LA REVELATION DE JESUS-CHRIST

LE SERPENT ECRASE
Apocalypse, chapitre cinq (1ère partie)

 

11 juin 1961, dimanche matin
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 


 

Merci beaucoup, frère Neville. Que le Seigneur vous bénisse, mon frère.

Bonjour, mes amis! C’est une joie ce matin, ou plutôt un grand privilège, d’être de nouveau au Tabernacle et d’avoir un moment disponible pour notre adoration du matin et notre communion autour de la Parole du Seigneur. Je crois que quelqu’un a dit un jour: “Je suis heureux quand on me dit: allons à la maison de l’Eternel!”, pour être de nouveau avec frère Neville, mon bon et cher ami.

J’ai l’impression qu’il fait un peu chaud là-bas au fond. Je crois que nous avons quelques éventails que vous pouvez agiter comme ceci avec la main. Nous avons les éventails, vous avez le moteur! Faites-le marcher. Nous en avons eu un tas ici et je crois que nous les avons toujours. J’en vois qui utilisent des recueils de cantiques ou autre chose. Une des raisons pour lesquelles nous faisons ces réunions, c’est afin d’échapper dans le futur à un lieu autrement plus chaud! C’est pourquoi nous sommes ici ce matin: pour échapper à ce lieu. Et la seule chose qui puisse faire cela, c’est le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

J’ai été très heureux d’entendre le compte-rendu de l’église, comment elle progresse avec le Seigneur et comment Dieu S’occupe de vous dans les dons spirituels. Je suis vraiment reconnaissant à Dieu de ce que vous ayez des coeurs sincères dont Il peut S’occuper; je crois qu’Il vous gardera bien au milieu de cette Voie droite et étroite afin que vous ne vous en écartiez ni à droite ni à gauche.

Je voudrais remercier frère Colvin et sa fille (je crois que c’étaient eux) qui sont montés il y a quelques instants pour chanter ce cantique: “Il n’y a pas de larmes au Ciel”. C’était bien beau! J’ai vraiment apprécié cela.

Et ce que frère Neville disait de lui-même et de moi il y a des années, je peux le dire de frère Colvin et de moi-même. Nous nous connaissons depuis des années. Cela me transporte de joie d’entendre chanter ces vieux cantiques évangéliques et de le voir élever ses enfants dans la voie du Seigneur! Cela me réjouit de savoir que Dieu a toujours un peuple qui L’aime et s’occupe de Lui. Nous en sommes reconnaissants.

Depuis mon retour, j’ai appris que beaucoup ont été baptisés dans la foi. Nous en sommes heureux! Je vois mon cher ami, frère Elmer Gabehart, là au fond. Je crois qu’il vient d’être baptisé dans la foi et j’en suis vraiment reconnaissant. Nous tous de la vieille équipe de chasseurs du Kentucky, cela nous rend maintenant prêts à respecter les limitations, n’est-ce pas?

Je me rappelle quand nous allions là-bas (et je sais que Rodney m’écoute dans la pièce du fond s’il est de retour; et Charlie est assis là devant moi). Tous aimaient y aller et s’ils le pouvaient, ils attrapaient un peu plus d’écureuils qu’ils auraient dû. Mais je leur dis que ce n’était pas bien. Maintenant que pratiquement tout le groupe est converti, je suppose que nous devrons aller chez ceux du comté voisin pour les remettre sur le droit chemin. Ce serait très bien!

Quelquefois, comme tout conducteur spirituel, je tourne mes regards vers le chemin que j’ai parcouru et je me demande si j’ai semé la bonne Semence.

10 Beaucoup connaissent bien Johnny Appleseed d’Amérique. En Suède il y a aussi eu un homme de ce genre; il semait des fleurs. On dit que s’il y a tant de jolies fleurs en Suède aujourd’hui, c’est parce qu’il en a semé des graines partout où il a pu trouver un morceau de terre où elles pousseraient. Il aimait tant les fleurs qu’il semait des graines partout. Lui est mort, mais ses fleurs vivent encore aujourd’hui!

    En nous séparant, nous laissons derrière nous
    Des empreintes sur les sables du temps;
    Des empreintes pour qu’un autre peut-être,
    Un frère éloigné et perdu,
    Voguant sur l’océan de la Vie,
    En les voyant reprenne courage.

11 C’est ce que nous aimons tous voir: quelque chose que nous avons fait et qui pourrait faire du bien aux autres.

12 Il y a quelques jours, je parlais ici en ville à mon ami le médecin Sam Adair. Il me demanda: «Comment vas-tu, Bill?».

13 Je lui dis: «Oh, pas mal, je crois; et toi?».

14 — «Oh, j’ai beaucoup de patients. J’ai eu quinze consultations pour examens cet après-midi!».

15 Je lui dis: «Eh bien, tant que ce ne sont que des examens et qu’on ne trouve rien de grave, tant mieux!». Nous nous sommes mis à parler du temps d’autrefois, quand nous étions jeunes. Je lui dis: «Je ne sais pas combien de temps je vais rester ici-bas. Nous sommes tous les deux dans la cinquantaine!». — «C’est vrai, Bill».

16 Je lui dis: «Durant toutes ces années, ce qui fait près de trente et un ans de ministère aujourd’hui, j’ai gardé mon coeur préparé pour cette heure où Il va venir. C’est pourquoi je ne suis pas inquiet du moment de Sa venue».

   — «C’est vrai!».

   — «Ce qui stimule le plus, c’est de vivre pour les autres».

17 Il me dit: «C’est cela la vie, c’est ce qui rend la vie réelle: ce n’est pas ce qu’on peut accomplir pour soi, mais ce qu’on peut faire pour les autres».

18 C’est ainsi que l’on vit vraiment. S’il y a quelqu’un parmi vous qui n’a jamais essayé de vivre pour quelqu’un d’autre, faites un essai! Vous verrez tout ce que la vie vous apportera en plus quand vous ne vivrez plus pour ce que vous pouvez retirer de l’existence pour vous-mêmes, mais pour ce que vous pouvez donner à quelqu’un d’autre. Vous découvrirez alors qu’il y a en cela une bénédiction plus grande que toutes les richesses que vous pouvez imaginer. C’est ce que vous pouvez faire pour un autre qui rend les fardeaux de la vie… C’est-à-dire que la vie en elle-même est un fardeau! Ainsi on le rendra un peu plus léger pour quelqu’un d’autre. Vous ne connaissez pas vraiment cette joie à moins d’avoir essayé une fois de faire quelque chose pour quelqu’un d’autre.

19 Cela me fait penser à ces trente et un ans que j’ai bientôt passés dans le ministère pour le Seigneur. Je suppose que tout homme pense au moment où il devra rendre son dernier service et où arrivera sa dernière heure; il devra se retourner pour voir le chemin parcouru, pour voir ce qui a été accompli, ce qui s’est passé: «Ai-je fait quelque chose?». Et, comme je viens de vous le dire, c’est ce que vous faites pour les autres qui compte.

20 Je me demande souvent ce qui m’arrivera quand j’atteindrai le bout de ma route. Aucun de nous ne sait à quel moment ce sera. Ainsi, j’ai pensé regarder en arrière pour voir le sentier que j’ai suivi durant ma vie, pour voir les montagnes, les amas de ronces, les rochers et les endroits difficiles, les passages aisés, ce que j’ai fait en ces moments-là. Tout sera dévoilé un de ces jours, à l’heure de mon départ. Ce sera pareil pour chacun de nous. Nous pouvons en être sûrs! Quand le moment sera venu, tout sera dévoilé pour chacun de nous.

21 Cela me conduit à dire quelque chose que j’aurais préféré taire. Cela me déchire profondément le coeur, mais je suis obligé de le dire, considérant que ceci est enregistré et que le monde l’entendra: j’ai quitté le ministère, et ceci pour une raison que je regrette. Peut-être que beaucoup m’ont entendu parler de fermer mon bureau et de quitter le champ de mission.

22 Je ne sais pas où notre Seigneur va me conduire. Ce n’est pas moi qui décide et je ne sais pas ce qu’Il va me donner à faire. Mais, à la fin de la route, je pense au lieu où je dois aller. Et, durant les voyages de la vie, j’ai fait tant d’erreurs que j’en suis désolé du fond du coeur parce que je crois qu’étant un homme plein de faiblesse… Cela nous fait agir autrement qu’on le voudrait. C’est notre faiblesse d’êtres humains qui nous fait passer par ces moments.

23 S’il y a quelque chose que j’ai à coeur, c’est de pouvoir entendre ces Paroles de notre Seigneur Jésus-Christ à la fin du voyage: “C’est bien, bon et fidèle serviteur!”. J’ai souvent dit que j’aurais aimé être présent quand Il a dit: “Venez à Moi!”. Mais j’aimerais bien L’entendre dire: “C’est bien!”. Je n’ai pas pu entendre Sa voix du temps où la Bible fut écrite, lorsqu’Il disait: “Venez à Moi!” mais je désire L’entendre me dire: “C’est bien!”.

24 S’il y a une chose que j’ai toujours désirée du fond du coeur, c’est d’être un fidèle serviteur de Jésus-Christ, mon Seigneur et Sauveur. Je désire que mon témoignage soit pur, bien clair, prouvant que j’ai tenu bon malgré toutes mes erreurs et que je L’ai aimé de tout mon coeur. Et ce matin je L’aime de tout mon coeur.

25 C’est à cause de cela que je suis obligé de dire que je vais abandonner le ministère. C’est à cause de quelque chose qui s’élève parmi les gens que je suis obligé de le faire: j’ai été déplacé de mon rôle de “ministre” ou de “frère” pour être appelé “Jésus-Christ”! Cela fait de moi un antichrist! Je préfère rencontrer Dieu comme un lâcheur que comme un antichrist et d’être ôté de Sa présence.

26 J’en avais entendu parler il y a quelques années et je pensais que c’était une plaisanterie. Mais j’ai rencontré quelques frères (je ne les vois pas ici ce matin) lors d’une partie de pêche: ils ont abordé le sujet en demandant: «Frère Branham, n’êtes-vous pas le Messie oint, le Christ?».

27 Alors, j’ai passé mes bras autour du cou de mes deux frères et d’eux tous, et je leur ai dit: «Mes frères, pour la raison même que j’ai essayé d’être un véritable serviteur de Christ, je ne veux pas vous entendre dire une telle chose! Si jamais l’on disait cela de moi, j’abandonnerais le champ de mission la conscience pure et vous qui faites cela seriez responsables de chaque âme que j’aurais pu sauver pendant ce temps si vous ne m’en aviez pas fait sortir!». J’avais pensé que cela réglerait la question.

28 Mais ce n’était pas le cas et je l’ai encore entendu dire plusieurs fois. L’autre jour au Canada, un frère me montra un petit billet qu’il avait sorti de sa poche et sur lequel était écrit: «William Branham est notre Seigneur». Et ils baptisaient au nom de William Branham! Si cet homme avait été mon ennemi, j’aurais su que c’était une plaisanterie. Mais voilà un cher frère bien-aimé qui confesse ses péchés et ses fautes et qui vient me dire qu’il croit que je suis Jésus-Christ!

29 J’ai reçu des lettres et des coups de téléphone de Chicago et d’ailleurs où l’on me demandait si je croyais ce dogme!

30 J’ai reçu toutes sortes de lettres qui sont arrivées ces derniers jours et des appels de divers endroits disant que j’étais Christ! Frères, c’est un mensonge du diable horrible, honteux, impie! Vous comprenez? Je suis votre frère! En disant cela, vous feriez fuir n’importe qui des champs de mission! Cela ferait fuir des champs de mission tous ceux qui aiment Christ!

31 Après avoir entendu cela pour la première fois il n’y a pas longtemps (environ une année) j’ai cherché le Seigneur et Il m’a conduit au verset de l’Ecriture où Jean sortit pour prêcher. Or, tant d’années s’étaient écoulées sans qu’il y ait eu de prophète sur la terre qu’ils furent tous troublés dans leur coeur, pensant que Jean était peut-être le Messie. Mais Jean, quand on vint l’interroger, déclara qu’il ne l’était pas. Vous pouvez lire cela dans Luc, chapitre 3 au verset 15. Cela me rassura et je ne me suis plus occupé de ces choses.

32 Mais au point où en sont les choses aujourd’hui, je sens qu’il faut réagir. Et je vais dire ceci au sujet de la vision et de l’Ange du Seigneur qui sont apparus au bord de la rivière, même si cela doit être mon dernier message ou la dernière chose que je dois dire à l’église et au monde: «Ces choses sont la vérité, jusqu’à et y compris l’Ange du Seigneur!».

33 Les gens ont souvent dit de moi que j’étais un prophète, mais je n’ai pas réagi parce qu’un prophète, dans la version anglaise de la Bible, ce n’est qu’un prédicateur, quelqu’un qui prophétise et annonce la Parole. J’accepte cela parce que c’est facile à rectifier. Mais quand on en vient à me traiter de “Christ oint” ou quelque chose comme cela, c’en est trop pour moi! C’est plus que je ne puis supporter.

34 Après la réunion au Canada j’ai découvert que ces idées s’étaient répandues jusque chez les Indiens et les Esquimaux!

35 Cela m’a complètement déchiré! Je n’ai pas pu participer à la partie de chasse que j’avais prévue depuis si longtemps: vous comprenez, j’avais peur d’un accident. J’étais devenu très faible, c’était pire qu’aujourd’hui. Et je ne pouvais pas supporter davantage de penser à ces trente et un ans de ministère aboutissant à l’égout du diable. Quand je serai parti, que diront-ils? — «Voilà exactement ce que c’était!» et toute l’influence que j’avais sur les gens, vous verrez ce qu’il en restera! Je serai un antichrist! Je ne pouvais pas supporter cela!

36 Je pensais: «Je préfèrerais mourir dans les bois, par exemple en tombant sur mon fusil, ou autrement». Puis j’ai pensé à mon petit Joseph qu’il fallait élever! Je vis que je n’étais pas en état de chasser, c’est pourquoi je laissai la forêt et rentrai chez moi.

37 Pendant près de huit à dix jours j’ai été bouleversé au point que j’ai cru en perdre la raison. Je demandai à tout le monde de s’éloigner de moi et de me laisser seul parce que j’étais à bout de nerfs et complètement anéanti.

38 Je me posai des questions. S’il s’était agi d’un ennemi, cela n’aurait pas été bien grave; j’en aurais ri et j’aurais été de l’avant. Mais quand cela vient d’un cher frère ou d’une chère soeur, c’est alors que cela me fait mal. Je dis: «Seigneur, tout cela est trop grand pour moi; je vais simplement m’en aller et le laisser entre Tes mains! Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus!».

39 Il y a quelques jours, pendant la nuit, j’ai reçu une visitation du Seigneur pour me rassurer. Pendant qu’Il me parlait, je vis un serpent jaune et noir qui vint me mordre à la jambe. Mais mon sang était si riche que cela n’eut aucun effet sur moi. Je regardai l’endroit où je venais d’être mordu. Puis je me retournai rapidement avec mon fusil et tirai sur ce serpent, le touchant en plein milieu.

40 Puis je me tournai pour lui faire sauter la tête, mais un frère me dit: «Ne fais pas cela! Ramasse simplement le bâton qui est près de toi!». Pendant que je me retournais pour ramasser le bâton, le serpent se glissa dans une petite flaque d’eau.

41 Je me dis: «Eh bien, il ne peut plus faire beaucoup de mal maintenant parce que je vois que les frères sont conscients de ce qui pourrait arriver. Il est mortellement blessé, donc il mourra!».

42 Beaucoup de membres de ma propre église, de ce Tabernacle, sont venus nous demander cela à frère Neville et à moi. Mais je vous pose cette question: Frères, soeurs, n’ai-je pas toujours essayé d’être un fidèle serviteur de Christ pour vous? N’ai-je pas toujours essayé d’être votre frère?

43 De toute manière, c’est un esprit qui est sur ces chers frères et soeurs. Beaucoup m’ont posé cette question. C’est un esprit! Mais j’espère qu’aujourd’hui il a reçu une blessure mortelle et va mourir rapidement de sorte que je puisse rentrer dans le ministère. En attendant je demanderai à chacun de vous de prier pour moi. Je ne sais pas ce que je vais faire. Ma maison est à vendre! Je ne peux pas supporter cet état de choses. Si je reste là, je deviendrai complètement fou! Je vous demande de prier pour moi!

44 Si jamais vous m’avez cru, si jamais vous avez cru que je suis un serviteur de Christ, rappelez-vous que cela, c’est une erreur! C’est une fausseté! Ainsi dit le Seigneur! C’est faux! Ne vous mêlez pas de cela! Je suis votre frère!

   Inclinons nos têtes.

45 Père céleste, ma chair est tremblante, mes mains sont crispées, mes orteils sont recroquevillés dans mes souliers! O Dieu, sois miséricordieux! Qu’ai-je fait, Seigneur, pour mériter cela? Je Te prie d’être miséricordieux envers moi, Seigneur, et envers tous. Et pour ce qui est de ces bien-aimés là-bas, puissent-ils voir leur erreur et ce qu’ils ont fait, Seigneur, comment ils brisent le coeur de leur frère, et pas seulement de leur frère, mais de notre Sauveur, de notre Père céleste! Je Te prie de nous pardonner nos erreurs, Seigneur. Que le Saint Sang de Christ réunisse tous nos êtres ensemble, Seigneur. Et béni soit le lien qui unit nos coeurs dans l’amour chrétien et dans la communion fraternelle!

46 Mon Dieu, que l’ennemi qui s’est approché de nos frères et de nos soeurs reçoive une blessure mortelle et qu’il ne puisse exister plus longtemps! Qu’il meure et disparaisse, ô Seigneur! Quand Tu auras fait cela, Père, je retournerai dans les champs de mission. Mais en attendant, Seigneur, je suis Ton serviteur au coeur brisé et j’attends, j’attends. Je n’ai rien pu faire contre cela. Avec des larmes et des pleurs, avec des supplications, de toutes mes forces j’ai essayé, Seigneur (Tu connais mon coeur), d’arrêter cela avant que les choses n’aillent trop loin, mais c’est allé au-delà de ce que je pouvais faire. Aussi, Père, je remets cela entre Tes mains ici, dans cette chaire où j’ai prêché durant toutes ces années. Je remets cela entre Tes mains!

47 Maintenant, Père, Tu T’en occupes divinement. Et quand tout sera fini et terminé, alors Ton serviteur reviendra. Jusque là, Seigneur, j’attendrai que Tu parles.

48 Bénis-nous maintenant et accorde-nous une glorieuse réunion. Nous ne sommes pas ici uniquement pour cela, mais aussi pour mettre les choses au point publiquement devant le monde, pour qu’ils sachent, Père, que je T’aime, que je crois en Toi, que j’ai pris position pour Toi et que je veux continuer à le faire. Si je dois partir, Seigneur, laisse-moi partir avec un coeur pur et un témoignage véritable que j’ai cru en Toi et que je T’ai fait confiance. Accorde-le. Et je Te louerai, et nous Te rendrons gloire dans les âges à venir par Jésus-Christ. Amen!

49 Maintenant, si le frère Neville n’y voit pas d’objection, je pense que ce serait bien d’ouvrir nos Bibles et de continuer un moment l’étude dans laquelle nous sommes.

50 Mais encore une fois, que je n’entende plus parler de ces choses parmi vous! Priez et laissez cela de côté! Qu’on n’en parle plus! J’ai cinquante-deux ans, mais je pense que peut-être, si Dieu m’épargne, il me reste encore un peu de temps à vivre, et je voudrais consacrer chaque seconde de mon temps à Christ. Rappelez-vous que si je m’en vais, c’est parce que je suis obligé de le faire.

51 Maintenant, prenons le livre de l’Apocalypse au chapitre 5. C’est là que nous nous sommes arrêtés la dernière fois. Combien aiment l’Apocalypse? Magnifique! Nous nous sommes quittés au chapitre 4 avec les quatre êtres vivants. Abordons la Parole maintenant, oubliant ces choses du passé.

52 O Dieu notre Père, Tu nous aides alors que nous sommes nerveux. Mais si nous nous approchons de la Parole en oubliant ce qui est du passé, alors nous courons maintenant vers le but de la vocation céleste, le glorieux ministère de serviteur de Christ. Donne-nous la Parole ce matin et nourris nos âmes affamées car nous languissons, Seigneur, et nous attendons cette précieuse onction du Saint-Esprit. Viens au milieu de nous, Seigneur, nous pardonnant nos péchés et nos transgressions et nous laissant être Tes serviteurs. Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen!

53 Nous avons étudié les sept âges de l’église. Je crois qu’il y en a maintenant qui vont mettre cela par écrit. Puis nous avons étudié le chapitre 4 de l’Apocalypse. De quoi s’agit-il? De la révélation de Jésus-Christ! De la révélation, qu’on appelle en grec Apocalypse, ce qui veut dire: être révélé, enlever le voile, montrer, exposer. C’est la révélation de Jésus-Christ qui était, qui est et qui vient, la Racine et le Rejeton de David.

54 Nous avons vu au chapitre 4 que Jean avait été enlevé au Ciel après avoir vu les âges de l’église. Je vous dis cela simplement pour dresser une petite toile de fond.

55 Mais lisons peut-être quelques versets du début du chapitre 5, puis nous reviendrons à notre toile de fond.

    “Et je vis dans la droite de celui qui était assis sur le trône, un livre, écrit au dedans et sur le revers, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, proclamant à haute voix: Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux? Et personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Et moi, je pleurais fort, parce que nul n’était trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des anciens me dit: Ne pleure pas; voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. Et je vis au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé, ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre. Et il vint et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône”.

56 Ce sont les sept premiers versets. Au chapitre trois de l’Apocalypse nous voyons la fin des âges de l’église; ils se terminent par l’âge de Laodicée, l’âge de l’église tiède. Nous avons vu qu’aussitôt après cela, Jean fut ravi en esprit dans le Ciel. Il y vit les choses qui étaient, qui seraient et qui avaient été. Et nous avons vu que l’Eglise n’apparaît plus avant le chapitre 19 de l’Apocalypse où elle revient avec son Seigneur, glorieusement lavée dans le Sang.

57 Pour dresser notre toile de fond afin de bien comprendre où se trouve Jean maintenant, j’ai jeté hier un coup d’oeil rapide sur mes références, sur le contexte dont j’avais parlé. Jean fut transporté dans le Ciel et il y vit ces choses. Et j’avais noté qu’Il m’avait accordé une révélation. Vous savez, après que Jésus fut ressuscité, beaucoup étaient avec Lui et quelqu’un demanda: “Qu’arrivera-t-il à Jean, cet homme qui était couché sur Ton sein?”.

58 Jésus Se retourna et dit: “S’il demeure jusqu’à ce que Je vienne, que t’importe?”.

59 Une doctrine sortit de là! Vous voyez comme cela commence facilement? Une doctrine sortit de là, disant que Jean ne mourrait point avant la seconde venue de Jésus. La Bible dit qu’une doctrine sortit de là.

60 Pourtant, ce n’est pas ce qu’avait dit Jésus! Il avait dit: “Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que Je vienne, que t’importe?”.

61 Nous avons vu qu’il avait été élevé dans les Cieux et avait vu les choses depuis son temps jusqu’à la venue du Seigneur comme s’il s’était trouvé là et les avait vu arriver. Jean, quant à lui, vécut jusqu’à quatre-vingt-dix et quelques années puis mourut de mort naturelle (ce fut le seul des apôtres) après son retour d’exil de l’île de Patmos.

62 Or il y a un point remarquable sur lequel j’aimerais insister avant de toucher cette chose vitale. Oh, c’est glorieux! C’est un chapitre merveilleux!

63 Et le chapitre suivant commence avec l’ouverture des sceaux. Oh! il nous faudra sauter d’un passage à l’autre de la Bible pour étudier ces Sceaux lorsqu’ils seront ouverts afin de comprendre ce que sont ces mystères. Oh, ils sont glorieux et riches en vitamines spirituelles!

64 Nous avons vu quelque chose d’étonnant sur quoi j’aimerais attirer votre attention: ces animaux, ces créatures vivantes que Jean a vues à la fin du chapitre 4 veillant sur cette arche de l’alliance. Vous rappelez-vous qu’elles étaient disposées exactement comme Israël dans sa marche? Ils avaient sur leurs emblèmes la figure de ces créatures vivantes. Et nous avons vu que ces créatures n’étaient ni des anges ni des hommes. C’étaient des chérubins. Nous les retrouvons dans l’Ancien Testament avec l’Arche. Nous les trouvons aussi dans le Nouveau Testament. Ensuite, nous retrouvons ces chérubins lors du retour du Seigneur, gardant le trône de la grâce.

65 Aucun homme ne pouvait approcher du trône de la grâce à moins qu’il y ait là une expiation pour lui. Quand le trône était aspergé de sang il devenait un trône de grâce. Mais quand le sang était ôté il devenait un trône de jugement.

66 Oh! personne ne peut résister aux jugements de Dieu! La seule chose que nous puissions rechercher, c’est la miséricorde; pas le jugement, pas la justice! Nous ne pouvons nous approcher de Sa justice. En effet, à cause de Sa justice, Il doit garder Sa Parole; et garder Sa Parole, c’est: “Le jour où tu en mangeras, tu mourras!”. Qui voudrait de la justice? Je ne désire pas la justice! Je demande la grâce! Mon Dieu, que la miséricorde de Dieu… Et le trône de la grâce est sous l’aspersion!

67 Il y avait un temps pour la purification du sanctuaire, mais tant que le sang n’était pas sur le trône, c’était un trône de jugement.

68 Nous approchons de ce temps MAINTENANT. Nous approchons maintenant, dans cet âge-ci, de la purification du sanctuaire et du jugement qui vient sur la terre. Tant que le Sang est là, Dieu ne peut détruire la terre. Tant que le Sang est là, personne n’est pécheur devant Dieu. Chacun est juste parce qu’il y a une expiation pour chacun. Mais si vous n’acceptez pas cette expiation et que vous allez en Sa Présence, vous êtes un pécheur, vous êtes au-delà de la grâce. Vous vous êtes jugés vous-mêmes. Mais tant qu’il y a un trône de la grâce… Quand vient la purification du sanctuaire, le Sang est ôté du trône de la grâce et alors la colère de Dieu tombe sur la terre. Oh, frères! Sois miséricordieux envers nous, mon Dieu, pour que nous ne soyons pas trouvés en ce jour sans la grâce de Dieu!

69 Je vais essayer de vous dessiner cela et de vous en montrer l’application spirituelle. Quand Israël campait, il y avait quatre côtés. Ils mettaient l’arche au centre et sur chacun des quatre côtés du tabernacle il y avait trois tribus d’Israël, et quatre fois trois font douze. Chaque tribu avait un chef et chaque groupe de trois tribus avait un chef.

70 L’un était Ruben; il campait toujours au sud. C’était la tête d’homme. Ephraïm était a l’ouest avec trois tribus; c’était le boeuf. A l’orient il y avait Juda, avec le lion. Enfin, au nord, Dan avec l’aigle. Maintenant remarquez ceci. Vous souvenez-vous d’eux? Vous vous rappelez bien tous comment nous les avions dessinés. L’aigle, le boeuf, l’homme et le lion.

71 Remarquez que Juda garde la porte orientale; et Christ est le Lion de la tribu de Juda. Il descendra des Cieux de l’orient pour entrer par la porte. Il vient de la porte orientale, de la tribu de Juda. Et Il est le Lion de la tribu de Juda.

72 Nous verrons dans le message de ce matin qu’Il est toujours proclamé Lion de la tribu de Juda, la Racine, le commencement même de David. David était roi pour l’éternité et Christ sera assis sur le trône de David durant le millénium: c’est Lui le Roi éternel. “David ne manquera jamais de successeur”. Alléluia! “David ne manquera jamais de successeur”. Dieu l’a promis! “David aura toujours un successeur!”.

73 Vous demanderez: «Qu’en est-il aujourd’hui? Où sont ces juges Juifs?».

74 Il y a encore une semence: Christ est Son Fils selon la chair. Il a été dit une fois: “David aura toujours une postérité”. C’est vrai! Et Christ est ce Lion de la tribu de Juda d’où David est sorti.

75 Nous avons vu qu’ils étaient les gardiens du trône de la grâce. Ils surveillaient le trône de la grâce. Rien ne pouvait en approcher: il fallait d’abord traverser les tribus avant de pouvoir atteindre le trône de la grâce. Chacun était prêt à donner sa vie, chaque Israélite dans le camp serait mort avant que qui que ce soit ne pénètre dans le camp et s’empare du trône de la grâce. Nous avons vu que c’était l’ordre de l’Ancien Testament.

76 Dans l’ordre du Nouveau Testament nous voyons pareillement que le trône de la grâce est gardé. Oh, j’espère que vous comprenez cela! Le trône de la grâce est toujours gardé; il y a encore des gardiens. Nous avons vu que ces gardiens étaient Matthieu, Marc, Luc et Jean et qu’ils gardaient le livre des Actes, les actes du Saint-Esprit accomplis au milieu des apôtres (c’est le livre des Actes du Nouveau Testament). Et les quatre qui ont écrit les évangiles: Matthieu, Marc, Luc et Jean gardent tous ce trône de la grâce pour montrer que Dieu aujourd’hui est le Saint-Esprit. Chacun, Matthieu, Marc, Luc et Jean, chacun d’eux appuie le véritable Evangile du Seigneur Jésus-Christ et les actes du Saint-Esprit.

77 Si nous allons au-delà, alors ce n’est pas ça. Mais cela appuie le véritable message, comme par exemple Actes 2.38 où il est dit: “Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés…”.

78 Aujourd’hui on a adopté pour le baptême les titres de Père, Fils et Saint-Esprit! Il n’y a pas de verset pour confirmer cela! Il n’y a pas de confirmation! Il n’y a rien pour garder cela, rien du tout! Vous dites: “Matthieu l’a dit!”. Non! Matthieu montait la garde, Matthieu 28! Dans Matthieu 1.18 il est dit:

    “Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du SAINT-ESPRIT”.

79 Donc le Saint-Esprit et Dieu le Père sont la même Personne, sinon Il aurait deux pères! Vous voyez?

    “Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète”.

80 Dieu viendrait parmi nous. On L’appellerait Emmanuel, ce qui veut dire: Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit en un seul Nom, Jésus-Christ, ce qui garde cette porte de l’erreur.

81 A Chicago, il y a quelques jours, avant la réunion pastorale du grand Chicago, le Saint-Esprit m’a réveillé dans la nuit et m’a dit: «Tiens-toi près de la fenêtre! Il y a un groupe de pasteurs qui sont en train d’organiser un déjeuner pour toi. Mais fais attention, car ils vont t’attaquer sur tel et tel point!…».

82 J’ai dit: «Merci Seigneur!». Il m’a montré où cela se passerait.

83 Je suis allé dire à quelques pasteurs, frère Carlson et frère Tommy Hicks, comment cela se passerait. Je leur ai dit: «Nous n’irons pas à l’endroit prévu, mais ailleurs». Je leur ai dit où le docteur Meade serait assis, comment un homme de couleur entrerait et s’assiérait de telle et telle façon et tout le reste.

84 Ce matin-là, mon fils me dit: «Papa, tu vas là-bas chez ces faiseurs d’histoires?».

85 Je lui répondis: «Je n’y vais pas pour faire des histoires; j’y vais oint du Saint-Esprit, ayant une Parole de Dieu qui gardera le trône de la grâce tant qu’Il sera là!».

86 Quand nous y sommes allés, avant même qu’ils aient l’occasion de poser une seule question, le Saint-Esprit me parla et me dit: «Maintenant, c’est le moment de dire ce que tu dois dire».

87 Je leur dis alors: «Je sais pourquoi vous êtes ici!». Et je leur dis: «Frère Hicks, toi et frère Carlson qui est le responsable des Hommes d’Affaires Chrétiens, est-ce que tout ne se passe pas exactement comme le Saint-Esprit me l’a annoncé avant-hier? Comment vous n’auriez pas l’autre salle, mais que nous viendrions ici?». Ils venaient de l’obtenir le matin même! Je dis encore: «Regardez: tous sont placés exactement comme cela m’avait été annoncé! Le sujet sur lequel vous voulez m’entreprendre est le baptême au Nom de Jésus-Christ!».

88 Alors, le Saint-Esprit commença à prendre la Parole de Dieu, à la révéler et à L’interpréter, tandis que toute cette bande de pasteurs trinitaires assis là se serraient la main sous les tables, les larmes coulant sur leurs joues. Je crois que soixante-douze d’entre eux vont venir me voir ici au Tabernacle pour que je les baptise au Nom de Jésus-Christ!

89 Le trône de la grâce est bien gardé! C’est le Saint-Esprit qui le garde! Nous devons garder cela exactement. Ces grands messagers, Matthieu, Marc, Luc et Jean sont là pour confirmer chaque acte du Nouveau Testament.

90 Voilà. C’est exactement ce que je disais au début du message de ce matin: laissons cela sous la garde de l’Evangile! Vous voyez? Laissons cela où les Evangiles le gardent!

91 Nous avons vu qu’ils étaient les gardiens du trône de la grâce de Dieu dans l’Ancien Testament avec Matthieu, Marc, Luc et Jean, avec tous les quatre. Et même le Lion de la tribu de Juda sacrifia Sa vie pour préserver ce trône de la grâce; Il en fit l’aspersion par Son propre Sang. Et Il Se tient là ce matin, aujourd’hui, ce grand Conquérant qui descendra un jour de l’Orient et nous Le verrons!

92 Dépêchons-nous parce que je sais qu’il y a un service de baptêmes. Qu’est-ce que ce Livre scellé de sept Sceaux? Oh, c’est glorieux! Avez-vous remarqué ce qui est dit ici: “Il y avait sept Sceaux au DOS du Livre”? Oh, que Dieu nous aide maintenant et nous donne du courage; peut-être qu’une fois ou l’autre je pourrais vous expliquer cela. Vous voyez, ce n’est pas écrit dans la Parole, c’est scellé sur le dos de la Parole! Le Livre était scellé de ces sept Sceaux. Le mystère entier du Livre est scellé par ces Sceaux. C’est l’un des plus glorieux chapitres de toute l’Apocalypse. Ecoutez:

    “Et je vis dans la droite de celui qui était assis sur le trône, un livre, écrit au dedans et sur le revers, scellé de sept sceaux”.

   (C’est ce que nous avons vu ce matin. Au revers, à l’extérieur de la Bible, ce que la Bible ne dit même pas, c’est scellé ici par sept Sceaux; ce sont les mystères de Dieu).

93 De quoi s’agit-il? Un sceau représente un produit terminé, quelque chose qui a déjà été testé et éprouvé: ensuite, c’est scellé. Nous avons maintenant les arrhes de notre salut en étant scellés par le Saint-Esprit. Ce sont les arrhes de notre salut.

94 Revenons un instant en arrière. J’ai noté plusieurs versets mais nous n’aurons pas le temps de les étudier tous. Mais revenons un moment aux Ephésiens et lisons dans le premier chapitre afin que vous en compreniez bien le sens.

    “Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse…”.

95 Rappelez-vous que Paul avait adressé cette lettre à Ephèse, aux Ephésiens et aux fidèles en Christ, ceux à qui il avait prêché, qu’il avait élevés et nourris de l’Evangile “… aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ… (ce sont ceux qui sont déjà en Christ)”.

96 Comment entre-t-on en Christ? “Par un seul Esprit nous sommes baptisés en un seul corps” qui est le corps de Christ. “Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!”.

97 Pensez-y! Il nous a bénis de toutes les grâces et bénédictions célestes quand nous nous rassemblons en Christ Jésus en tant que croyants, en tant qu’Eglise élue, appelée, mise à part. Il nous a scellés par Son Saint-Esprit et nous révèle maintenant toutes les choses qui nous sont réservées dans le futur. Maintenant nous arrivons à ces sept Sceaux. “En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté…”.

98 Quelle belle pensée! Continuons à lire un instant. Je voudrais sauter maintenant aux versets 12, 13 et 14. “… afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la Parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis…”.

99 Vous avez été scellés du Saint-Esprit APRES avoir cru. Oh, mes frères Baptistes, comment pouvez-vous dire que ce n’est pas ainsi? Vous dites que vous recevez le Saint-Esprit QUAND vous croyez. Remarquez ceci. Il est écrit: “En lui vous avez cru ET vous avez été scellés du Saint-Esprit…” “… lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire”.

100 Nous voyons qu’un sceau signifie que c’est une chose que Dieu a terminée, que c’est déjà achevé. Et chaque croyant fut scellé par cette promesse dès le tout début parce qu’avant la fondation du monde nous étions prédestinés à l’adoption en tant que fils. Avant même que le monde commençât! Oh, quelle espérance! Elle nous fait reposer avec assurance et certitude. C’est une ancre pour notre âme qui n’est plus ballottée de-ci de-là, mais qui est ancrée en Christ. C’est une espérance sûre! “Prédestinés avant la fondation du monde à l’adoption en tant que fils par Jésus-Christ!”. Oh, que c’est merveilleux! J’aime cette oeuvre achevée de Dieu!

101 Je vais juste vous citer un autre verset: “Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés”. Dès le commencement, Dieu dans Sa pensée glorieuse et infinie, a connu d’avance Son Eglise et l’a prédestinée à l’adoption en tant qu’enfants par Jésus-Christ afin de leur donner la Vie éternelle à la fin de l’âge. Quelle chose magnifique! Frère Neville, je me sens beaucoup mieux! Nous avons l’adoption par le Sang de Jésus-Christ!

102 Remarquez bien ceci pendant que nous continuons. Le mot arrhes signifie qu’il doit en venir plus. Nous n’en avons maintenant que les arrhes. Les arrhes ne sont qu’un acompte versé (oh, que c’est beau!) qui assure et ancre notre possession de telle sorte que personne d’autre ne puisse y toucher. Ce sont les arrhes de notre adoption. Amen! Le Saint-Esprit n’est rien d’autre que les arrhes de Dieu dans notre coeur qui est ainsi scellé. C’est l’adoption en tant que fils qui nous attend à la fin de la route. Des fils et des filles de Dieu!

103 Prenons encore rapidement un autre verset que j’ai noté sur cette page. C’est Romains 8.22. Je le trouve beau! En étudiant hier, j’ai noté quelques versets auxquels j’aimerais me référer.

    “Or, nous savons que jusqu’à ce jour la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps”.

104 Oh, comprenez-vous cela? “La création tout entière soupire” dit Paul. Tout soupire! Voyez comment les arbres luttent! Voyez comment les fleurs luttent pour la vie, mais finalement le gel les fait tomber! Voyez comment les arbres luttent pour garder leurs branches dressées et chanter la gloire de Dieu! Vous comprenez? La nature tout entière, tous les animaux, tous les oiseaux… Voyez comme ils fuient l’ennemi et s’éloignent! Tout gémit! Et nous aussi, dit Paul, nous soupirons avec eux car nous attendons la rédemption de notre corps.

105 Mais MAINTENANT, maintenant, après toutes ces années de lutte, nous avons les arrhes de notre héritage! Oh, mon Dieu! Qu’avons-nous? Nous avons la preuve que Dieu vit! Nous avons la preuve que Dieu est avec nous! Nous avons la preuve que Dieu ne nous a pas abandonnés, que nous sommes à Lui et qu’Il est à nous parce que dans le tabernacle de nos corps habite le Saint-Esprit de Dieu qui s’écrie: “Abba, Père!”. Il n’y a rien qui puisse ôter cela. Nous sommes ancrés en Christ.

106 Les arbres n’ont pas cela, la nature n’a pas cela, mais pourtant nous soupirons avec eux parce que nous n’avons pas encore reçu la plénitude de notre adoption. Mais nous en avons les arrhes par le fait que nous avons été éloignés des choses de ce monde et que nous sommes devenus maintenant des fils et des files de Dieu. Quelle sorte de peuple devrions-nous être? Oh, quand on pense à cela! Pensons-y!

107 Maintenant nous avons les arrhes. Notre esprit soupire après la pleine adoption, mais maintenant nous en avons les arrhes. Quand nous recevons le Saint-Esprit, ce sont les arrhes de notre complète adoption ou de notre salut complet. Oh, que c’est beau! J’aime vraiment cela!

108 Nous attendons la plénitude de l’adoption. Quand cela aura-t-il lieu? Lors de la première résurrection. C’est alors que nos corps seront changés de ce corps abject que nous avons aujourd’hui en un corps semblable à Son corps glorieux, “car nous Le verrons tel qu’Il est, et nous serons semblables à Lui”. Quand Il paraîtra, nous paraîtrons semblables à Lui. Nous aurons un corps semblable au Sien, un corps glorieux, un corps glorifié et toutes les épreuves et les luttes de la vie s’évanouiront en une légère brume qui s’envolera et qui n’existera plus jamais.

109 Nous soupirons maintenant dans ces tabernacles terrestres en attendant que le salut vienne dans sa plénitude; mais maintenant, dans ces tabernacles d’argile, nous avons quelque chose qui nous dit que nous avons déjà cette position. Amen! Me comprenez-vous? Frère Dauch, c’est le petit paiement comptant qui assure la propriété du bien. Ce sont les arrhes. Autrefois, quand nous aimions les choses du monde, quand nous péchions, que nous marchions en accomplissant les choses du monde et que nous ne nous préoccupions pas de Dieu, nous étions éloignés de Dieu, nous étions sans Dieu, sans Christ: nous étions dans le monde. Mais maintenant, Dieu a envoyé Son Saint-Esprit par lequel nous sommes arrachés à ces choses. Maintenant, nous avons les arrhes afin que nous sachions que nous sommes passés de la mort à la vie. Amen!

110 C’est ce que j’essayais de montrer ici. C’est vers cet endroit-ci que le pécheur ordinaire court, là tout en bas, vers le fond. Mais le chrétien va un peu plus haut que tout cela, il s’élève au-dessus de toutes ces choses. Ce sont les arrhes de son salut.

111 Je dirai ceci pour que vous compreniez ce que les visions vous font. Aidez-moi! Dieu m’est témoin que je ne tiens pas du tout à en avoir d’autres! Si cela arrive, je les garderai pour moi parce que je vois ce que cela donne. Les gens ne sont pas prêts pour un tel ministère, c’est pourquoi il faut laisser cela et revenir ici. Si jamais je retourne dans les champs de mission, ce sera comme évangéliste. Mais regardez ici maintenant. Ici, en revenant ici tout en haut, vous montez là-haut dans les lieux célestes. Vous vivez dans ces régions là-haut. Vous allez au-delà de tout ce que l’homme peut imaginer, au-delà de toutes ces choses. Et cela vous entraîne dans ces espaces là-haut.

112 Mais maintenant nous avons, par le Saint-Esprit, les arrhes de notre héritage parce que nous avons été élevés au-dessus des choses du monde; nous marchons dans le monde mais nous sommes au-dessus du monde. Oh, frère Neville, que Dieu soit miséricordieux et accorde cela à l’Eglise du Dieu vivant!

113 Nous en sommes arrivés au point de penser qu’une belle église, c’est: «Nous voulons faire aussi bien que le monde! Nous voulons avoir une meilleure équipe de basket qu’eux; nous voulons avoir de plus beaux bâtiments; il nous faut le meilleur jeu de loto; il nous faut le meilleur ceci ou cela…». Comment peut-on comparer la Parole avec la fascination et l’éclat de ce monde? L’Evangile ne fait pas d’étincelles: Il rayonne. Il y a une différence entre l’éclat étincelant et le rayonnement, n’est-ce pas?

114 On va de-ci, de-là comme je l’ai dit, transférant un cadavre d’une morgue à l’autre, échangeant des membres et faisant toutes sortes de choses semblables. Quel bien cela fait-il? On essaie d’en faire quelque chose de brillant avec de beaux clochers et de grands bâtiments magnifiques. On veut faire mieux que les Méthodistes ou les Baptistes et nous essayons tous d’entrer en compétition avec les Catholiques. On a des parties de loto, des soirées, des repas de gala, des divertissements et tout le reste.

115 L’Eglise ne peut jamais se comparer au monde! Comment vous et votre église pourrez jamais faire comme les Francs-maçons ou comme ces gens qui organisent leurs divertissements? Ils sont sur leur propre terrain! N’essayez pas d’empiéter sur leur terrain.

116 Mais nous avons quelque chose qu’ils n’ont pas. Nous avons Jésus! Laissez-lez venir ici s’ils en ont besoin. Demeurez en Christ! Ils ne peuvent avoir Jésus à moins de venir jusqu’ici. Et quand nous allons là-bas, nous sortons de Son terrain.

117 N’essayez pas d’avoir de l’éclat. Rayonnez! Mais vous ne pouvez pas rayonner par vous-mêmes. Vous devez Le laisser rayonner au travers de vous. Vous voyez?

118 Le petit ver luisant ne luit pas parce qu’il veut luire. S’il luit, c’est qu’il y a quelque chose dans ce ver qui rayonne. C’est quelque chose qui est à l’intérieur et qui rayonne au travers de lui.

119 Avec le Saint-Esprit c’est pareil. Il n’est pas nécessaire d’être bizarre, différent ou quelque chose de plus: déliez-vous simplement, vivez une vie pieuse et laissez Dieu vivre au travers de vous. C’est ainsi que vous rayonnerez pour l’Evangile. Il ne s’agit pas d’étinceler! Etinceler, c’est faire des singeries, des bonds et toutes sortes de choses brillantes et éclatantes. Vous savez, ils sont toujours en train de se précipiter vers tout ce qui brille! Mais rayonner, c’est avoir la douceur paisible du Saint-Esprit.

120 Nous attendons cette résurrection! Comprenez-vous ces choses maintenant? Si vous comprenez ce que je veux dire en parlant des arrhes, dites: Amen! [L’assemblée répond: «Amen!» — N.d.R.] Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous sommes en train d’être élevés, non pas en nous-mêmes, mais élevés au-dessus des choses de ce monde que chacun de nous aimait autrefois. Dieu nous aime, et nous le savons. En examinant nos vies, nous discernons l’influence du Saint-Esprit parce que nous ne nous préoccupons plus des choses du monde. Voilà! Tant que vous aimez le monde et les choses du monde, l’amour de Dieu n’est pas encore en vous. Mais sitôt que vous êtes au-dessus de cela, vous savez que vous avez votre héritage, que vous êtes en route vers votre pleine rédemption.

121 Mais cela n’arrivera pas, vous voyez, avant que nous ayons… Nous devons d’abord voir Jésus. Quand Il viendra, nous aurons un corps semblable à Son Corps et nous serons faits à Sa ressemblance. Bien!

122 Nous voyons que quelque chose avait été perdu (parce que la Bible le dit, ce Livre-là même qui nous a rachetés). D’où sommes-nous rachetés? Il y a quelque chose que nous devons avoir perdu. Avant que vous puissiez être racheté, il faut qu’il y ait quelque chose pour vous racheter. Et tout l’héritage que nous avions a été racheté. Nous avons donc dû avoir un jour quelque chose que nous n’avons plus, mais cet Agneau est venu le racheter. Vous voyez? Nous avions quelque chose dont nous avions été dépouillés.

123 Maintenant remarquez ceci. Qu’avions-nous perdu? Il fut donné à Adam d’avoir la Vie éternelle; tant qu’il mangea de l’Arbre de Vie, il avait la Vie éternelle. Et remarquons encore une fois qu’Adam avait hérité de la terre. Il était comme un dieu amateur sur la terre. La terre était à lui. Tout avait été remis entre ses mains: il pouvait en faire ce qu’il voulait. Il pouvait donner un nom à toute chose, l’appeler et faire ce qu’il voulait. Il était vraiment un fils de Dieu.

124 Lors de la chute, Adam perdit son titre de propriétaire de la terre. Il le perdit au profit de Satan qui s’empara du titre de propriété; Adam était très paresseux; il ne racheta pas son droit car il ne pouvait pas le racheter. Satan, lui, n’est pas le propriétaire légitime, mais il le détient; il est le dieu de cette terre. C’est la Bible qui le dit. Il détient cela. Non pas parce qu’il l’a acquis de plein droit, mais il le détient! Comprenez-vous maintenant? Satan détient cela, il le tient dans sa main. La mort est dans sa main, la terre est dans sa main, le monde lui appartient, chaque nation lui appartient, il gouverne et contrôle le monde entier et toutes choses dans ce monde, lui, Satan!

125 Mais grâce à Dieu, nous ne sommes pas du monde, voilà tout! Comprenez bien que je ne parlais pas de l’Eglise! Il ne contrôle pas l’Eglise. Il ne contrôle que le monde. Il a dit qu’il était à lui et il est le dieu de ce monde. Jésus a dit qu’il l’était et il l’est. Il est le dieu de cette terre qui a aveuglé les yeux des gens; il est le dieu de cette terre. Mais Jésus est le Dieu du Ciel. Satan ne possède pas son bien légitimement. Il n’en est pas le propriétaire.

126 Mais Adam a perdu le titre de propriété de tout ce qui nous appartient, c’est-à-dire la Vie éternelle et l’héritage de la terre. Jésus dit dans Matthieu 5: “Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre”. Vous voyez? Mais nous ne l’avons pas maintenant.

127 Et vous voyez, elle n’est ni pour Adam, ni pour aucun de sa postérité. La postérité d’Adam a absolument tout perdu. Ce n’est pas pour la postérité d’Adam. Nous avons beau essayer d’embellir ce monde, de faire de belles maisons et de belles choses, il n’appartient pas du tout à la semence d’Adam. Pas du tout! Cela n’est pas allé dans les mains de la postérité d’Adam, parce que Satan a tout pris, de la cave au grenier. C’est vrai! Et cela, parce qu’Adam l’a perdu.

128 Oh, il y aurait tant à dire là-dessus! Mais je ne veux pas trop prendre de votre temps à cause de ces baptêmes.

129 Satan le détient, mais sans aucun droit. Lorsque le propriétaire légitime l’a perdu, il n’y a qu’une seule possibilité de le racheter: c’est par le parent rédempteur. C’est le seul qui puisse légitimement le racheter. Et, bien sûr, c’est ce que nous avons eu par la naissance virginale de Jésus-Christ.

130 Je voudrais encore dire quelque chose. Il faut commencer par revenir à l’Ancien Testament. Il y a un passage que j’ai noté quelque part. C’est dans Lévitique 25, les versets 23 et 24. Ceux qui prennent des notes pourront trouver là les lois de la rédemption. Quand Dieu fit partager le pays par Josué, il fut donné à chaque tribu et à chaque homme une terre où chaque enfant hériterait de sa possession.

131 Mais si cet homme devenait pauvre et perdait tout en faveur d’un autre homme, la seule façon de pouvoir racheter son bien était de passer par l’intermédiaire du plus proche parent. Mais de toute façon, à la fin il devait rentrer dans son bien. L’autre ne le détenait que pour un certain temps. Cela devait revenir au propriétaire original. C’est vrai! Cela devait revenir au propriétaire original. S’il avait quitté le territoire de Juda et que sa terre lui revenait par l’héritage de son père, alors lui ou son plus proche parent pouvait la reprendre. Personne d’autre ne pouvait en détenir plus que le titre. On pouvait en détenir le titre jusqu’à ce que la dette soit payée, mais lorsque le propriétaire original arrivait…

132 Disons par exemple que je possédais une terre; je l’ai perdue en la vendant à frère Neville qui lui, appartient à une autre tribu que celle de Juda, ou alors je l’ai vendue à un étranger. Il la détient légalement: il la détient, il peut y entrer, la cultiver et en retirer les fruits, etc., mais en réalité il ne fait qu’en détenir le titre. Il ne peut pas la posséder: c’est une loi en Israël. Vous pouvez le lire dans Lévitique 25; vous verrez qu’ils ne pouvaient pas la posséder légalement: ils la détenaient simplement.

133 Si maintenant, par exemple, Billy voulait racheter cette terre alors qu’un étranger, que frère Neville ou quelqu’un d’autre en détienne le titre… Si Billy était mon plus proche parent, s’il était du même sang, l’autre ne pourrait la garder plus longtemps. Certainement pas! Il devrait la rendre lorsque le prix lui aurait été payé, qu’il aurait été versé, disons par exemple vingt-cinq mille dollars.

134 Supposons que frère Tony soit alors venu dire: «Frère Neville, je voudrais acheter la propriété de frère Branham». Il ne pourrait le faire! Frère Neville dirait: «Non, je ne veux pas la vendre!».

    — «Combien en demandez-vous?».

    — «Vingt-cinq mille dollars!».

135 — «Eh bien, moi, je vous en donne trente-cinq mille! Je vous donne tant et tant!».

136 — «Peu importe ce que vous voulez donner, je ne veux pas la vendre, je veux la garder!».

137 Mais si Billy Paul était venu dire: «Je veux reprendre la propriété de Papa, voici vos vingt-cinq mille dollars!», frère Neville serait obligé de la lui laisser parce que c’est la loi.

138 Oh, alléluia! J’espère que vous, les chrétiens, vous comprenez cela! Nous sommes le sel de la terre. Dieu a donné cela à Ses fils. Il nous a donné la juridiction sur toute la nature, sur tous les animaux, sur toute vie, partout. Mais Adam, notre père, l’a abandonnée à Satan. Mais entre quelles mains est-elle retombée? Entre celles du Propriétaire légitime, Dieu, qui est Celui qui l’a créée! Amen!

139 Il n’est pas étonnant que Jean pleurât amèrement puisqu’il ne se trouvait aucun homme qui fût digne de le racheter. L’homme devait être digne! Jean dit: “Et moi, je pleurais fort, parce que nul n’était digne d’ouvrir le livre ni de le regarder, ni d’en briser les Sceaux”. Il avait dit: “Aucun homme dans le Ciel, aucun homme sur la terre, aucun homme sous la terre, personne nulle part!”.

140 “Aucun homme…”. Jean n’a pas omis les anges! Rappelez-vous bien que cette terre n’a pas été donnée aux anges! Elle est l’héritage de l’homme. Gabriel était digne, c’est certain; un autre aurait pu être digne, Michel par exemple. Il aurait pu être digne, mais aucun HOMME n’était digne. Vous voyez? C’est pourquoi Jean pleura abondamment.

141 Quelqu’un a dit: “C’est parce qu’il a vu que lui-même n’était pas digne”. Ce n’est pas cela!

142 Jean, étant sous l’influence du Saint-Esprit, n’aurait pu faire une telle erreur. D’ailleurs, ce n’était pas seulement lui qui n’était pas digne, mais il ne trouva PERSONNE qui fût digne.

143 Aussitôt après, il dit: “Et l’un des anciens me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux”. Amen! Autrement dit: Il a vaincu, Il est digne de prendre le Livre! Amen!

144 Rappelez-vous que jusque là, Jean n’avait pas encore vu Jésus. Pourquoi? Parce que Jésus était assis là-haut sur le trône de Dieu. Il était à l’intérieur du sanctuaire. Ne L’ayant pas vu jusqu’alors, Jean s’attendait à voir un Lion, mais il vit un Agneau!

145 Voilà, frères! Nous sommes vainqueurs en étant débonnaires, en étant doux, en étant remplis du Saint-Esprit. Non pas en étant des géants d’intelligence! Mais celui qui peut s’humilier, c’est celui-là le vainqueur! L’homme qui, battu et maltraité, reste un serviteur de Christ, c’est celui-là le vainqueur.

146 Il dit: “Il a vaincu. Il est digne de prendre le Livre, d’en briser les Sceaux et de l’ouvrir”.

147 Nous allons bientôt découvrir (peut-être pas aujourd’hui) ce que contiennent ces sept Sceaux, ce qu’ils produisent.

148 Maintenant étudions un peu la rédemption. Avant de pouvoir racheter, il fallait qu’Il soit digne, qu’Il soit celui qui convenait. Cela fut accompli lors de la naissance virginale de Jésus-Christ, car Il était Dieu. C’était Dieu Lui-même fait homme, Dieu dans une chair humaine. Il fallait qu’Il fût digne: le Sang virginal de Jésus-Christ L’a rendu digne. Si vous voulez le noter, cela se trouve dans 1 Pierre 1.18-20. Il fallait qu’Il fût digne. Il l’était parce qu’Il prit la forme d’un homme. Il devint un homme: Dieu devint notre parent. Nous découvrons là le rôle glorieux de Dieu Jéhovah qui fut fait chair et habita parmi nous comme Celui qui était digne. Amen!

149 “Il a vaincu!”. Dieu revêtit la forme d’une chair humaine. Il est venu sur la terre. Il est né comme un petit enfant et a marché parmi nous. Et par Son saint Sang, Il a vaincu!

150 Dans l’Ancien Testament, que faisait celui qui voulait réclamer son bien? Il prenait un ou dix anciens et allait à la porte exposer ce qu’il voulait faire pour racheter ce qu’il avait perdu et montrer qui il était; on lui donnait un témoin. Il y a une belle histoire à ce sujet (je l’ai notée afin de ne pas l’oublier car j’étais un peu nerveux ce matin). C’est l’histoire de Ruth, du parent rédempteur et de Boaz. Nous l’avons étudiée il n’y a pas longtemps. Je voudrais que vous remarquiez les trois étapes qui mènent à ce repos.

151 Je voudrais vous faire remarquer ce repos de l’Eglise parce que c’est exactement pareil. Maintenant écoutez. Tout d’abord, ainsi que nous l’avons étudié dans la prédication intitulée “le Parent Rédempteur”, nous voyons que Dieu a été fait chair de manière à devenir le Rédempteur. C’est de Lui qu’il s’agit ici dans le chapitre cinq.

    “Et personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Et moi je pleurais fort, parce que nul n’était trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des anciens me dit: Ne pleure pas; voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux (c’est Lui, c’est Celui que nous considérons)”.

152 Remarquez comment Ruth, Naomi et Boaz font une image parfaite. Comment Naomi, dans un temps de famine, abandonna l’église, abandonna le pays et se rendit dans le pays de Moab pour y demeurer. Elle avait tout perdu. Et là-bas, son mari Elimélec étant mort, son héritage pouvait tomber dans les mains de n’importe qui. Quand elle revint, elle ramena avec elle cette Moabite, une veuve jeune et belle. Quand Boaz (un type de Christ) vit cette veuve, il tomba amoureux d’elle. Il l’aima. Mais il fallait qu’il la rachetât. Le seul moyen pour lui de l’avoir pour femme était de racheter ce que son frère Elimélec avait perdu.

153 Alors il demanda à son autre parent plus proche que lui s’il rachèterait ce bien; mais ce parent ne le put. C’est ainsi que Boaz put réaliser un exemple parfait des lois de Dieu. Il se rendit à la porte, ôta son soulier et dit: “Qu’il soit connu aujourd’hui que j’ai racheté tout ce que Naomi avait, tout ce que mon frère Elimélec avait perdu. Je suis maintenant le plus proche parent et c’est moi qui peux le racheter. C’est pourquoi je suis venu le réclamer. S’il y a ici quelqu’un de plus proche que moi, qu’il se fasse connaître!”. Tous gardèrent la bouche fermée. Alors il ôta son soulier et le jeta en témoignage et dit: “J’ai racheté tout ce qu’avait notre frère Elimélec!”. Pourquoi? Parce qu’il était un proche parent, un parent rédempteur. Oh, comme c’est beau! C’est une si belle histoire!

154 Pendant tout ce temps, Ruth se reposait en attendant de voir comment les choses tourneraient. Puis Boaz revint: personne n’avait pu témoigner contre lui. Il revint et prit Ruth, la belle Moabite. Ils se marièrent et vécurent sur cette propriété. Quelle belle histoire!

155 Dans l’histoire de Ruth, il y a les trois étapes: Ruth prend une décision: elle décide si elle veut retourner ou non dans son pays (exactement comme l’Eglise). Ensuite Ruth sert lorsqu’elle sort glaner. Puis Ruth se repose: c’est ce que l’Eglise fait maintenant. Enfin, Ruth sera récompensée: c’est la chose suivante qui doit lui arriver. C’est la récompense de l’Eglise.

156 Mais nous n’avons plus le temps parce qu’il y a un service de baptême et il est déjà onze heures et quart. Mais peut-être que nous verrons cela un de ces dimanches, le Seigneur voulant. J’aimerais pouvoir vous montrer ces sept cornes, ces sept yeux, ces sept sceaux, ces sept ministères, ces sept anges de l’église, ces sept étoiles, etc.

157 Et c’est dans ce passage que tout se lie. C’est vrai! Il fallait être digne: Jésus était digne. A Son retour, nous nous réjouirons pleinement de la plénitude des bénédictions de la rédemption. Les débonnaires hériteront la terre. Les hommes et les femmes seront de nouveau des fils et des filles de Dieu. Et ce sera le commencement du millénium! Que tout cela est beau!

158 L’ange puissant s’était écrié d’une voix forte: “Qui est digne? Qui peut accomplir cela?”.

159 Alors l’ancien dit: “Ne pleure pas! Le Lion de la tribu de Juda est digne, car Il a vaincu!”.

160 Alors Il prit le Livre, en brisa les Sceaux et l’ouvrit. Il ne dit pas ce que deviennent ces Sceaux ouverts par la Bible Elle-même. Quand nous verrons ces sept Sceaux ouverts tout au long de la Bible, vous pourrez voir ce qui s’est passé. Au dedans même de ce Livre scellé de sept Sceaux que nous étudions maintenant se trouve tout entier le mystère de toutes les bénédictions de la rédemption de Dieu. Rappelez-vous qu’Il est l’Agneau, qu’Il est le seul qui ait racheté. Et rappelez-vous que c’est le dos du Livre qui est scellé. Il était le Seul qui fût digne d’ouvrir le Livre ou de révéler le Livre, ou de révéler les Sceaux; Il était le Seul qui pouvait le faire.

161 On peut discuter et se disputer au sujet de ces Sceaux, mais c’est Lui qui les interprète divinement. Personne d’autre ne peut rien faire avec le dos de ce Livre. Cela Lui appartient à Lui seul; Il est Celui qui peut révéler ces sept mystères. Et remarquez que tout, jusqu’au moindre détail, est en rapport avec la rédemption et nous montre comment l’Eglise est rachetée et ce que sont les rachetés.

162 Oh, aimons-Le de tout notre coeur! Faisons tout notre possible!

163 Un écrivain a écrit une histoire… Je voudrais juste encore vous dire cela avant de terminer et de laisser la place à frère Neville. Aimez-vous l’Apocalypse? Oh, je l’aime tellement! Nous n’avons guère vu que trois versets ce matin, mais nous y reviendrons!

164 Un écrivain a écrit une histoire au sujet d’une jeune fille qui cherchait à trouver Dieu.

165 Tant de fois nous courons après Dieu et nous cherchons Dieu comme si Dieu Se trouvait partout et qu’il y avait un grand… S’Il avait un grand trône installé quelque part, tout le monde croirait en Dieu! Si Dieu était assis sur un grand trône quelque part, on dirait: “Il Se tient dans telle et telle ville. C’est Dieu! Allez vers Lui! C’est aussi simple que cela!” [Frère Branham fait claquer ses doigts — N.d.R.] Tout le monde croirait en Lui! Mais alors la foi serait vaine. On n’aurait pas du tout besoin d’avoir la foi. Ce sera ainsi dans le millénium, mais pour le moment Il appelle et essaie de découvrir ceux qui… Cela semble mystérieux et obscur et on ne sait pas comment faire. Mais par la foi nous y croyons! C’est pourquoi Il a fait cela.

166 Si Dieu était assis sur un trône, les gens diraient: «Dieu est là-bas! Il demeure à tel et tel endroit, allons-y!». Et on demanderait: «Cher monsieur Dieu, voudriez-vous faire ceci et cela?».

167 — «Oui, Je vais le faire!». [Frère Branham souffle — N.d.R.] — Et ce serait fait! C’est certain, parce que c’est Dieu. Vous voyez? Oh, nous pouvons bien comprendre cela! Il n’y aurait pas besoin de foi. La foi serait vaine. La foi est inutile quand vous voyez les choses.

168 Qu’arriverait-il si tous les gens de ce monde étaient chrétiens? Et si tous étaient des chrétiens remplis de l’Esprit? Nous n’aurions plus du tout besoin de foi! Et la foi est la chose même par le moyen de laquelle nous sommes sauvés. Comprenez-vous maintenant? Il faut qu’il y ait quelqu’un qui soit en désaccord afin que nous puissions exercer la foi. Le comprenez-vous, maintenant? Il faut qu’il y ait l’autre point de vue. C’est en voyant une mauvaise femme que l’on comprend mieux ce qu’est une femme de bien. Vous voyez? Il faut qu’il y ait un mensonge pour que la vérité soit mise en évidence et brille de tout son éclat. Si tout n’était que vérité, celle-ci deviendrait une chose tout à fait commune. Vous voyez? Mais vous comprenez, la vérité et la foi sont quelque chose de royal, quelque chose de réel. Voilà la situation!

169 Il faut qu’il y ait le pour et le contre. C’est ainsi que sont les choses. Vous devez avoir de mauvais jours pour apprécier les bons. Vous avez besoin d’un peu de maladie pour apprécier la santé. Vous comprenez? Il faut des vallées pour apprécier le sommet de la montagne. Un de ces jours, il n’y aura plus que le sommet de la montagne, plus que la santé, plus que Dieu, plus que la joie… Ce seront des joies sans fin! Mais jusque là, nous devons avoir le pour et le contre.

170 Que tous ceux qui comprennent cela disent: Amen! [L’assemblée répond: «Amen!» — N.d.R.]

171 Cette jeune fille racontait qu’elle essayait de trouver Dieu partout où elle allait. Elle allait à cette église-ci, à cette église- et ailleurs, mais elle n’arrivait jamais à Le trouver. Un jour elle vit sur la route un petit vieillard qui marchait en portant une grande cathédrale sur son dos. Il marchait le long de la route. La jeune fille lui demanda: «Brave homme, c’est très bien ce que vous faites, mais porter tout cela sur le dos va vous écraser».

172 Il répondit: «Non, cela ne va pas m’écraser car Je suis le Rocher sur lequel cet édifice est construit». C’est Lui! Prions!

173 O Rocher des âges, je suis tellement heureux de me déplacer dans une cathédrale, sachant que nous nous reposons sur le Rocher! Oh, Il a dit Lui, le Rocher: «Ce n’est pas plus lourd que du papier!». Et quand le Rocher Se mit à avancer rapidement, de beaux carillons commencèrent à sonner à l’intérieur. O Rocher des âges, cache-nous dans Ta grâce! Porte-nous sur les routes et les courants de la vie en sorte que nos coeurs soient remplis de joie et carillonnent Tes louanges tout le long de la route!

174 Nous te remercions pour cette visitation du Saint-Esprit dans la Parole ce matin, lorsqu’Il vient et nous rend la Parole si réelle! Pardonne-nous nos manquements et tout ce que nous avons fait ou dit de mal; pardonne-le nous! Aide-nous à être de meilleurs chrétiens, ô Père, notre Dieu! Nous Te prions de faire reposer sur nous Ta grâce.

175 Je Te demande, Seigneur, si c’est Ta volonté, que nous puissions bientôt revenir pour terminer ce chapitre et aborder ces sept Sceaux. Nous nous réjouissons d’y arriver, Seigneur, ainsi que de ce que Tu nous laisses accomplir cela. Et Père, ici même dans notre petite église, nous Te prions de nous l’accorder afin que nous puissions comprendre ces choses glorieuses de Dieu. Non pas que nous le méritions, Seigneur, mais nos coeurs affamés y croient. Nous Te prions de nous l’accorder.

176 Nous prions pour notre frère Neville, Seigneur, notre fidèle pasteur envoyé de Dieu. Nous Te prions de l’aider et de le bénir, lui et sa gentille femme, cette brave personne, et ses petits enfants.

177 Nous prions pour tous les responsables, les diacres et tous ceux qui viennent à cette église. Non seulement pour les nôtres, mais pour les autres et tous ceux qui invoquent Ton Nom. Je prie pour mes amis de tout le pays; à peine prévenus, ils sont tous là! Père, je T’en remercie.

178 Je Te prie de hâter ce jour où Jésus viendra, où nous serons tous réunis, où il n’y aura plus ni jour ni nuit, où il n’y aura plus de temps mais où le temps se fondra dans l’éternité et où nous pourrons être ensemble pour toujours. Accorde-le nous, ô Seigneur!

179 Seigneur, s’il y en a ici ce matin qui ne Te connaissent pas encore comme leur Sauveur, qu’ils puissent vouloir connaître cet Agneau qui tient dans Sa Main le Livre du mystère scellé de sept Sceaux! Mon Dieu, puissions-nous Le connaître de telle sorte que dans le futur, quand nous verrons ces Sceaux brisés, nous puissions voir ce dont Dieu nous parle. Nous le demandons pour la gloire de Dieu et au Nom de Son Fils Jésus-Christ.

180 Et pendant que nous restons la tête inclinée, y a-t-il ici quelqu’un qui veuille dire: «Pensez à moi, frère Branham, tandis que vous priez: j’aimerais que l’on pense à moi dans la prière!». Dieu vous bénisse… Dieu vous bénisse… vous aussi… vous aussi… Oui! Que Dieu soit bon avec vous! Oui! Il y a peut-être deux douzaines de mains levées ou même plus.

181 O Seigneur, Tu vois leurs mains, Tu connais leur désir. Tu sais ce qu’il y a dans leur coeur: moi pas! O Seigneur, je Te prie de leur révéler Ta bonté et Ta miséricorde! Accorde-leur le pardon pour quoi que ce soit. Si c’est la maladie, Seigneur, guéris leur corps et qu’ils se portent bien. Fais-le maintenant, Père, tandis que l’onction du Saint-Esprit est sur l’assemblée. Que le grand Dieu du Ciel accorde une onction telle qu’Il puisse bénir tous ceux qui sont dans la Présence Divine, afin que nous puissions partir d’ici ce matin en disant: “Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous?”. Accorde-le, Seigneur!

182 Quant à moi, je suis faible et fatigué, je n’ai plus de voix et je Te prie, mon Dieu, pour mes propres forces. Veux-Tu m’aider? Veux-Tu me fortifier? Panse cette petite blessure-là, Seigneur. Veuille faire pénétrer là l’huile sainte de Dieu; qu’elle vienne aussi sur toutes les autres blessures, Seigneur, partout, pour chacun. Seigneur, nous désirons vivre pour Ton honneur et pour Ta gloire. Accorde-le nous! Guéris tous les malades et les affligés. Qu’à Toi en soit toute la gloire, Seigneur, parce que nous comprenons que dans peu de temps nous n’aurons plus ces réunions; elles cesseront, elles seront du passé.

183 Maintenant Père, bénis-nous; nous Te le demandons ensemble au Nom de Jésus-Christ.

184 Et puis, Père, nous Te demanderons aussi de Te souvenir de ceux qui vont être baptisés ce matin au Nom du Seigneur Jésus. Veuille leur donner le baptême du Saint-Esprit avec honneur et gloire. Accorde-le, ô Père. Nous Te confions tout cela maintenant.

185 Et Père, je me joins à eux tous. Ne m’oublie pas, Seigneur! Aide-moi maintenant! Je T’en prie au Nom de Jésus. Amen

 


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