il y a eu là derrière un absolu. Et quiconque veut accomplir quelque chose doit avoir premièrement un absolu. Et c’est cela qui vous conduit en toutes choses, jusqu’à “l’amen”, jusqu’à la fin. En d’autres termes, il vous faut quelque chose à quoi vous rattacher. C’est le point d’attache qui vous relie à toute réalisation… Il se trouve quelque part. Votre chemin peut passer par bien des détours avant d’y arriver. Mais il est “l’amen” final. Il doit y avoir une telle chose. Vous ne pouvez traverser l’existence sans ce point d’attache.

Lorsque vous vous êtes marié, il a bien fallu que quelque chose se meuve en vous jusqu’à ce que vous ayez fini par vous attacher à ce crochet. Ce fut normalement l’amour que vous portiez à votre femme ou à votre mari. Peut-être qu’elle n’est pas aussi jolie que la femme de John. Peut-être qu’elle n’est pas ceci ou cela, mais il y a en elle quelque chose qui vous a frappé. Vous direz: «Elle n’est peut-être pas aussi jolie que l’autre, mais il y avait là un absolu qui la rendait différente des autres. Et c’est à cela que vous tenez. Et si ce point d’attache, cet absolu, n’est pas là, il est préférable pour vous de ne pas vous marier!

Nous pouvons penser à de nombreuses personnes dans la Bible qui avaient un absolu. Nous pourrions rester sur ce sujet pendant deux semaines entières à chercher des absolus dans la Bible, et nous ne ferions qu’effleurer le sujet. Laissez-moi vous parler d’un exemple.

Voyez Job. Lui avait un Absolu! Tout alla mal pour cet homme, un homme juste. Nous n’oserions pas dire qu’il n’était pas juste, parce que c’est Dieu Lui-même qui l’affirme. Il n’y avait sur la terre personne de semblable à Job. Il était parfait aux yeux de Dieu. Et il le savait, parce qu’il avait un Critère absolu — il avait un Absolu.

Quand tout alla au plus mal, quand la maladie le frappa, ses amis lui dirent: “Voilà, Job, cela prouve bien que tu es un pécheur!”. Ensuite, les prêtres vinrent (ceux qui vinrent soi-disant pour consoler Job) et, au lieu de le consoler, ils ne virent rien d’autre que le péché dans sa vie, à cause de la manière dont Dieu l’avait traité.

Ses enfants moururent. Tous ses biens furent consumés par le feu. Tout alla vraiment mal pour lui; sa vie même était menacée, lorsqu’il était assis sur la cendre, n’ayant plus qu’un tesson pour gratter les ulcères qui le couvraient des pieds à la tête. Et même sa femme, la mère de ses enfants, lui dit: “Maudis Dieu, et meurs!”. Mais, face à eux tous, Job avait un Absolu!

Oh, si en période de maladie nous pouvions nous accrocher à cet Absolu! Job savait qu’il avait fait la volonté de Dieu, et il avait la foi en ce qu’il avait fait, parce que c’était Jéhovah qui l’avait demandé. Si seulement nous pouvions agir ainsi! Jéhovah demandait un holocauste pour les péchés. Et Job faisait des holocaustes non seulement pour lui, mais également pour sa famille, parce que Dieu le demandait.

Vous direz: «Oh, si seulement Il ne demandait que cela, aujourd’hui!».

Il demande moins que cela: Il vous demande d’avoir foi en Sa Parole. Et si vous faites de Sa Parole votre Absolu, alors vous pouvez accrocher votre âme à chaque Promesse Divine de la Bible. Peu importe combien les vagues vous secouent: vous êtes arrimé! C’est là votre Absolu.

Il s’en tint fermement à Cela, et lors même que ses amis vinrent le “réconforter” en lui disant qu’il avait péché, lui savait qu’il n’en était rien. Il était juste, parce qu’il avait fait la volonté de Dieu. Et lorsqu’ils vinrent lui dire: “Tes enfants sont morts, tes chameaux, tous tes biens sont consumés par le feu du ciel…”.

Voyez l’argument qu’employèrent ses amis: “Le feu est descendu du ciel. Tu vois, Job, cela prouve bien que…”.

— “Cela ne prouve rien du tout!”.

— “Il n’aurait pas frappé tes enfants — Job, tu n’es qu’un homme…”.

Mais Job dit: “Je sais que j’ai fait ce qui est juste!”. Il maintint sa position. Il avait quelque chose sur quoi se fonder. C’était cela. Il l’avait accepté. Il avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire. Il en était absolument sûr!

Alors, lorsqu’il arriva au point où se trouvait l’Absolu, il sentit la ligne se tendre et donner des secousses. Jusqu’alors, elle était restée détendue. Mais elle commença à se tendre, et l’Esprit vint sur lui. Alors, il se leva et se mit à prophétiser, disant: “Je sais que mon Rédempteur est vivant!”. Amen! Vous comprenez? Lorsque la ligne se tendit, il entra en contact avec son Absolu. Il savait que ce qu’il faisait était juste, et qu’un jour, il arriverait jusqu’à Lui. “Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu!”. — Dès ce moment, il savait. Son Absolu l’avait arrimé.

Abraham, lui aussi, avait un Absolu. Il descendit de Babylone, de la tour qui y avait été construite, dans le désert de Schinéar, et il séjourna là-bas avec son père. Il était peut-être un paysan. Mais un jour, alors qu’il était peut-être dans la forêt en train de cueillir des baies ou de chasser pour sa nourriture, Dieu lui parla. Il avait alors soixante-quinze ans.

Sa femme, Sarah, en avait soixante-cinq. Ils n’avaient pas d’enfants. Mais Dieu lui dit: “Sarah t’enfantera un fils, mais pour cela, va-t-en d’ici!”.

Il y a toujours une condition aux promesses de Dieu. Vous devez absolument… peu importe combien vous croyez à la promesse, elle est toujours soumise à des conditions. Nous pourrions nous arrêter ici et parcourir les Ecritures pendant des heures pour montrer que la condition est ce qu’il y a de plus important. Vous pouvez être aussi fondamental que possible: c’est la condition sous laquelle est faite la promesse qui compte — qu’il s’agisse de prédestination ou autre.

Remarquez bien qu’Abraham eut foi en Dieu et que cela lui fut imputé à justice. Pensez à la chose horrible que ce serait, dans notre monde civilisé, que de rencontrer un homme de soixante-quinze ans et une femme âgée de soixante-cinq ans, ayant vécu ensemble depuis tout jeunes (en effet, Sarah était la demi-soeur d’Abraham), et qui auraient la perspective d’avoir un enfant. Mais lui avait un Absolu. Rien n’aurait pu l’ébranler.

Et lorsque, le premier mois ayant passé, rien ne s’était produit, il garda son Absolu, parce qu’il savait que Dieu lui avait parlé. Le deuxième mois, la deuxième année, la dixième année, et jusqu’à la vingt-cinquième année, il garda son Absolu (il avait alors cent ans, et Sarah, quatre-vingt-dix.)

Et, en guise de nécrologie, la Bible dit: “Abraham ne chancela pas lors de la promesse de Dieu, mais demeura ferme dans la foi, donnant gloire à Dieu”. Pourquoi cela? Y avez-vous songé? Il avait l’Absolu, et la seule chose qu’il dû faire était de se séparer de son peuple. Dieu ne lui accorda pas Sa bénédiction avant qu’il n’obéît à Son ordre. Il prit son père avec lui. Son père mourut. Il prit aussi Lot avec lui. Après que Lot se fût séparé d’Abraham, Dieu lui dit: “Parcours le pays!”. Avec Dieu et Sa Parole, il faut toujours l’obéissance; il y a toujours une condition à Ses promesses.

Prenons maintenant le cas de Moïse. Moïse, le serviteur-prophète fugitif que Dieu avait élevé et instruit dans le palais de Pharaon… Avec toute son instruction théologique, la première fois qu’il sortit, il tua un homme. A la première difficulté, il eut mortellement peur. Pourquoi? — parce qu’il n’avait pas d’Absolu. Il n’avait que le témoignage de sa mère concernant sa naissance.

C’était un enfant étrange. Il avait le témoignage de sa mère. Il avait des rouleaux (peut-être du papier sur lequel on avait écrit, et qu’ils avaient emporté avec eux), dans lesquels il était dit que Dieu viendrait visiter Ses enfants. Il savait que le temps était là (comme nous le savons, nous aussi, en ce qui nous concerne). Nous savons que quelque chose va arriver.

Moïse savait que l’heure avait sonné, et il savait qu’il avait été choisi. Mais il n’avait pas encore d’Absolu. Vous voyez? Un jour, dans le désert, alors qu’il s’était perdu, Dieu lui apparut dans le Buisson Ardent, et dit “Moïse, J’ai vu l’affliction de Mon peuple. J’ai entendu leurs gémissements et leurs pleurs, lorsqu’ils sont courbés sous le fouet des surveillants qui les maltraitent. Et Je me suis souvenu de Ma promesse. Je suis venu pour les délivrer. Maintenant, va en Egypte!”. Oh, mon Dieu!

Moïse se mit à gémir, disant: “Je ne sais pas m’exprimer, je parle mal. Ils ne voudraient pas me croire!”.

Mais Dieu dit: “Que tiens-tu dans ta main?”.

— “Un bâton”.

— “Jette-le à terre”. — et il devint un serpent! Dieu lui dit encore: “Prends-le par la queue!”. — il redevint un bâton. Dieu lui donnait ainsi l’assurance, la confirmation. Quand Dieu donne l’Absolu, Il donne toujours une confirmation de cet Absolu.

Aussi, quand Moïse fut devant Pharaon et qu’il jeta son bâton à terre devant les magiciens et Pharaon (les magiciens, eux aussi, jetèrent leur bâton), il n’eut pas à s’enfuir en disant: “Je me suis trompé. J’ai essayé de faire un tour de magie élémentaire. Peut-être que je me suis trompé”. Non! Il savait! Il savait qu’il avait rencontré Dieu. Aussi garda-t-il son calme. Il avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire. Job, lui aussi, avait fait exactement ce que Dieu lui avait dit de faire. Moïse avait suivi Ses commandements. Il demeura plein de confiance, et regarda la Gloire de Dieu Se manifester!

Moïse était attaché à son Absolu, à sa mission, et il garda son calme. Et quand il fit cela, son serpent engloutit les autres serpents. Vous comprenez? Il était attaché à son Absolu! Dieu avait dit: “Quand tu délivreras les enfants d’Israël, ils viendront M’adorer sur cette montagne”.

Mais voyez comment l’ennemi essaiera par tous les moyens de vous éloigner de cet Absolu! Aussitôt qu’ils furent sortis d’Egypte, ils se trouvèrent acculés au bord de la mer Rouge. Il y avait des montagnes de chaque côté. Ils avaient suivi une vallée qui arrivait au bord de la mer Rouge, et il n’y avait aucun moyen d’échapper, ni à gauche, ni à droite — et l’armée de Pharaon qui arrivait derrière eux! Ils étaient vraiment en mauvaise posture. Vous voyez comment le diable vous met dans des situations où vous ne savez plus quoi faire! Mais rappelez-vous que si vous êtes attaché à cet Absolu, vous ne risquez plus rien. Moïse savait que Dieu lui avait promis “qu’ils iraient L’adorer sur cette montagne quand lui, Moïse, les aurait fait sortir d’Egypte. Et qu’Il se tiendrait à ses côtés pour conduire ce peuple à la terre promise”. Il crut à cette promesse, et Dieu envoya un vent d’orient qui retira les eaux de la mer, et ils firent la traversée à pied sec. Ils avaient un Absolu!

Nous pourrions continuer à parcourir les Ecritures. Il y eut aussi Daniel et son Absolu. Schadrac, Méschac et Abed-Nego avec leur Absolu. David aussi avait son Absolu. Tous avaient un Absolu!

Paul aussi en avait un, lui dont nous avons lu un passage, tout à l’heure. Il avait une vocation centrée sur Christ, et cela, c’était son Absolu. C’est la raison pour laquelle il n’eut pas peur de ce que Agrippa allait lui dire. Il se tint devant lui (et nous savons qu’Agrippa était Juif). Mais lorsqu’il dut comparaître devant ces rois et autres grands personnages, Dieu l’avait déjà averti qu’il aurait à le faire. Il avait un Absolu, c’est pourquoi il raconta exactement sa vision céleste. Il dit: “Ce n’est pas déshonorant de faire cela. Je ne me suis pas mal conduit”. Mais il resta soumis jusque dans les moindres détails, car il avait un Absolu. Et cela, c’est l’Absolu de toute vie centrée sur Christ.

Cette rencontre que fit Paul face à face avec Dieu sur le chemin de Damas eut une grande importance pour lui. Souvenez-vous qu’auparavant, il était un érudit. Il était un docteur connaissant à fond les Ecritures, mais n’avait pas d’autre Absolu que le Sanhédrin qui lui assurait son appui, et qui l’avait confirmé comme étant un grand docteur. Il était un grand homme dans son domaine, mais il n’était pas bien solide. Son Absolu était d’ailleurs aussi fort que l’organisation à laquelle il appartenait; il ne pouvait être plus fort. Il agissait fidèlement selon son Absolu, persécutant les Chrétiens et semant le trouble parmi eux. Il participa même à la mort d’Etienne, qui fut lapidé en sa présence.

Je pense que c’est cette raison qui le poussa plus tard à aller à Jérusalem malgré l’avertissement du prophète qui lui avait dit: “N’y va pas, parce que tu iras en prison et tu seras enchaîné”.

Mais Paul lui répondit: “Je le sais. Je ne vais pas simplement à Jérusalem pour témoigner, mais parce que je dois y aller; je suis prêt à mourir pour Christ”. Il avait compris ce qu’il avait fait, et son ambition était de sceller son témoignage dans son propre sang, mourant ainsi comme un martyr, parce qu’il avait tué un des martyrs de Dieu.

Et maintenant, il était sur le chemin de Damas, revêtu de toute son autorité. (Il avait été instruit par Gamaliel dans toute la religion des Juifs.) Malgré cela, il manquait d’assurance, et ne pouvait pas faire certaines choses. Tout à coup, il y eut une grande lumière et un bruit de tonnerre, et il tomba sur le sol. Quand il se releva, il y avait là une Lumière qui brillait tellement qu’il en fut aveuglé. Quelle chose étrange! Personne d’autre que lui ne vit la Lumière. Elle fut tellement réelle pour lui qu’Elle l’aveugla: Il ne vit plus rien, étant devenu totalement aveugle pendant que la Colonne de Feu flamboyait devant lui. Il entendit une Voix lui dire: “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?”.

Paul répondit: “Seigneur, qui es-tu?”.

Il reprit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons”. “… lève-toi, entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire!”.

Ananias, un homme, un prophète, eut une vision pendant qu’il priait, et vint chercher Saul après qu’il se fût relevé et qu’il fût entré dans la ville. Ce prophète, Ananias, imposa les mains à Saul, et le guérit par la guérison Divine.

Alors, il se releva, fut baptisé, lavé de ses péchés au Nom du Seigneur. Alors, il eut un Absolu. Il ne fut plus jamais le même après cela. Il alla d’église en église, de lieu en lieu, essayant de construire ce qu’il avait essayé de détruire auparavant.

Combien de pays, combien le monde chrétien ont aujourd’hui besoin de cet Absolu! Ceux qui fabriquent les credo ont essayé, au moyen de doctrines d’hommes, de discréditer la Parole de Dieu et de faire croire qu’Elle n’est pas la même hier, aujourd’hui et éternellement. Ils ont besoin d’un Absolu, de faire une expérience semblable à celle que fit Paul sur le chemin de Damas. Ils ont besoin de rencontrer le Dieu Vivant qui peut guérir les malades, ressusciter les morts et chasser les démons — ils ont besoin d’un véritable Absolu.

Paul savait que quelque chose lui était arrivé, quelque chose que personne ne pouvait lui enlever. Plus rien d’autre ne comptait. Il était lié — un point, c’est tout! Peu importait ce qui pouvait arriver, il savait qu’il était lié, que sa vie était liée à Christ. Oh, la vie qu’il mena à partir de ce jour fut bien différente de sa vie d’avant sa conversion!

Rappelez-vous qu’il avait toujours été un homme religieux. Et ceci s’adresse à vous tous (je sais que vous comprenez bien que cette prédication est enregistrée et que les bandes seront écoutées dans le monde entier). Quelques-uns sont présents ici, ce matin. D’autres entendront cela dans d’autres nations, au moyen d’un interprète (ce message sera donné aux différentes tribus d’Afrique, aux Hottentots, etc.) Vous l’entendrez aussi, vous, les chefs religieux qui avez reçu un enseignement biblique (vous avez appris toutes les données historiques et êtes capables d’expliquer ces choses). Mais, si vous n’avez pas un Absolu, si vous n’en avez pas fait vous-même l’expérience (ou si l’expérience que vous avez faite ne vous fait pas approuver chacune des paroles de ce message comme étant parfaitement juste pour l’église d’aujourd’hui, comme pour celle d’autrefois); si vous mettez votre confiance dans ce que pense votre dénomination (qui dit: «Le temps des miracles est passé; il n’y a pas de guérison divine; le baptême du Saint-Esprit, tel qu’il fut donné le jour de Pentecôte, n’est pas pour aujourd’hui»); si c’est tout ce que vous avez, cher frère, chère soeur, alors vous avez besoin d’une expérience semblable à celle du chemin de Damas!

Vous avez besoin de rencontrer le Dieu Vivant — il ne s’agit pas simplement de recevoir une pensée mystique dans votre esprit, d’éprouver une sensation quelconque, mais de passer par l’expérience d’une véritable… Ce même Jésus qui parcourut la Galilée est vivant parmi nous aujourd’hui et vit éternellement. Il est le Même hier, aujourd’hui et éternellement — c’est un Absolu; vous n’avez pas besoin de le recevoir de quelqu’un d’autre, mais c’est quelque chose que vous devez recevoir vous-même. Ce n’est pas quelque sensation.

S’il s’agit d’une sensation (cela peut avoir été une sensation réelle, biblique), et que quelqu’un essaie de vous convaincre que cela, c’était bon pour autre fois, faites bien attention! Il y a un bon moyen de savoir à quoi vous en tenir: c’est d’éprouver par la Parole! C’est cela, le critère!

Si la maison n’est pas conforme aux plans, le propriétaire la démolira et la reconstruira selon les plans. Elle doit être conforme aux plans.

Peu importent les expériences par lesquelles vous avez passé. Si quelque chose en vous vous dit que la Bible n’est pas vraie, que la puissance de Dieu, les apôtres, prophètes, prédicateurs, pasteurs, que les dons du Saint-Esprit et tout cela ne sont plus exactement aussi valables qu’au jour de Pentecôte, où l’Esprit descendit sur les apôtres, alors, il y a quelque chose de faux dans votre absolu! Il est attaché à une dénomination, plutôt qu’à la Bible de Dieu, car il est dit: “Les cieux et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point!”.

Prenez garde à ce qu’est votre Absolu. Vous pouvez être parfaitement sûr de votre bonne communion avec le pasteur, avec le surveillant, avec l’évêque ou avec quelque grand personnage de votre église, mais si votre Absolu n’est pas Jésus-Christ… “Sur cette pierre Je bâtirai Mon Absolu, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre lui”. C’est la révélation spirituelle et la connaissance de ce qu’Il est. C’est vrai!

Oh, lorsque vous devenez comme Paul, que vous avez le même Absolu que luiUne vie centrée sur Christ est bien différente de la vie que vous viviez autrefois, même si c’était une vie très religieuse.

J’ai entendu des gens dire: «Ils sont très religieux!». Cela ne veut rien dire du tout! Dans toutes les religions, j’ai vu des gens très religieux et beaucoup plus sincères que la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui.

Quand une mère peut prendre son enfant, un beau bébé en parfaite santé, et le jeter dans la gueule d’un crocodile pour l’amour de son dieu, je me demande jusqu’à quel point les Chrétiens sont réellement sincères! Quand un homme peut planter des crochets dans sa chair, y suspendre des poids et marcher avec cela au travers d’un feu long comme d’ici jusqu’au bout de cette salle, et revenir par le même chemin en signe de sacrifice à son dieu (une idole dont les yeux sont faits de pierres précieuses), je me demande où en est le Chrétien! Ne parlez donc pas de sincérité. La sincérité n’a rien à voir là-dedans. La sincérité est une bonne chose, si elle est placée sur la chose réelle.

Lorsqu’un médecin vous donne un médicament, il peut se tromper et vous donner de l’arsenic, en toute sincérité. Il peut vous donner de l’acide sulfurique en toute sincérité. Votre ordonnance peut être mal exécutée, et vous prendrez le médicament en toute sincérité, mais cela ne vous sauvera pas la vie. Pas du tout! Vous devez savoir ce que vous faites. Tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu, peu importe ce que c’est et pendant combien de temps cela a existé, ce sera toujours faux!

Pierre, le jour de Pentecôte, donna une ordonnance éternelle. Il dit:Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera”. C’est vrai! C’est une Ordonnance éternelle!

Un mauvais pharmacien pourrait-il prendre cette ordonnance et vous tuer? Certainement. Vous savez que dans un médicament, il y a une certaine quantité de poison destinée à tuer les microbes, et le médecin sait exactement combien votre corps peut supporter. S’il mettait trop de poison, cela vous tuerait! Et s’il n’en mettait pas suffisamment, votre médicament ne servirait à rien. Il sait exactement ce que votre corps peut supporter.

Il en va de même pour l’Ordonnance de Dieu. Ne croyez pas ceux qui vous disent qu’il faut faire ceci ou cela. Suivez la Parole exactement, à la lettre! Tenez-vous en à la Parole.

Il y a ceux qui préconisent le baptême par aspersion, ceux qui vous disent d’employer les titres de Père, Fils et Saint-Esprit. Il n’y a rien de tel dans la Bible. Il n’est parlé nulle part de quelqu’un qui ait été baptisé autrement qu’au Nom de Jésus-Christ. Ce dogme a été rajouté par l’église catholique romaine et est demeuré une tradition. (Nous verrons cela ce soir.)

Mais remarquez bien que, malgré tout cela, l’Ordonnance subsiste. C’est la raison pour laquelle il y a tant de malades parmi nous; c’est parce qu’ils n’écoutent pas ce que dit le Médecin. Ce que dit le Médecin, c’est l’Absolu. Quand vous vous êtes attaché à cela, vous y êtes. C’est la Parole de Dieu. Elle est infaillible. Il y a beaucoup de gens religieux, mais dont la vie n’est pas centrée sur Christ. Il y en a beaucoup comme cela, aujourd’hui.

Lorsque vous vous mettez à vivre cette vie centrée sur Christ, elle vous fait faire des choses que vous ne feriez pas autrement. Vous agissez différemment. Cela ne veut pas dire que vous allez faire des choses grotesques. Non! Vous agirez selon l’Esprit, selon ce qui est réel, authentique. Lorsque vous voyez quelqu’un se comporter d’une manière grotesque, vous savez qu’il imite quelque chose. Il essaie simplement d’imiter la chose réelle.

Quand vous voyez un faux dollar, rappelez-vous qu’il a été imité d’une vraie pièce. Lorsque vous voyez une imitation, c’est parce qu’il y a quelque part quelque chose de réel. Le faux est une copie du vrai, de ce qui est authentique.

Remarquez que cela vous fait faire des choses que vous ne feriez pas naturellement. C’est quelque chose… Vous n’avez aucun doute lorsque vous recevez cet Absolu; vous en êtes certain. Vous n’utilisez pas l’expérience de quelqu’un d’autre. C’est la raison pour laquelle les Chrétiens deviennent comme des petits enfants dans la Bible, et non pas (veuillez m’excuser!) comme des petits enfants à l’école, où ils essaient de se copier les uns les autres. Si celui que l’on copie a écrit quelque chose de faux, toute la classe fait des fautes, et tout est faux. Oh, ne copiez pas! Faites vous-même l’expérience de Sa rencontre!

Ici, il y a un de mes bons amis, le fils de l’un de mes amis de toujours, le petit Jim Poole. Son père et moi avons été à l’école ensemble. Quel brave garçon c’était! Le petit Jim et moi priions constamment pour que son père devienne un vrai croyant. Hier, nous parlions ensemble du fait que nous trouvions toujours Dieu dans les bois, et que nous Le voyions dans toute la nature. C’est là que vous Le trouvez, car Il est le Créateur, et Il est dans Sa création.

Je me rappelle que Jim et moi allions souvent chasser. Lorsque la nuit tombait, nous sortions, prenions nos bicyclettes et descendions la rue à toute vitesse (nous avions très peur de passer devant le cimetière la nuit tombée), et nous allions nous acheter une glace.

Jim aimait chasser dans les marais. Nous avions entre dix et quatorze ans. Jim aimait lire des aventures de chasseurs et de trappeurs. Moi, je me contentais de rêvasser. Vous pouvez vous imaginer cela! J’avais vu une petite cabane quelque part, et je pensais: «C’est exactement le genre de cabane qu’il me faudrait une fois avoir» — une de ces petites cabanes dans les montagnes, avec une bonne meute et quelques fusils. Je pensais: «Si seulement je pouvais avoir un de ces 30-30… «Mais comment arriverais-je à m’en acheter un?…». — Et l’autre jour, je regardais le mur chez moi et, voyant accrochés là quelques-uns des meilleurs fusils qu’on puisse trouver actuellement, je pensais: «Quelle grâce merveilleuse!». Autrefois, je pensais: «Je vais m’entraîner à bien tirer. Alors, peut-être qu’un chasseur m’engagera à aller avec lui, un chasseur riche ayant peur d’être chargé par un ours. Je serais alors une sorte de garde du corps. Peut-être qu’un jour, je pourrais aller en Afrique comme garde du corps. Si je pouvais seulement m’entraîner! La seule chose que je puisse faire est de m’entraîner à être un bon tireur régulier et sûr de son coup». Plus tard, je pensai: «Oh, mon Dieu, Tu m’as laissé chasser dans le monde entier! Quelle grâce merveilleuse!».

Jim s’installait pour lire.

Je lui parlai: «Jim…».

Mais lui me disait: «J’aimerais bien pouvoir lire…».

Je lui répondais: «Tout cela, c’est ce que d’autres ont fait. J’aimerais faire cela moi-même! J’aimerais faire mes propres expériences!». Lorsque je vins à Christ, je ne voulus point utiliser les expériences des autres. Je voulus faire cette expérience pour moi-même.

Quand je lisais Lone Star Ranger de Zane Grey, pendant que j’allais chercher quelques joncs pour ma mère (elle en faisait des balais), j’en prenais aussi pour moi, et j’en faisais un cheval avec lequel je galopais dans la maison. C’était l’histoire de cet homme qui parcourait le pays en rendant la justice là où il pouvait le faire.

Ensuite, je lus Tarzan chez les singes, d’Edgar Rice Burroughs. Ma mère avait reçu une vieille peau de phoque que Mme Wathen lui avait donnée. Je chipai cette peau (ma mère sut bien que ce n’était pas le vent qui l’avait emportée!), me fis un “costume” de Tarzan, et passai ensuite tout mon temps dans les arbres, accoutré de ce costume de Tarzan. Ayant vu ce qu’il avait fait, je voulais le faire, moi aussi, pour mon propre compte.

Mais un jour, par la Grâce de Dieu, je pus mettre la main sur le vrai Livre, la Bible. Ma devise a été depuis lors: «Etre semblable à Jésus. Déjà sur la terre, je veux être comme Lui». Je ne tiens pas à être un évêque ou un grand dans l’église, un pape ou un prêtre. Je veux être comme Jésus.

Si vous avez un Absolu, cela vous rend différent. Il y a quelque chose, quand vous lisez Sa Parole… Quelque chose qui, dans votre coeur, vous fait désirer être semblable à Lui. Vous êtes certain

Ce qu’est l’ancre pour le bateau, l’Absolu l’est pour le Chrétien. Oui! Vous devez avoir un Absolu! Et si Christ est votre Absolu, c’est comme si vous aviez une ancre quand vous… Quand la mer est houleuse et que le bateau est sur le point de sombrer, la seule solution est de jeter l’ancre. Et alors, si le bateau est ballotté en tous sens, l’ancre le retiendra. Nous avons un cantique à ce sujet: (je ne me souviens plus du nom de l’auteur) Mon ancre est sûre.

Pensez au petit garçon qui faisait voler son cerf-volant. Il ne le voyait pas, mais il tenait la ficelle. Un homme passa et lui dit: «Mon enfant, que fais-tu?».

— «Je fais voler mon cerf-volant».

— «Que tiens-tu dans ta main?».

— «La ficelle».

— «Où est le cerf-volant? Je ne le vois pas. Comment sais-tu qu’il y ait un cerf-volant à l’autre bout?».

L’enfant répondit: «Je peux le sentir. Il y a une résistance!». Vous voyez? A l’autre bout de la ficelle, il y avait un absolu! Pour ce petit enfant, le cerf-volant était son absolu. C’est pour cela qu’il pouvait dire qu’il le faisait voler. Il ne pouvait pas le voir, mais il sentait la traction! C’est de cette manière qu’un homme né de nouveau, né du Saint-Esprit, peut sentir qu’il tient quelque chose qui est ancré dans l’Au-Delà. Et la tempête ne peut plus le faire sombrer. Il sait que tout est en ordre, qu’il a une ancre qui est solidement fixée.

Si nous sommes sur notre petite barque, flottant sur l’océan majestueux de la vie… Comme le disait le grand poète:

La vie n’est pas un rêve vide!
L’âme qui sommeille n’est pas morte,
Et les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être.
La vie est réelle! La vie est chose sérieuse!
Son but n’est pas le tombeau!
“Car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière”
Ne s’adresse pas à l’âme!

J’aime beaucoup cela. C’est Longfellow qui a écrit ce Psaume de la vie.

Voguant sur l’océan majestueux de la vie,
Frère perdu et naufragé,
En voyant cela, tu reprendras courage.

Nous voguons sur l’océan majestueux de la vie; et Christ, lorsque la tempête… Lorsque le temps devient mauvais et que la houle s’installe, j’aime penser que j’ai une Ancre qui est fermement attachée dans l’Au-Delà; la mort elle-même ne peut l’arracher. Vous êtes ancré à votre Absolu.

Christ est notre Ancre. Qu’est-Il? — Il est la Parole!

“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole fut faite chair, et elle a habité parmi nous…”.

Alors, quand nous savons que nos actions sont en parfait accord avec la Parole, que nous savons que notre enseignement est en parfait accord avec la Parole (n’ajoutant ni ne retranchant rien à la Parole), alors nous pourrons voir dans notre vie les mêmes résultats que ceux qu’obtinrent tous ceux qui restèrent ancrés dans cette Parole, alors c’est que notre ancre tient solidement. La Vie de Christ s’incarnant en vous presque comme elle le fut en Christ, parce que c’était Dieu en Christ réconciliant le monde avec Lui-même… et vous voyez Dieu en vous gardant le même cap de la Parole, exactement dans la même voie que suivit Jésus, et vous voyez Sa Vie…

“Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Celui qui croit en Moi (non pas celui qui prétend croire, ou qui pense croire, mais celui qui croit) — celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais”. Pourquoi donc? Parce qu’il est ancré sur le même Rocher. Quel était ce Rocher? — La Parole, toujours la Parole! C’est là que vous êtes ancrés!

C’est votre Etoile polaire, quand vous êtes perdus en mer. Il y a un grand nombre d’étoiles, mais il n’y a qu’une seule étoile qui ne bouge pas. C’est l’étoile Polaire, parce qu’elle est située au pôle de la terre. Peu importe où vous êtes, cette étoile Polaire reste toujours la même. Elle est votre étoile Polaire.

Vous comprenez? Il y a un grand nombre d’étoiles qui se déplacent. Mais tout marin et tout chasseur sait que l’étoile Polaire est la seule étoile utilisable pour se repérer. Elle est comme votre boussole. Votre boussole n’indique pas la direction de Mars ou de Jupiter; elle marque le Nord. C’est votre absolu!

Remarquez bien cela: votre absolu! Je vais vous dire quelque chose; je sens que je vais vous dire quelque chose! (je me sens rempli de foi et de piété à cause de cette assurance!) Vous savez que votre boussole ne peut pointer que vers le Nord, et nulle part ailleurs. Et si c’est une bonne boussole, elle marquera toujours le Nord. N’est-ce pas vrai? Si vous avez le Saint-Esprit, Il ne peut vous conduire que vers la Parole! Il ne vous conduira jamais vers une dénomination ou un credo. Il ne vous conduira nulle part ailleurs qu’à la Parole: (Oh, j’aimerais crier de joie!)

Remarquez qu’il s’agit de quelque chose qui bat comme un coeur à l’intérieur de vous. Quand vous voyez votre Etoile briller là-bas, Jésus-Christ, la Parole… L’Esprit qui est en vous ne vous laissera point vous détourner ni à gauche, ni à droite. Il est le seul qui puisse… Il vient pour prendre les choses de Dieu et les manifester.

Jésus a dit: “Il fera exactement ce que j’ai dit qu’Il ferait. Il vous révélera les choses à venir (vous les montrant à l’avance, avant qu’elles n’arrivent). Il prendra de ce qui est à Moi, et vous le montrera. Il vous montrera les choses à venir!” (Jean 15).

Nous voyons qu’il nous montre ces choses. Il prend ce qui est à Dieu, et nous le montre. Et Il nous révélera ce qu’a dit Jésus. En d’autres termes, Il rendra toutes choses claires. (Notez cela quelque part, parce que nous allons l’utiliser ce soir). S’assurer… alors vous savez si votre Etoile Polaire, qui est pour chaque Chrétien la Parole… Tout ce qui est contraire à la Parole…

Laissez-moi vous dire quelque chose. Ecoutez attentivement ceci. Ceci, c’est la complète révélation divine de Dieu, Sa volonté, et la venue de Christ; et tout est accompli dans ce Livre. Et si quoi que ce soit vous attire hors de Cela, jetez cette fausse boussole loin de vous, car ce n’est qu’un credo! Ce n’est qu’un papier que vous gardez dans votre poche, que vous encadrez et que vous accrochez dans votre chambre. C’est un credo! Hommes frères, trouvez la Boussole qui vous conduit à la Parole! Amen!

Remarquez qu’après que Paul eût fait cette expérience, il descendit en Egypte ou en Arabie et étudia pendant trois ans. Gloire à Dieu! Il fallait qu’il soit sûr. Et quand il eut compris, quand le Saint-Esprit l’eut conduit, mot par mot, il put écrire cette Epître aux Hébreux et apporter la lumière aux Juifs. Certainement! Et pourquoi cela? — Parce qu’il avait trouvé la bonne direction! La Boussole du Saint-Esprit lui avait montré la direction de l’Etoile Polaire.

Si quelque chose vous attire hors de la Parole, vous avez avantage à l’abandonner. C’est vrai! Il vous dirigera vers Sa Parole, et vers Sa Parole seulement; parce que le Saint-Esprit est venu pour manifester la promesse de Dieu. Aucun credo ne pourra faire cela, ni aucune organisation. Aucune puissance ne peut le faire en dehors du Saint-Esprit agissant par la Parole. Il est la Semence.

Prenez un grain de blé, un beau grain de blé. Il ne peut rien faire. Il est mort jusqu’au moment où il a germé; mais alors, il peut produire beaucoup d’autres grains de blé. Et Christ est cette Vie, cet Absolu. Si le grain de blé n’a pas cet Absolu en lui, il ne ressuscitera jamais. Si ce grain de blé n’a pas en lui cet Absolu, si belle que soit son apparence extérieure, il ne pourra jamais vivre, parce qu’il n’y a pas de vie en lui. Mais lorsqu’il reçoit cet Absolu, il peut alors regarder tous ces critiques en face, et leur dire: “Je ressusciterai!” — Pourquoi? — Parce qu’il a en lui l’Absolu. Il est en lui, et il ressuscitera.

“… Si vous demeurez en Moi et que Mes Paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voudrez…”. C’est cela, cet Absolu. Mais si vous n’avez que des credo et autres… L’huile et l’eau ne se mélangent pas. Vous pouvez les diviser autant que vous voudrez, mais elles ne se mélangeront jamais, parce que leurs natures sont différentes. De même, vous ne pouvez pas mélanger des credo avec la Bible, mélanger avec la Bible des choses qui Lui sont contraires. Vous ne pouvez pas mélanger les dénominations et ceux qui sont passés par la nouvelle naissance, parce que, cela est certain, Dieu ne traite que… Je vais vous dire cela tout de suite.

Dieu ne change jamais Son programme. Il ne le peut pas parce qu’Il est infini. Je sais bien que tout ce que je dis sera entendu de beaucoup de gens. Mais c’est vrai, Dieu ne peut changer Son programme. Il ne peut pas faire un jour d’une manière, et un autre jour d’une autre manière, en disant qu’Il Se serait trompé la première fois.

Dieu ne traite pas avec des groupes d’hommes. Il ne traite qu’avec des individus, parce que les hommes ont tous des idées différentes. Il les a créés ayant des natures différentes. Et Dieu doit prendre cet homme et le secouer, le bouleverser jusqu’à ce qu’il soit sorti de sa propre nature. Alors seulement, Dieu peut traiter avec cette personne.

Regardez ce qui s’est passé au cours des âges. Il y eut Noé, Moïse, les prophètes. Il n’y en eut jamais deux en même temps, mais il y en eut toujours un à la fois, au travers de tous les âges. C’est pourquoi, si vous dites: “La sécurité se trouve dans l’avis du plus grand nombre…”.

Il n’y a pas bien longtemps, j’ai prêché ici au sujet d’Achab et de Josaphat. Lorsqu’ils allèrent à Ramoth en Galaad pour repousser… En principe, ils avaient raison. Le pays leur appartenait. Et leurs ennemis, les Syriens, nourrissaient leurs enfants avec le blé qu’auraient dû manger les Israélites, car c’est Dieu Lui-même qui leur avait donné ce territoire. Tout semblait donc juste, en principe. “Viens avec moi, et nous les chasserons hors du pays”. Cela semblait parfaitement juste, et en principe c’était juste, mais il y avait des conditions à respecter.

Josaphat, qui était un homme juste, demanda: “Ne devrions-nous pas consulter l’Eternel?”.

Bien sûr, Achab le renégat dit: “D’accord! Comment n’y avais-je pas pensé! J’ai justement sous la main quatre cents prophètes juifs que je nourris et dont je prends soin. Ce sont les meilleurs de tout le pays. Faisons-les venir!”.

Tous ensemble, d’un commun accord, dirent: “Allez-y! L’Eternel est avec vous!”. En principe, ils avaient raison, mais ils n’avaient pas trouvé cet Absolu!

Aussi, lorsque Josaphat demanda: “Sont-ils tous là?”. Achab lui répondit: “Non, il y en a encore un; mais je le déteste, car il prophétise toujours du mal à mon sujet; il dit toujours…”.

Comment aurait-il pu prophétiser du bien, alors que toute la Parole…? Elie, qui avait déjà paru auparavant devant Achab, lui avait dit: “Les chiens lécheront ton sang!”. Comment ce prophète confirmé par Dieu aurait-il pu dire quelque chose qui ne fût pas conforme à la volonté de Dieu? Et si les chiens devaient dévorer Jézabel, et que leurs excréments seraient répandus dans les champs, en sorte que personne ne pourrait dire: “Ci-gît Jézabel”, comment quelqu’un d’autre aurait-il pu bénir un homme portant sur lui une telle malédiction?

Il en va de même aujourd’hui. Comment pourrait-on demander la bénédiction de Dieu sur toutes ces choses qui éloignent sans cesse les gens de Dieu? Il n’y a qu’une seule chose à faire. Même si vous deviez rester tout seul, maudissez cela au Nom du Seigneur, et restez-en là, si votre Absolu…

Vous me direz: «Frère Branham, en faisant ainsi, les gens vous haïront».

Mais Dieu, Lui, m’aimera! C’est cela, mon Absolu. Je ne peux pas m’appuyer sur un bras de chair, mais seulement sur la Parole. Ce que Dieu a dit, je le fais!

Comment Michée sut-il qu’il avait raison? — il attendit. Il avait eu une vision. Les autres, eux aussi, avaient eu une vision, mais leur vision ne concordait pas avec la Parole. Aujourd’hui, c’est la même chose. Michée compara sa vision avec la Parole et vit qu’il était en accord avec la Parole. Aujourd’hui, si votre vision est en désaccord avec la Parole, alors abandonnez-la, car c’est un faux absolu. L’Absolu de Michée était en accord parfait avec la Parole, aussi pouvait-il s’y appuyer et y croire. Lorsqu’ils le frappèrent sur la bouche en lui disant: “Par où l’Esprit de Dieu s’en est-Il allé?”, il répondit: “Tu le verras au jour où tu iras de chambre en chambre pour te cacher”.

Achab dit: “Mettez cet homme en prison, et quand je reviendrai, je m’occuperai de lui!”.

— “Michée, qu’as-tu fait? Il te coupera la tête, quand il sera revenu!”.

Michée resta aussi ferme qu’Etienne (Amen!), fut aussi obéissant que le Seigneur lorsqu’Il marcha à la croix, aussi calme que Daniel lorsqu’il descendit dans la fosse aux lions, ou que Schadrac, Méschac et Abed-Nego lorsqu’ils furent jetés dans la fournaise. Parfaitement! Il resta simplement là, et dit: “Si tu reviens…”. Pourquoi? — Parce qu’il avait un Absolu! “Si tu reviens, c’est que Dieu ne m’a pas parlé. Alors, tu peux me couper la tête!”.

Il avait un Absolu. Il savait que cette Boussole qui l’avait conduit dans sa vision lui montrait exactement l’Etoile Polaire. Oui! Son ancre tenait bon. Oui! La Parole, et la Parole seulement…

Si vous avez un Absolu dans votre vie…

Vous savez qu’il y eut un temps où il y avait un Absolu pour l’étiquette. Je ne me rappelle plus le nom de la femme qui… mais tout le pays croyait que ce qu’elle disait était juste. (J’ai oublié son nom. J’avais fait une petite note ici, mais je ne peux plus me souvenir de son nom.) Il y a quelques années, il fallait… Tout ce que disait cette femme… Si elle disait qu’il fallait tenir le couteau dans la main gauche, il fallait le faire ainsi; c’était l’absolu. Elle était la réponse à toutes ces questions. Si vous preniez votre fourchette dans la main gauche, vous aviez absolument tort. Comment s’appelait-elle déjà?… [L’assemblée répond: «Emily Post» — N.d.R.] Ah oui! bien sûr! Oui, c’est bien elle!

Elle était l’absolu en matière d’étiquette. Il fallait faire ce qu’elle disait. Il y a beaucoup de choses comme cela. Mais nous savons maintenant que cela, c’est du passé, que ces règles n’ont plus aucune valeur. Vous pouvez maintenant manger comme vous voulez. Mais en ce temps-là, cette femme représentait l’absolu en matière d’étiquette. Il fallait faire ce qu’elle disait.

Il fut un temps où Hitler était l’absolu de l’Allemagne. Tout ce qu’il disait… Quand il disait: “Sautez!”, tout le monde sautait. Quand il disait: “Tuez!”, tout le monde tuait. Des millions de Juifs moururent ainsi. Avez-vous vu ce qu’il advint de cet absolu? Il semblait être une puissance, mais cette puissance était en opposition avec la Parole.

— “Comment savez-vous qu’elle était en opposition avec la Parole?”.

Dieu dit… N’était-ce pas Balaam qui, portant ses regards sur Israël, dit: “Il a la vigueur du buffle. La justice est dans leurs tentes. Quiconque le maudira sera maudit, et quiconque le bénira sera béni”.

Hitler aurait pu voir cela. Tous ces Chrétiens allemands auraient pu voir cela. Cet absolu… Totalement en opposition avec la Parole… Vous savez qu’on a dit ceci: «Dieu a fait l’homme, mais l’homme a fait l’esclave». — Il y en a toujours un qui essaie de dominer sur les autres. Mais nous avons un seul Chef, c’est Dieu.

Mais Hitler était l’absolu de l’Allemagne. Qu’en reste-t-il, aujourd’hui? Que s’est-il passé? Ce n’était pas le bon absolu! Et pourquoi? Parce qu’il était en opposition avec la Parole! Et où tout cela mena-t-il? — A toute cette ignominie!

Si votre absolu est une organisation, une sensation où quelque chose d’autre que la Personne de Jésus-Christ, vous tomberez dans la même ignominie, ou même dans quelque chose de pire. Si votre absolu n’est pas Christ… Il est l’unique Pilier central de la vie de l’homme. Et c’est Christ qui est la Parole, et non pas votre église, ou votre propre parole. Vous comprenez? — “Sur cet Absolu Je bâtirai Mon Eglise” — sur Christ, la Parole.

Il fut un temps où Mussolini était l’absolu de l’Italie. Peut-être que j’ai lu cela dans un journal, dans un livre, ou qu’on m’en a parlé, je n’en sais rien. Mais il paraît que Mussolini voulait introduire l’athlétisme à Rome. Il y avait là-bas une grande statue de lui, représenté en athlète. Tout cela est très bien! La Grèce eut cette idée il y a fort longtemps. Rome essaya toujours de l’imiter. L’athlétisme est très bien, mais cela ne peut pas prendre la place de Christ. Si musclé que vous soyez, cela ne jouera aucun rôle. Christ est le Tout-Puissant.

Et sur quoi essaya-t-il d’établir Rome? — Sur cet absolu! Il voulait être leur absolu. On dit qu’un jour, son chauffeur arriva une minute trop tôt, alors il le tua d’un coup de revolver. Il lui dit: «Je ne t’avais pas dit d’être ici à neuf heures moins une, mais à neuf heures!» — Et il le tua! Vous voyez cela? «Pas neuf heures moins une; neuf heures!». Vous voyez à quel point il essaya de faire de lui-même un absolu! Mais vous avez aussi pu voir comment cela s’est terminé.

Vous vous souvenez (surtout vous, les anciens, Roy Slaughter et les autres) de ce que j’avais prophétisé en ce temps-là? Un jour, dans le Odd Fellow Building (avant que ce tabernacle existât), j’avais dit: «Mussolini mourra d’une mort ignominieuse». J’avais dit: «Il commencera par envahir l’Ethiopie; l’Ethiopie tombera sous ses coups, mais à la fin, il succombera, et personne ne viendra à son secours. Il mourra d’une manière ignominieuse». Et voilà!

J’avais dit: «Il y a trois “ismes” qui vont apparaître: le Nazisme, le Fascisme, et le Communisme. Ces trois “ismes” se fondront en un seul, le Communisme. Le Communisme amènera la destruction de Rome par le feu». Vous voyez? Observez-le! C’est un instrument entre les mains de Dieu. Ils pensent qu’ils sont contre Dieu, et ils font exactement ce qu’Il veut qu’ils fassent; mais ils ne le savent pas! Il les manipule comme des marionnettes. Ils sont comme un outil entre Ses mains, comme le fut Nebucadnetsar et bien d’autres encore.

Remarquez encore ceci. Il fut un temps où Pharaon était l’absolu de l’Egypte, mais voyez ce qui advint de lui, par la suite! Ces choses ne peuvent subsister! Tous sont de faux absolus, et ils tombent toujours. Vous ne pouvez établir un absolu fait de main d’homme, que ce soit un président, un dictateur, un roi, une église, une organisation, un credo, ou quoi que ce soit de toutes ces choses qui sont destinées à périr comme tous les absolus de cette sorte, tout au long des âges.

Nous pouvons regarder dans le passé. Voyez ces hommes qui mirent leur confiance dans un empereur, dans un dictateur. Voyez ces hommes qui ont fondé leurs espoirs sur ce genre d’absolu! Considérez ce qu’ils sont aujourd’hui!

Prenons maintenant une autre direction, et considérons l’homme qui met sa confiance dans la Bible, dans la Parole de Dieu qu’il considère comme son Absolu. Voyez ce qu’ils sont maintenant.

Paul nous en dit quelque chose dans Hébreux 11. Que firent-ils? — Ils “… vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, etc.… Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de bêtes, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne…”. Ils attendaient cette glorieuse Résurrection. Certains d’entre eux n’obtinrent pas ce qui leur avait été promis, mais livrèrent malgré tout leur corps aux tourments, regardant vers cette Résurrection. Vous comprenez? Ils ne craignirent pas de perdre leur vie. Ils désiraient se sacrifier afin d’obtenir cette première Résurrection. C’est cela qu’ils voulaient.

En parlant d’Absolu… Vous savez que notre Cour Suprême est un absolu. C’est un absolu. C’est là que, dans ce pays, on prononce les derniers jugements, des jugements sans appel. La décision de la Cour Suprême est un absolu dans notre pays. Oh, je sais que nous n’aimons pas toujours cela, mais c’est ainsi. C’est un absolu. Que se passerait-il si nous ne l’avions pas? Mais nous avons cet absolu. Notre nation est liée à cet absolu.

Lorsque notre Cour Suprême rend son jugement, il n’y a plus rien à faire. Que voulez-vous encore faire après cela? — Vous devez obéir à leur jugement, un point, c’est tout. Vous ne pouvez pas faire autrement. Ils ont le dernier mot. Ils sont “l’amen”.

Vous pouvez essayer tous les tribunaux locaux, tous les magistrats, et aller jusqu’aux tribunaux fédéraux, mais vous ne pouvez aller au-delà de la Cour Suprême. Quelquefois, vous pouvez ne pas aimer leur décision, mais essayez seulement de faire à votre idée!… C’est l’absolu de la nation. Que se passerait-il si nous ne l’avions pas?…

Il faut que nous ayons un absolu. Chacun doit en avoir un. Vous en avez un. Mais ce que je veux vous dire… Je veux vous montrer ce que c’est qu’un absolu.

Vous avez vu que la Cour Suprême est l’absolu de la nation. C’est la dernière instance dans n’importe quel conflit. Elle règle définitivement les cas. Ce qu’elle dit fait autorité.

Lors d’un match de football, il y a un absolu: c’est l’arbitre. Nous n’aimons pas toujours sa décision, c’est vrai! Pourtant, c’est lui qui a le dernier mot. Peu importe ce que disent les autres. S’il dit: «Penalty!», il y a «penalty»! Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, cela n’aura aucun effet. Pensez seulement… si vous êtes… (je ne vais pas moi-même voir les matches de football, mais je vous donne simplement cet exemple). L’arbitre est l’absolu de tout le match.

Quelqu’un dira: «La balle était là!».

— «Menteur!».

— «Il fallait faire comme ceci, et non pas comme cela!».

Mais l’arbitre dit: «Penalty!».

Alors, les autres retournent à leur place. Quelques-uns s’empoignent, mais… Je pense que, dans leur coeur, ils maudissent l’arbitre et ses décisions, mais ils obéissent malgré tout. Et pourquoi donc? — Parce qu’il a le dernier mot, parce qu’il est la dernière instance.

Un joueur dira: «Il s’est passé ceci!».

Un autre répondra: «C’est faux, et tu le sais bien!».

L’arbitre, lui, dira: «Penalty!». — un point, c’est tout! — «Taisez-vous, et retournez à vos places!».

Vous imaginez-vous ce qui se passerait, s’il n’y avait pas d’arbitre? Un joueur dirait: «Il y a penalty!».

Un autre dirait ceci.

Un autre dirait cela.

— «Menteur!».

Il y aurait du désordre et des disputes. Pour jouer un match, il faut un absolu. L’arbitre apparaît sur le terrain, et alors, peu importe que vous l’aimiez ou non, il est l’absolu. C’est lui qui a le dernier mot. Peu importe ce que vous pouvez dire, c’est ainsi. S’il n’en était pas ainsi, le jeu tout entier tournerait au chaos. N’est-ce pas vrai?

Que deviendrait la nation s’il n’y avait pas de tribunaux fédéraux? S’il n’y avait pas de Cour Suprême? Le pays deviendrait un véritable chaos!

S’il n’y avait pas d’arbitre, on n’aurait pas lancé la première balle que le désordre commencerait déjà! — «Tu as fait cela!». — «Non, ce n’est pas vrai!», etc.… On commencerait immédiatement à se disputer.

— «Il y a penalty!».

— «Ce n’est pas vrai!».

Vous voyez! Il faut quelqu’un pour diriger le jeu: c’est l’arbitre. Quand il dit: «Penalty!», il y a penalty. C’est ce qu’il dit qui fait foi. C’est ainsi. Autrement, aucun jeu n’est possible.

Je vais vous montrer un autre absolu. Ce sont les feux rouges. Lorsque la lumière est rouge, cela veut dire: «Arrêtez-vous!». Si vous passez quand même, cela peut vous coûter cher: Mais si la ville n’avait pas de feux de circulation, que se passerait-il? Il faut un absolu. Peu importe ce que dit l’agent de police ou qui que ce soit!

Si l’on peut prouver que vous avez passé au vert, peu importe ce que dira l’agent, il a tort. Quand le feu dit: «Passez!». — alors, vous pouvez passer. C’est l’absolu. Vous pouvez prouver que le feu vous a dit: «Passez!». L’agent, ou même le maire de la ville, pourrait prétendre autre chose, cela n’aurait aucune importance. Si vous avez la preuve que c’était: «Passez!», alors vous passez. Si quelqu’un entre en collision avec vous, il sera dans son tort. Vous avez la preuve. C’est juste. Nous pouvons prouver ce que nous avançons. C’est vrai!

Mais que se passerait-il s’il n’y avait pas de feux de circulation? Tous se précipiteraient aux carrefours… Vous pouvez vous imaginer cela! L’un dirait: «Garez-vous, je suis pressé! Je vais au travail; le suis déjà en retard! Je passe!». «Vous croyez cela? C’est MOI qui passerai, parce que j’étais ici le premier!». Je vois cela d’ici!

Que se passerait-il si nous n’avions pas de feux de circulation! Quels embouteillages!

Voilà ce qui se passe avec les églises! C’est pourquoi elles sont dans une telle pagaille dénominationnelle! C’est l’exacte vérité! Personne n’avance nulle part, tout le monde reste sur ses positions et se dispute avec les autres.

Voici les Feux de circulation de Dieu. Quand Ils disent: «Va!», allez-y. Quand Ils disent: «Arrête! cela suffit!», arrêtez. C’est cela! C’est là-dessus que nous nous fondons, sur cette Parole, et non pas sur ce que tel groupe, ou tel autre groupe, dit.

Jésus a dit: “Ces signes accompagneront ceux qui auront cru…” “Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute créature!”. Alors, allons-y!

Vous savez, l’instruction est une bonne chose, mais Jésus n’en eut jamais besoin. Ces belles églises sont quelque chose de très bien, mais Il ne l’a jamais demandé. Les églises construisent des hôpitaux, mais cela, Il ne l’a jamais demandé.

Il a dit à l’Eglise: “Prêchez l’Evangile!”. Et l’Evangile ne vint pas seulement en Paroles, mais par la puissance et la manifestation de la Parole. C’est Paul qui l’a dit. Manifestez donc l’Evangile. Oh! Si cela se passait de cette manière!…

Nous avons aujourd’hui les meilleurs médecins que nous ayons jamais eus. Nous avons les meilleurs médicaments. Vous le savez. Nous respectons la science de ces hommes. Nous prions pour eux. Moi, je le fais, et j’espère que vous le faites, vous aussi. Ces hommes, avec leur connaissance et leur sensibilité… Ils travaillent au moyen de leurs sens, de leur vue, de leur toucher, de leur ouïe. Ils écoutent battre le coeur, peuvent discerner une tumeur, quelque chose de visible, une éruption qui s’étend sur le visage d’un malade, que sais-je encore. Ils agissent en fonction de ces choses, parce que… Ils essaient de doser leurs médicaments de manière à tuer la maladie, mais non pas le malade… C’est leur métier. Nous apprécions cela. C’est un travail magnifique.

Nous avons les meilleurs médecins, les meilleurs hôpitaux, les meilleurs médicaments, mais malgré tout, il y a plus de malades que jamais. Il y a plus d’incrédulité que jamais. C’est l’exacte vérité!

Les pasteurs se sont organisés et ont formé de grandes dénominations, où ils acceptent n’importe quoi. (Ils feraient n’importe quoi pour acquérir de nouveaux membres!) Ils sont produits par les séminaires comme des poussins de couveuse. Certains sont aussi ignorants de Dieu qu’un Hottentot l’est de la civilisation égyptienne… Nous en sommes là.

Ce dont nous avons besoin dans nos églises, c’est d’un homme qui a un Absolu! Ce dont nous avons besoin dans nos églises méthodistes, baptistes, pentecôtistes et presbytériennes, c’est d’un Absolu — d’un homme de Dieu qui restera attaché à la Parole et à Christ, et qui amènera l’assemblée dans cette condition où chaque membre marche dans la Parole, voyant la Parole manifestée… “Ces signes accompagneront ceux qui auront cru, dans le monde entier…”.

Eux disent: “Ces choses sont du passé!”.

Mais Jésus, Lui, a dit: “Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute créature!”.

Nous ne sommes pas encore allés par tout le monde, et nous sommes encore loin d’avoir prêché à toute créature! — Où prêcher? — Par tout le monde. A qui? — A toute créature. Que se passera-t-il? — Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris”.

C’est cela, l’Absolu. C’est la Parole, cette Etoile Polaire, cette Boussole qui nous donne la bonne direction. C’est cela dont nous avons besoin.

Mais nous sommes sortis de cela et avons établi des institutions, créé des organisations, inscrit des membres; nous nous sommes disputés avec les Baptistes (parce qu’ils ne croyaient pas ceci ou cela), avec les Méthodistes (parce qu’ils ne faisaient pas comme nous). Nous avons bâti de grands séminaires, construit de plus grandes églises, nous y avons mis les chaises les plus confortables, les plus belles orgues, etc. Nos membres sont les mieux vêtus. Le maire vient à notre église. Mais, avec tout cela, qu’avons-nous de plus? — Quelque chose de mort, qui est attaché à un absolu dénominationnel! La Mort!

Je désire mourir en ayant Jésus-Christ comme Absolu. Je crois cela. Un certain docteur Davis m’a dit un jour: «Billy, si vous continuez à prêcher de telles choses, vous n’aurez bientôt plus que les colonnes de votre église pour vous écouter».

Je lui répondis: «Alors, tant pis! Je prêcherai à ces colonnes. Dieu est capable de faire de ces colonnes des enfants d’Abraham!». C’est juste! La Parole de Dieu est la Vérité!

Il me dit: «Pensez-vous qu’ils vous croiront?».

Je lui répondis: «Ce n’est pas mon affaire. Mon affaire, c’est de rester fidèle à la Parole!». C’est vrai!

Il me dit encore: «Pensez-vous pouvoir aller à la rencontre de ce monde civilisé, avec votre guérison divine?».

Je lui dis: «Ce n’est pas ma guérison Divine, c’est Sa promesse. C’est Lui qui m’a donné cet ordre».

Je me souviens bien de ce jour de juin 1933 où Il descendit vers moi au bord de la rivière, et me dit: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé pour annoncer la première venue de Christ, Je t’envoie avec un message pour annoncer au monde la seconde venue de Christ». Et depuis bientôt quinze ans, le feu des réveils s’est allumé sur presque chaque montagne. La guérison divine s’est répandue dans toutes les nations; il y a eu la puissance, tout est bientôt restauré, et maintenant, je crois que cette Lumière va bientôt frapper un dernier coup afin de susciter une foi qui conduira à l’Enlèvement final de l’Eglise dans la Gloire. Cette Lumière se trouve dans le message! Nous sommes réellement au temps de la fin. Nous en avons parlé en long et en large, mais je crois que cela nous atteint maintenant. Ecoutez-Le! Oui! Le voici qui vient! C’est vrai!

C’est la lumière rouge qui s’allume, comme je l’ai déjà dit, et cela décide de tout. La lumière rouge vous dit qui doit passer. Peu importe ce que pensent les gens, c’est la lumière rouge qui décide. Il y aura un embouteillage si vous ne vous souciez pas de la lumière rouge! Il faut qu’il y ait un absolu. Oui!

L’Eglise, elle aussi, doit avoir un Absolu. Vous devez avoir votre absolu pour les membres de l’église. Mais aujourd’hui, chaque église a son propre absolu. Vous voyez? Elles n’essaient pas de prendre…

— «Nous autres, Baptistes, croyons ceci!».

— «Nous autres, Méthodistes, croyons ceci!».

— «Nous autres, Presbytériens, croyons ceci!».

— «Nous autres, Pentecôtistes, croyons ceci!».

C’est très bien, mais alors pourquoi ne prenez-vous pas aussi le reste? Qu’en est-il du reste?

— «Nous autres, Baptistes, croyons au baptême par immersion!».

— «C’est très bien! Mais que faites-vous du baptême du Saint-Esprit, du parler en langues, des dons de guérison, de la prophétie?…».

— «Oh non! Tout cela était bon pour autrefois!». — Oh, mon Dieu!

Vous, les Pentecôtistes, vous dites: «Nous croyons que le signe initial est le parler en langues».

Bien sûr, le parler en langues est une très bonne chose, mais ce n’est pas le signe initial! Beaucoup de gens parlent en langues, mais c’est tout! Le diable peut imiter tous les dons décrits dans la Bible.

Paul a dit: “Quand je parlerais les langues des hommes et des anges; quand je livrerais mon corps pour être brûlé en sacrifice; quand je vendrais tous mes biens pour secourir les pauvres; quand j’aurais la foi jusqu’à déplacer des montagnes; quand bien même j’irais dans une école de théologie pour y apprendre toute la connaissance — malgré tout cela, je ne suis rien!”.

Ce qui compte, c’est la Personne de Christ. Christ! Recevez-Le! Mais vous ne pouvez pas Le recevoir si vous ne recevez pas Sa Parole. La Parole doit venir premièrement, et alors, la Vie vient dans cette Parole et manifeste cette Parole.

Jésus n’a-t-Il pas dit: “Si vous ne me croyez pas, croyez au moins les oeuvres que je fais”. Cela, c’était la Parole de Dieu manifestée. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même et exprimant au monde ce qu’Il était. C’était cela, l’Absolu, l’Absolu Eternel.

Vous direz: «Etait-ce cela, l’Eternel, frère Branham?». — C’était cela! — «Alors, qu’en est-il aujourd’hui?».

Jésus a dit: “Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais”. — C’est le même Absolu!

Chacun a son propre absolu. Oui! C’est exactement comme il en était du temps des Juges, où chacun faisait ce qui lui semblait bon. Au temps des Juges, chacun avait son propre absolu, et faisait ce qu’il désirait faire. Et c’est le chemin que nous suivons maintenant. Chacun fait ce qu’il considère lui-même comme étant juste.

Connaissez-vous la raison pour laquelle ils agirent ainsi, du temps des Juges? Cela va peut-être vous choquer un peu! La raison pour laquelle on agissait ainsi du temps des Juges est qu’il n’y avait pas de prophètes à qui venait la Parole de Dieu. Par conséquent, chacun pouvait faire ce qui lui semblait bon à ses propres yeux.

C’est exactement ce qui s’est produit de nos jours. Nous n’avons pas “le” prophète, dans ces temps de dénominations. Mais Dieu a promis de nous en envoyer un. C’est vrai! Il a dit qu’aux derniers jours, Il nous enverrait Elie, le prophète, qui ramènerait le coeur des enfants à leurs pères — qui ramènerait à la Pentecôte originale. Vous savez qu’Il a dit cela!

Je sais aussi que vous vous référez à Matthieu 11, verset 10 (je crois que c’est cela), où Jésus disait à propos de Jean: “C’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face…”. Il s’agit de Malachie 3, et non pas de Malachie 4. Si cela avait été Malachie 4, alors, la terre entière serait consumée par le feu et les justes marcheraient sur les cendres des méchants. Ne confondez pas, chers frères! Faites dire à la Parole exactement ce qu’elle dit! Parfaitement! Il a promis cela pour les derniers jours, et cela arrivera!

Rappelez-vous que du temps des Juges, chacun agissait à sa guise. Aucun homme ne pouvait manifester la Vie de cette Parole. Il n’y avait pas de prophète. La Parole de Dieu vient toujours au prophète, et celui-ci est toujours haï. Seul un petit groupe l’aime. Vous voyez? — Il en a toujours été ainsi.

Dieu ne change pas Ses voies. Il ne peut pas changer Ses voies et être Dieu. Quand Dieu dit ou fait quelque chose, Il doit continuer de même. Quand le moment arrive, s’Il n’agit pas la seconde fois comme Il le fit la première fois, cela veut dire qu’Il S’est trompé la première fois. Et qui accusera Dieu de S’être trompé? Qui êtes-vous pour convaincre Dieu de péché?

Qu’est-ce que le péché? — C’est l’incrédulité! “celui qui ne croit pas est déjà condamné”.

“Qui de vous Me montrera que Je n’ai pas accompli tout ce que le Messie devait accomplir?”. Vous voyez? Personne ne put répondre. Il avait parlé. Le Messie était un prophète, et Il l’avait prouvé. Ils n’avaient pas eu de prophète depuis des centaines d’années, depuis Malachie; mais Le voici qui entra en scène. Il était un mystère pour le peuple, et une pierre d’achoppement pour l’église, parce que, dit-Il:Je mets en Sion une pierre angulaire, une pierre précieuse, éprouvée, une pierre d’achoppement”. “Mais quiconque croit en Lui ne sera point confus”. C’est vrai! Il vint et accomplit exactement l’Ecriture. Ceux qui crurent en Lui avaient un Absolu.

Lorsque Marthe vit sortir Lazare de la tombe, elle comprit Qui était Jésus. Avant même de l’avoir vu faire cela, elle avait l’Absolu de la connaissance: “Je crois que Tu es le Fils de Dieu qui vient dans le monde. Même si mon frère est mort, dis une seule Parole, et Dieu l’accomplira!”. Amen! Elle était absolument sûre. C’est vrai!

Lorsqu’elle eut dit cela (et elle le croyait de tout son coeur), Il lui demanda: “Où a-t-il été enseveli?”.

Elle Lui répondit: “Viens et vois!”.

Il y alla, et eut une vision, car Il dit: “Je ne fais rien que mon Père ne m’ait montré auparavant”.

Il avait quitté la maison de Lazare. Mais ils L’envoyèrent chercher afin qu’Il priât pour lui. Il savait que Lazare allait mourir. Après un certain temps, Il dit: “Notre ami Lazare s’est endormi”.

Ils dirent donc: “Alors, tout va bien!”.

Mais Il leur dit: “Il est mort. Et je suis heureux pour vous de ne pas avoir été présent là-bas”. (Ils Lui avaient demandé de prier pour Lazare.) Alors, Il revint et dit: “Je vais aller le réveiller”. Non pas: “Je vais aller voir ce que je peux faire pour Lui”, mais: “Je vais le réveiller!”. — Pourquoi cela: “Le Père m’a déjà montré ce que je devais faire”.

Ils allèrent vers le tombeau. Il y avait là un Homme; c’était Dieu dans la chair. Il aurait pu dire à la pierre: “Disparais!” et elle aurait disparu. Mais Il dit à ces femmes: “Roulez la pierre!”.

Il faut que vous fassiez quelque chose. Vous comprenez? Alors, elles roulèrent la pierre. Elles eurent des nausées à cause de la puanteur. Lui, Il Se tenait là. Oh, je peux Le voir Se tenir bien droit, n’ayant malgré tout pas un aspect bien important (la Bible nous dit qu’il n’avait rien pour attirer les regards).

Il était comme David qui fut proclamé roi alors qu’il n’était qu’un jeune homme d’apparence plutôt modeste. Et tous les grands du royaume qui disaient: “Quelle drôle d’allure il aura quand il mettra la couronne sur sa tête!”.

Jessé avait dit: “Voici mon fils aîné”.

Mais Samuel dit: “Dieu n’en veut pas”. Alors, il amena tous ses fils les uns après les autres.

Samuel lui demanda encore: “N’as-tu pas encore un fils?”.

— “Oui, mais il n’a rien d’un futur roi! C’est un gamin malingre et sans apparence”.

— “Va le chercher!”. — Aussitôt que David apparut, l’Esprit vint sur le prophète. Il prit l’huile et la versa sur sa tête, et dit: “Voici votre roi”. Voilà.

Jésus, Lui aussi, était peut-être comme cela, les épaules courbées, les cheveux grisonnants, bien qu’Il n’eût pas dépassé la trentaine. (La Bible dit qu’Il avait l’air d’avoir quarante ans.) Les Juifs disaient: “Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu prétends avoir vu Abraham!”. Mais Il dit:Avant qu’Abraham fût, Je suis!(Jean 8).

Nous voyons qu’Il Se tenait près du tombeau. Il savait qu’Il devait avoir une vision, que cela devait se passer ainsi. — “Otez la pierre!”. Le cadavre commençait à sentir mauvais, la mort remontant à quatre jours. Le nez devait s’être déjà affaissé.

Mais Jésus était là. Il Se redressa et dit: “Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort”. Quel homme pourrait-il jamais affirmer une chose pareille? “Quiconque croit en Moi ne mourra jamais! Crois-tu cela?”.

Elle répondit: “Oui, Seigneur!”. Bien qu’apparemment Il ne lui eût pas répondu lorsqu’elle L’appela (Il ne vint pas), elle L’appela de nouveau. Il ne vint toujours pas. Mais elle dit malgré tout: “Je sais que Tu es le Christ qui devait venir dans le monde”.

Il dit: “Lazare, sors!” — à un homme qui était mort depuis quatre jours!… Pourquoi cela? Pourquoi donc? Christ avait l’Absolu! Il avait eu la vision. Cette vision ne pouvait mentir. C’est vrai! Elle ne pouvait mentir. Il en était absolument sûr!

Marthe, elle aussi, était absolument sûre! Si elle pouvait faire en sorte qu’Il reconnût ce qu’elle croyait qu’Il était, elle était sûre d’obtenir ce qu’elle avait demandé. C’est vrai! C’était cela, l’Absolu. Il était conforme à la Parole.

Aujourd’hui, chacun agit à sa propre guise, parce qu’il n’y a pas de prophète.

Regardez ce qui se passait au temps des Juges. (Je crois qu’il s’agissait d’Elie ou d’Elisée, de l’un d’eux.) L’enfant mort… La femme Sunamite qui avait…

Elie était l’homme de Dieu pour ce temps-là. Ce n’était pas simplement un bon prédicateur. C’était un vieillard. Un homme tel que, s’il venait aujourd’hui sonner à votre porte, vous le renverriez immédiatement. Tout le pays le haïssait. Jézabel et tous les autres le haïssaient parce qu’elle s’était installée à la Maison Blanche et avait fait en sorte que toutes les femmes agissent comme elle. Toutes les femmes l’imitaient. Et Achab s’était laissé séduire par elle, et était en son pouvoir. Nous ne sommes pas très éloignés d’une telle situation aujourd’hui! Bien au contraire!

Cette femme Sunamite, quand elle vit la puissance d’Elisée, dit: “C’est un saint!”. Et quand l’enfant mourut, elle dit au serviteur: “Selle la mule, et ne t’arrête pas en chemin! Elle alla…”. J’aime la manière dont elle alla vers son Absolu, son point d’ancrage.

Elisée dit: “Voici cette Sunamite. Elle souffre, mais j’ignore ce qui ne va pas chez elle”. (Vous voyez que Dieu ne montre pas tout à ses serviteurs, mais seulement ce qu’Il veut leur faire connaître.) C’est pourquoi il dit: “Son coeur est déchiré, et je ne sais pas pourquoi. Cours, Guéhazi, et va voir ce qui ne va pas!”.

Il lui demanda: “Tout va-t-il bien chez toi? Ton mari et ton fils vont-ils bien?”.

Regardez-la! Elle dit: “Tout va bien!”. Pourquoi? — parce qu’elle était venue vers son Absolu! “Tout va bien!”. Elle tomba aux pieds d’Elisée, et Guéhazi la releva. Elle ne devait pas se prosterner devant son maître, c’est pourquoi il la releva. Ensuite, elle commença à lui raconter.

Or, Elisée n’avait pas d’absolu en ce moment-là. Il savait par la vision qu’il pourrait lui rendre son enfant, mais que devait-il donc faire maintenant? Il prit son bâton et entra dans la chambre. Il ferma toutes les portes, après avoir fait sortir tout le monde. Il avait un Absolu. S’il pouvait seulement Le contacter! Il marchait de long en large dans cette chambre. Soudain, il sentit quelque chose le toucher. Il s’étendit sur l’enfant, puis se releva. Le petit se mit à bouger et à se réchauffer. Il recommença. Mais il ne pouvait obtenir un bon contact avec son Absolu. “Qu’y a-t-il, Seigneur? que faut-il faire?”.

Il eut certainement une vision, où il voyait ce petit enfant courir, sauter à la corde, etc. Il s’étendit encore une fois sur l’enfant, sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, et ses mains sur ses mains; alors, la Puissance de Dieu le ramena à la vie. Que s’était-il passé? L’Absolu de la femme était le prophète, et l’Absolu du prophète était Dieu. Et ils se tenaient tous deux dans la Parole. “Je suis la Résurrection et la Vie, la Puissance de ce Dieu Créateur”…?… l’enfant ressuscita.

C’est certain! La raison pour laquelle l’homme suivait ses propres voies est qu’il n’y avait pas de prophète pour donner la Parole du Seigneur. En ces temps-là, la Parole et les prophètes étaient absents.

J’ai compris cela — c’est-à-dire le jour dans lequel nous vivions — lors de ma conversion. Je suis si heureux que Dieu Se soit emparé de moi avant que l’église ne l’ait fait! Je serais probablement demeuré un incroyant si j’étais tombé dans toute cette confusion… «Viens te joindre à nous! et si tu ne le fais pas, prends ta lettre d’introduction, et va dans un autre groupe!».

— «Ne veux-tu pas apporter cette lettre dans notre communauté?».

Certes, le crois qu’il y a une lettre d’introduction. C’est au moment où Christ a inscrit votre nom sur le Livre de Vie de l’Agneau. est le seul endroit où se trouve votre nom.

Quand j’ai vu toutes ces dénominations… Je suis d’origine irlandaise, donc catholique, et j’ai pu constater que le Catholicisme était corrompu, pourri. Alors j’allai dans une certaine église dénominationnelle de cette ville. Ils disaient: «Nous sommes le chemin, la vérité et la Vie. Nous avons tout cela».

J’allai dans une autre église à New Albany. Eux me dirent: «Ces gens-là ne savent pas de quoi ils parlent!».

Les Catholiques disent: «Vous êtes tous dans l’erreur».

Je pensai: «Eh bien, alors!».

Je jouais autrefois avec un petit garçon luthérien, un petit Luthérien allemand. Je lui demandai: «A quelle église vas-tu?».

— «Je vais à l’église telle et telle».

J’y allai, et le vis qu’eux aussi disaient être le chemin. J’allai ensuite chez le frère Dale, de l’église baptiste. Ils me dirent: «C’est ici le chemin!».

«Oh, mon Dieu!», dis-je. «Je suis tout embrouillé! Je ne sais plus quoi faire. J’aimerais être dans la droiture». Je ne savais pas ce que je devais faire, ni comment me repentir. J’écrivis une lettre. Je pensai: «Je L’ai vu dans les bois». Je Lui écrivis donc en ces termes:

«Cher Monsieur,

Parce que le chasse l’écureuil par ici, je sais que Vous passez par ce chemin-ci. Je sais que Vous passez par ici. Je sais que Vous êtes ici. J’aimerais vous dire quelque chose…».

Je pensai: «Attention! Je n’ai jamais vu personne… J’aimerais leur parler… Je veux Lui parler. Je ne sais pas comment faire».

J’allai dans la remise et me mis à genoux. Le sol était mouillé. Il y avait là une vieille charrette abandonnée. Je me dis: «J’ai vu une image où les gens mettaient leurs mains ainsi». Ainsi agenouillé, je pensai: «Qu’est-ce que je vais dire? Il y a sûrement une façon de faire, mais je ne la connais pas. Je sais que, pour chaque chose, il y a une manière de faire, mais je ne…».

Je mis mes mains comme ceci, et dis: «Cher Monsieur, j’aimerais que Vous puissiez venir et me parler juste un moment. Je voudrais Vous dire combien je suis mauvais!» (Je tenais ma main comme ceci.) J’écoutai. Les gens disent… Dieu me parla, et si j’ai su qu’Il me parla, c’est parce que je L’ai entendu quand j’étais enfant, lorsqu’Il me dit de ne pas boire, etc. — Mais Il ne me répondit pas.

Je pensai: «J’aurais peut-être dû mettre mes mains comme cela». Alors, je recommençai: «Cher Monsieur, je ne sais pas très bien comment m’y prendre pour faire cela — mais je crois que Vous… Voulez-Vous m’aider?».

Et tous ces prédicateurs qui me disaient de me joindre à eux, affirmaient avoir reçu Jésus-Christ et disaient croire que Jésus était le Fils de Dieu. Les démons croient la même chose, c’est pourquoi je pensai: «J’ai besoin de quelque chose de mieux que cela». Alors, je me mis comme ceci.

Je lus le passage racontant l’épisode de Pierre et de Jean qui, passant près de la Belle Porte, virent un homme boiteux de naissance. Pierre lui dit: “Je n’ai ni or ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne…”. Je savais que je n’avais pas cela.

Alors, j’essayai de l’obtenir. Je ne savais pas comment prier. Je mettais mes mains d’une certaine manière. Je me prosternais comme ceci. Bien sûr, Satan entra en scène et vint me dire: «Tu vois? Tu as attendu trop longtemps! Tu as presque vingt ans. Il ne vaut plus la peine d’essayer!».

Alors, je fus brisé et je me mis à pleurer. Alors, quand je fus vraiment brisé, je dis: «Je vais parler. Si Vous ne me parlez pas, moi, je Vous parlerai de toute façon. Je ne vaux rien, j’ai honte de moi-même. Monsieur Dieu, je sais que Vous m’entendez quelque part. M’entendez-Vous? J’ai honte de moi. J’ai honte de Vous avoir négligé!».

A ce moment, je relevai les yeux, et une sensation étrange m’envahit. Une Lumière entra dans la pièce, formant une sorte de croix. Puis, une Voix, comme je n’en avais jamais encore entendue de ma vie, me parla. Je regardai vers cette Lumière, pétrifié, terrorisé. Je ne pouvais faire un geste. Je restai là, et je regardai. Bientôt, la Lumière s’en alla.

Je dis: «Monsieur, je ne comprends pas Votre langue! Si Vous ne pouvez pas parler dans la mienne,… Je ne comprends pas ce que vous me dites… Si Vous m’avez pardonné, alors je sais que je suis inscrit sur cette croix là-bas, que mes péchés se trouvent là. Si Vous voulez me pardonner, alors, revenez tout simplement et parlez-moi dans Votre propre langue. Ainsi, je comprendrai que je suis pardonné, même si Vous ne pouvez pas parler ma langue. Faites-Le revenir encore une fois».

Et Elle revint! Oh, mon Dieu! Alors, j’eus un Absolu! Amen! Oui! Ce fut comme si l’on m’avait ôté des épaules un poids de quarante tonnes! Je me mis à descendre le long du trottoir comme si je ne pouvais plus toucher terre.

Ma mère me dit: «Billy, tu as l’air nerveux!».

Je lui répondis: «Non, maman, mais je ne sais pas ce qui m’est arrivé».

Il y avait derrière chez nous une voie de chemin de fer. Je me mis à courir et à sauter comme un fou sur cette voie. Je ne savais comment exprimer mes sentiments. Oh, si j’avais su pousser des cris d’allégresse! Je criais, bien sûr, mais à ma manière. Vous comprenez?

Que s’était-il passé? J’avais ancré mon âme dans un Havre de Repos. Tout était réglé. C’était cela, mon Absolu. J’avais trouvé là quelque chose de concret, et non pas une idée ou un mythe. J’avais parlé avec l’Homme. J’avais parlé avec cet Homme, le Même qui m’avait dit de ne jamais boire, ni fumer ou faire quoi que ce soit qui pût me souiller — avec des femmes, etc. Plus tard, quand j’aurais grandi, il y aurait pour moi une oeuvre à accomplir. C’est Lui que j’avais contacté, et non pas une église. Oui, c’était Lui.

Juste après la première guerre mondiale, il y avait dans les Kiwanis… (frère Funk y était, il était soldat en ce temps-là. Cela a l’air d’une plaisanterie, mais ce n’en est pas une; il était à New Albany, en ce temps-là.) Il me dit: «Le capitaine nous prit à part et dit ceci: Tout le pays est en train d’être investi par les Japonais. Demain matin, nous allons attaquer. Il faut que nous les vainquions! Rappelez-vous que beaucoup de ceux qui sont ici aujourd’hui ne seront plus là demain. Ils ne seront plus là demain. Nous attaquerons demain à l’aube. Alors, que chacun de vous aille vers ceux de sa religion respective».

Un soldat dit: «Je n’ai pas de religion!». Tous les autres s’en allaient, les Protestants vers leur aumônier, les Juifs vers le leur, les Catholiques vers le leur, etc.

Ce soldat disait: «Le Commandant m’a dit: Va vers ceux de ta religion!».

— «Je n’ai pas de religion!».

— «Tu aurais avantage à en avoir une, parce que bientôt tu vas en avoir besoin, c’est sûr et certain!».

Il vit un groupe se diriger vers un prêtre catholique. Alors, il alla vers ce prêtre et lui demanda: «Pouvez-vous me donner un peu de religion?».

Le prêtre lui dit: «Viens!».

Ce soldat dit alors: «Il me fit Catholique». (A New Albany, il y avait là John Howard, et un groupe de Catholiques de pure souche, de vrais Catholiques romains qui écoutaient.) Il dit: «Le jour suivant, durant le combat…» (Il raconta comment la bataille se déroula — c’était un grand gars, un costaud, voyez-vous.) On en était venu à un combat corps à corps. Les combattants criaient, se poignardaient, s’entr’égorgeaient. La confusion devint grande. Les Japonais les laissèrent s’avancer, et mirent alors leur mitrailleuse en action. C’était un combat rapproché.

Le soldat continua: «Soudain, je m’étendis de tout mon long sur le sol, comme cela… Tout le monde criait, le vacarme était assourdissant, on ne s’entendait plus parler. Tout-à-coup, je regardai: il y avait du sang sur moi. C’était mon propre sang. Je cherchai et vis un trou à mon côté».

«Un ami catholique me dit (je dis juste cela pour plaisanter!): As-tu dit un Je vous salue, Marie?».

Le soldat répondit: «Non. Il s’agit de mon sang. Je ne veux pas avoir affaire à Son secrétaire! Je veux parler à l’Homme principal! — il s’agit de mon sang».

Je crois que c’est ainsi. Oui! Vous avez besoin d’un point d’attache, d’un Absolu.

«Je n’ai pas le temps de passer par des intermédiaires. Je veux Lui parler, à Lui!».

Frères, tout est là! Quand un homme vient à Christ, il ne veut pas accepter la parole d’un prêtre, ou de quelque secrétaire, etc. Vous autres Protestants, ne prenez pas ceci, cela et le reste. Allez vers cet Absolu, jusqu’à ce que vous soyez ancrés en Lui par la nouvelle naissance, étant nés de nouveau et remplis du Saint-Esprit; alors, vous verrez la Bible manifestée dans votre vie au travers de l’humilité et de l’amour. C’est cela, votre Absolu! Oui, mes amis!

Je lis dans la Parole qu’Il est la Parole. Alors que l’église allemande dit: «C’est ainsi», les Méthodistes, Baptistes, Catholiques… Mais je lis dans la Parole qu’Il a dit: “Sur ce rocher Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle!”.

Ecoutez bien, maintenant. Les Catholiques disent que Son église est bâtie sur Pierre: “Tu es Pierre, et sur ce rocher…!”. Absolument pas! Si cela avait été le cas, elle, l’Eglise, serait retombée aussitôt. Eux construisirent l’église sur un homme. Mais Lui, que fit-Il?

Les Protestants disent qu’Il a bâti Son église sur Lui-même. C’est faux! Il ne l’a pas bâtie sur Lui-même! Alors, qu’a-t-Il fait?

— “Qui dit-on que je suis, Moi, le Fils de l’homme?”.

— “Certains disent que Tu es Elie, ou Moïse”.

— “Mais vous, qui dites-vous que Je suis?”.

Pierre dit: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant!”.

Ecoutez bien les paroles qui vont suivre: “Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. (Ce n’est pas un sacrificateur, ni une école de théologie, qui t’ont enseigné cela!) Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur ce rocher (Révélation spirituelle de la Parole), Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle”.

Je pensai: «Seigneur, nous y voilà!». Je lus encore dans Apocalypse 22.18 et 19, où Il dit: “… Si quelqu’un y ajoute quelque chose (tout le problème est là), Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie (c’est-à-dire nie ce qu’elle est ou essaie de le rendre plus attrayant, de l’adapter au goût du jour); quiconque ajoutera ou enlèvera, Dieu le retranchera du Livre de Vie”.

Je dis: «Seigneur, tout ce dont j’ai besoin, c’est de croire cela. Et c’est par cela, par cette Croix, que le Christ vint». C’est parfait en tout point; chaque Parole qu’il a prononcée est parfaite. Prenez ce Livre dans une main, l’histoire dans l’autre main, et vous verrez qu’ils se confirment parfaitement l’un l’autre. Alors, je dis: «Seigneur, accepte-moi!». Et aussitôt, je reçus Christ, le Saint-Esprit, dans mon coeur. C’était Lui, mon Absolu! Ce n’était pas moi.

Lorsque je perdis ma femme et mon enfant, je fus dans la douleur. J’ai perdu mon père, j’ai perdu mon frère, j’ai perdu ma belle-soeur. Et Billy, qui était allongé là, était en train de mourir — et moi-même, j’étais presque parti… Je gravissais la route en pleurant, me rendant à sa tombe, (elle avait été ensevelie le bébé dans ses bras) — j’allais voir sa tombe. En chemin, je vis venir en voiture M. Isler (le sénateur de l’Indiana qui souvent tenait l’harmonium dans notre église). Il montait aussi vers le cimetière. Il stoppa et sortit en courant vers moi, m’entoura de ses bras (c’était après l’inondation de 1937). Il me demanda: «Où allez-vous, Billy? Vous montez là-haut?».

Je répondis: «Oui».

— «Qu’allez-vous faire là-haut?».

Je lui dis: «Je vais écouter le chant d’une colombe; je vais m’asseoir près de la tombe de ma femme et de mon enfant. Une colombe vient et me parle».

— «Oh, Billy!» dit-il.

Je lui dis: «Eh bien oui! J’entends le frémissement des feuilles dans le vent. C’est une musique pour moi».

M. Isler me demanda: «Quel genre de musique est-ce?».

— «C’est celle-ci»:

Au-delà de la rivière, il y a un pays,
Qu’on dit éternellement doux.
On n’atteint ce rivage que par la foi.
Un par un, nous en gagnons la porte,
Pour y demeurer toujours avec ceux qui ne meurent point —
Lorsqu’un jour ils sonneront ces cloches
D’or, pour vous et pour moi.

Il me dit: «Billy, je désire vous demander quelque chose. Qu’est-ce que Christ signifie donc pour vous?».

Je lui répondis: «Il est ma Vie, Il est mon Tout. Il est tout ce que je possède, M. Isler. Il est mon dernier Recours. Il est tout ce à quoi je puis rester attaché.

Pourquoi? C’est que quelque chose devait se produire.

“Sur ce rocher…”.

Il me dit encore: «Je vous ai vu prêcher si longtemps que vous sembliez être sur le point de tomber mort d’épuisement. Je vous ai vu à toutes les heures de la nuit aller répondre à des appels de malades. Et après qu’Il vous ait pris votre femme et votre enfant, vous continuez encore à Le servir!».

Je lui répondis: «Même s’Il me tuait, j’espèrerais encore en Lui!».

Pourquoi donc? — Parce que mon ancre était attachée dans la Vallée. J’avais un Absolu! Je m’étais attaché à Sa Parole, et Sa Parole est inébranlable. Il est mon Absolu. J’ai découvert que tout le reste pouvait s’écrouler, mais Christ, Lui, ne peut jamais faire défaut!

L’église catholique a le Pape pour absolu. Les Protestants ont leurs pasteurs, leurs credo, leurs surveillants, etc. Mais quant à moi, comme pour Paul…

Avez-vous de quoi écrire? Alors, veuillez noter ceci: Paul vit ce qui allait se passer, comme nous le dit le chapitre 20 des Actes des apôtres, mais il ne se laissa pas ébranler. “… je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie…”.

Oh, ils peuvent avoir tous leurs credo. Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais tout cela ne me touche pas!

J’ai ancré mon âme dans un havre de repos,
Afin de ne plus avoir à affronter les mers furieuses
(je ne sais pas où vous en êtes).
La tempête peut rugir sur l’océan déchaîné (tout peut chavirer),
Mais en Jésus, je suis en sécurité pour toujours.
Oui! Rien de cela ne peut m’ébranler, car je suis ancré.

Paul dit: “Depuis que je L’ai rencontré sur la route, j’ai été ancré. Il m’a fait changer mes voies. Il m’a fait repartir à zéro”. Vous vous rappelez que Paul appartenait aussi à une organisation (à la plus grande organisation du pays), mais il était demeuré attaché à l’Absolu. Ecoutez! J’aimerais vous dire quelque chose. Il avait un but en me sauvant. Il avait un but en vous sauvant. Et je suis déterminé, par Sa volonté, à ne rien ajouter ou retrancher à Sa Parole (Apocalypse 22.19, si vous désirez le noter). Bien! “Si quelqu’un retranche…” je suis bien déterminé… (vous savez que je vais quitter cette église) … Je suis bien décidé à rester fermement dans l’Evangile, aussi longtemps que je vivrai, avec l’aide de Dieu.

Rappelez-vous que c’est cela, la grâce. Des millions mouraient dans le péché tandis qu’Il me sauvait. Pourquoi m’a-t-Il sauvé? Il avait un dessein en me sauvant, et je suis résolu à mettre à exécution ce dessein. Peu m’importe le reste. Peut-être que je n’ai plus longtemps à vivre. Mais quoi qu’il en soit, je suis ancré. Je ne changerai jamais cela.

Ce jour-là, pendant que nous marchions, M. Isler me demanda: «Billy, avez-vous gardé votre religion pendant toutes ces épreuves?».

Je lui répondis: «Non, monsieur. C’est elle qui m’a gardé». Vous voyez, mon Ancre a résisté. C’est vrai! Ce n’est pas moi qui l’ai gardée; c’est elle qui m’a gardé. Je ne peux pas la garder, je n’ai aucun moyen de le faire. C’est elle qui me garde! Tout est là.

Il avait un dessein en me sauvant. Il y en avait des millions dans le péché, quand je vins à Lui, mais Il me sauva; car Il avait une raison de le faire. La mort de Christ était un Absolu contre la peur de la mort.

La mort de Christ régla la question. Quand cette guêpe de la mort Le piqua et ancra son aiguillon… Vous savez qu’une abeille — qu’un insecte qui a un aiguillon… quand cet insecte enfonce son aiguillon suffisamment, l’aiguillon est arraché de lui. La mort a toujours un aiguillon.

La mort a toujours eu un aiguillon, et un jour, lorsqu’Il monta au Calvaire, Son pied ensanglanté heurtant les cailloux… Lorsqu’Il marcha à Golgotha, le pied de la croix traînant dans la trace sanglante de Ses pas, Il marchait, Lui cet être au corps frêle, pendant qu’on Le fouettait. Mais Il avait un Absolu. Il savait ce qu’Il faisait, parce que la Parole de Dieu dit par David: “Je ne laisserai pas mon Saint voir la corruption, ni ne laisserai Son âme dans le séjour des morts”.

Il savait que la corruption s’installait au bout de soixante-douze heures. Il dit: “Détruisez ce temple, et je le rebâtirai en trois jours”. Il avait un Absolu!

Le voici montant la colline au milieu des moqueurs, accompagné des soldats ivres qui lui crachaient au visage, de ceux qui, Lui ayant attaché un lambeau de tissu sur le visage, Le frappaient en disant: “Toi qui es prophète, devine qui T’a frappé”. Il continuait à gravir cette colline dans l’ignominie et la honte, Ses vêtements Lui avaient été arrachés; mais Il méprisa la honte, et fut pendu nu sur la croix, devant tout le peuple. Il mourut, condamné par les Romains à leur peine capitale, Lui, un Homme qui n’avait rien fait de mal.

Une histoire nous dit que Marie de Magdala se mit à courir, demandant: “Qu’a-t-Il fait? Lui qui a guéri vos malades, ressuscité vos morts, apporté la délivrance aux captifs? Alors, qu’a-t-Il fait?”.

Mais un sacrificateur la frappa sur la bouche au point que son sang coula, et répliqua: “Allez-vous l’écouter, elle, ou votre souverain sacrificateur?”. Oh, ce monde de dénominations! C’est une malédiction! C’est vrai!

Ils s’emparèrent de Lui. Lorsqu’Il monta sur la montagne… Le diable douta toujours de ce qu’Il était. Il dit: “Si Tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pains! Tu prétends pouvoir faire des miracles. Si Tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pains! Tu dis que Tu peux faire des miracles; Si Tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains”.

Ce même diable vit encore aujourd’hui. C’est vrai. «Si tu pratiques la guérison Divine, il y a ici le vieux John Untel qui se tient dans ce coin, là-bas; je sais qu’il est estropié; guéris-le!». Ne reconnaissez-vous pas qu’il s’agit du même Satan?

Jésus dit: “Je ne fais que…”. Remarquez bien ceci! Il alla à la piscine de Béthesda, où il y avait des milliers de boiteux, d’aveugles, d’estropiés, etc. Mais Il S’approcha d’un homme qui pouvait encore marcher et se mouvoir. Il n’avait peut-être qu’un ennui avec sa prostate. Quoi qu’il en soit, il était handicapé (il avait cela depuis trente-huit ans). Il dit: “Quand je m’approche de la piscine, il y a toujours quelqu’un qui descend avant moi!”. Il pouvait marcher. Mais Jésus laissa tous les autres, et alla vers lui et le guérit. Pourquoi cela?

Il dit qu’Il connaissait l’état de cet homme. Lorsqu’on Lui posa la question, Il répondit (Jean 5.19): “… En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père…”. C’était Son Absolu. Aujourd’hui, c’est encore l’Absolu.

Un jour, lorsque j’étais en Finlande et que je vis ce petit garçon étendu au bord de la route, mort depuis une demi-heure (vous avez lu cela dans le livre)… Je commençais à m’éloigner, quand je sentis quelque chose poser ses mains sur moi. Je pensai: «Qu’est-ce que cela?». Je regardai encore une fois. Je pensai: «Un instant!». Je regardai sur la page de garde de ma Bible: «Il arrivera qu’un petit garçon d’environ neuf ans sera tué par une automobile. Il y aura une longue rangée de sapins avec des rochers. La voiture sera en travers de la route, très abîmée. Il aura des chaussettes longues et les cheveux coupés court. Ses yeux seront révulsés et ses os seront brisés».

Je regardai et pensai: «Oh, mon Dieu!».

Je dis alors. «Taisez-vous tous! (Le maire de la ville était présent.) Si ce garçon n’est pas debout dans deux minutes, je suis un faux prophète et vous pouvez me chasser de Finlande! Mais s’il se relève, alors donnez vos vies à Christ!». C’est vrai! Ils se tinrent là sans bouger.

Je dis: «Père Céleste, il y a deux ans, de l’autre côté de l’océan, Tu m’as dit que ce petit garçon ici serait étendu mort sur la route…».

Il y avait là frère Moore et frère Lindsay qui regardaient cela. Ils avaient, comme bien d’autres, écrit cette prophétie dans leur Bible quand je l’avais reçue. Elle était écrite dans des milliers de Bibles par tout le pays. Qu’était-ce donc? — un Absolu!

Le Père avait montré ce qui allait se passer. Il n’y avait absolument aucune crainte en tous ceux qui se tenaient là — l’Absolu! Assurément, il ressusciterait.

Là-bas en Finlande, où des milliers de personnes venaient tous les soirs (ceux qui étaient assis cédaient leur place à ceux qui étaient debout)… Tous ces gens m’aimaient. Ils avaient vu des guérisons, mais voici qu’à cet endroit, un petit garçon gisait mort sur la route. Qu’était l’Absolu? — c’était la vision. «Je fais ce que je vois faire au Père. Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais». C’est cela, votre Absolu!

Je dis: «Mort, tu ne peux pas le retenir plus longtemps. Dieu a parlé. Retire-toi! Laisse cet enfant!». Alors, le petit garçon ressuscita; il se leva, regardant autour de lui comme ceci. Il y eut des gens qui s’évanouirent.

Il y a un témoignage de cet événement, écrit et signé par le maire de cette ville et par un notaire. C’est vrai. Qu’est-ce que cela? — un Absolu! Jésus-Christ est le Même hier, aujourd’hui et éternellement. Si ce n’est pas le Même Dieu qui arrêta la femme de Naïn qui portait son enfant…

En ce temps-là, ils enterraient leurs morts immédiatement; ils ne les gardaient pas pendant quelques jours. Ils les mettaient tout de suite au tombeau. Jésus-Christ est le Même hier, aujourd’hui et éternellement! Oui!

Pensez à ce bébé à Mexico (quelques-uns d’entre vous y étaient). Il était mort le matin à neuf heures, et le médecin avait déjà établi l’acte de décès. Quand la mère l’amena, il était dix heures du soir. Elle ne voulait pas être consolée. Billy, mon fils, essaya de la retenir… Je crois qu’il y avait environ deux cents personnes qui s’occupaient de maintenir l’ordre. Mais elle passa par-dessus eux. Le soir précédent, il y avait eu un aveugle qui avait recouvré la vue, et elle le savait. (C’était une Catholique). Mais finalement, je dis au frère Moore: «Va prier pour elle, car l’enfant…». Il pleuvait à verse, et tout ce monde était là dès le matin, dans cette grande arène. Et je dis… (Ils avaient dû me descendre sur le podium avec une corde.) Je me tenais là, et je disais, en prêchant: «… C’est comme je viens de vous dire…», et je regardai. Je vis devant moi un petit enfant mexicain n’ayant pas encore de dents, et qui me regardait en riant — juste ici en face de moi. Je dis alors: «Attendez un instant! — Frère Moore, amenez-la ici». Oh, cet Absolu!

Les responsables de l’ordre s’écartèrent, et la jeune femme s’approcha. Elle se mit à genoux, et me dit: «Padre! Padre!».

Mais je lui dis: «Relevez-vous!». Et le frère Espinoza lui dit, en espagnol: «Relevez-vous!». Elle se tint alors là, debout devant moi.

Je dis: «Père Céleste, je me tiens ici sous la pluie…».

C’était une jolie petite femme d’environ vingt-trois ans, aux cheveux longs, et son visage était tourné vers moi. Elle avait vu cet homme, aveugle depuis quarante ans, dont les yeux s’étaient ouverts ici même sur le podium… Elle savait que si Dieu pouvait ouvrir des yeux aveugles, Il pouvait aussi guérir son enfant qui se trouvait là, petite forme raidie et emmaillotée dans une couverture détrempée. Elle était là depuis le matin, et l’après-midi aussi. Et vers dix heures du soir, elle vint me tendre son enfant (vous avez pu lire cela dans un article écrit dans le journal des Hommes d’Affaires Chrétiens).

Je dis: «Père Céleste, je ne sais pas ce que cela Signifie. Je ne suis que Ton serviteur, mais j’ai vu cet enfant se tenir debout là-bas. Il était vivant. Je pose mes mains sur lui au Nom du Seigneur Jésus».

L’enfant poussa un: «Ouaa!». La mère prit alors son enfant, et se mit à pousser des cris. Les gens se mirent à crier partout, des femmes s’évanouirent, etc. Je dis: «Ne dites rien de tout cela. Envoyez quelqu’un avec cette femme chez ce médecin, afin qu’il établisse un certificat attestant que cet enfant était mort de pneumonie à neuf heures, ce matin». Nous avons reçu ce certificat signé par le médecin. La mort de l’enfant avait été constatée, ce matin, chez le médecin, et sa mère l’avait gardé avec elle, enroulé dans une couverture, pendant toute la journée. Qu’était-ce donc? — un Absolu!

Que s’était-il passé? Elle avait cru que si Dieu pouvait ouvrir les yeux d’un aveugle, Il pouvait aussi ressusciter un mort. Car Il est le Même hier, aujourd’hui, et éternellement. Je n’en étais pas certain avant d’avoir vu cela! Et quand je vis cet enfant — c’était un Absolu! C’est parfaitement vrai! Et voilà. La mort avait dû abandonner sa victime.

Le Fils de Dieu vint. Cette abeille de la mort commença à bourdonner autour de Lui — “Oh, comment peut-Il être un prophète! Comment peut-Il rester là et se laisser cracher au visage! Comment peut-Il rester là et les laisser se moquer de Lui sans réagir! Ce n’est pas Emmanuel! C’est un Homme ordinaire! Regardez ces crachats de soldats ivres! Regardez ce visage ensanglanté!”.

Le diable dit: “Je L’aurai! Je L’aurai!”. Et il vint comme une abeille avec son aiguillon de mort, et se mit à bourdonner autour de Lui. Mais, chers frères, lorsque cette abeille planta son aiguillon dans Emmanuel, cet aiguillon lui fut arraché, cet aiguillon qui était la mort elle-même.

Il n’est pas surprenant que Paul lui-même, plus tard, pût dire: “O mort, où est ton aiguillon? O mort, où est ta victoire? Grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire!”. La mort de Christ était l’Absolu pour quiconque craignait la mort.

Mon coeur dit “Amen!” à chaque Parole de Son Livre. (Je vais bientôt arrêter. Il faut que je termine.)

C’est pourquoi je sais que le Saint-Esprit est la Boussole qui me guide. Il est Celui qui me fait connaître que Sa Parole est la Vérité. Il est mon Absolu. Il est mon Rayon de Soleil. Il est ma Vie. Il est mon Ancre. Quand je suis troublé, Il est mon Etoile Polaire! Quand je suis perdu, le Saint-Esprit est la Boussole qui me ramène sur le bon chemin.

Les dénominations sont comme les autres étoiles. Elles se déplacent avec le monde. Les autres étoiles suivent les mouvements du monde, mais non pas l’étoile Polaire. Le monde peut aller où il veut, mais l’étoile Polaire, elle, demeure à sa place.

Oh, mon Dieu! L’étoile Polaire est fixe! Les autres se meuvent, et vous pouvez les voir en plusieurs endroits; il en est de même des églises dénominationnelles. Mais Christ, Lui, est l’Absolu. Il est le Seul en Qui vous pouvez mettre votre confiance. Lorsque les dénominations vous ont embrouillé, regardez à cette Etoile Polaire. Le Saint-Esprit est votre Boussole.

Il demeure pour toujours fidèle à Sa Parole. Lorsqu’on me dit que ces choses ne pouvaient plus se produire dans le monde moderne d’aujourd’hui, je savais que s’il n’y avait pas de Dieu, alors nous pouvions vivre, manger, boire et nous réjouir à notre guise. Mais s’il y a un Dieu, alors servons-Le. Et j’ai vécu jusqu’à ce jour pour voir qu’Il a accompli toutes choses, jusqu’à ressusciter les morts comme lorsqu’ll était sur cette terre. Et nous savons, par des documents officiels, que c’est la vérité. Oui! Il est mon Absolu.

Faites de Lui votre Absolu. Pendant mes tourments, Il a toujours été mon Absolu. Maintenant, par la grâce de Dieu, soyez attentifs… (il faut absolument que je termine. Il se fait tard. Oh. je croyais qu’il était onze heures, et il est midi et demi.)

Chers amis, vous ne pourriez jamais décrire cela, même si vous aviez toute l’Eternité devant vous. N’essayez pas de vous l’imaginer. C’est impossible. Il n’y a aucun moyen d’y parvenir. Vous pourriez bien dire: «Frère Branham, si vous…».

Je ne sais pas. Je crois simplement. Je n’essaie pas de faire quoi que ce soit à ce sujet. Je crois simplement. C’est tout. Vous voyez? “Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde”. Vous comprenez? Rien ne vient par les oeuvres, mais tout vient par la Grâce. Je crois simplement. C’est Dieu qui fait le reste. Croyez seulement, et agissez en accord avec votre foi.

J’ai entendu chanter ce cantique célèbre ici ou ailleurs:

Amour de Dieu, riche et pur!
Insondable et plein de force.
Miséricorde éternelle!
… le chant des saints et des anges.

Quand un savant essaie de démontrer ces choses par les mathématiques, ou par l’instruction, cela finit par vous rendre fou. C’est impossible. N’essayez pas de faire cela. N’essayez pas d’imaginer ces choses. Dieu est au-delà de vos calculs. Vous ne pouvez pas définir Dieu. Croyez-Le simplement. C’est cela, le secret. N’essayez pas de Le comprendre, croyez seulement Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie, ni comment faire. Je sais simplement que je crois. C’est tout.

C’est comme lorsque vous promettez quelque chose à un petit enfant: il le croit. Alors, vous devez tenir votre parole. Vous êtes un enfant de Dieu — donc Il tient Sa Parole! Croyez-La tout simplement. Ne vous laissez pas ébranler. Demeurez ferme. Ce que Dieu a déjà fait, Il doit le faire encore. S’Il ne le fait pas, Il vous dira pourquoi Il ne le peut pas. C’est vrai. Alors, tenez-vous exactement à cela.

Vous savez, ce verset… Je crois que notre cher frère ici (il a été baptisé l’autre soir) chante ce cantique: Oh, Amour de Dieu! On m’a dit que ce fragment de verset a été trouvé gribouillé sur un mur, dans un asile d’aliénés.

Si l’océan était plein d’encre,
Ou que les cieux étaient de parchemin,
Si chaque brin d’herbe sur la terre était une plume
Et chaque homme un écrivain;
Si l’on écrivait l’amour de Dieu,
Cela assécherait l’océan,
Et le parchemin, déployé de cieux en cieux,
N’en pourrait retenir la plénitude.

Pensez-y! Les trois quarts environ de la surface de la terre sont occupés par les mers. Voyez tout cet hydrogène, tout cet oxygène, l’humidité, etc. Si toute l’eau était de l’encre, si ces millions, ces milliards de brins de paille étaient des plumes… si ces milliards d’êtres humains sur la terre étaient tous des écrivains! Plonger ces plumes dans les océans et vouloir décrire l’amour de Dieu assécherait la mer, et le parchemin ne pourrait jamais le contenir, dût-il pour cela s’étendre d’Eternité en Eternité.

N’essayez pas de le mesurer. Vous y perdriez la raison. Croyez seulement! Faites de Lui votre Absolu! Restez-en là! — à cette douce paix, et à cette expérience que vous n’oublierez jamais. Ancrez-vous en cela, et pendant que vous vous tenez à cette Ancre, inclinons nos têtes un moment.

Combien Tu es glorieux! Combien Tu es glorieux! Combien parmi vous ici ce matin qui inclinent leur tête… C’est bientôt le Nouvel-An. Vous avez tous été très fidèles (et c’est très bien je l’apprécie beaucoup; et je suis sûr que Dieu, Lui aussi, l’apprécie!), mais vous n’avez pas encore fait réellement cette expérience de l’Absolu, de ce quelque chose qui n’est pas simplement une chose qu’on vous aurait fait croire, ou que vous vous seriez imaginé, mais une chose qui vous a parlé en retour. Et alors, à partir de ce moment, vous avez vu votre vie se transformer, et chaque Parole de Dieu, chaque promesse est ponctuée d’un “Amen!”. Alors, vous vous tenez à votre Absolu, parce que vous vous souvenez qu’Il a dit: “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera point!”. Vous ne pouvez venir ici et dire «Amen!» à chaque parole, si cela s’oppose à vos credo et à vos dénominations, mais vous voulez venir ici comme Moïse et les autres (ils ne purent le faire tant qu’ils n’eurent pas leur Absolu); vous désirez que cet Absolu entre dans votre vie ce matin. Ceux qui désirent cela, voulez-vous simplement le manifester en levant la main vers Dieu. Que Dieu vous bénisse. Très bien! Il y en a partout dans la salle.

Père miséricordieux, je sais que nous devrons bientôt nous séparer. Le temps vient où nous devrons quitter ce monde. Nous ne savons pas quand cela sera, et d’ailleurs, cela importe peu. Quand notre heure sera venue, alors nous désirons venir. La raison pour laquelle nous sommes ici est de Te servir.

Que nous soyons comme Paul qui, étant en chemin pour faire du mal à Ton Eglise, fut aveuglé par une Lumière sur la route de Damas. Et, ô Dieu, cette Lumière le suivit, car Elle était Christ. Et il fut ainsi amené dans un Absolu tel qu’il pouvait se moquer de la mort et dire: “Grâces soient rendues à Dieu de ce qu’Il nous a donné la victoire en Jésus-Christ!”.

Tu as été un parfait Absolu pour cet apôtre. Pour lui, Tu fus l’Amen à chaque parole. Tu fus l’Etoile de sa vie, son Indicateur. Tu fus la Boussole qui le guida pendant la tourmente. Tu fus la Révélation. Tu fus la Vision. Tu fus son Espérance, son Salut. Et même à l’heure de la mort, alors qu’il savait ce qui allait lui arriver, Tu fus encore son Absolu.

Tu fus l’Absolu de Daniel. Tu fus l’Absolu de tous les prophètes. Au milieu des disputes entre dénominations et de leurs difficultés d’alors, comme il en fut des Pharisiens et des Sadducéens, il y eut toujours des hommes qui Te prirent pour leur Absolu.

Et aujourd’hui encore, ô Seigneur, aie compassion de tous ces hommes et ces femmes qui T’aiment, et dont le coeur saigne parce qu’ils voudraient faire une réelle expérience, l’expérience de connaître Dieu et de recevoir l’assurance d’un Absolu. O Seigneur, peut-être que, jusqu’à présent, ces gens n’ont rien su faire d’autre que de se joindre à une église. Je suis bien conscient d’avoir essayé, non pas de faire quelque chose de spécial, mais (Tu connais mon coeur) de leur dire simplement qu’il ne sert à rien de se joindre à l’Eglise. On ne peut se joindre qu’aux différentes loges, aux Méthodistes, Baptistes, Catholiques, Pentecôtistes. Mais on entre dans l’Eglise par la nouvelle naissance (l’Eglise est le Corps mystique de Christ), et alors, on devient membre de Son Corps, recevant les dons de l’Esprit afin de donner le mouvement et la force à Son Corps Glorieux.

O Dieu, c’est cela que veulent dire ces mains qui se sont levées vers Toi ce matin. «Mets-moi à ma place, ô Seigneur. Prends-moi, façonne-moi, édifie-moi. Fais que ma position dans la vie soit un Absolu, attaché à Christ, afin que je ne pense à plus rien d’autre qu’à cet Absolu». Accorde-le, ô Seigneur. Bénis-les tous. Guéris les malades et console les affligés. Sauve ceux qui sont perdus.

Seigneur, c’est notre coutume d’appeler les gens à l’autel, mais cela est devenu pour nous une tradition. Ce matin, avec les autels qui sont encombrés, tous ces petits enfants… Mais, Seigneur, Tu leur as parlé; ils ont levé la main. Ils ont pris une décision. Ils désirent quelque chose de réel. Et j’offre ma prière pour eux. Accorde à chacun ce qu’il demande, ô Seigneur!

Sois avec nous, nous pardonnant nos péchés, guérissant nos maladies, et nous accordant la délivrance dont nous avons besoin.

Seigneur, que par-dessus tout, nous n’oubliions jamais dès aujourd’hui que nous sommes attachés à l’Absolu, à notre Etoile Polaire, au Calvaire, à Christ, et que le Saint-Esprit prenne les Paroles de Dieu et les rende littéralement manifestes en guérissant les malades, en nous donnant des visions, en ressuscitant les morts, et en faisant exactement ce qu’Il a promis de faire.

Puisse cette église, ces gens, cette partie du Corps de Christ assemblée ici ce matin vivre comme Jésus a dit de vivre: “Vous êtes le sel de la terre”. Puissent-ils devenir tellement salés que leur communauté devienne assoiffée. Le sel crée une soif, et le sel ne peut sauver que par son contact. Et je Te prie aussi, Seigneur, que Tu accordes à ces gens ici de devenir aussi des gagneurs d’âmes.

Bénis les administrateurs qui m’ont tellement soutenu dans ces temps troublés. Seigneur, je les aime, et j’offre ma prière afin qu’ils regardent à Toi, Seigneur. Puissent-ils détourner leurs regards de cette argile mortelle que je suis. Puissent-ils tourner leurs regards vers le Tout-Puissant… Nous savons, Seigneur, que nous sommes limités. Peu importe ce que nous sommes, nous sommes tous mortels. Mais non pas le message. Accorde-le, Seigneur. C’est là que nous devons nous tourner — vers Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Accorde-nous qu’Il soit si réel pour chacun de nous ce soir, même pour les petits enfants, qu’Il devienne l’Absolu de toute cette assemblée. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le Bois du Calvaire.

Pendant que nous le chantons encore une fois, serrez la main de quelqu’un devant vous, à côté de vous ou derrière vous. Que tout le monde se serre la main. Restez assis. Tournez-vous, et serrez-vous la main, si vous le pouvez.

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le Bois du Calvaire.

On a annoncé que lundi, nous prendrions le Repas du Seigneur à minuit. Elevons nos mains et chantons au Seigneur. Combien sentent qu’Il est leur Absolu? La Parole… Il est la Parole. Le croyez-vous? Il est la Parole, et le Saint-Esprit a fécondé la Parole afin de faire vivre cette Lumière en vous, la Lumière, la confirmation de la Parole. Mettez la Parole dans votre coeur. Laissez entrer le Saint-Esprit, et vous verrez comment la Parole va se mettre en mouvement! Croyez, restez humbles. N’ayez pas le désir d’être quelqu’un de grand. Ne soyez rien du tout, afin que Dieu puisse faire de vous quelque chose. Compris? Bien! Faites-le maintenant.

Que tous ceux qui L’aiment disent «Amen». [L’auditoire répond: «Amen!» — N.d.R.] Vous savez ce que signifie le mot «Amen»? — Il veut dire: «Ainsi soit-il!». Amen!

Disons tous: «Alléluia!» [L’auditoire répond: «Alléluia!» — N.d.R.] Vous savez ce que cela veut dire? — Ce mot veut dire: «Louange à notre Dieu!».

Il n’y a pas longtemps, lorsque j’étais en Allemagne, je parlai devant trente ou quarante mille personnes. Je dis: «Il est étrange que vous autres Allemands ne puissiez pas me comprendre. Aujourd’hui, un chien a aboyé contre moi en anglais. C’est vrai! Il n’a eu aucune difficulté. J’ai aussi vu un oiseau. Pour moi, il a chanté en anglais. En descendant la rue, j’ai vu une mère qui portait son bébé sur son bras. Il pleurait en anglais. Que se passe-t-il avec vous?». C’est vrai! Si vous regardez autour de vous, vous Le verrez partout. Il est partout!

Maintenant, levez la main et fermez les yeux, et chantez pendant que le pasteur vient pour terminer. Levons-nous d’abord. Que chacun se lève. L’aimez-vous tous? — Alors, dites: «Amen!». Et vous savez que le mot “Alléluia” a le même sens dans toutes les langues? Jusque dans les jungles de l’Afrique! Alléluia! Ce devrait presque être un salut chrétien, n’est-ce pas? Alléluia! Ce mot signifie: “Louange à notre Dieu!”. Il en est digne, n’est-ce pas? Il est mon Sauveur. Pour moi, Il est Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Pour moi, Il est le Même hier, aujourd’hui et éternellement. L’est-Il aussi pour vous?

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le Bois du Calvaire.