TOURNER LES REGARDS VERS JESUS

(Look aways to Jesus)

29 décembre 1963, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Tout est changé lorsque Jésus vient. Il chasse tout simplement les ténèbres et répand la Lumière. Nous sommes reconnaissants pour cela.

C’est maintenant la première fois que Becky joue ici, à l’église, et c’est un chant très approprié: Lorsque Jésus vint.

Ainsi nous sommes reconnaissants de pouvoir être de nouveau ici ce soir et nous vous remercions de votre sympathique présence de ce matin. Et j’ai maintenant un petit sujet sur lequel j’aimerais parler dans quelques instants, mais je dois faire quelques annonces juste avant cela. Je suis un tout petit peu enroué, je pense que c’est simplement parce que j’ai trop parlé. Je sais que je prêche pendant longtemps, mais quand je reviens ici pour faire ces enregistrements qui durent une heure ou deux, c’est que ceux-ci doivent faire le tour du monde. Je vous remercie donc d’avoir été si patients avec nous ce matin.

Maintenant il y a certaines choses que j’aimerais mentionner ici. Tout d’abord j’aimerais vous parler de quelque chose que j’avais prévu, et je veux demander à l’église si je peux changer cela ce soir. Demain nous devons rentrer à la maison, nous ne serons donc pas ici pour les voeux de Nouvel An mais nous penserons à vous. Je crois qu’il y aura une réunion ici dans la nuit de Nouvel An. Oui, c’est juste, ce sera un service de veille comme ils en ont l’habitude dans la nuit de Nouvel An. Nous aurions aimé rester mais nous ne pourrions pas rentrer à temps pour que les petits puissent aller à l’école. Et ma femme doit s’occuper de laver leurs vêtements (vous connaissez tout cela).

Je veux donc remercier chacun de vous pour toutes ces bonnes choses que vous avez faites pour nous à l’occasion de Noël. Je pense aussi à toutes ces soeurs qui sont montées là pour nous apporter de la nourriture et toutes ces choses. Lorsque nous sommes arrivés, tout était déjà cuit et prêt à être mangé. Je vous remercie certainement pour tout cela. Que Dieu vous bénisse. Et je remercie l’église pour le bon d’achat qui me permet d’obtenir des vêtements ou un complet si je le désire. Chaque année ils me donnent un complet. Quelques-uns de mes amis viennent de m’en procurer un. Ainsi comme j’aurais besoin d’autres choses, comme de chemises et de sous-vêtements, j’aimerais, si cela est en ordre et que l’église soit d’accord, utiliser cet argent pour cela. En ce moment j’ai davantage besoin de cela que d’un complet.

Je pense maintenant à ce jeune homme qui a chanté pour nous, c’est frère George Smith, il vient de Tucson là-bas et nous sommes allés dans leur église, l’Eglise Baptiste du Nouveau Testament. Son père est missionnaire. Je crois qu’il a environ sept églises là-bas dans le Vieux Mexique. Et ce sont certainement des gens très bien. Ses parents sont des gens très bien et George est un jeune homme très bien. J’ai seulement regretté qu’avant de s’asseoir il ne nous ait pas donné une parole de témoignage sur la grâce du salut de Christ dans sa vie.

Et maintenant il n’y a pas très longtemps, avant de partir pour les réunions, j’ai promis que je viendrais ici premièrement pour enregistrer ces messages, puis que je partirais. C’est parce que je devais procurer les enregistrements aux gens que j’ai dû venir ici pour enregistrer un message avant d’aller le prêcher ailleurs. Cela permet ainsi à celui qui fait les enregistrements de prendre les bandes quand nous partons.

Maintenant j’ai l’intention de partir pour une grande tournée d’évangélisation, je ne pourrai donc plus faire cela, vous voyez. Et celui qui s’occupe des enregistrements devra simplement les prendre lorsque nous partirons. Et je pense qu’après tout… Ne doit-il pas y avoir cette semaine une réunion au sujet des enregistrements? De toute manière, je crois que frère Sothman est ici et qu’il représente frère Maguire. Je ne sais pas s’il est ici. Je pense que frère Fred est ici. Quelqu’un a dit que oui. Je crois qu’ils doivent avoir une réunion cette semaine (peut-être demain soir) au sujet des enregistrements. Nous en avons parlé l’autre soir là dans la pièce. Je pense que le temps est venu de faire quelque chose. Ils ont fait des arrangements à ce sujet. Donc à partir de maintenant, lors de réunions à l’extérieur, je délivrerai probablement des messages dont je n’aurai pas parlé ici au Tabernacle.

Et maintenant je veux rendre grâces à Dieu pour ce témoignage de frère Blair. Il se trouve que ce soir frère et soeur Blair sont assis juste ici devant nous. Ce sont eux qui ont ce petit garçon qui… Maintenant souvenez-vous, lorsque le Seigneur m’a dit que … Frère Blair était en pleurs et il sanglotait. Son petit garçon avait eu le visage écrasé par une voiture qui s’était renversée, et il était très mal en point. Mais tandis que je priais, je vis que le petit garçon allait très bien. Naturellement frère Blair me demanda: «Ceci est-il le AINSI DIT LE SEIGNEUR?».

   Je dis: «Frère Blair, ceci est AINSI DIT LE SEIGNEUR».

10 Et ce soir frère Blair se trouve ici et nous sommes certainement reconnaissants de l’avoir parmi nous. Il a souffert de troubles nerveux et, il n’y a pas très longtemps, Satan l’a frappé rudement pour essayer de l’amener à ne plus me croire. Et pendant que Satan faisait cela, le Seigneur vint là et lui parla de ces choses et les lui révéla. Il est simplement venu le séparer de cela avant le temps. Et frère Blair est un homme très bien. Je veux que vous vous souveniez de lui. Il est en quelque sorte pris entre deux opinions et ne sait plus ce qu’il doit faire. Il ne sait tout simplement pas de quel côté se tourner; mais, frère Blair, j’ai confiance que vous êtes un grand serviteur de Christ, et je crois qu’Il a beaucoup de travail en réserve pour vous car les lumières sont en train de baisser. Etiez-vous ici ce matin? Très bien.

11 Maintenant, je suppose que la prochaine fois que je vous verrai ce sera au printemps. D’ici-là nous saurons si, pendant cette période où j’aurais dû être en Norvège et dans les pays scandinaves, nous tiendrons ces réunions ici à Jeffersonville.

12 Maintenant, juste avant de prendre le texte… Nous devons avoir une ligne de prière et beaucoup de gens se tiennent debout là dans les salles et près des murs, et je sais que c’est très dur pour vous. Moi-même j’ai souvent dû me tenir debout; je suis passé ici il y a un instant en amenant ma femme et j’ai remarqué les gens qui se tenaient près des portes et je pensais: «Qui dit que l’Evangile n’est pas la chose la plus attirante qui soit au monde?». Certainement qu’Il l’est et attire ceux qui y sont intéressés. Ceux qui ne sont pas intéressés ne viendront évidemment pas. Mais Jésus dit: “Lorsque j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi”. Comme cela est vrai!

13 Et quand j’arrive ici, il y a tellement de choses à dire et j’ai tellement de notes ici au sujet de ce que je dois dire pendant cet instant que j’oublie simplement ce que je dois dire.

14 Maintenant j’ai entendu dire que le père de frère Ungreen a été baptisé ce matin dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ. Si soeur Ungreen et les autres sont là, je veux leur dire que je suis sûr que c’est une très grande chose pour eux car pendant des années ce fut une constante prière. Frère Ungreen, mon frère, où que vous soyez, que Dieu vous bénisse richement. Et si cela n’est pas juste, Dieu m’en fera répondre au jour du jugement. Je sais que c’est exact. J’en prends la responsabilité. C’est tout à fait exact car c’est la vérité.

15 Vous dites: «Quelle différence cela fait-il?». Cela fit une différence pour Paul. Il leur demanda comment ils avaient été baptisés. Ils dirent qu’ils avaient déjà été baptisés par Jean, l’homme qui avait baptisé Jésus. Paul dit qu’ils devaient être baptisés à nouveau dans le Nom de Jésus-Christ. Et dans la Bible il n’y eut pas une seule personne qui ait été baptisée dans le nom du Père, Fils et Saint-Esprit. Jusqu’à l’organisation de l’église catholique au Concile de Nicée, personne ne fut baptisé ainsi. Ce fut là que, pour la première fois, on baptisa en utilisant les titres.

16 L’autre jour je parlais avec quelqu’un. Je dis: «Bien, si le Seigneur Jésus…». C’est Son Nom!

   Il dit: «Eh bien…».

   Je dis: «Si quelqu’un vient vers vous…».

   Il dit: «Je ne crois pas que cela fasse de différence».

17 Je voulais simplement l’attraper dans sa propre doctrine. Je dis: «Si un homme vient vers vous et dit: Je suis baptisé dans le nom de la Rose de Sharon, le Lis de la vallée et l’Etoile du matin, diriez-vous amen! à cela?».

   Il dit: «Certainement pas».

   Je dis: «Le baptiseriez-vous à nouveau?».

   Il dit: «Oui, certainement».

   Je dis: «Comment le baptiseriez-vous?».

   Il dit: «Je le baptiserais au nom du Père, Fils et Saint-Esprit».

18 Et je dis: «C’est de cette manière que je te baptiserais, dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit. Maintenant, Rose de Sharon, Lis de la vallée et Etoile du matin ne sont pas des noms».

   Il dit: «C’est juste, ce sont des titres».

   Je dis: «Père, Fils et Saint-Esprit sont aussi des titres».

19 Je les baptise donc dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit, et le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit est le Seigneur Jésus-Christ. Exactement. C’est ce que je lui dis, et il le saisit. Il s’agissait de frère Joseph Mattsson Boze de Chicago, la personne la plus difficile à convaincre. Je suppose que lorsque j’irai en Afrique, je devrai baptiser à nouveau trois ou quatre mille indigènes.

20 Nous sommes donc reconnaissants pour la lumière de l’Evangile. Lorsqu’Il était sur terre, Jésus dit: “Je dis ce que j’entends”. Maintenant, pendant les dix ou quinze prochaines minutes je vais simplement dire quelque chose avant de prendre mon texte qui sera très court, puis nous aurons la ligne de prière.

21 Dans mon ministère, j’en suis arrivé à un point où j’ai quelque chose à dire. Jésus déclara que ce qu’Il entendait, c’était ce qu’Il disait. Et Il dit: “Je vous ai appelés mes amis et un ami dit toutes choses à son ami”.

22 Dans Actes 20.27 Paul dit: “Je n’ai mis aucune réserve à annoncer tout le conseil de Dieu”. Et puissé-je faire de même ce soir et dire la même chose que ce grand saint d’autrefois, puissé-je vous apporter le meilleur de ma connaissance et ne pas manquer de vous déclarer tout le conseil de Dieu.

23 L’autre jour quelqu’un faisait jouer une de nos bandes, et simplement parce que cela dérangeait une personne, ils ont tiré à travers la fenêtre et blessé une femme. Aussi, un de ces jours, je vais sceller mon témoignage… Cependant lorsque viendra le moment, alors je serai prêt. Rien ne pourra me faire de mal jusqu’à ce que vienne mon temps.

24 Nous croyons en ce même Evangile, nous croyons la Bible telle qu’elle est écrite. Cet Evangile est bien ajusté. Or lorsque le canon est bien réglé et ajusté et qu’il atteint le but la première fois, il atteindra aussi le but la deuxième fois, et toutes les autres fois.

25 Si un arbre ou un cep pousse une branche qui porte un certain fruit, la prochaine fois que le cep poussera une branche, il portera la même sorte de fruit.

26 Et Jésus est le Cep, nous sommes les branches et la première branche qui a poussé sur ce Cep (l’Eglise), elle écrivit le Livre des Actes. Cette première branche fut baptisée dans le Nom de Jésus-Christ. Ils avaient parmi eux le Dieu vivant qui fit au milieu d’eux les mêmes choses qu’Il fit lorsqu’Il était sur terre. Ainsi donc les gens remarquèrent que, bien qu’ils étaient ignorants et ne connaissaient pas ces choses, ils avaient été avec Jésus, car Sa vie était en eux.

27 Comme je l’ai déjà dit: «Si j’avais l’esprit de Beethoven en moi, j’écrirais des chants. Si Beethoven vivait en moi, je serais Beethoven». Vous voyez? Si Shakespeare vivait en moi, je serais Shakespeare. Si Shakespeare vivait en moi, j’écrirais des poèmes, des pièces et toutes ces choses. Et si Christ vit en moi, je ferai les oeuvres de Christ. Il doit en être ainsi. Et qu’est-ce que Christ? La Parole. Il dit: “Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé”, car cette Parole-là a simplement besoin de la Lumière, et la Lumière La fait vivre.

28 Maintenant je vais donc vous dire quelque chose dont je ne vous ai pas encore parlé. C’est cette chose que nous avons attendue si longtemps tout au long de ces années, pendant quatre ou cinq ans ou même plus: le troisième Pull a maintenant été confirmé et je suis sûr que vous savez tous de quoi il s’agit.

29 Maintenant souvenez-vous qu’il n’y aura jamais d’imitation de cela car cela ne peut pas être. Cela ne le peut pas. Il est maintenant venu à l’existence et j’ai été averti que cela arriverait prochainement afin que ce troisième Pull puisse identifier Sa présence parmi vous. Vous voyez? Mais il ne sera pas utilisé de manière importante avant que ce Conseil ne renforce sa pression. Et quand cela se fera, quand cela se fera… Les Pentecôtistes et les autres peuvent presque imiter tout ce qui se fait, mais lorsque le temps viendra, lorsque la pression se fera plus forte, alors ce que vous avez vu temporairement, vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa puissance.

30 Ainsi je dois continuer à évangéliser tout comme j’ai été commissionné pour le faire au début; je dois continuer. Vous avez donc eu la Parole et vous savez ce que vous devez rechercher et comment vous devez vous comporter. Je dois continuer à évangéliser et vous, mes amis, gardez votre calme et continuez simplement d’avancer, car l’heure où quelque chose sera fait approche rapidement.

31 Il se peut que vous voyiez arriver des choses étranges (rien en rapport avec le péché, ce n’est pas ce que je veux dire); je pense à quelque chose d’étrange par rapport à notre direction habituelle. En effet je suis arrivé à cette phase de mon ministère où je dois observer ce point et attendre le temps pour utiliser cela. Mais cela doit être utilisé! Et chacun sait qu’aussi certainement que le premier Pull fut identifié, le second l’a aussi été. Et si vous y réfléchissez sérieusement, vous qui êtes spirituels (comme le dit la Bible: celui qui a de la sagesse…), vous verrez que le troisième est correctement identifié. Nous savons où il se trouve. Le troisième Pull est donc ici.

32 Ceci est tellement sacré que, comme Il me l’a dit au début, je ne dois pas beaucoup en parler. Il me dit: «N’en parle pas!». Vous souvenez-vous de cela? C’était il y a bien des années. Ce Pull-là parlait par lui-même, mais j’essayai de le leur expliquer et je fis une erreur. Ce troisième Pull sera la chose qui, à mon avis (je ne dis pas que c’est le Seigneur qui me dit ceci), introduira “la foi de l’enlèvement” pour le départ, vous voyez? Et je dois rester tranquille juste un court moment.

33 Maintenant, vous tous qui êtes ici et vous qui écoutez cet enregistrement, souvenez-vous qu’il est possible que vous voyiez un changement dans mon ministère, une sorte de diminution. Non un essor mais une diminution. Nous sommes juste dans l’âge maintenant et cela ne peut pas aller plus loin. Nous devons attendre ici juste une minute jusqu’à ce que ceci arrive et mette un terme à cela, alors le temps viendra. Mais tout cela est entièrement identifié.

34 Il vient un temps pour cette nation où elle exercera tout le pouvoir qu’avait la bête auparavant, lorsque la Rome païenne devint la Rome papale. C’est ce que cette nation fera. Apocalypse 13 explique entièrement cela. La bête qui avait deux cornes semblables à un agneau sortit de la terre. L’autre bête sortit de l’eau, de l’abondance et de la multitude des peuples. Cette bête aux cornes semblables à un agneau sortit d’un lieu où il n’y avait personne.

35 Un agneau représente une religion — l’Agneau de Dieu. Souvenez-vous que cette bête parlait comme un agneau, c’était un agneau; mais après qu’il eut reçu le pouvoir, il parla comme un dragon et exerça tout le pouvoir qu’avait le dragon avant lui. Le dragon est toujours Rome. Ne voyez-vous donc pas ceci: la dénomination romaine, une dénomination protestante marquée, une image faite à la bête fabriquant un pouvoir qui forcera tous les protestants à s’unir. Vous devrez être dans ce Conseil des églises, sinon vous n’aurez plus de communion ou… Eh bien, il en est presque ainsi maintenant. Vous ne pouvez aller prêcher dans une église si vous n’avez pas de carte de membre ou d’autre moyen d’identification.

36 Et dorénavant, des personnes comme nous seront séparées de tout cela. C’est exact car nous ne pourrons pas faire cela. Tout se resserre de plus en plus. Lorsque ce temps viendra et que la pression arrivera à un point tel que vous serez mis dehors, alors veillez (prenez garde à la chose que je vais vous dire dans quelques minutes), observez alors le troisième Pull! Il n’aura qu’une signification, aussi bien pour ceux qui sont totalement perdus que pour l’Epouse et pour l’Eglise.

37 Nous en sommes maintenant plus proches qu’il ne semble. Je ne sais pas quand cela viendra, mais c’est très, très proche. Il se peut que je construise une plate-forme pour que quelqu’un d’autre y marche et que je sois enlevé avant qu’elle ne soit terminée. Je ne sais pas. Et il se peut que le Saint-Esprit vienne la semaine prochaine et amène Jésus-Christ. Il se peut qu’Il vienne la semaine prochaine. Il peut même venir ce soir! Je ne sais pas quand Il viendra. Il ne nous le dit pas. Mais je crois réellement que le temps est tellement proche que je ne mourrai pas dans un âge avancé. J’ai déjà cinquante-quatre ans et je ne pourrai atteindre un âge avancé avant qu’Il ne soit là. Je peux être tué par balle ou de n’importe quelle autre manière, mais je ne mourrai pas simplement de vieillesse. J’aimerais dire quelque chose que je n’ai jamais dite auparavant. Tout est arrivé exactement selon l’Ecriture, selon ce qu’Il a dit il y a trente-trois ans sur la rivière là en bas (c’était en 1933, plutôt). Il se peut que ce ne soit pas moi qui présente Jésus-Christ au monde, mais le Message le fera. «Car de même que Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur de la première venue, ainsi le Message est envoyé comme précurseur de la seconde venue». Et Jean dit: “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. Ainsi tout s’est accompli de manière parallèle et je sais qu’il en sera ainsi. Le Message ira de l’avant.

38 Tout au long du chemin il s’est passé de grandes choses. Ce matin on m’a interviewé dans la pièce là-bas, en particulier un jeune homme du nom d’Autry. Il est probablement encore ici ce soir. Il vient de San Antonio dans le Texas. Il est venu me demander quand nous irions à Dallas, et si un soir nous pourrions faire un saut dans leur tabernacle. Ils vont s’occuper de cela dans les jours qui viennent et ils vont voir si nous pourrions le faire. Je ne suis jamais allé à San Antonio depuis cette première réunion.

39 Je me souviens de cette première réunion que j’ai eue à San Antonio. Je crois que j’étais avec frère Coats et l’Ecole internationale de la Bible et je ne me souvenais plus dans quel auditorium devait avoir lieu le service. Je crois que le premier soir ou le deuxième (je crois que c’était plutôt le premier), alors que je me dirigeais vers la plate-forme, quelqu’un assis à l’arrière de la salle se leva et commença à parler en langues à la vitesse d’une mitraillette. Et à peine s’était-il assis qu’un autre monta sur la plate-forme et donna l’interprétation. Je m’arrêtai à ce qu’il avait dit et lui demandai: «Connaissez-vous cet homme?».

40 Il dit: «Certainement pas».

   Je dis: «Comment êtes-vous venu ici?».

   Il dit: «Les gens pour lesquels je travaille étaient ici ce soir et ils m’ont amené». (C’était un cowboy).

   Et je dis: «Que faites-vous? Le connaissez-vous?».

   Il dit: «Non, certainement je ne l’ai jamais vu».

41 Et je dis: «Qui êtes-vous?». C’était un commerçant de la ville. Avant d’en avoir appris davantage, j’étais un peu sceptique au sujet du parler en langues. Je pensais que c’était charnel et cela aurait pu l’être; mais lorsque ce fut prononcé, l’interprétation fut exactement selon ce qu’avait dit l’Ange du Seigneur là-bas sur la rivière, onze ans auparavant: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé pour préparer la première venue de Christ, tu es envoyé pour préparer Sa seconde venue». C’était cela. Cet Ange, cette Lumière (qui a été entièrement identifiée à la fois par l’Eglise, par la Parole, la science et toutes ces choses), apparut pour la première fois en public vers deux heures de l’après-midi. Elle se tenait juste là, au-dessus de l’endroit où je me trouvais dans l’eau, près du pont, tout près de Spring Street. Ceci s’est passé il y a bien des années. Et ce qu’il disait là s’était accompli à la lettre.

42 Ce matin, ce frère me disait qu’il avait épousé une jeune fille qui n’est pas de cette église; c’est la fille de soeur Noid et je ne sais pas si… Etes-vous ici, frère Autry? Je ne sais pas, il venait de San Antonio. Je ne sais pas s’il est ici, il était ici ce matin. Et il me disait je crois que son grand-père, qui avait été épileptique toute sa vie, avait été amené ici lors de cette réunion.

43 C’était tout au début du ministère lorsque par le don du discernement ils mettaient leur main dans la mienne, et que je leur disais ce qu’ils avaient. Et je vous avais dit (certains en sont peut-être témoins ce soir) qu’il arriverait que je connaîtrais même les secrets de leur coeur. Vous souvenez-vous que j’avais dit cela avant même que cela n’arrive? Environ cinq ou six ans plus tard, cela arriva au Canada pour la première fois. C’est ce qui arriva. L’Ange dit alors: «Si tu continues à être sincère, cela continuera simplement d’arriver». Et maintenant la troisième chose s’est passée. Cela continue simplement d’aller de l’avant.

44 Ce frère dit qu’on amena son père dans la ligne, qu’on parla de son épilepsie et de ces choses et qu’on pria pour lui. Cela s’est passé il y a environ seize ou dix-sept ans et il dit que depuis il n’a jamais plus eu d’attaque. Il approche des quatre-vingt-cinq ans et n’a jamais eu d’attaque depuis lors. Qu’est-ce? Jésus-Christ Le même hier, aujourd’hui et pour toujours.

45 Margie Morgan est-elle dans la salle? Soeur Margie Morgan est une infirmière qui était rongée par le cancer. Combien se souviennent de soeur Morgan? Est-elle ici ou n’a-t-elle pas pu venir à cause de son service? Elle était sur la liste des cancéreux de Louisville; cette femme était censée être déjà morte depuis environ seize ou dix-sept ans. Lorsque l’avoué (un avoué chrétien), Jim Tom Robinson, entendit parler de cela, il alla à l’hôpital baptiste afin de vérifier si cela était juste. Son père faisait partie du Bureau (il était administrateur à l’hôpital baptiste) et ils firent des recherches. Cette femme était censée être morte depuis des années et voilà qu’elle était infirmière là-bas dans un hôpital à Jeffersonville. Alors qu’elle se trouvait dans cet état et qu’ils devaient la soutenir, elle n’avait même pas toute sa conscience; mais c’était AINSI DIT LE SEIGNEUR et elle est en vie.

46 Elle est allée travailler comme infirmière à Lousiville et dans cet hôpital se trouvait quelqu’un de la Schimpf’s Candy… Monsieur Schimpf est-il ici ce soir? J’aimerais qu’il dise s’il est ici. Sonny Schimpf est un homme qui a une santé de fer. Souvent quand je… Je n’aime pas dire cela mais c’est la vérité. Papa avait l’habitude de me donner de l’argent si je travaillais toute la semaine. J’allais donc en ville et je déposais ma bicyclette près de chez frère Mike Eagan (c’est un des administrateurs d’ici). J’allais avec Jimmy Pool (je crois que son fils est ici ce soir), Jim, Ernest Fisher et moi, nous descendions en ville et, pour un nickel, nous allions voir un de ces films muets. Nous avions environ huit ou dix ans. Il y avait ce vieil acteur William S. Hart qui jouait dans les films muets (beaucoup parmi vous, les jeunes, ne l’avez pas connu). Je ne savais pas lire et je regardais simplement ce qui se passait. Je devais tout épeler et je ne m’en sortais pas, aussi je me contentais de regarder ce qu’il faisait. Il me restait souvent un deuxième nickel. Combien se souviennent avoir eu un cornet de crème glacée pour un penny? C’est juste. On me donnait trois cornets à la crème et il me restait deux pennies pour des saucisses rouges. Je ne pouvais pas garder les cornets à la crème, aussi je les mangeais et il me restait deux pennies. Cela représentait presque une demi-livre de ces saucisses. C’est Schimpf qui faisait ces choses. J’entrais là-dedans, m’asseyais et regardais William S. Hart.

47 Et ce jeune homme (il était un peu plus âgé que moi) fut frappé par la maladie et cinq spécialistes renommés de Louisville l’examinèrent. Il ne pesait plus que quarante-cinq livres environ et il était mourant. Miss Morgan le soignait et il était dans une condition déplorable. Il souffrait de toutes sortes de maux: ses poumons étaient partis, sa gorge était partie, ses petits bras n’étaient pas plus gros que cela, et il était étendu là, mourant. Et Miss Morgan fut engagée pour ce travail et elle lui dit: «Je fus une fois une patiente atteinte du cancer», et elle commença à lui raconter son histoire.

48 Il dit: «Comment dites-vous? Billy Branham? Eh bien, je lui ai vendu bon nombre de saucisses et de cornets de crème glacée. Je me demande s’il viendrait prier pour moi».

49 Et j’allai prier pour Junie Schimpf et si vous aimeriez parler avec lui, il habite juste là en bas dans la rue, une porte ou deux après le théâtre de Léo; c’est la maison Schimpf’s Candy. Vous savez tous où cela se trouve. Oh, c’est un des établissements les plus vieux de Jeffersonville. Et tandis qu’il était étendu là, mourant et que cinq spécialistes ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre, ce fut: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu ne mourras pas, mais tu me vendras de nouveau des saucisses rouges au comptoir!».

50 Je savais qu’il allait bien mais j’avais oublié cela depuis longtemps. Ma femme et moi-même étions descendus acheter quelques bonbons lorsque nous sommes venus ici, à Noël. Et je ne sais pas comment nous avons pensé à Schimpf car nous avions l’habitude d’aller acheter cela dans un de ces drugstores, mais nous nous arrêtâmes en face de chez Schimpf.

51 Lorsque j’entrai, sa soeur me regarda et dit: «Eh bien, frère Branham, vous souvenez-vous de Junie?».

52 Je dis: «Oui». Et il y avait là un bonhomme dont la santé était apparemment tout ce qu’il y a de plus excellente. Je me dirigeai vers le comptoir, regardai ce qui s’y trouvait et dis: «J’aimerais une livre de ces saucisses rouges».

53 Et il dit: «Oui, Monsieur». Comme sa soeur était en train de servir ma femme, il sortit les saucisses rouges et je dis: «J’avais l’habitude d’en manger il y a bien longtemps, lorsque j’allais au cinéma». J’avais la tête inclinée.

54 Et il dit: «Oui, beaucoup d’enfants achètent cela, même aujourd’hui. C’est mon père qui les faisait, il s’occupait de cela». Je dis: «Je les aime vraiment». Après qu’il me les eut préparées et qu’il me les eut tendues, il dit: «Désirez-vous autre chose?».

55 Je dis: «Je ne sais pas…» et je relevai la tête.

   Il dit: «Frère Branham!».

   Je dis: «Ce sont là les saucisses rouges dont je vous ai dit: AINSI DIT LE SEIGNEUR! il y a environ cinq ans».

56 Il dit: «Frère Branham, je suis complètement guéri et il ne me reste aucune séquelle. Je suis seulement un peu dur d’une oreille». Je crois qu’il est dans la cinquantaine. «Je suis un peu dur d’une oreille car ils m’ont donné tellement d’antibiotiques lorsque j’étais là-bas».

57 Grâce stupéfiante de Jésus-Christ! Il me reste peu de temps pour dire encore autre chose, mais je veux faire une remarque. Combien se souviennent des écureuils? Très bien, cela se rapportait à un passage de l’Ecriture embarrassant et que je n’avais jamais pu comprendre de ma vie. Il y en a encore un autre qui m’intriguait. Ce fut que Moïse puisse suggérer à Dieu une manière d’agir meilleure que la Sienne. C’est lorsque Moïse dit: “Les gens diront: Votre Dieu a été capable de vous faire sortir mais non de vous garder”. Et Moïse se jeta lui-même dans la brèche; et j’ai découvert plus tard que c’était Christ en Moïse qui défendait le peuple. Ainsi en est-il de cette parole de l’Ecriture (je ne voulais jamais prêcher là-dessus): “Si vous dites à cette montagne de se déplacer…” et vous connaissez l’histoire, je passerai donc là-dessus.

58 Je voudrais maintenant dire combien peu je savais à quoi cela mènerait. Je pense que frère Wood, frère Fred et ceux qui étaient présents lorsque ceci arriva ou juste après que cela soit arrivé, sont ici dans la salle. Frère Rodney et frère Charlie (du Kentucky), le frère de soeur Wood et tous les autres étaient présents lorsque cela arriva là-bas dans le Kentucky. C’était la seconde fois que ceci arrivait: simplement appeler à l’existence des choses qui n’existent pas. Par cela, ce qui a été dit a chaque fois été confirmé par les Ecritures et nous en avons été encouragés.

59 La troisième fois que cela arriva, ce fut avec Hattie Wright. Hattie est-elle ici ce soir? C’est la soeur d’Edith. Combien connaissent Hattie Wright? Frère Wood et moi-même étions assis là lorsque cela arriva. Le Saint-Esprit dit: «Donne-lui ce qu’elle désire»; et nous étions en train de parler de la manière dont ces écureuils étaient venus à l’existence. Et je dis: «La seule chose qu’il y ait, c’est qu’Il est Jéhovah-Jiré».

60 Lorsqu’Abraham eut besoin d’un bélier, Dieu le pourvut d’un bélier. Et Il nous pourvut d’écureuils. Il pouvait appeler un écureuil à l’existence tout comme Il le fit lorsqu’il appela le bélier à l’existence, car Il est le Créateur. Abraham ne l’avait aucunement demandé; il continuait simplement à faire ce qu’il devait. Mais cela montrait que Jéhovah-Jiré était là. Et lorsque je parlai de cela, c’était la première fais que ce troisième Pull se manifestait avec un être humain. Il s’agissait de cette humble petite femme qui gagnait environ deux cents dollars par an pour vivre; c’était là tout ce qu’elle retirait de sa petite ferme (son mari était mort et ses deux enfants étaient devenus en quelque sorte sauvages). Et pourtant elle fit un don de vingt dollars pour la construction de ce tabernacle. Et ce matin-là, Meda m’avait donné vingt dollars pour faire les commissions, et je voulus les prendre pour rendre à cette femme son argent mais elle ne le voulut pas. Or le jour où je dis: «La seule chose que je sache, c’est qu’Il est toujours Jéhovah-Jiré», Hattie était assise là derrière et elle prononça la parole qu’il fallait.

61 Elle dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité». Et lorsqu’elle eut dit cela (frère Banks Wood était une des personnes présentes), on sentit venir quelque chose de particulier dans la chambre. Et le Saint-Esprit dit (c’était la même Voix qui avait parlé pour les écureuils): «Donne-lui ce qu’elle demandera».

62 Je dis: «Soeur Hattie, ceci est un témoignage devant Dieu. Maintenant, s’il n’y a aucun doute dans votre esprit, demandez ce que vous voulez: si cela n’est pas déposé sur vos genoux, alors je suis un faux prophète». Elle dit: «Frère Branham… (tout le monde pleurait) que demanderai-je?».

63 Je dis: «Vous êtes pauvre et vous vivez sur la colline là-bas; vous n’avez pas d’argent, vous pourriez en demander. Vous avez ici une petite soeur infirme, Edith, pour laquelle nous prions depuis des années: vous pourriez demander sa guérison». Je dis encore: «Votre père et votre mère sont vieux et malades, vous pourriez demander leur guérison. Quoi que vous demandiez, soeur Hattie, voyez maintenant si cela ne s’accomplit pas. C’est cette même Voix qui m’a dit: Donne-lui ce qu’elle demande».

64 Elle regarda autour d’elle et dit: «Que dois-je dire, frère Branham?».

65 Je dis: «Dites quel est votre désir. Pensez à votre plus grand désir et dites-le». Et il y avait là ses garçons en train de rire et même de ricaner. Elle dit: «Mon plus grand désir est le salut de mes deux garçons».

66 Je dis: «Je vous les donne dans le Nom de Jésus-Christ!». Les deux se donnèrent au Seigneur, et depuis ils sont fidèles dans cette église et prennent part à la communion; ces petits gars sont assis là, font le lavage des pieds avec les hommes et toutes ces choses. Nous en sommes tous témoins. Elle avait fait le vrai choix. Sa mère devait mourir elle aussi, ainsi que tous les autres d’ailleurs. Le salut de ses enfants demeure éternellement.

   C’était la troisième fois que cela arrivait.

67 La quatrième fois que cela arriva (je l’ai justement expliqué la dernière fois que j’étais ici), ce fut là-haut sur la montagne où se déchaînait cette tempête. Combien en ont entendu parler? C’était lorsque cette tempête faisait rage. Dieu qui se tient ici est mon Juge. Je descendais la montagne en compagnie de David Wood (il est ici quelque part, je pense). Il m’avait fait un sandwich, un véritable sandwich. Je crois qu’il essayait de m’en donner un comme celui que j’avais confectionné à son papa quelques années auparavant! Il avait de la viande mélangée à toutes sortes de choses et j’avais mis ce sandwich dans ma chemise. Comme il pleuvait, il ne me restait plus qu’un morceau de pâte. Je descendais donc de la montagne et il y avait un orage terrifiant. Je ne pouvais même pas voir ma main devant moi. Tout ce que je sais, c’est qu’on était presque renversé tellement le vent tourbillonnait. Certains ici en sont témoins, en particulier un de nos fidèles diacres, frère Wheeler. Etes-vous ici, frère Wheeler? Où est-il? Ah, juste ici.

68 Il y avait aussi frère Mann, un prédicateur méthodiste de New Albany. Est-il ici ce soir? Je ne sais pas s’il est ici.

69 Frère Banks Wood… Etes-vous ici, frère Banks? Il est dans la salle d’enregistrement. Très bien. Je crois qu’il y avait aussi David Wood et frère Evans. Est-ce juste, frère Evans? Il se tient là près du mur, il était aussi présent. Deux jours durant la radio avait annoncé qu’un puissant blizzard balayerait le pays.

70 Frère Tom Simpson est ici ce soir. Lorsqu’il est rentré du Canada, ils lui ont demandé de ne pas passer par ici car il ne pourrait pas traverser le pays; un blizzard allait venir. Frère Tom, êtes-vous ici? Où êtes-vous? Le voici, il est assis juste ici. Des nuages s’élevèrent et je dis: «Frères…». Tout le monde s’empressa de partir. Il y avait là une centaine de personnes mais aucune ne resta en arrière, excepté notre petit groupe et le cow-boy qui nous servait de guide.

71 Et nous allions rester. J’appelai soeur Evans et la priai d’appeler ma femme pour lui demander de dire à Tony d’envoyer quelqu’un d’autre pour tenir la réunion du déjeuner des hommes d’affaires, si je ne pouvais y aller moi-même. Et ce jour-là sur la montagne, je dis: «Maintenant, à partir du moment où tombera la plus petite goutte de pluie, il ne s’écoulera pas plus de dix ou quinze minutes avant que ces blizzards ne vous empêchent de voir votre main; en un instant il tombera vingt pieds de neige sur la montagne».

72 Vous pouvez lire dans les journaux comment les gens qui sont ainsi restés en arrière ont péri, et toutes ces choses. Mais nous savions comment nous en sortir, et ils savaient où nous étions; nous nous sentîmes donc conduits à rester. Ainsi, alors que le blizzard commençait à souffler, je me mis à descendre la montagne; je ne me trouvais qu’à environ un demi-mile de mon lieu de départ lorsque la Voix de Dieu me dit: «Retourne en arrière». Et je retournai comme Il me le dit.

73 Après cela j’attendis un moment, mangeant ce sandwich que m’avait donné David, puis je retournai là-haut et m’assis. Alors que j’étais assis là, que le vent soufflait et tordait la cime des arbres, que tout pliait devant lui, que le grésil tombait et que la neige tourbillonnait, une Voix dit: «Je suis le Dieu de la création!». Je levai les yeux et me demandai d’où cela pouvait venir. Peut-être était-ce le vent. Il dit: «J’ai créé les cieux et la terre. J’ai calmé les vents impétueux sur la mer». Et Il continua de parler. Je me levai et ôtai mon chapeau. Il dit: «Parle simplement à la tempête et elle cessera. Ce que tu diras s’accomplira».

74 Et je dis: «Tempête, arrête-toi, et toi soleil, brille normalement durant quatre jours jusqu’à ce que nous soyons partis de là».

75 A peine avais-je fini de dire cela que le grésil, la neige et toutes ces choses s’arrêtèrent, et un moment après un chaud soleil brillait dans mon dos. Je vis que les vents qui soufflaient de l’Est soufflaient maintenant de l’ouest. Ils avaient changé de direction et retournaient en arrière comme ceci, et les nuages s’élevèrent dans les airs comme une chose mystérieuse et en quelques minutes le soleil se mit à briller.

76 Puis un peu plus tard, comme vous le savez, le Seigneur Jésus me parla au sujet de ma femme. Cela fait vingt-deux ans que nous sommes mariés et je n’ai jamais été à la maison lors d’un anniversaire. Lors du premier anniversaire de notre mariage, je l’emmenai pour une partie de chasse car je n’avais pas les moyens de faire une partie de chasse et encore un voyage de lune de miel. C’est pourquoi je fis en quelque sorte les deux à la fois. Et depuis, j’ai toujours été à la chasse. Je sentis que ma manière de la traiter…

77 Maintenant c’était la quatrième fois que cela arrivait. Je voudrais dire quelque chose. Je dois dire exactement la vérité. Il y a environ seize ans, je me trouvais en Californie avec frère Sharrit. J’avais une réunion. Il y avait Meda et moi-même, frère et soeur Sharrit et d’autres encore, et nous étions à l’hôtel. Il y avait aussi un homme nommé Paul Malicki. Il est souvent venu ici à ce tabernacle. C’est un Arménien fortuné et, à Fresno en Californie où ils vivaient, sa femme avait donné naissance à un enfant. Il descendit, amena sa femme et me fit venir à l’hôtel. Il dit: «Puis-je amener ma femme, frère Branham?». Je dis: «Oui, naturellement». Le lendemain, je devais aller à Catalina.

78 Il amena donc sa femme, elle était tellement malade. Je dis: «Mettez votre main sur la mienne, soeur Malicki, nous allons voir ce que le Seigneur nous dira». A peine avait-elle posé sa main sur moi que je dis: «Oh, c’est la fièvre du lait».

79 Elle dit: «Il ne me semble pas en avoir les symptômes».

80 Je dis: «Observez bien…». Et deux jours plus tard ils la soignaient pour une fièvre du lait.

81 C’est comme pour le petit Jimmy Pool ici. L’autre jour, ils pensaient qu’il avait eu une attaque cardiaque et c’était une crise d’asthme. Je posai la main sur lui et dis: «Observez-le pendant deux jours. Il a la rougeole et c’est en train de sortir. C’est la fièvre». L’autre soir j’ai rencontré son papa. Il dit: «La rougeole s’est déclarée et il en est tout couvert».

82 Je parlai donc à soeur Malicki, elle avait sa main posée sur la mienne. Elle dit: «Frère Branham, il est surprenant d’observer cela. Ceci marche-t-il avec chaque main?».

83 Je dis: «Eh bien oui, si quelque chose ne va pas avec le patient. J’ai posé la main sur telle personne (beaucoup étaient là et l’ont vu) et il ne s’est rien passé». Je dis: «Voici ma femme, tout va bien pour elle». Elle était assise là. Je lui dis: «Regarde ici, pose ta main sur la mienne». Elle posa sa main sur la mienne. A peine avait-elle fait cela que je dis: «Tu as un kyste sur l’ovaire gauche. Tu as une maladie de femme». Elle dit: «Je ne sens rien de spécial».

84 Je dis: «Mais c’est pourtant ce que tu as». Becky, ma fille qui a joué il y a un moment, avait deux ans. Sarah devait venir deux ans plus tard. Et ma femme subit alors une césarienne et je demandai au docteur Dillman (notre médecin à Cordon): «Lorsque vous ouvrirez, regardez cet ovaire gauche». C’est ce qu’il fit et il dit qu’il n’y avait rien d’anormal. Je posai ma main et c’était toujours là.

85 Quatre ans plus tard vint Joseph. Je demandai au docteur de regarder de nouveau. Il ne vit rien d’anormal. Je posai ma main, c’était toujours là. Et nous n’y pensâmes plus.

86 Voici ce que j’ai à dire. Je n’aime pas en parler mais la vérité doit être dite, vous voyez, et c’est là ce que nous voulons. Dites toujours la vérité, peu importe ce qui arrive.

87 Des années passèrent et nous ne remarquâmes jamais rien. Je ne dis pas cela parce qu’elle est assise ici, je le dis aussi quand elle n’y est pas. Vous le savez, je ne crois pas qu’il y ait de meilleure femme au monde que la mienne et j’espère qu’elle restera toujours ainsi. Je veux être un mari loyal et j’espère que chaque jeune homme dans cette salle aura une femme comme la mienne lorsqu’il se mariera. Je ne sais pas combien de temps nous vivrons ainsi, mais j’espère que ce sera pour le restant de nos jours sur cette terre. Nous avons toujours été très heureux ensemble.

88 C’est Dieu qui me dit de l’épouser alors que je me refusais à le faire (elle ne le savait pas). Non parce que je ne l’aimais pas, mais parce que je ne pensais pas être capable de lui assurer une existence convenable. C’était une femme très bien et je ne la méritais pas. Et elle continua de prier et ouvrit la Bible. Elle dit: «Seigneur, je n’ai jamais fait ceci auparavant, mais donne-moi une parole de l’Ecriture qui m’aidera. Si je dois l’oublier, il faut que je l’oublie». Elle ouvrit la Bible. Elle alla dans un petit hangar et pria. Et lorsqu’elle ouvrit la Bible, elle tomba sur Malachie 4: «Voici, je vous envoie Elie, le prophète». C’était il y a environ vingt ans, alors que nous ne savions rien du ministère d’aujourd’hui.

89 Un soir, j’étais là étendu près de la rivière et Il me réveilla. Je L’entendis qui se tenait là près de la porte. Il dit: «Va vers elle et votre mariage aura lieu le 23 octobre prochain». Et c’est exactement ce que je fis et nous avons toujours vécu heureux. Par la grâce de Dieu, jamais nous n’échangeons un mot dur. C’est un vrai trésor.

90 Elle devait élever elle-même les enfants car j’étais dans le ministère. Peu de femmes arriveraient à s’en sortir ainsi. Vous savez comme c’est dur. Un jour que je rentrais, elle dit quelque chose. Joseph se trouvait là, et bien sûr c’est un garçon. Et il donna des cheveux blancs à sa mère, comme je le fis. C’était vraiment un garçon et il avait fait quelque chose de réellement mal. Elle me dit: «Billy, donne-lui une raclée». Je dis: «Je n’en ai pas le courage».

91 Et elle me dit: «Tu l’aurais bien si tu devais faire face à cela!». Et elle me claqua la porte au nez.

92 Eh bien, je pensai que c’était très bien. Pauvre femme! Ce n’était pas son intention de faire cela. Je continuai simplement à laver ma voiture. Lorsque je sortis, le Saint-Esprit me montra qu’Il n’avait pas aimé cela. Il dit: «Va lui dire…». Je crois que c’était dans Nombres 12. Je pensai tout d’abord avoir imaginé cela. Je continuai simplement à laver ma voiture et Il dit de nouveau: «Va lui dire de lire cela». Je rentrai donc, pris ma Bible et lus le passage. C’était au sujet de Myriam, la prophétesse, qui s’était moquée de son frère Moïse parce qu’il avait épousé une fille éthiopienne, et Dieu n’aima pas cela. Il dit: «Il aurait mieux valu pour elle que son père lui crache au visage que d’avoir fait cela».

93 Myriam fut donc couverte de lèpre. Aaron vint dire à son frère: “Elle est en train de mourir de la lèpre”. Alors Moïse intercéda à l’autel pour elle. Et lorsqu’il le fit, la Colonne de feu descendit: C’était Dieu. Il dit: “Va l’appeler ainsi qu’Aaron, et fais-les venir ici”. Aaron était également concerné. C’est pourquoi Il dit: “Va les chercher”.

94 Il dit: “S’il en est un parmi vous (c’était alors Dieu qui leur parlait) qui soit spirituel ou qui soit un prophète, moi le Seigneur je me ferai connaître à lui. Je lui parlerai en visions et je me révélerai à lui par des songes et ainsi de suite”. Il dit: “Mais quant à mon serviteur Moïse, il n’y en a point d’autre ainsi. Je lui parle de bouche à oreille. Pourquoi n’avez-vous pas la crainte de Dieu?”. Vous voyez, Dieu n’aima pas cela.

95 Lorsque j’eus vu cela je me précipitai à l’intérieur. Elle se trouvait dans une autre pièce. Je frappai à la porte car elle s’était enfermée, et lui dis que je voulais lui parler. J’entrai et lui parlai; j’essayai de lui dire ce qui en était. Je dis: «Chérie, tu sais combien je t’aime, mais Dieu n’a pas aimé cela. Tu n’aurais pas dû dire cela». Immédiatement après une maladie se déclara dans son côté.

96 Nous l’emmenâmes chez le médecin ici à Louisville. C’est le docteur Arthur Schoen. Il découvrit une tumeur sur l’ovaire gauche. C’était cette tumeur que j’avais découverte quinze ou seize ans auparavant. Elle était à peu près de la grosseur d’une noix. Je demandai: «Qu’en est-il, docteur?».

97 Il dit: «Voyons ce qui va se passer. Ramenez-la d’ici quelques mois, environ deux mois ou quelque chose ainsi».

98 Nous la ramenâmes donc. Cela avait grossi de la taille d’une noix à celle d’un citron. Il dit: «Il vaudrait mieux l’enlever. Sinon elle va se ramollir et devenir une tumeur maligne».

99 Je dis: «Oh là, là! Nous allons à Tucson; le Seigneur m’a envoyé là-bas».

100 Il l’envoya chez un spécialiste des maladies féminines car il ne voulait pas en avoir la responsabilité. Il devait avoir parlé de mon ministère à ce spécialiste car celui-ci dit: «Il faudra bien que cette tumeur sorte». Nous lui avions dit que nous allions à Tucson. Comme il avait habité là-bas, il dit alors: «Eh bien, il y a un spécialiste là-bas. C’est un de mes chers amis. Je vais vous envoyer vers lui». Il lui écrivit donc une lettre disant: «Madame Branham est une dame très gentille…». Il continua ainsi et lui envoya un diagramme montrant la grosseur de la tumeur (c’était alors devenu une grosse tumeur). Je crois que dans sa lettre il parlait de moi comme d’un “guérisseur divin”. C’était tout ce qu’il savait dire pour expliquer mon ministère. Mais je dis: «Si cela doit être enlevé, je suis d’accord que vous l’enleviez». Mais ceci était pour tester notre foi.

101 Nous priâmes constamment et plus nous priions plus la tumeur grossissait, à tel point qu’elle en arriva à faire une bosse à son côté. Nous restâmes tranquilles (peu de gens ici étaient au courant de cela), essayant de voir ce qui arriverait. Cela continuait sans cesse de grossir.

102 Finalement je rentrai du Canada où le Seigneur m’avait permis de conduire à Christ cette tribu d’Indiens. Ce printemps, si le Seigneur le permet, je les baptiserai au Nom du Seigneur Jésus. Je rentrais donc du Canada et me trouvais à New York ou par là-bas. C’était le moment pour elle de subir une opération ou d’être examinée pour la dernière fois. Je montai à New York et lorsque je revins, je m’arrêtai ici. Après la dernière réunion d’ici, j’allai là-bas. Je l’appelai de chez frère Wood et elle me dit: «Billy, je ne supporte même plus le contact de mes vêtements à cet endroit». Cette tumeur sortait comme cela de son côté. Et elle souffrait de la jambe de ce côté-là, ce qui la faisait boiter. Elle avait ainsi passé la plus mauvaise semaine de sa vie et elle était assise là en train de m’écouter.

103 Elle dit: «Après-demain, je dois aller pour cet examen».

104 Je pensai: «Oh Dieu, s’ils opèrent cette tumeur, cela nous empêchera de rentrer à la maison pour Noël et j’ai fait dire aux gens que j’y serais». Et je dis: «Oh, quel contretemps!». Je pensai: «S’il doit opérer, on pourrait lui dire d’attendre un peu jusqu’après Noël». Puis je réfléchis que cela pourrait être une tumeur maligne, et à ce moment-là, vous savez, c’est quelque chose de mauvais. Cela pourrait remonter dans les reins et si cela devenait une tumeur maligne, cela serait mortel. Je pensai donc: «Que puis-je faire?».

105 Et Meda dit: «Eh bien, tu peux m’appeler et…». Le lendemain je devais aller à Shreveport et elle devait se rendre à cette consultation. Et soeur Norman devait l’accompagner chez le spécialiste. Vous tous qui venez ici au tabernacle connaissez soeur Norman. Meda me dit donc: «Attends d’être revenu de la première réunion du soir, puis rappelle-moi, car il y a un décalage de deux heures. Je te dirai alors ce que je dois faire». Et je dis: «Très bien».

106 Je continuai donc et, le lendemain matin, avant de partir, j’allai chercher Billy et Loyce (ils sont tous deux présents ici). Nous avions un vieux banc que frère Palmer nous a recouvert il n’y a pas très longtemps et nous nous mettons toujours autour de ce banc pour prier. Vous connaissez ces sortes d’ottomanes (marchepieds). Chaque fois que je pars pour une réunion, nous nous mettons là autour et prions, demandant à Dieu de nous aider.

107 Je suis resté à la maison pendant deux jours et je me sentais seul. Les enfants étaient partis et elle aussi. Beaucoup parmi vous savent qu’une fois il m’est déjà arrivé de rentrer dans une maison vide. J’avais enterré ma première femme Hope. Et voilà que cela recommençait. Lorsque je descendis, je pensai: «Eh bien, je vais prier, puis j’irai chercher Billy et Loyce et nous partirons».

108 Je descendis donc pour prier et je dis: «Seigneur, ce matin ils me manquent. Je te prie de les aider et de les bénir. Puissions-nous venir de nouveau ici. Ils ne sont pas ici car Tu m’as envoyé là-bas par une vision que Tu as accomplie; et maintenant j’attends de voir ce que Tu vas me dire de faire ensuite. Je Te prie d’user de grâce envers elle. Aide-moi lors de la réunion là-bas. Ne laisse pas cela devenir une tumeur maligne. Puisse ce docteur attendre jusqu’au premier janvier pour opérer. Je n’aime tout simplement pas la voir… Seigneur, elle n’avait pas l’intention de faire ce qu’elle a fait ce matin-là. Elle n’avait pas l’intention de faire cela. Seigneur, pas une seule fois elle n’a dit un mot contre moi parce que j’allais à ces réunions et que je restais absent des mois durant, non, pas une seule fois elle n’a ouvert la bouche à ce sujet. Elle a toujours envoyé mes habits au nettoyage, lavé mes chemises et tout préparé pour que j’aille aux réunions. En plus de cela, elle se demande comment elle peut servir Dieu. Vous les femmes, tant que vous servez votre mari vous servez Dieu. Certainement. Souvent donc je rentrais fatigué, épuisé; des gens venaient de partout pour me voir et je voulais aller à des parties de pêche ou de chasse. Eh bien, beaucoup de femmes auraient explosé à cause de cela. Mais que faisait-elle? Elle préparait mes vêtements de chasse pour que je puisse y aller. Je dis: «Seigneur, elle n’avait pas l’intention de, faire cela». Puis je dis: «Elle a déjà dû être opérée trois fois pour cause de césariennes. Seigneur, je n’aimerais pas la voir subir cela de nouveau».

109 Juste à ce moment-là, j’entendis quelque chose dans la pièce. Je levai les yeux et une Voix dit: «Lève-toi. Tout ce que tu diras maintenant, c’est ce qui s’accomplira».

110 J’attendis une minute et je dis: «Avant que la main du médecin ne la touche, que la main de Dieu ôte la tumeur et qu’on n’en voie même plus la trace».

111 Pour moi, c’était réglé. Je ne l’appelai même pas. Nous allâmes simplement de l’avant, J’allai chercher Billy et Loyce et nous allâmes à Shreveport.

112 Je l’appelai le lendemain soir. Elle était heureuse et dit: «Billy, je veux te dire que…». (Elle est ici maintenant et peut témoigner de cela). Elle boitait tout le long. Elle alla dans la pièce avec l’infirmière et Madame Norman et enfila sa robe de chambre pour l’examen. Le médecin sortit et elle pouvait tout juste monter sur la table tellement la tumeur était grosse. Puis le médecin rentra et lui parla. Il vint soulever le drap afin de toucher la tumeur, mais juste avant qu’il ne la touche elle disparut et le médecin ne savait plus de quel côté elle se trouvait.

113 Il dit: «Attendez une minute». Malgré les diagrammes, les radios et tout, il n’en trouvait aucune trace. Il l’examina encore et encore. Il dit: «Je suis incapable d’expliquer cela, madame Branham, mais la tumeur n’est pas là!». Et à partir de ce moment, elle n’eut plus aucun symptôme.

114 Qu’était-ce? Remarquez que c’est arrivé exactement de la manière dont cela avait été dit: «Avant que la main du médecin ne la touche». Encore une seconde et sa main l’aurait touchée. Oh! Combien la Parole du Seigneur est parfaite!

115 Et maintenant ma femme est là et nous sommes tous deux devant Dieu. Mais avant que la main du médecin ait pu même toucher son corps, quelque chose est arrivé alors qu’il s’approchait comme ça. La tumeur est partie. Et ils ne pouvaient même pas… Il dit (je crois que c’était cela, n’est-ce pas chérie?): «Madame Branham, je vous assure réellement (est-ce bien ainsi qu’il l’a dit? C’est juste!) que la tumeur n’y est pas. Vous n’avez aucune tumeur». Etait-ce cela? Exactement selon la Parole du Seigneur. Amen.

116 Ceci est la cinquième fois. Cinq est le nombre de la grâce. C’est aussi le nombre de la foi (f-a-i-t-h). Il n’y a plus de doute en mon esprit. Je sais ce qu’est le troisième Pull et je sais ce qu’il accomplit. A présent, soyons respectueux, restons simplement tranquilles. L’heure va bientôt venir où Dieu accomplira de grandes choses pour nous.

117 Inclinons maintenant la tête pour une parole de prière. Seigneur Jésus, j’ai vu cela sur d’autres personnes, mais cela est venu sur ma précieuse femme; c’était alors dans ma maison, Seigneur. J’ai vu cela de mes propres yeux, je l’ai senti de mes propres mains et, Seigneur, Tu me le fis savoir et Tu me le révélas seize ans avant que cela ne soit. Lorsque quelque chose est dit, cela doit être fait. Tu me le montrais, Seigneur, c’était alors ma confiance en ce que Tu avais fait pour les gens et Tu me le faisais connaître afin que je puisse les aider. Tu fis en sorte que cela arrive dans ma propre maison. C’était le premier Pull. Et à présent, le troisième Pull confirme le premier.

118 Nous Te sommes reconnaissants, Père. Pardonne nos manquements. Nous sommes un petit peuple. Nous ne sommes pas instruits. Nous sommes un peuple plus ou moins illettré. Mais nous sommes tellement reconnaissants d’avoir un Dieu glorieux et omnipotent qui veille sur nous et prend soin de nous car nous ne savons pas comment prendre soin de nous-mêmes. Nous nous remettons entre Tes mains.

119 Maintenant, Père, je Te prie de m’aider pour le développement de ce troisième Pull, ô Seigneur, comme Tu m’en as parlé tout au long de ces deux dernières années sur les montagnes, le montrant par des signes et autres. J’observais pour découvrir ce que c’était jusqu’à ce qu’il soit complètement confirmé. Maintenant je Te prie, Père, de m’aider à être encore plus respectueux envers cela que je ne l’étais auparavant. Et puisses-Tu Te glorifier à ce même pupitre comme Tu le fis lors du premier Pull, puis du deuxième et maintenant du troisième. Tout ce que Tu as dit s’est accompli; exactement comme Tu l’as dit. Nous Te croyons, Seigneur Dieu.

120 Aide-nous tous à nous débarrasser de notre incrédulité et de nos superstitions, afin que nous puissions nous tenir en présence du Dieu Vivant; sachant que c’est ce même Dieu qui ôta la tumeur qu’avait ma femme et que maintenant elle est assise parmi nous. Cette tumeur avait été authentifiée par les plus grands médecins que nous ayons dans le pays, ils l’ont examinée, observée et radiographiée; et maintenant elle est partie.

121 Tu es Dieu et il n’y en a point d’autre que Toi. Nous T’aimons car Tu nous as permis de devenir Tes serviteurs. Puissions-nous Te servir en T’honorant et Te révérant tous les jours de notre vie. Accorde-le Seigneur. Puissions-nous être capables, ma famille et moi-même ainsi que tous les gens d’ici, d’être des lumières brillantes; puissions-nous être le sel qui, par sa saveur, provoquera chez les autres la soif d’aimer ce Jésus qui a tant fait pour nous.

122 Maintenant, aide-moi Seigneur, tandis que j’ouvre la Parole afin d’y lire un petit texte et pendant que je prierai pour les malades. Parle-nous et guéris les malades, nous Te prions de nous l’accorder au Nom du Seigneur Jésus. Amen. Ai-je assez de temps? Je vais vraiment me dépêcher pour lire ce texte. J’aimerais que vous le lisiez aussi ou que vous en preniez note, comme vous voudrez. Le premier texte se trouve dans le livre des Nombres 21.5-19. Et nous voulons le lire:

“Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour mourir dans le désert? Car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable… (c’était la nourriture des anges).

Et l’Eternel envoya parmi le peuple les serpents brûlants, et ils mordaient le peuple; et de ceux d’Israël, il mourut un grand peuple. Et le peuple vint à Moïse, et dit… (observez, c’était une confession): Nous avons péché…”.

123 La confession est la première chose dont nous ayons besoin pour la guérison: “Nous avons péché”.

“… car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi; prie l’Eternel qu’il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra. Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche; et il arrivait que, lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait”.

124 Maintenant j’aimerais aussi lire un passage de l’Ecriture dans Zacharie, chapitre 12, verset 10:

“Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplications; et ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l’amertume pour lui, comme on a de l’amertume pour un premier-né”.

125 Maintenant, j’aimerais prendre pour texte: Tourner les regards vers Jésus. Détourner les yeux du monde pour regarder à Jésus; Moïse fit le serpent et, plus tard, le prophète devait parler de ce qui arriverait à celui qui regarderait à Jésus.

126 Dans Esaïe 45.22, nous découvrons que Dieu dit: “Tournez-vous vers moi… vous, tous les bouts de la terre”. Et maintenant, alors que la terre et tous les systèmes de la terre en sont arrivés à leur fin, le peuple doit regarder à Lui.

127 Maintenant vous pourriez dire: «Cela fait des générations que nous entendons cela. Nous entendons cela depuis longtemps». C’est vrai. Et cela fait longtemps qu’on le prêche. Beaucoup de pasteurs, des milliers de pasteurs ont déjà pris ce texte. Mais voici la chose que je vais vous demander ce soir dans les quelques minutes qui vont suivre. La question est celle-ci: «Que voyez-vous lorsque vous regardez? Que voyez-vous lorsque vous regardez bien?». Cela dépend simplement de ce que vous cherchez.

128 Il dit: “Tournez-vous vers moi… vous tous les bouts de la terre”. Moïse éleva le serpent, et quiconque le regardait était guéri. Cela dépend donc de ce que vous cherchez.

129 Ces derniers jours j’ai vu des gens venir aux réunions et ils ne pouvaient pas rester assis plus d’une ou deux minutes. C’était tout ce qu’ils pouvaient supporter. Ils ne pouvaient pas supporter cela.

130 Je n’oublierai jamais… j’espère que cela ne se rapporte à personne de l’Iowa. Lorsque j’ai eu cette réunion à Waterloo, frère Lee Vayle était avec moi. Il était ici ce matin mais je ne sais pas s’il est ici ce soir. Etes-vous ici, Lee? Ah oui, Il est là-bas à l’enregistrement. Très bien.

131 Frère Lee et moi-même avons fait tout notre possible. Nous avons offert un déjeuner à l’association des pasteurs afin de pouvoir les rencontrer et parler avec eux. Frère Lee Vayle est un érudit et un docteur en théologie. Il a réellement mérité son diplôme. J’essayai donc de le convaincre de parler à ces Luthériens, ces Presbytériens et à tous les autres mais il me dit: «Non, ils s’attendent à ce que ce soit vous qui leur parliez».

132 Après que tous les pasteurs eurent fini de manger, je descendis donc et pris mon texte qui était: “Je n’ai pas désobéi à la vision céleste”.

    A peine avais-je lu l’Ecriture que déjà deux d’entre eux se dirigèrent vers la sortie. Je commençais à parler de Paul qui, en son jour, avec son étrange ministère, se tenait devant Agrippa en disant qu’il n’avait pas désobéi à sa vision. C’est à ce moment-là que deux ou trois autres s’en allèrent. Et lorsque j’en arrivai à pouvoir parler un peu du texte, il n’en restait plus que trois ou quatre assis là. Tous s’étaient levés et en allés.

133 La raison en est que certains viennent à une réunion lorsqu’ils entendent parler d’un évangéliste; et la manière dont il s’habille est importante pour les gens. S’il ne s’habille pas de la bonne manière, pour certains d’entre eux c’est un signe qu’il a perdu l’esprit. L’autre jour, j’ai entendu un psychologue, le Dr Narramore, un homme très bien, un chrétien dont le programme passe toujours à la télévision, et il disait: «Vous pouvez dire qu’un homme a perdu l’esprit s’il ne s’habille plus en accord avec sa position». Vous savez comment il doit apparaître devant le public. C’était le signe qu’il avait perdu l’esprit!

134 Eh bien, alors j’ai été fou toute ma vie car je porte des salopettes et autres, vous voyez. Donc en rapport avec ma position je devrais m’habiller comme un ecclésiastique, c’est-à-dire pour être un ecclésiastique. Je ne crois pas que Jésus s’habillait comme un ecclésiastique. Il s’habillait comme un homme ordinaire. Il n’avait rien d’élégant.

135 Mais je disais ceci simplement afin de vous montrer comment sont les idées des hommes. Je me demande ce que ce docteur penserait de ceci: Dans la Bible, un prophète reçut l’ordre d’ôter ses vêtements et de marcher nu devant le peuple. Aujourd’hui on l’aurait considéré comme fou, n’est-ce pas? Pourtant c’est ce que Dieu lui dit de faire.

136 Un autre dut rester allongé sur le côté pendant trois cent quarante mois (je crois que c’était cela). Il devait rester allongé sur un côté puis se tourner de l’autre côté et manger un plat de lentilles qu’il avait préparé là. Durant tout ce temps il dut faire cuire ce plat et le manger. Il devait se débrouiller pour en attraper une poignée et la manger tout en restant allongé sur le côté, car c’était un signe.

137 Oh, combien les gens peuvent s’éloigner de la vraie Parole de Dieu! Ils deviennent tellement instruits qu’ils s’éloignent de Dieu. Lorsqu’un homme dit qu’il est instruit, cela me montre jusqu’à quel point il est éloigné de Dieu. Lorsqu’un homme obtient le titre de docteur (je ne dis pas cela contre le docteur Vayle car il n’est pas de ce genre-là), pour moi cela signifie simplement qu’il est d’autant plus éloigné de Dieu, à moins qu’il ne tienne ferme à la Parole et à Dieu.

138 Nous voyons donc que certains viennent pour observer de quelle manière vous parlez. Et si l’homme qui parle de la guérison divine et du Seigneur n’est pas du type “génie instruit”, les gens ne peuvent tout simplement pas supporter l’entendre faire des erreurs de langage. Ils pensent que tout ceci est éloigné de Dieu. Jusqu’aujourd’hui, le fait que Jésus ait parlé un langage si simple a toujours embarrassé les professeurs, car ils essaient d’interpréter cela selon les connaissances et le langage de l’époque alors qu’il s’agissait du langage de la rue. Eh bien, même ici aux Etats-Unis, nous avons tellement de différences de langage. J’appelai un jour New York depuis la Floride et je dus demander à une femme de Saint-Louis ici d’être l’interprète entre cette fille du Sud et celle du Nord. Ceci montre certainement combien nous avons de différences.

139 Voilà donc ce qui ne va pas; les gens regardent à ces choses, à ces discours, au lieu de regarder à la Parole. La Parole rendue manifeste prouve Elle-même qu’Elle est juste, la Parole rendue manifeste. Jamais ils ne regardent à cela. D’après eux, pour La connaître, vous devez en avoir une conception intellectuelle. Vous devez aller au séminaire pour apprendre à vous incliner, à vous tenir correctement; tout cela étoufferait un pasteur réellement rempli du Saint-Esprit. C’est cela, être intellectuel.

140 C’est de cette manière qu’agit la nation entière. Elle a une conception intellectuelle de Christ. C’est ce qu’ils recherchent. Et d’après eux, si Christ est en vous, vous devez être un savant, un intellectuel, car c’est ce qu’ils croient que Christ est.

141 Il y encore autre chose: ils se forment leur propre opinion de ce qu’Il devrait être. Ils ont leur propre idée au lieu de prendre ce que dit la Parole. C’est ainsi que même lorsqu’ils voient Jésus Lui-même, ils ne parviennent pas à Le reconnaître. C’est ce qu’ils firent le jour de Pentecôte. C’est ce qu’ils firent lorsqu’Il était dans la crèche et lorsqu’Il était dans les rues de Jérusalem. C’est ce qu’ils firent lorsqu’Il vint dans la chair. C’est ce qu’ils firent lorsqu’Il était sur la croix, alors qu’Il était l’accomplissement de cette Parole. Ils croyaient toujours que le Messie descendrait du ciel à travers un couloir et toutes ces choses, et ils étaient dans l’erreur car c’était une conception intellectuelle; et, bien que Le regardant en face, ils manquèrent de Le voir.

142 Il en est de même aujourd’hui. Que voyez-vous lorsque vous regardez? Certains, lorsqu’ils regardent à Lui, s’attendent à voir quelque grand intellectuel fondateur d’une église, quelqu’un qui pourrait réellement produire un credo qui obligerait les gens à tomber dans ce credo. Voilà ce qu’ils voient lorsqu’ils regardent.

143 Certains cherchent à voir un mythe comme Saint Nicolas. Ils lisent la Bible et disent: «Oh, c’est quelque chose de mystique! C’est simplement quelque chose écrit par l’homme». L’opinion que vous avez de la Bible est celle que vous avez de Lui, vous voyez.

144 Certains cherchent à voir un bébé, d’autres cherchent à voir un lapin ou Saint Nicolas. D’autres encore cherchent à voir quelque livre d’histoire qui était bon pour hier mais plus pour aujourd’hui. Mais la question est celle-ci: «Que voyez-vous lorsque vous regardez?».

145 Il en est tellement parmi vous qui, prétendant avoir le Saint-Esprit, regardent et voient la deuxième Personne d’une trinité qui n’est même pas mentionnée dans la Bible. Une telle chose n’existe pas. Le mot trinité n’est même pas écrit une seule fois entre la première et la dernière page de la Bible. Et pourtant quand vous regardez à Jésus, vous Le considérez comme la deuxième ou la troisième Personne d’une trinité. Et c’est la raison pour laquelle vous n’arrivez nulle part. Savez-vous qu’Il a dit: “Je suis Dieu et hors moi il n’y a point de Dieu”?

146 Cela dépend de ce que vous recherchez. Si vous voulez avoir quelque bébé ou un vieil homme barbu comme mascotte, si vous regardez Jésus ainsi et que vous Le considériez comme une personne différente de Dieu, alors vous ne regardez pas juste. Vous ne Le voyez pas.

147 Il n’y a pas très longtemps, j’avais une paire de jumelles ici. J’essayais de regarder une antilope là-bas dans le champ et mon fils s’efforçait de me la montrer. Il est un peu jeune et il me dit: «Prends ces verres, papa, il y a une antilope là-bas».

    Je dis: «Je peux la voir de mes yeux».

148 Il dit: «Prends ces verres». Lorsque je regardai, je vis une dizaine d’antilopes environ car les verres ne convergeaient pas vers le même point. Lorsque je les eus réglés, les dix antilopes s’étaient fondues en une seule. Et si votre esprit converge vers la Parole de Dieu, les trois se fondront en Un. Mais lorsque vous essayez d’en faire trois personnes, c’est que vos verres ecclésiastiques sont mal réglés, car Il est Un.

149 Cela dépend de ce que vous regardez. Que voyez-vous lorsque vous regardez? Souvenez-vous que vous ne pouvez Le voir que si vous Le regardez à travers la Parole. Vous ne pouvez Le voir à travers un manuel. Vous ne pouvez Le voir à travers un credo. Dans ces credo, vous verrez deux ou trois dieux et toutes ces choses. Mais regardez-Le à travers la Parole et vous verrez qu’Il est Emmanuel, Dieu fait chair parmi nous. Il dit: “Je suis Dieu et en dehors de moi, il n’y en a point d’autre”. Il est Dieu.

150 Le prophète Esaïe regarda une fois et lorsqu’il vit Jésus (mon sujet est: Regarder à Jésus Se détourner du monde pour regarder à Jésus), lorsqu’il eut détourné les regards du monde pour regarder à Lui, il dit: “Je vois un Conseiller, un Prince de la Paix, un Dieu Puissant, un Père Eternel”. C’est ce que vit Esaïe en regardant.

151 Un jour, Daniel se tenait là lorsqu’il vit la fin du royaume des nations. Il vit la statue dont Nebucadnetsar avait rêvé. Il vit chaque chose se succéder l’une à l’autre lors de la chute du royaume. Et lorsqu’il regarda pour voir ce qui arriverait à la fin, il vit que Jésus était une pierre qui avait été détachée de la montagne sans l’aide d’aucune main, et c’était cette pierre qui devait écraser le royaume des nations.

152 Nebucadnetsar jeta trois Hébreux dans la fournaise ardente. Ces Hébreux croyaient en Dieu et s’en tenaient à Sa Parole. Ils s’y tiendraient de toute façon, même si pour une petite chose comme ne pas plier le genou ou autre, ils devraient mourir. Mais lorsque Nebucadnetsar détourna les yeux, il vit Jésus qui était le quatrième homme se tenant dans la fournaise ardente et qui préservait Ses serviteurs obéissants de toute chaleur. Voilà ce que vit Nebucadnetsar.

153 Ezéchiel détourna un jour les yeux afin de Le voir, et Il était une “Roue au milieu d’une roue” qui se mouvait très haut dans les airs. Il était le Moyeu de la roue à laquelle toute parole est rattachée. Amen! La grande Roue se mouvait par la foi, mais la petite tournait par la puissance du Seigneur. C’est Celui que vit Ezéchiel lorsqu’il regarda.

154 Jean-Baptiste détourna un jour les yeux et il vit alors une colombe et entendit une Voix disant: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je prends plaisir à demeurer”, Voilà ce qu’il vit. Puis il vit que Jésus et Dieu étaient une seule Personne car l’Esprit descendait du ciel sous la forme d’une colombe disant: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je prends plaisir à demeurer”. C’est ce qu’il vit. Remarquez que c’est de cette manière qu’Il s’identifiait.

155 Lorsque Noé détourna les yeux pour Le voir, il vit le juste jugement de Dieu descendant sur les habitants de ce monde qui avaient rejeté Sa Parole. C’est ce que vit Noé lorsqu’il regarda.

156 Lorsque Moïse détourna les yeux, il vit un buisson de feu. Une colonne de feu se trouvait dans un buisson, et lorsque Moïse s’en approcha Dieu dit: “Ote tes souliers car JE SUIS”.

157 Maintenant si vous analysez ce mot: “JE SUIS”, vous verrez que c’est à la fois du passé, du présent et du futur. “JE SUIS” est éternel, vous voyez, et Moïse vit le “JE SUIS”. C’est ce qu’il vit dans le buisson ardent.

158 Israël regarda au serpent d’airain que Moïse avait fait et il vit ainsi ce que souffrit Christ pour le jugement, pour les malades. Car nous savons que le serpent représente l’expiation. Jésus était cette expiation. “De même que Moïse éleva le serpent d’airain dans le désert, le Fils de l’homme doit être élevé, dans le même but”. Pourquoi? Ils avaient péché et étaient devenus malades. C’était donc pour ôter leurs péchés et leurs maladies. Et c’est ainsi que Jésus fut blessé pour nos transgressions et que par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Séparez la guérison divine de Christ et vous coupez ainsi l’expiation en deux.

159 Que voyez-vous lorsque vous regardez? Voyez-vous cela? Voyez-vous qu’Il fut blessé pour nos transgressions? Par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Lorsque vous détournez les regards, pouvez-vous voir cela, ou ne voyez-vous qu’une seule face de l’expiation? En voyez-vous les deux côtés lorsque vous regardez?

160 Si vous regardez cela au travers d’un credo, on vous dira: «Les jours de la guérison sont passés». Mais si vous le regardez à travers la Parole, vous verrez qu’Il est Le même hier, aujourd’hui et éternellement.

161 Lorsqu’ils se trouvaient sur la mer démontée, les disciples regardèrent à Lui et ils virent alors venir le seul secours possible.

162 Dans un temps où la mort avait frappé, Marthe regarda à Lui et elle vit qu’Il était la Résurrection et la Vie. Amen! Ainsi au temps de la mort, Marthe regarda à Lui et put voir qu’Il avait été rejeté par Son peuple. On L’avait refusé. Elle L’avait même envoyé chercher pour son frère et Il n’était pas venu, mais lorsque finalement Il vint et qu’elle s’agenouilla afin de Le voir, elle découvrit qu’Il était à la fois la Résurrection et la Vie. Amen.

163 Jaïrus fit la même chose, il croyait en secret. C’était en quelque porte un presbytérien, ou un méthodiste ou un baptiste qui croyait réellement mais ne pouvait le montrer car sa dénomination ne le lui aurait pas permis et l’aurait excommunié. Mais son unique petite fille était sur le point de mourir et il dut aller là. Mais lorsqu’il Le trouva, il découvrit qu’Il était la Résurrection et la Vie. Lorsqu’il vint Le chercher, un messager arriva et dit: “Ne dérange pas le Maître car la jeune fille est déjà morte”. Et son petit coeur fut sur le point de défaillir mais Jésus dit: “Ne t’ai-je pas dit: Si tu crois simplement, tu verras la gloire de Dieu!”? Lorsqu’Il regarda à Jésus, Jaïrus découvrit qu’Il pouvait ressusciter les morts.

164 L’affamé regarda à Lui et trouva la nourriture consistante pour sa vie. C’était pour les choses naturelles. L’affamé spirituel peut regarder à Lui et découvrir qu’Il est le Pain de Vie.

165 Le voleur mourant regarda ce qu’il pouvait voir et, en Jésus, il découvrit le pardon. “Seigneur, souviens-Toi de moi lorsque Tu entreras dans Ton Royaume”. Et Jésus dit: “Aujourd’hui même, Tu seras avec moi au paradis”. C’est ce qu’il vit à l’heure de sa mort.

166 Les malades regardèrent à Lui et virent Celui qui guérit. Les aveugles regardèrent à Lui et ils purent voir.

167 Cela dépend de ce à quoi vous regardez maintenant. A quoi regardez-vous? Pierre et Nathanaël regardèrent et virent que la Parole promise de leur prophète Moïse était rendue manifeste. “Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera un prophète comme moi et les gens s’attacheront à Lui et tous ceux qui ne Le croiront pas et ne L’écouteront pas seront retranchés du peuple”.

168 Et lorsque Pierre marcha en Sa présence, Jésus dit: “Ton nom est Simon, et tu es le fils de Jonas”. Ainsi, lorsque pour la première fois il regarda à Jésus, il sut parfaitement que là se trouvait l’accomplissement de ce que la Parole de Dieu avait dit qu’Il serait.

169 Je me demande si vous avez découvert la même chose la première fois que vous avez regardé à Lui? Je me demande si la Parole promise s’est manifestée à vous lorsque vous avez regardé à Lui?

170 Lorsque Nathanaël vint dans la présence de Jésus il doutait un peu; nous découvrons que Philippe était venu lui dire: “Viens voir qui nous avons trouvé”.

    Et Nathanaël vint et dit: “Lequel est-ce?”.

171 Il dit: “C’est probablement celui qui prie pour les malades”. Il se fraya un chemin jusqu’à ce qu’il pût L’apercevoir. Et lorsqu’il regarda, Jésus dit: “Voici un Israélite en qui il n’y a point de fraude”.

    Il dit: “Rabbi, quand m’as-Tu connu?”.

    Jésus dit: “Avant que Philippe ne t’appelle, quand tu étais sous l’arbre je t’ai vu”.

172 Que découvrit alors Nathanaël? Il découvrit que là était le Roi d’Israël. Il dit: “Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël”. C’est ce qu’il vit lorsqu’il regarda. Il reçut la lumière apportée devant lui par l’interprétation de l’Ecriture. Il la vit, il vit la même Ecriture qu’avait prononcée Moïse, le prophète oint: “Il sera un prophète comme moi”.

173 Une fois, la femme au puits regarda et que vit-elle? Elle exprima cela dans la ville en disant: “Venez voir un homme qui m’a dit les choses que j’ai faites. Ne serait-ce pas le Messie même?”. Lorsqu’elle eut regardé Jésus-Christ pour la première fois elle vit le Messie.

174 Aujourd’hui, les gens peuvent regarder la même chose et appeler cela de la télépathie mentale. Ils appelleront cela du spiritualisme ou de toutes sortes de noms démoniaques car ils ne savent pas ce qu’ils recherchent. Amen. Ils ne comprennent pas. Ils recherchent un credo. Ils recherchent un génie pour mettre l’église en ordre. Ils recherchent davantage de membres et ne voient plus la bénédiction du Seigneur Jésus-Christ dans Sa Parole identifiée. C’est vrai.

175 Cela dépend de ce que vous regardez. Si vous recherchez l’accomplissement de la Parole de ce jour, vous La verrez. Mais si, comme ils l’ont toujours fait, vous recherchez quelque intellectuel, quelque grand fondateur ou un historien, ou quelque autre personne, vous ne La verrez pas. Mais quand vous regardez à Lui au travers de la Parole, Celle-ci déclare qui Il est.

176 Il défia les gens de son temps de faire ces choses. Ils ne pouvaient le voir. Il dit: “Vous êtes des aveugles conduisant des aveugles. Vous prétendez que Moïse est votre prophète. Si vous aviez connu Moïse, vous me connaîtriez. Moïse a écrit à mon sujet”. Mais ils étaient trop aveugles pour le voir. Ils regardaient à cela mais ils étaient trop aveugles pour Le voir.

177 Pendant quelques minutes j’aimerais faire le lien avec le reflet dont nous avons parlé ce matin. Ils regardent et ne voient pas ce qu’ils recherchent car ils ont une fausse conception de ce qu’ils essaient de découvrir. Comment pouvez-vous trouver quelque chose si vous ne savez même pas ce que vous recherchez?

178 Comment pouvez-vous rechercher une citrouille si vous n’en avez jamais vu ni entendu parler? Comment pouvez-vous trouver une pastèque si vous n’aviez su qu’il y avait une telle chose ni quelle apparence elle avait? Eh bien, vous pourriez trouver un baquet et penser que c’est une pastèque. Vous pourriez trouver quelque chose d’autre. Vous pourriez trouver un billot et penser que c’est une pastèque. Mais vous devez savoir ce que vous recherchez. Et la seule manière de savoir ce que vous recherchez est de regarder à Jésus et à la Parole, car Il est la Parole… [espace blanc sur la bande — N.d.R.] Vos pères prétendirent que Dieu leur avait envoyé les prophètes, mais ils les tuèrent et les mirent au tombeau. Tous ceux qui vinrent. Jésus dit: “Quel est celui d’entre eux que vos pères ne lapidèrent pas? Et vous voulez faire les mêmes oeuvres que vos pères”. Amen. C’étaient des hommes justes, saints, auxquels on ne pouvait pas toucher, et pourtant Il les appela des vipères et des démons. Que recherchez-vous? Si vous recherchez quelque personne pieuse… Certains pensent que du moment où le Saint-Esprit oeuvre au travers de vous, vous devez être quelqu’un de pieux qui se conduit de telle et telle manière, mais ce n’est pas cela le Saint-Esprit. Dieu n’a pas affaire à des anges tels que cela, ni supposés tels. Dieu traite avec l’homme. La Bible dit: “Elie était un homme sujet aux mêmes passions que nous”. Mais tant que vous n’avez pas vu Jésus, vous ne pouvez pas être avec Lui!

179 Pierre et Jean se tenaient à la porte qu’on appelait la Belle, et lorsqu’ils leur eurent parlé de cet homme qui avait été guéri, les gens s’aperçurent qu’ils étaient ignorants, sans instruction. Mais ils virent aussi qu’ils avaient été avec Jésus car Sa vie se reflétait en eux.

180 Cela dépend donc de ce que vous recherchez. La femme avait lu la Bible. Elle savait qu’un Messie devait venir et elle savait ce que ce Messie ferait. Et dès que Jésus lui eut dit: “Apporte-moi à boire”, elle dit: “Ce n’est pas la coutume”. C’était un homme ordinaire. Maintenant, s’Il avait été assis là avec un grand turban et toutes sortes d’ornements le recouvrant (tel un homme saint), la femme aurait dit: “Tiens, voici un prêtre ou une sorte de rabbi”, et elle aurait continué son chemin.

181 Aujourd’hui, lorsque je suis allé manger, j’ai vu un homme qui entrait pour manger aussi. Ce devait être un pasteur. Une quantité de croix et de choses semblables étaient épinglées sur lui. Je crois que c’est parfois une bonne chose que ces gens aient cela. Mais je pense que l’on devrait surtout montrer quelle sorte de vie nous vivons. Vous n’avez pas besoin de porter des vêtements ecclésiastiques pour prouver ce que vous êtes. Parfois ils boivent et se comportent de cette façon, fumant des cigarettes et faisant toutes ces choses. C’est pourquoi ils doivent porter des vêtements ecclésiastiques afin que l’on sache qu’ils sont pasteurs. C’est vrai. Je vous dis que le vêtement ecclésiastique que doit porter un homme est le baptême du Saint-Esprit. C’est ce qui vous identifiera comme étant avec Jésus-Christ.

182 Nous découvrons donc que cela dépend de ce que vous recherchez. Si vous recherchez quelqu’un de bien habillé, bien soigné, portant des turbans et autres, alors vous ne Le verrez jamais car ce n’était qu’un homme ordinaire. Dieu traite avec l’homme, Jésus était un homme. Dieu était dans cet homme et Il était Dieu.

183 Nous découvrons que, lorsque cette femme vit ce signe mystérieux (car Il pouvait lui dire ce qu’elle avait fait de faux et tout ce qui était dans son coeur), elle sut alors qu’Il était le Messie. Ainsi lorsqu’elle regarda à Jésus elle vit le Messie.

184 Quelles étaient les oeuvres du Messie? C’était de connaître les secrets des coeurs. Saisissez-vous bien cela? Je me demande si vous comprenez. Si vous Le cherchez ce soir, que rechercherez-vous? Il sera Le même. Le Messie est la Parole. Dans Hébreux 4 la Bible dit que: “La Parole de Dieu est plus vivante et plus puissante qu’une épée à deux tranchants, elle sépare en deux et discerne même les pensées qui sont dans le coeur”. Et parce que cette femme savait que le Messie devait rendre cette Parole manifeste et lui dire ce qui n’allait pas chez elle, elle sut que c’était le Messie. Elle le sut non d’après Sa manière de s’habiller, non d’après l’éducation qu’Il avait, mais par le signe par lequel Il lui montrait qu’Il était le Messie. Lorsqu’elle vit Jésus, elle vit le Messie.

185 Dieu était dans un homme, comme cela avait été promis pour cet âge oint. Mais savez-vous que ceux de nombreux âges dont j’ai parlé ne virent jamais cette chose? Beaucoup ne le virent pas. Tout comme aujourd’hui.

186 Beaucoup ne reconnurent pas Moïse. Beaucoup ne reconnurent pas Elie. Ils ne les reconnurent pas jusqu’à ce qu’ils soient partis. Alors, ils les reconnurent. Aux jours de Noé, les incrédules ne purent voir que ce que l’incrédulité pouvait voir. Je vous ai dit ce que vit le croyant, voyons maintenant ce que vit l’incroyant.

187 Que virent les incroyants aux jours de Noé lorsqu’ils regardèrent? Ils virent un fanatique titubant sur un soi-disant bateau. Voilà tout ce qu’ils virent: un vieil homme fou avec une longue barbe blanche qui avait perdu l’esprit et qui, contre toute recherche et preuve scientifiques, affirmait: “Il y a de l’eau, là-haut”.

188 Oh, ils avaient pitié du pauvre vieux. Ils passaient leur chemin en disant: “Bientôt, on le reconnaîtra pour fou. Il a perdu l’esprit”. Mais il avait la Parole du Seigneur. Il poursuivit sa construction et Dieu allait prouver que le déluge viendrait. C’était un signe pour eux.

189 Ceux qui ne crurent pas l’histoire de Noé errèrent dans les ténèbres, puis moururent dans l’eau et finirent dans la tombe de l’enfer.

190 Une fois que Pharaon regardait, que vit-il? Que vit Pharaon? Il vit un fanatique, un soi-disant prophète avec de nombreuses prétentions de délivrance. Voilà tout ce qu’il vit, un travailleur de la boue, un esclave qui se levait du milieu de son peuple et disait qu’il était envoyé de Dieu pour accomplir des miracles. Eh bien, ils pensèrent qu’il avait perdu l’esprit. Il dit: “Laissez-le délirer. Ensuite on le reconnaîtra pour fou”. Mais il avait le AINSI DIT LE SEIGNEUR. Les croyants comme Aaron, Josué et beaucoup d’autres virent Dieu en Moïse. Et Moïse fit les oeuvres de Dieu. C’est la raison pour laquelle ils surent que Dieu était en lui. Ils regardèrent et virent Dieu en Moïse.

191 Le jeune homme riche regarda et vit exactement ce qu’Il était, mais il refusa de Le suivre car il aimait trop les choses du monde pour suivre Jésus. Je me demande combien d’hommes riches écouteront cet enregistrement. Ce n’est pas toujours de richesses en argent qu’il s’agit, non, vous pouvez être riches en convoitises, riches en plaisirs de cette vie.

192 Combien d’hommes, de jeunes filles, de jeunes hommes ne vendront-ils pas leur popularité de reine du sexe, ou de Ricky du banjo ou de la guitare et préféreront sortir et se divertir avec quelque rock’n roll ou autre danse dont ils sont capables? Combien parmi eux, ayant assisté aux réunions et observé la main de Dieu se mouvoir et déclarer Sa Parole, préféreront revendiquer les richesses de la popularité et refuser la Parole de Dieu? Combien font cela?

193 Le jeune homme riche avait choisi sa dénomination. C’était elle qui pouvait le faire vivre. Jésus était un fanatique pour sa dénomination. Aussi dut-il choisir entre ce que disait Jésus et ce que disait sa dénomination. Pourquoi n’alla-t-il pas vers son prêtre pour lui dire: “Que puis-je faire pour avoir la Vie éternelle?”. Il savait que le prêtre ne connaissait rien à ce sujet. Il vint donc à Jésus et dit: “Que puis-je faire?”.

194 Jésus dit: “Observe les commandements”. (Il le renvoya à ce qu’il connaissait).

    Il dit: “C’est ce que j’ai fait”.

    Jésus dit: “Garde les commandements”.

195 Et pourtant il n’avait toujours pas la Vie éternelle et il le savait. Vous pouvez observer tous les commandements et pourtant ne pas avoir la Vie éternelle.

196 C’est pourquoi Jésus dit: “Maintenant, si tu veux faire ce qui est juste, va, vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi”. C’en était trop pour lui.

197 Nous découvrons qu’il avait regardé et vu qui Il était, mais qu’il refusa pourtant de l’accepter et quand il regarda de nouveau à Lui, il le fit depuis l’enfer alors qu’il leva les yeux et vit Lazare dans le sein d’Abraham.

198 Une fois, lorsqu’ils L’amenèrent, Pilate Le regarda. Il ne L’avait jamais vu auparavant. Ses mains étaient liées, du sang coulait sur Son dos et Il avait une couronne d’épines sur la tête. Pilate regarda et fut convaincu; car un cavalier descendit la rué au galop, puis sauta de son cheval, courut à lui et dit: “Voici une lettre que t’envoie ta femme”.

199 Pilate lut cette lettre et voici ce que lui disait sa femme: “Pilate, mon bien-aimé mari, n’aie rien à faire avec cet homme juste. Car aujourd’hui, j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui”.

200 Il se mit à trembler, ses genoux s’entrechoquèrent et il dit: “Si Tu es le Fils de Dieu, si Tu es le Roi, pourquoi ne parles-Tu pas? Es-Tu le Roi d’Israël?”.

    Il dit: “Tu l’as dit”.

    Pilate dit: “Dis-nous la vérité”.

201 Il dit: “C’est pour cela que je suis né”. Et Pilate était dans l’étonnement. D’ordinaire tout le monde le suppliait, pleurait et se jetait à ses pieds. Il dit: “J’ai le pouvoir de Te tuer ou de Te relâcher”.

202 Il dit: “Tu n’as aucun pouvoir, à moins qu’il ne te soit donné par mon Père”.

203 Il était certainement convaincu que c’était plus qu’un homme. Il était absolument convaincu qu’Il était plus qu’un homme. Certainement, Il l’était. Mais qu’arriva-t-il? Sa politique et sa popularité étaient trop grandes: il se détourna de Lui Sa popularité était trop grande. Sa position dans ta vie était trop grande pour qu’il puisse accepter ce fanatique.

204 Je me demande combien de “Pilate” écouteront ceci. Votre position dans une dénomination quelconque est-elle trop grande pour que vous puissiez accepter le véritable Seigneur Jésus dans la position où Il est aujourd’hui?

205 Le soldat romain qui se trouvait près de la croix regarda Jésus. C’était après que la terre eût subi ce grand tremblement pendant lequel les rochers se détachaient de la montagne. Le soleil s’était obscurci au milieu du jour, les ténèbres étaient venues et les étoiles n’étaient pas apparues pour donner leur lumière. Il y eut un tremblement de terre et des rochers jaillirent de la terre, des éclairs sillonnèrent les cieux et le voile du temple se déchira du haut en bas. Les gens couraient et criaient; ils ne savaient pas ce qui s’était passé. Ce soldat romain avait aidé à Le clouer là, il Lui perça le coeur avec une épée puis il regarda, mais il était trop tard. Il regarda et crut, mais il était trop tard pour qu’il croie. Ce qu’il avait fait avait scellé son destin. Il avait percé le coeur du Sauveur avec une épée. Il était trop tard.

206 Je me demande combien de “romanistes” ont fait et feront la même chose aujourd’hui. Il se peut qu’un jour vous regardiez mais qu’il soit trop tard.

207 Il y a beaucoup de gens d’aujourd’hui qui viendront en ce jour-là et agiront de même. Pourtant ils avaient connu cela.

208 Frère Wood était ici hier soir, il vient de la “Slider Company”. Je mentionne cela parce que cela se rapporte à ce message. Il y avait là-bas un catholique romain. Il est descendu vers lui afin d’obtenir du ciment pour l’église ici. Il le lui demanda donc et le catholique romain dit: «Est-ce là frère Branham?».

    «Oui».

    Il dit: «Je peux dire une chose, c’est que quand il prie, Dieu répond».

209 Pensez donc à cela. Il le savait, il voyait la preuve que ceci est vraiment l’Evangile, et non pas moi ni quelque homme représentant Christ. C’est de la Parole que nous parlons, non de l’homme.

210 Voici ce que j’essaie de dire: comme Pilate, comme le soldat romain et tous les autres, ils voient que la Parole est clairement authentifiée; mais pourquoi attendent-ils si longtemps pour agir en conséquence? Il aurait dû utiliser son épée autrement. Les portes seront fermées comme il en fut aux jours de Noé et il sera alors trop tard.

211 Il se peut que vous vous réveilliez un matin et que vous disiez: «J’ai l’intention de sortir de ce gâchis!». N’attendez pas trop longtemps. Vous feriez mieux de regarder et de vivre maintenant.

212 Luther détourna les yeux de la dénomination catholique. Que vit-il? Une colonne de feu. Il vit une église indépendante.

213 Wesley détourna les yeux de la dénomination anglicane. Il vit la même chose.

214 La Pentecôte détourna les yeux de toutes les dénominations. Que devint-elle? Un peuple grand et puissant.

215 Que fit chacun d’eux? Lorsque les fondateurs, Luther, Wesley et les autres eurent détourné les yeux pour voir ce qu’ils faisaient et prendre un nouveau départ, leurs enfants qui vinrent après eux regardèrent en arrière pour voir de quelle dénomination ils sortaient; et ils entraînèrent ce groupe de gens dans le même gâchis dont ils étaient sortis!

216 Que regardez-vous? Les fondateurs regardèrent dans la bonne direction mais les gens qui les suivirent regardèrent en arrière aux choses mêmes d’où les fondateurs étaient sortis. Ils firent exactement les choses auxquelles s’étaient opposés les fondateurs, les oints de Dieu.

217 Je dois me dépêcher, vous savez, car il doit y avoir une ligne de prière et je sais que beaucoup parmi vous doivent voyager.

218 Un jour, je jetai un regard. Je vis la Parole faite chair. Je vis l’Alpha et l’Oméga. Jamais je n’en vis trois, quatre ou cinq. Je n’en vis qu’Un. Je Le vis comme mon Sauveur. Je Le vis comme la Parole. Je Le vis comme la Lumière, le Dieu puissant. Je vis Dieu en Lui. Je vis la Colonne de feu. En Lui je vis exactement ce que la Bible disait qu’Il était. Je vis qu’Il était l’Alpha et l’Oméga, qu’Il était la Colonne de feu, qu’Il était Le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Je vis que la Colonne de feu disait à Jean: “Sa présence infaillible ne vous abandonnera jamais”.

219 Frères, chantons ce cantique:

Regarde et vis, mon frère, vis,
Regarde maintenant à Jésus et vis
Car ceci est inscrit dans Sa Parole. Alléluia!
Que tu regardes seulement et vives.

220 Regardez! Que voyez-vous? Voyez-vous la délivrance? Voyez-vous ce qu’Il est? Regardez à la Parole et voyez ce qu’Il fut, puis regardez à cette même Parole et voyez qu’Il est Le même aujourd’hui que Celui qu’Il fut alors. Il est l’antitype du serpent d’airain dans le désert, élevé pour la même cause: le péché et la maladie.

221 Un jour Judas jeta un regard et lorsqu’Il eut vraiment regardé à Jésus (car jusqu’à présent il avait seulement regardé au trésor, à la cagnotte qu’ils avaient), savez-vous ce qu’il vit? Il vit qu’il était coupable. Il vit qu’il n’était pas digne de vivre et il se pendit.

222 Un matin, ce fut un des plus grands matins de toute l’histoire (je dis ceci pour terminer), quelque chose se passa à Jérusalem. Un groupe de soldats descendit tout à coup à la prison. Il me semble entendre le tintement des chaînes et le cliquetis des épées dans la rue.

223 “Qui est là-bas derrière?”. C’est Barabbas, il est prêt à mourir. Ce n’est pas un homme de bien, c’est un voleur, un bandit, un meurtrier, il va mourir.

224 La première chose qu’il dit, ce fut: “Eh bien, cette fois, c’est pour moi. Je vais être exécuté ce matin”.

225 Le garde ouvrit la porte et dit: “Sors de là, Barabbas!”.

226 Il sortit et dit: “Eh bien, je pense que c’est la fin”.

227 Mais le garde dit: “Barabbas, tu es tout à fait libre”.— “Comment, je suis quoi? Je suis tout à fait libre?”.

    “Je t’ai dit que tu es libre”. Puis il dit: “Viens ici, Barabbas, regarde là-haut. Vois-tu cet homme en train de mourir? Il a pris ta place”.

228 Je me demande si ce soir nous pourrions tous regarder et voir ce que vit Barabbas? Quelqu’un prenant notre place. Il fut blessé pour nos transgressions, meurtri pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui et c’est par Ses meurtrissures que je fus guéri, que vous avez été guéris. Je me demande si nous, qui sommes coupables, qui devrions être malades, pouvons voir en Lui notre délivrance? Vous qui deviez aller en enfer, voyez en Lui votre liberté, voyez en Lui Celui qui vous permet d’aller au Ciel, je me demande si vous pouvez voir ce que vit Barabbas ce jour-là. Il dit: “Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez”.

229 O Eglise, s’Il a dit: “Vous me verrez”, c’est la preuve que vous pourrez de nouveau regarder à Lui. “Vous me verrez car je serai avec vous et même en vous jusqu’à la fin du monde”.

230 Comment Le voyez-vous? En regardant Sa Parole. Il est la Parole. Regardez à la Parole et voyez ce qu’est la promesse, car Il est Le même hier, aujourd’hui et pour toujours.

231 Il est Le même ce soir à Jeffersonville au Branham Tabernacle que Celui qu’Il fut lorsqu’Il marchait en Galilée.

232 Que cherchez-vous ce soir? Un fondateur? Un homme dénominationnel? Vous ne verrez jamais cela en Jésus. Cherchez-vous à voir quelque grand prêtre? Vous ne verrez jamais cela en Jésus. Non. Comment pouvez-vous voir Jésus? Par la Parole de Dieu rendue manifeste car Il fut la Parole de Dieu manifestée. Ce qu’Il fut alors, Il l’est ce soir et Il le sera pour toujours. Inclinons nos têtes un instant. Je voudrais abréger maintenant.

233 Seigneur Jésus, ma prière est que Tu me fasses me détourner des soucis de la vie. Seigneur, je sais que nous sommes des gens simples, sans instruction. Nous possédons peu des biens de ce monde, mais nous T’aimons, Seigneur. Et je parle aussi pour ces gens. Ils ne viendraient pas s’asseoir dans un lieu tel que celui-ci, ils ne viendraient pas se presser et être écrasés par la foule, ils ne viendraient pas brûler dans cette fournaise ou geler de froid, ils n’amèneraient pas leurs enfants et les malades et les affligés si c’était pour voir autre chose que Toi.

234 Seigneur, ces gens ne viendraient pas pourvoir un homme. La rue est remplie d’hommes, ils sont tous semblables. Mais ils viennent pour voir cet Homme, cet Homme de Dieu, ce Jésus de Nazareth de chair, qui est Dieu.

235 Père, Tu nous as dit: “Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus”. Peu importe combien de temps ils peuvent regarder, ils ne le verront jamais. Mais Tu as dit: “Vous (les vrais croyants) me verrez car je serai avec vous et même en vous jusqu’à la fin du monde”. Tu nous as promis. que si nous regardions, nous verrions. Et ce soir, je Te prie d’accomplir à nouveau cette Ecriture afin que nous puissions regarder et voir Jésus se faisant connaître Lui-même à nous de la même manière qu’Il l’a toujours fait en accomplissant Sa Parole.

236 Seigneur, j’ai fait une déclaration auparavant et les choses que j’ai dites au sujet des Pulls venaient véritablement du fond de mon coeur, et c’est Toi qui me les avais dites. Et maintenant, aussi mystérieux que cela semble, puissions-nous remuer notre conscience intérieure et voir que ces choses n’auraient pu être prédites aussi parfaitement, à moins que cela ne vienne réellement de Dieu.

237 Comment pouvions-nous voir cette première chose arriver? Comment la seconde pouvait-elle arriver? Comment la troisième pouvait-elle arriver? Comment pouvions-nous nous tenir ici, des mois avant que cela n’arrive et dire ce qui se passerait à Tucson, cet événement qui ouvrirait les sept Sceaux et ramènerait les mystères en révélant les choses que Dieu avait cachées depuis le commencement des temps? Et comment aurions-nous pu les voir vérifiées et même prouvées scientifiquement?

238 Seigneur, Tu es notre refuge et notre force. Tu es tout ce que nous avons. Et Seigneur, je Te remercie d’être une part de cette glorieuse économie qui vient de Toi. Nous Te remercions de faire partie de Ton Corps, tout comme beaucoup ici sont membres de ce Corps et tout comme beaucoup dans différentes églises autour du monde sont membres de ce Corps mystique de Christ.

239 Chaque fois que nous regardons, nous Le voyons; nous Le voyons quand les oiseaux chantent, nous Le voyons quand le soleil se lève ou qu’il se couche, nous L’entendons dans un chant, nous L’observons dans Son peuple et Le voyons confirmer Sa Parole. O Seigneur, Tu es notre Dieu. De bonne heure le matin nous voulons T’invoquer. Tu es notre Père miséricordieux. Pardonne nos fautes.

240 Seigneur, nous sommes au temps de la fin. Je vois que les portes seront bientôt fermées, les portes opportunes. Aide-moi à entrer pendant qu’il fait encore jour et que je peux obtenir une de ces places.

241 Seigneur, je deviens vieux. Donne-moi de la force, renouvelle ma jeunesse. Aide-moi afin que je puisse faire quelque chose ici tandis que j’attends la venue du glorieux moment à venir qui sera bientôt là. Seigneur, alors que je m’en vais, aide-moi à être capable d’attraper en quelque sorte la dernière graine prédestinée qui ramènera le Seigneur Jésus. Aide-moi, ô Dieu!

242 Et si je suis en train de poser une fondation sur laquelle un autre doit venir, accorde-nous, Seigneur, que ceci arrive bientôt. Que la Parole puisse être accomplie. Le désir de nos coeurs est de voir Ta Parole accomplie. Nous T’aimons. Nous croyons en Toi, Seigneur Dieu. Au milieu d’un peuple incrédule et qui doute, de la génération que nous avons aujourd’hui, nous continuons de croire que Ta Parole ne faillira jamais. Nous croyons que le ciel et la terre passeront mais qu’Elle ne faillira jamais. Nous soutenons vaillamment cela.

243 Maintenant, Père, je pense à ce petit groupe qui est dans l’attente. Il y a ici beaucoup de malades. Il se peut qu’il y ait ici quelqu’un qui n’est pas sauvé, ou quelqu’un qui, ayant été sauvé, n’a pas encore été rempli du Saint-Esprit. Seigneur Dieu, puisses-Tu venir sur scène par Ta Parole de promesse, de sorte que les gens regarderont et verront Jésus, puis qu’ils s’agenouilleront et Lui donneront leur coeur. Puissent les malades regarder et voir qu’il est impossible que cela soit accompli autrement que par Dieu, car c’est Sa Parole promise. Puissent ces deux messages que nous avons eus aujourd’hui être confirmés à présent.

244 Tout cela est entre Tes mains, Seigneur, et je suis entre Tes mains, et l’assemblée est entre Tes mains. Oeuvre au travers de nous, Seigneur, afin d’honorer Ton glorieux Nom. O Toi qui es éternel, accorde-le pour la gloire de Dieu. Amen.

245 Je sais qu’il fait très chaud et je veux essayer de prier maintenant pour les malades, si vous me donnez juste quinze ou vingt minutes. Je ne sais pas combien de cartes ont été distribuées, mais nous allons simplement commencer à prier pour les malades.

    [Frère Branham se renseigne au sujet des cartes de prière — N.d.R.].

246 Regardez maintenant. Qu’est-ce donc? Maintenant, d’après le programme, je sais qu’il nous reste sûrement peu de temps, environ quinze minutes, mais je veux encore dire ceci. Cela pourrait être la différence qui existe entre passer l’éternité au Ciel et la passer en enfer, vous voyez. Regardez. Soyez respectueux, observez ceci pendant une minute. Ecoutez la Parole et voyez si Lui demeure toujours le Christ. Chacun ici me connaît probablement et il y en a beaucoup parmi vous que je ne connais pas car je ne reste pas assez longtemps ici pour vous connaître. Et beaucoup parmi vous demeurent en dehors de ville. Combien demeurent en dehors de ville? Levez la main. Vous voyez?

247 Maintenant l’autre jour en ville j’ai demandé à quelqu’un: «Vous arrive-t-il d’aller là-bas?».

248 Il dit: «Il ne sert à rien que nous y allions. Il en vient tellement de l’extérieur de la ville que nous ne pouvons plus entrer».

249 Mais c’est très bien ainsi. Nous trouverons un moyen de les faire entrer. Venez de toute manière. Remarquez qu’ils ont eu l’occasion de venir avant vous.

250 Maintenant souvenez-vous que je suis simplement votre frère. Je suis sûr que vous comprenez cela. Je suis un homme; mais Dieu peut oeuvrer à travers un homme et c’est ce qu’Il a toujours fait. Ce soir donc, regardez à Jésus-Christ et non à moi ni à quelque autre personne. Ce soir regardez à l’Ecriture, à ce qu’Elle a promis. Je peux donner toutes sortes d’Ecritures, mais combien croiront simplement Hébreux 13.8: “Jésus-Christ est Le même…”? Et combien croiront Jean 14.12: “Les oeuvres que je fais, vous les ferez aussi”? Combien croient que les mêmes choses qu’Il fit par le moyen du discernement des pensées, reviendraient dans les derniers jours, juste avant Sa venue? Vous savez tous cela. Très bien. Il y a des centaines et des centaines de passages de l’Ecriture, mais nous savons cela.

251 Ne cherchez pas à voir le prédicateur: ne cherchez pas à voir le pasteur, cherchez à voir Jésus. Ne voyez pas l’homme, voyez Jésus. Quand vous regardez, cherchez à Le voir. Si je pouvais vous aider je le ferais, mais je ne le peux pas… Je ne peux pas vous aider, je suis simplement votre frère, mais Lui est votre Seigneur. Regardez à Lui et croyez.

    [Frère Branham appelle la ligne de prière — N.d.R.].

252 Oh, chers amis, qu’y a-t-il? Où en sommes-nous à présent? Nous sommes à la fin. Nous sommes arrivés au temps où quelque chose doit être fait. Nous devons dire «oui» ou «non». Dieu doit être trouvé juste ou faux.

253 Aujourd’hui j’ai donné deux sermons qui étaient assez durs. J’ai essayé de vous dire ce qu’Il est, de vous dire que le temps est proche. J’ai essayé de vous dire ce qu’il est et ce qu’Il était. Et ce soir, quand nous regardons, regardons à Lui.

254 Maintenant je demande au Nom du Seigneur Jésus que chacun reste à sa place. Ne remuez pas là autour. Restez tranquillement assis jusqu’à ce qu’on vous appelle. Que les petits enfants… Et si je dis: «Inclinez vos têtes», faites-le rapidement, mes amis, car de mauvaises choses comme le cancer et ces maladies voyagent parmi les gens et vont s’introduire chez d’autres personnes. Que tous ceux qui croient cela et savent que ce sont les Ecritures disent «amen»!

255 Dans la Bible, nous découvrons que quand ils étaient chassés, les mauvais esprits se déplaçaient d’une personne à l’autre car ils essayaient de trouver une place. Et combien de fois lors des réunions avons-nous vu… Les gens viennent aux réunions en parfaite santé, ils s’asseyent là et se mettent à critiquer, et un ou deux jours plus tard on découvre qu’ils sont complètement aveugles où qu’un cancer les a frappés ou qu’ils sont paralysés; tout cela arrive parce qu’ils ont été incrédules. Je ne suis pas responsable d’eux mais seulement des croyants.

256 Beaucoup d’entre eux sont allés dans des institutions il y a bien des années et y sont encore. Certains sont allés à la tombe. Simplement parce qu’ils ont été arrogants et incrédules. Il n’y a maintenant plus de place pour l’incrédule. C’est une place pour les croyants. Ayez foi en Dieu!

257 Père céleste, à présent la réunion T’appartient. Elle T’a toujours appartenu. Maintenant je peux encore parler de Ta Parole, mais après je ne le pourrai plus. Seigneur, maintenant Tu es Celui qui parle. Il faut que l’on sache que Ton serviteur leur a dit la vérité. Beaucoup de personnes ici qui sont malades ne seront même pas dans la ligne, mais Tu es toujours ici, Seigneur. Tu peux guérir là dehors comme partout ailleurs. Que Ta Parole soit connue, je Te le demande au Nom de Jésus. Amen.

258 Maintenant pendant un moment j’aimerais attirer l’attention de chacun. Je veux jeter un coup d’oeil sur cette ligne de prière; je crois que je ne connais vraiment pas une seule personne. Dans cette ligne de prière, vous m’êtes étrangers. Vous savez que je ne vous connais pas. Levez la main si vous le savez. Combien ici savent que je ne connais rien à leur sujet? Levez la main: j’en étais sûr! Il y a quatre-vingt-quinze pour-cent que je ne connais pas. C’est vrai.

259 A présent, voici une petite dame, je ne l’ai jamais vue de ma vie. Elle m’est tout à fait étrangère. Il se peut qu’elle soit ici à cause d’une maladie, peut-être a-t-elle fait quelque chose. Peut-être est-elle ici à cause de difficultés financières ou parce qu’elle a des problèmes dans sa famille. C’est peut-être pour autre chose. Je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée; mais ceci est exactement une image de ce qui se trouve dans Jean au chapitre 4: un homme et une femme se rencontrent pour la première fois. Sans aucun doute la jeune femme qui rencontra Jésus était beaucoup plus jeune que Lui car il est dit qu’Il semblait avoir cinquante ou cinquante-cinq ans et c’était probablement une belle jeune femme qui se trouvait près du puits.

260 Et ce soir de nouveau deux personnes se rencontrent, une jeune et une âgée, et elles ne se connaissent pas. Et maintenant elle se tient ici. Il y a une raison pour qu’elle soit là. Je ne sais pas, mais elle pourrait très bien se tenir ici avec un esprit de tromperie. Il se pourrait qu’elle se tienne ici disant quelque chose qui n’est pas, juste pour voir ce qui va se passer. Si cela était, observez ce qui arriverait.

261 Je ne connais donc pas cette dame, je ne l’ai jamais vue. Elle m’a simplement tendu la main il y a un instant. Je lui étais étranger et je lève la main en signe qu’elle m’est étrangère; je ne l’ai jamais vue. Maintenant en tant que simple homme, je devrais dire: «Madame, qu’est-ce qui ne va pas? Que faites-vous ici et que voulez-vous?».

262 Elle dirait: «Monsieur Branham, je suis ici parce que je souffre d’un cancer, ou de la tuberculose ou d’une tumeur» ou bien: «Je suis à court d’argent, mon mari m’a quittée»; ou bien encore: «Je ne suis pas mariée et mon ami a fait ceci…».

263 Elle devrait me le dire. Je dirais: «Très bien, je vais prier pour vous». Je poserais mes mains sur elle et dirais: «Seigneur Dieu, accorde à cette femme ce qu’elle désire. Fais-le Jésus. Amen». Puis je la laisserais aller. Eh bien, je pense que si elle croyait cela, elle irait très bien. C’est très bien. Ceci est un ministère qui existe depuis bien des années.

264 Mais il a été promis qu’en ces derniers jours, l’Ange de Dieu habiterait dans un corps humain, tout comme il en fut juste avant que Sodome ne brûle. Il s’assit, tournant le dos à la tente dans laquelle se trouvait Sara et raconta à Abraham ce qu’elle pensait. C’était Dieu dans une chair d’homme, portant des vêtements humains. Et la seule manière dont Dieu puisse agir aujourd’hui est de s’introduire dans votre chair, montrant ainsi que Dieu serait manifesté dans la chair humaine.

265 Jésus dit: “Comme il en fut aux jours de Sodome, ainsi en sera-t-il à la venue du Fils de l’homme”.

266 Nous avons le messager, Billy Graham, et tous ceux qui oeuvrent dans Sodome, mais l’Eglise élue a reçu le Message et un messager. Maintenant, ma petite dame, supposons que le Saint-Esprit vienne et me dise pourquoi vous vous tenez ici ou ce que vous voulez, ou ce que vous avez fait ou que vous êtes sur le point de faire. Eh bien, vous sauriez alors que cela devrait venir d’une source surnaturelle puisque nous nous tenons simplement ici. Ce serait juste, n’est-ce pas?

267 Vous sauriez donc que cela devrait venir d’une force surnaturelle puisque la Bible dit que Jésus fit cette même chose et promit de faire de même dans les derniers jours; alors vous croiriez en Lui. Combien croient cela? Vous verriez donc Jésus. Vous verriez Sa Parole. Maintenant vous dites: «Est-Il la Parole?». La Bible dit qu’Il est la Parole. Et la Bible dit que la Parole discerne les pensées qui sont dans le coeur. Est-ce juste? Au travers de lèvres humaines on entendrait alors la Parole parlée discernant les pensées. Moi je ne le peux pas, je n’ai aucun moyen de faire cela, vous voyez, mais Lui connaît cette personne et Il est la Parole.

268 Et Il est Celui qui peut prendre nos deux esprits comme Il le fit pour la femme au puits, Il peut mélanger cela, puis s’en aller et me montrer simplement pourquoi elle est ici, ce qu’elle a fait, ou ce qu’elle veut ou autre. Je pourrai alors dire ce qui la concerne.

269 Vous pourriez dire: «Frère Branham, pouvez-vous la guérir?». Non, non. Je ne peux pas faire cela, Il l’a déjà fait. Par Ses meurtrissures nous avons été guéris, mais ceci a lieu pour augmenter sa foi, pour lui faire savoir qu’Il sait ce qu’elle a été et ce qu’elle veut, Il sait comment le lui donner et ce qu’ensuite elle sera. Est-ce juste? Vous croyez tous cela.

270 Maintenant soyez vraiment respectueux, et vous qui êtes dehors et n’avez pas de cartes de prière, priez. Souvenez-vous qu’un jour Jésus traversa un groupe, et une petite dame toucha Son vêtement. Il regarda autour de Lui et dit: “Qui m’a touché?”. Il chercha du regard parmi toute la foule jusqu’à ce qu’Il l’eut trouvée et Il lui dit qu’elle avait une perte de sang; et à ce moment-là le sang s’arrêta de couler, vous voyez.

271 La Bible dit qu’Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par nos infirmités. Est-ce juste? Je vois frère Way assis là près de sa femme. Cet homme se tenait ici tout récemment alors que je prêchais (tout comme Paul qui, une fois, prêcha toute la nuit) et il tomba mort dans l’assistance, et le Saint-Esprit le ramena directement à la vie. Il est un témoin, vous voyez, que Jésus-Christ est Le même hier, aujourd’hui et pour toujours.

272 Combien n’ont jamais vu frère Way? Aimeriez-vous le voir? Levez la main, ceux qui ne l’ont jamais vu. Frère Way, voudriez-vous vous lever? Voici l’homme qui est tombé mort alors qu’il était assis juste là. Voici sa femme, une infirmière diplômée, qui se tient juste là. On ne sentait plus son pouls, ses yeux étaient révulsés et son visage était noir; c’était une crise cardiaque.

273 Le médecin lui avait dit qu’il avait des troubles cardiaques. Mais je l’avais découvert avant, par le discernement, et il n’y a pas très longtemps je lui avais dit qu’il avait des troubles cardiaques. Et puis, tout à coup, son coeur s’arrêta et il s’écroula; il était allongé là et il était vraiment parti. Cela faisait environ la sixième ou la septième fois que je voyais le Seigneur Jésus relever un mort.

274 Je L’ai vu le faire, et Il peut le faire ce soir. A présent, au Nom de Jésus-Christ et pour la gloire de Dieu, je prends chaque esprit ici sous mon contrôle. Soyez respectueux et attentifs. J’ai prêché et maintenant, Madame, je veux vous parler. Je veux simplement contacter votre esprit, c’est exactement ce que je fais. Voyez.

275 Il y a quelque chose en vous qui vous maintient en vie, sinon vous ne vous tiendriez pas ici. Vous seriez simplement un corps mort étendu là et vous n’auriez pas de vie en vous. Mais dans cette chair se trouve une vie qui vous contrôle. Et maintenant même vos pensées, les mots que vous prononcez et toutes ces choses sont ce qui vous fait vivre. C’est ce que vous êtes, ce sont là vos mots, vos pensées et tout ce que vous êtes.

276 Maintenant nous croyons que le Saint-Esprit est ici, tout comme nous croyons que Jésus dit à la femme: “Apporte-moi à boire”. Et lorsqu’elle Lui eut apporté à boire, elle dit: “Eh bien, tu ne devrais pas me demander cela, je suis une samaritaine et tu es un juif. Nous n’avons pas de coutumes en commun, nous ne nous parlons pas”. Ce soir naturellement, l’un et l’autre nous sommes des nations. Et nous nous tenons là en croyant simplement en Dieu. Maintenant, si à travers moi l’Esprit vient comme un don et peut me dire ce qui vous concerne, vous saurez alors si c’est juste ou faux car cette partie de vie vous l’avez vécue. Il vous a été donné de croire. Et si vous croyez cela et qu’Il vous dise ce qui en est, ce sera alors terminé et cela agira avec chacun ici.

277 Que chacun soit vraiment respectueux maintenant. Cette dame souffre d’une maladie de la gorge. Si c’est juste, levez la main. Je ne l’ai donc jamais vue de ma vie. C’est juste. C’est pour cela qu’elle est ici, afin que je prie pour sa gorge. Or juste maintenant, dès que j’ai eu dit cela (ou juste avant) elle a reconnu que quelque chose était proche. Juste maintenant quelque chose s’approche d’elle. Vous pouvez voir cette émotion qu’elle ressent, c’est un sentiment d’une réelle douceur.

278 Cette lumière que vous aviez vue sur l’image… Où êtes-vous, George? Cette lumière qui était sur l’image se tient à présent juste au-dessus de la dame. Il s’agit d’une autre dimension. C’est une croyante, non pas une soi-disant croyante, c’est une croyante. Maintenant, comme vous êtes croyante, croyez-vous que je suis Son serviteur et prophète? Il doit en être ainsi pour le savoir. Croyez-vous qu’Il pourrait vous dire d’autres choses que vous ayez sur le coeur? Très bien. Vous avez quelque chose sur le coeur, vous priez pour un enfant. Croyez-vous qu’Il peut me dire ce qui ne va pas avec cet enfant?

279 Il a un virus. Est-ce juste? Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Vous êtes Madame Walker. Vous n’êtes pas d’ici, vous venez du Sud, de la Géorgie. Vous pouvez rentrer à la maison en bonne santé. Jésus-Christ vous a guérie. Ne vous faites pas de souci, c’est terminé. Que Dieu vous bénisse, soeur.

280 Comment allez-vous? Voici à présent une autre dame. Je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue. Elle se tient simplement ici. Maintenant observez ceci: je prêche depuis environ huit heures et il est maintenant dix heures. Cela fait deux heures que je suis ici. Un seul discernement m’affaiblit davantage que deux heures de prédication. Vous dites: «Vous voulez dire que…». Oh, oui. Cette femme avait touché le bord de Son vêtement et Jésus dit: “Je sens qu’une force est sortie de moi”. Une force. Est-ce juste? C’est là l’effet que cela produit.

281 A présent, voici une femme que je n’ai jamais vue. Billy est allé là-bas (vous l’avez peut-être remarqué) et a ramené ce jeune homme qui est ici avec nous, il s’agit de George. C’est un garçon baptiste. Je veux qu’il voie que nous parlons au sujet de Dieu. Son père et toute sa famille sont des gens très bien. Ils sont missionnaires au Mexique. C’est un homme très bien. Et son père est aussi malade. J’attends simplement qu’il vienne. Maintenant, George, regardez attentivement. Donc, cette dame, je ne la connais pas. Je ne l’ai jamais vue. Je suppose que nous sommes étrangers l’un à l’autre. Nous ne nous connaissons pas. Mais maintenant nous savons que le Saint-Esprit, que la douceur de Jésus est présente, nous en sommes tous témoins.

282 Maintenant, si le Seigneur Jésus me révèle quelque chose à votre sujet… Donc si je pouvais vous guérir je le ferais, mais je ne peux pas faire cela, puisqu’Il l’a déjà fait. La seule chose que je puisse vous dire, c’est que s’Il se tenait ici ce soir dans ce costume qu’Il m’a donné, Il ne pourrait pas vous guérir car Il l’a déjà fait. Par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Mais la seule chose qu’Il ferait serait de déclarer Lui-même par la Parole ce qu’Il a promis, et de vous faire voir qu’Il est Le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Et Il a promis de le faire.

283 Ainsi s’Il se sert de moi pour vous dire pour quelle raison vous êtes ici, vous servirez-vous de votre foi en Lui pour croire que vous avez reçu ce pour quoi vous êtes ici? De tout votre coeur… Très bien. Puisse le Seigneur vous l’accorder. Je vois que cette dame a quelque chose qui ne va pas. Les examens ont montré qu’il s’agit d’une perforation de l’estomac. C’est juste, c’est vrai, c’est une perforation d’estomac.

284 Croyez-vous que Dieu puisse guérir cette perforation? Dieu vous bénisse! Vous n’êtes pas d’ici, cela a été un réel sacrifice pour vous de venir ici. C’est vrai! Vous venez du Tennessee. C’est juste. Madame Harkness, retournez chez vous, ne doutez pas. Vous serez guérie, si vous pouvez croire.