“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 27

OCTOBRE 1982

 


 

C’est du fond du coeur que je vous salue tous dans le précieux Nom de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Comme base de notre méditation nous prendrons cette parole de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15.10:

“Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis…”.

C’est par grâce, et non par nos mérites, que nous sommes ce que Dieu a fait de nous. Nous aussi pouvons nous mettre au nombre de ceux qui ont reçu la plénitude de Sa grâce, parce qu’Il nous a fait grâce. Humainement parlant, nous sommes de misérables créatures et aussi privés de secours que possible. Nous n’avons pas besoin qu’on nous le dise. Mais devant la face de Dieu nous sommes une nouvelle créature en Jésus-Christ notre Seigneur.

Paul, qui était fondamentalement honnête, s’écria: “Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?…” (Rom. 7.24). Que Dieu soit remercié de ce que nous avons pu croire à cette oeuvre de rédemption de portée universelle, laquelle renferme tout ce qui est nécessaire à notre salut. Nous reconnaissons que notre âme a été délivrée, que notre esprit est affranchi et nous portons en nous le Saint-Esprit comme gage de la rédemption de notre corps (Eph. 1.14). Tout cela alors que nous sommes encore dans l’attente de l’adoption, de la rédemption de notre corps (Rom. 8.23). Il est écrit dans 1 Corinthiens 15.42-44: “Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé misérable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel”.

“Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis…” “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est” (1 Jean 3.2). C’est une réalité divine, et le diable ne peut pas nous disputer cela. Nous l’avons expérimenté, et nous réalisons parfaitement ce que Dieu a fait pour nous. Nous avons reçu Jésus, et Lui nous a reçus. “Mais à tous ceux qui l’ont reçue (la véritable Lumière qui est la Parole) à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu” (Jean 1.12).

A cause de cela nous pouvons prier en disant de tout notre coeur: “Notre Père qui es aux cieux!”.

A cet égard, la parole que l’apôtre Pierre dit dans 1 Pierre 1.23 est d’une grande signification: “… vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu”. Notre pardon, notre délivrance et notre réconciliation ont été accomplis par le Sang de l’Agneau de Dieu versé à la croix de Golgotha. Mais pour la nouvelle naissance, la semence divine de la Parole est indispensable. Sans semence il n’y a pas de nouvelle vie, pas de naissance venant de Dieu. C’est pour cette raison que la Parole de Dieu, en tant que Semence, est déjà parvenue aux prophètes, puis par Jésus-Christ, qui est la Parole faite chair, la Parole s’est accomplie. Chaque enfant de Dieu est engendré par la même Parole et le même Esprit, et il naît de Dieu. C’est pour cela que Jésus-Christ notre Seigneur est le premier-né entre beaucoup de frères (Rom. 8.29).

“Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis…” “Ainsi donc, étant de la race de Dieu…” (Act. 17.29). Nous devons donc nous voir comme Dieu nous voit, c’est-à-dire comme Ses enfants. “Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ…” (Rom. 8.17). “Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu” (Gal. 4.6,7).

C’est le temps de faire abstraction de ce qui est humain, de ce qui est encore attaché à chacun de nous, et de mettre au premier plan ce qui est divin, ce qu’Il a mis en nous. “Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!” (Rom. 8.15). Tous les fils et filles de Dieu doivent reconnaître dans la foi la position qu’ils ont en Christ, alors seulement Dieu peut en faire des vainqueurs comme il est écrit dans 1 Jean 5.4: “… parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi” (1 Jean 5.4).

A la croix de Golgotha Dieu a fait connaître Sa Toute-puissance, et en Jésus-Christ notre Seigneur Il nous a accordé la victoire sur toute la puissance de Satan, de la mort et de l’enfer. La foi agissante par l’Esprit qui est en nous s’empare de l’oeuvre de rédemption et, par cela même, elle devient une puissance de victoire dans notre vie. Aussi certainement que Jésus-Christ a triomphé et est sorti vainqueur de la mort, ainsi tous les fils et filles de Dieu vaincront et apparaîtront devant Son trône formant une troupe de vainqueurs.

Dans 1 Pierre 2.1, l’apôtre adresse une parole étrange à ceux qui sont nés de Dieu: “Rejetant donc toute malice et toute fraude, et l’hypocrisie et l’envie, et toute médisance…” (Darby). Celui qui a lu les versets précédents peut être surpris de ce qu’il dit ici aux croyants. Nous trouvons en particulier ce mot surprenant de médisance (en allemand, c’est littéralement: manie, passion ou rage de la calomnie). Nous vivons un temps dans lequel l’humanité est tombée dans toutes sortes de manies, de passions et de rages. Les choses que l’on n’avait pas connues dans les générations précédentes se retrouvent en première page des journaux d’aujourd’hui. On parle de drogue, de tabagie, d’alcoolisme, etc. En tant que croyants nous sommes heureux et reconnaissants à Dieu d’avoir été libérés de telles passions, et cependant nous ne discernons pas que, dans le domaine spirituel, un enfant de Dieu né de nouveau puisse tomber dans diverses passions. Pierre nomme ici la médisance (manie, ou passion de la calomnie), et à un autre endroit la jalousie est mentionnée. En fait il n’y a jamais eu de temps auparavant dans lequel les démons aient mené contre l’humanité entière une attaque aussi massive que de nos jours; sans le savoir les croyants se trouvent au milieu de la plus grande bataille spirituelle qui se soit jamais livrée. Mais nous pouvons lutter avec l’armure divine, et attester sincèrement que celui que le Fils affranchit est réellement libre. Mais auparavant, nous devons considérer la mise en demeure qui nous est faite de nous examiner à la Lumière de Dieu, reconnaître ce qui doit être encore retranché en nous et nous y conformer. C’est alors que pourra s’accomplir ce qui est écrit dans 1 Jean 3.3: “Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme Lui-même est pur”. Les apôtres ne se souciaient pas de rechercher leur bon plaisir, mais au contraire ils veillaient à ce que l’approbation de Dieu repose sur les croyants. La Vie divine est dans notre âme, mais nous nous trouvons dans un corps encore assujetti à la mort. Nous portons un trésor divin dans un vase de terre. A l’avènement de Jésus-Christ cette tente où habite notre corps sera transformée.

C’est pourquoi nous ne regardons pas aux choses visibles, mais aux choses invisibles, et nous reconnaissons que: “Par la grâce de Dieu nous sommes ce que nous sommes”. Nous sommes des enfants de Dieu libérés, nous sommes de ceux qui portent en eux la Parole de la promesse divine, et nous serons rendus semblables à notre Seigneur et Sauveur. Humainement parlant il n’y a point de différence entre le croyant et l’incrédule. Les deux effectuent le même travail, parcourent les mêmes rues, mangent et boivent, dorment et sont placés dans le même domaine terrestre sur des bases identiques. Que l’homme soit croyant ou incrédule il vieillit, s’affaiblit et meurt. La différence existant dans notre corps deviendra visible seulement lors de la transmutation.

Tout de même il existe déjà maintenant une différence énorme entre celui qui sert Dieu, et celui qui ne Le sert pas. Pour que nous comprenions mieux tout cela, nous voulons laisser Dieu nous parler davantage par Sa Parole. La pensée que nous développons est très importante: “Par la grâce de Dieu nous sommes ce que nous sommes”, c’est-à-dire enfants de Dieu.

Beaucoup de personnes connaissaient le Seigneur Jésus sous son aspect physique. Ils pouvaient dire: “Que fais-Tu par toi-même? Pourtant Tu n’es qu’un homme! N’es-Tu pas le fils du charpentier? Tes frères et soeurs n’habitent-ils pas au milieu de nous?”. Cette pensée était terrestre, elle était humaine. “Jésus leur répondit: N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux? Si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée, et si l’Ecriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu” (Jean 10.34-36). N’est-ce pas étrange qu’en rapport précisément avec cela notre Seigneur ait fait cette puissante déclaration: “L’Ecriture ne peut être anéantie?”. Il s’agit ici de la plus grande réalité divine, celle dont Dieu s’est occupé dès le commencement, qu’Il a annoncée au moyen des prophètes et réalisée en Christ. Dès avant la fondation du monde Dieu a prédestiné des êtres humains à être Ses fils et Ses filles. Il y a des élus dans la période de l’Ancien Testament, comme dans celle du Nouveau.

Nous lisons dans le Psaume 82.6,7: “J’avais dit: Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes…”. Celui qui lit ce passage biblique avec son intelligence ne pourra pas le comprendre. D’une part, ici, les prophètes sont appelés dieux et fils du Très-Haut (et cela parce que la Parole de Dieu est venue à eux et qu’ils sont les porteurs des promesses divines), et d’autre part il leur est crié: “Cependant vous mourrez comme des hommes…”.

Les prophètes étaient des hommes nés dans ce monde exactement comme tous les autres; comme eux ils mangeaient et buvaient, vivaient et mouraient pareillement. Beaucoup d’entre eux furent même tués. Extérieurement on ne pouvait voir qu’ils étaient des dieux. Ils avaient leurs défauts et souvent on les rencontrait en les considérant avec mépris. Cependant, par le moyen de la Parole, une substance divine était placée en eux. La même chose s’est passée avec nous qui avons reçu la Parole de Dieu. Notre âme a reçu une participation à la nature divine, et elle est en communion avec Dieu. Les prophètes n’étaient pas des idoles mortes, mais bien des dieux vivants, parce qu’ils portaient en eux la Parole vivifiante de Dieu.

Le Seigneur a dit: “J’avais dit: Vous êtes des dieux…”. Dans le Nouveau Testament notre Seigneur a seulement repris et fait ressortir ce qu’Il avait déjà dit dans l’Ancien Testament. Le même qui avait parlé dans l’Ancien Testament par les prophètes Se tenait maintenant ici et confirmait ce qui avait été dit en Son Nom. Il est encore dit plus loin: “… vous êtes tous des fils du Très-Haut”. Dans Luc 1.32 il est dit de notre Seigneur Jésus-Christ: “II sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut”. La Parole était en partie dans les prophètes, et c’est pourquoi ils furent appelés fils du Très-Haut. En Christ toute la plénitude de la Parole a été révélée, et Il fut appelé Fils du Très-Haut. Mais c’est Lui que les hommes accusèrent de proférer des blasphèmes, et ils Lui dirent: “Ce n’est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu” (Jean 10.33).

Les hommes qui ne sont pas nés de Dieu ne voient que ce qui est humain. Par contre tous ceux qui sont nés de Dieu regardent au-delà du voile humain, et ils voient ce qui vient de Dieu. A propos des nations païennes qui allaient venir à la foi, Dieu dit par le prophète Osée: “Et au lieu qu’on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple! on leur dira: Fils du Dieu vivant!” (Osée 2.1). Nous pouvons nous réjouir de cela, car c’est “par la grâce de Dieu que nous sommes ce que nous sommes”. Quant au corps nous sommes enfants d’hommes, mais quant à l’esprit nous sommes enfants de Dieu. Il est écrit des prophètes qu’ils mourraient comme des hommes, et non seulement eux sont morts comme des hommes, mais aussi notre Seigneur et tous les croyants qui jusqu’à présent sont allés à la maison céleste. C’est la résurrection qui fait la différence. Les prophètes sont morts, mais ils sont morts dans la certitude absolue qu’il y a une continuation de vie après la mort; ils mouraient avec la certitude et l’espérance vivante d’avoir part à la résurrection.

Notre Seigneur Jésus-Christ pouvait s’écrier: “Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai”. Il pouvait dire à Ses disciples que le troisième jour Il ressusciterait et les précéderait en Galilée. Pour l’amour des hommes Il est né dans ce monde, Il a été enveloppé dans des langes et placé dans une crèche, on L’a circoncis le huitième jour selon l’ordonnance de la loi. En toutes choses Il fut rendu semblable à Ses frères afin d’être un Souverain Sacrificateur fidèle.

Notre Seigneur n’a jamais regardé aucun homme avec mépris. Seuls les pharisiens, remplis de leur propre justice, disaient: “O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes”. Mais Lui voyait les gens avec amour éternel et compassion divine; Il avait pitié du peuple. Il était homme et mourut en homme. Il était Dieu et Il a fait passer les hommes dans une position divine en faisant d’eux non plus des enfants d’hommes, mais des enfants de Dieu. La résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ a apporté la preuve divine que la mort, l’enfer et le diable sont vaincus. Au sujet des véritables croyants qui seront enlevés, le Seigneur Jésus dit: “Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection” (Luc 20.36).

Les prophètes et ceux qui dans l’Ancien Testament ont cru la Parole venue à eux, sont ressuscités avec Christ conformément à Matthieu 27: “Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent” (v. 51,52). Au retour de notre Seigneur, tous ceux qui ont reçu dans la foi la Parole de la promesse pour leur temps ressusciteront, puis ceux qui sont encore vivants seront transmués, et ensemble ils entreront dans la gloire avec Lui.

Nous avons reçu la vie de résurrection divine, car la Parole que le Seigneur nous a adressée dit: “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais” (Jean 11.25,26). Après cette déclaration notre Seigneur a demandé à Marthe, la soeur de Lazare: “Crois-tu cela?”. Aujourd’hui c’est à toi et à moi qu’Il pose la même question, et nous aussi pouvons répondre: «Oui, Seigneur, je crois!». La foi est un don de Dieu. Elle vient de la prédication, et la prédication vient de la Parole de Dieu. “C’est par la grâce que nous sommes ce que nous sommes”.

C’est précisément par le message prophétique des temps de la fin que la signification de la Parole de Dieu dans Son ensemble a été à nouveau placée devant nos yeux. Nous avons reconnu que ce n’est pas d’une interprétation de la Parole qu’il s’agit, mais bien de la Parole originale, qui est la Semence originale de Dieu. Jamais auparavant la Parole de Dieu n’a été proclamée avec une telle clarté. C’est par grâce que nous pouvons appartenir au groupe de ceux qui ont cru et reçu ce dernier Message de Dieu. C’est par grâce que nous pouvons nous compter parmi ceux qui auront part à la première résurrection. Il est dit des vainqueurs: “Ils l’ont vaincu (le diable) à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort” (Apoc. 12.11). La Parole de Dieu est le témoignage vivant des vainqueurs. Ils ont livré leur propre vie afin que Christ puisse vivre Sa vie à travers eux. “C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps” (Apoc. 12.12). Au moment où Jésus prend les Siens dans la gloire, Satan, lui, est précipité avec sa suite sur la terre. Dans le ciel il y aura la joie et l’allégresse, mais sur la terre arrivera le temps le plus mauvais qu’il y ait jamais eu.

C’est alors seulement que ceux qui ont obtenu la grâce verront, et pourront mesurer, ce qu’ils sont devenus par la grâce de Dieu. Le Seigneur a crié à Moïse: “Je fais grâce à qui je fais grâce!” (Ex. 33.19). La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ notre Seigneur. En ce jour-là nous nous trouverons dans la gloire céleste avec Abraham, Isaac, Jacob, tous les prophètes, les patriarches, tous les appelés de l’Ancienne Alliance, ainsi qu’avec les apôtres et tous les élus ayant vécu durant la période du Nouveau Testament.

Paul salue l’Eglise d’Ephèse par cette parole: “Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!”. Et il termine son épître par cette autre parole: “Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable!”. Que Dieu, dans Sa miséricorde, nous accorde de ne pas avoir reçu Sa grâce en vain, mais qu’au contraire nous puissions persévérer dans cette grâce et aimer fidèlement notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable jusqu’à la fin, Lui qui nous a aimés, libérés et rachetés. Alors, seul celui qui persévérera jusqu’à la fin sera couronné.

NOUVELLES DE VOYAGE

En juillet, avec frère Barilier de Lausanne, j’ai pu tenir des réunions toutes particulières dans quatre villes de la république du Zaïre. Par le secours du Seigneur nous avons pu atteindre en peu de temps des milliers de personnes. Les frères de ce pays, l’ambassadeur du Zaïre à Bonn, la radio et la presse, tous à leur manière ont contribué à faire de ces rencontres des manifestations extraordinaires. On peut dire sans exagérer que dans tout le pays ce fut pour beaucoup une visitation de la grâce de Dieu.

Précédemment, un frère qui voulait introduire dans les assemblées de ce pays la “doctrine des sept tonnerres” avait diffusé une lettre circulaire dans laquelle il avait écrit de très méchantes calomnies sur moi. Mais dans ce pays il y a aussi des croyants qui sont depuis de nombreuses années affermis dans la Parole, et qui ne veulent pas s’en écarter. Ainsi avec sa lettre, ce frère atteignit exactement le contraire du but qu’il s’était proposé: les gens affluèrent pour écouter la Parole de Dieu. Il m’avait aussi écrit personnellement, me demandant ce que j’avais somme toute encore à prêcher, et quel sens pouvait bien avoir ma venue si je ne prêchais pas les sept tonnerres. Dieu Lui-même lui donna la réponse en ce sens que tous les frères et toutes les assemblées reconnurent la Parole de Dieu que nous avons apportée.

Frère Barilier et moi-même pûmes expérimenter d’une manière puissante la marche triomphante de notre Dieu. Lorsque je m’écrie ici: «Jésus est vainqueur!» vous pouvez ressentir avec moi quelle profonde reconnaissance remplit mon coeur. En fait il ne s’agit pas de moi-même ou de quelque autre, mais bien de ce que la Parole de Dieu révélée soit maintenue et gardée aussi pure qu’elle nous a été laissée, sans interprétation ou adjonction quelconque. Le Seigneur s’est servi de l’ambassadeur à Bonn pour envoyer un télex aux autorités de son pays, de telle sorte que les portes se sont ouvertes d’une façon jusqu’alors inconnue.

A Kinshasa, les réunions furent annoncées par huit fois en une journée à la radio, et en plus de cela la presse locale les a aussi annoncées. Quelques milliers de personnes sont venues et elles ont été saisies par la grâce de Dieu. Ce que nous avons vécu là-bas en ces quelques jours était tout simplement saisissant. Beaucoup ont été sauvés, guéris et libérés; et tous ceux que Dieu avait véritablement destinés à la Vie éternelle ont reçu la vérité. Je ne puis me souvenir avoir jamais vécu de telles réunions; elles étaient un avant-goût de ce qui, s’étant passé au commencement du christianisme, doit se renouveler dans ces derniers jours.

Dans les autres villes également beaucoup de personnes sont venues aux rencontres. A Lubumbashi, pendant 24 heures, trois mille croyants attendirent notre arrivée, qui avait été retardée d’un jour. C’est alors que la Parole de Dieu fut proclamée avec une toute-puissance divine. Ce qui s’est passé à cette occasion ne peut être rendu par des paroles, car il faut l’avoir vécu. Derrière moi sur la plateforme se trouvaient environ trente frères dans le service du Seigneur. Ils priaient, croyaient, et témoignaient qu’ils se tenaient derrière notre ministère.

Dans tous les cas, tous les frères qui servent dans le pays entier ont été aidés, de même que le peuple de Dieu qui a été affermi dans la Parole et fondé sur Elle. Nous avons été reçus comme des serviteurs de Dieu et c’est aussi pour cela que les bénédictions de Dieu ont coulé avec abondance. Heureux celui qui peut se réjouir avec nous de ce que Dieu fait maintenant. Dans cette lettre circulaire nous avons fait paraître quelques photographies, mais même avec un téléobjectif cela n’aurait malheureusement pas été possible d’inclure toute la foule.

Du Zaïre, frère Barilier s’en est allé vers l’Ouest dans les pays d’Afrique d’expression française, alors que je m’envolais vers l’Est dans les pays d’expression anglaise. Il convient une fois à cette occasion d’apprécier le travail que notre bien-aimé frère Barilier accomplit dans les pays d’expression française. Les traductions françaises des prédications de frère Branham ainsi que celle de nos lettres circulaires ont été en bénédiction à des milliers de personnes. Nous voulons nous souvenir de notre frère dans nos prières. Dès le commencement nous avons travaillé ensemble dans l’amour fraternel, et nous continuerons ainsi jusqu’à ce que le Seigneur vienne.

Aussi bien en juillet que lors de mon second voyage en Afrique, en août, la main du Seigneur était à l’oeuvre. A Lusaka, en Zambie, je fus de nouveau invité à parler à toute la nation par le moyen de la radio et de la télévision. Par la foi je vois déjà une grande récolte qui sera recueillie en peu de temps. La même chose est valable pour le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwe, le Kenya et en général pour toute l’Afrique centrale et de l’Est, jusqu’au bas en Afrique du Sud. On peut dire que Dieu a ouvert les portes du continent africain d’une extrémité à l’autre. Lorsqu’Il ouvre, personne ne peut fermer. Lorsqu’Il envoie quelqu’un, personne ne peut l’empêcher d’aller. Lorsque Dieu bénit, qui pourrait L’en empêcher?

Il m’est revenu à la pensée que frère Branham avait tellement à coeur d’aller en Afrique. Cependant des prédicateurs Pentecôtistes influencèrent les autorités de telle manière qu’on lui interdit de prêcher, et même d’entrer dans le pays. Il dut porter sur eux le jugement suivant: «Pensez à cela: au jour du jugement leurs mains décharnées (celles des âmes perdues) s’élèveront au-dessus de la fumée pour vous maudire. Leur sang retombera sur vous, et non sur moi, car pendant environ dix ans j’ai cherché à revenir». Dans la prédication Opprobre pour la cause de la Parole frère Branham mentionne la vision qu’il eut à Zurich en 1955 et dans laquelle il voyait l’Aigle allemand en relation avec l’Afrique. Ici nous voyons à nouveau que tout ce que Dieu montre à un prophète en vision s’accomplit, même si ce doit être des années plus tard seulement.

Lors des deux voyages missionnaires de ces dernières semaines j’ai vu la main agissante de Dieu et j’ai reconnu l’urgente nécessité de pouvoir aider autant que possible les frères responsables dans ces pays, afin qu’ils se trouvent dans la possibilité d’accomplir l’oeuvre de Dieu. Je ne pense pas en cela à des paroles pieuses que beaucoup peuvent prononcer, mais à des réalisations pratiques. C’est pourquoi je n’hésite pas à vous encourager également tous à coopérer dans l’oeuvre du Seigneur afin que ces frères dépourvus de moyens ne se découragent pas et ne désespèrent pas, mais qu’au contraire ils puissent accomplir leur tâche.

Je saisis cette occasion pour adresser ici une parole d’exhortation à ceux qui croient le message de Dieu pour ce temps, et qui ont à coeur que les élus de tous les peuples soient appelés à sortir de la confusion. Je prie tous les autres lecteurs de passer plus loin et de ne pas prendre garde à cette exhortation. Mais à celui qui veut subsister devant Dieu, il doit être déclaré qu’il s’agit de l’obéissance et de l’observance à toute Parole de Dieu. L’obéissance est accompagnée de la bénédiction de Dieu, alors que la désobéissance est chargée de malédiction.

Dans le passé nous avons déjà publié des citations de frère Branham. Cependant aujourd’hui je me sens conduit, face à l’urgence de ces besoins, de présenter cela comme un appel à tous ceux qui n’ont peut-être pas encore compris qu’ils sont redevables à Dieu de la dîme parce qu’elle Lui appartient, alors qu’ils l’utilisent pour eux-mêmes. A quoi sert-il d’avoir une maison, une voiture, de beaux meubles, s’ils ont été acquis avec l’argent que l’on a volé au Seigneur? Peut-on se sentir bien quand on a la conscience d’avoir volé le Seigneur, peut-être même pendant de nombreuses années?

Le 23 août 1964 frère Branham dit: «En réalité vous êtes redevables de votre dîme là où vous recevez votre nourriture. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance”. C’est juste! Je prie instamment tout homme et toute femme qui ne paie pas la dîme d’accepter cela. Je pourrais rester ici jusqu’au matin en vous racontant ce qui arriva depuis que j’ai reconnu cela, et dans quelle condition je me trouvais. J’ai payé aussi fidèlement que possible la dîme. J’ai même donné la dîme de l’argent que j’ai reçu de l’assemblée, ou de l’argent reçu pendant les campagnes».

Nous nous tenons tous devant Dieu, car c’est Lui qui sonde nos coeurs et connaît nos pensées. Le passage de l’Ecriture que frère Branham cite est AINSI DIT LE SEIGNEUR, et il a été prononcé par le prophète Malachie, qui a aussi prophétisé sur le ministère de Jean-Baptiste et de la première venue de Jésus-Christ. A la fin du dernier chapitre de son livre il donne la puissante promesse de la venue du prophète Elie, avant qu’arrive le grand et terrible jour du Seigneur. Pour ceux auxquels le Seigneur s’est adressé par le message prophétique, la partie précédent ce chapitre est tout autant AINSI DIT LE SEIGNEUR que pour le reste. Cette vérité fait aussi partie de la Parole révélée.

Que penserions-nous d’une personne qui commet un vol dans une banque? La justice et nous tous le déclarerions coupable, nous n’aurions qu’un sentiment de dégoût pour lui et estimerions indispensable que des mesures soient prises pour le juger. Mais nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous nous sommes rendus coupables d’un plus grand péché en ayant pendant de nombreuses années frustré et escroqué Dieu. De même qu’au temps de Malachie, nous pourrions demander aujourd’hui: “En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes”. Peut-être que nous nous estimons spirituels et que nous disons: «Nous sommes pourtant dans le Nouveau Testament!». Le Seigneur rappelle au peuple d’Israël: “Car Je suis l’Eternel, Je ne change pas; et vous n’avez pas cessé d’être enfants de Jacob”. De même le Seigneur nous dit aujourd’hui: “Je suis l’Eternel, Je ne change pas; et vous n’avez pas cessé d’être enfants de Dieu”.

Puis Il dit au verset 9: “Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation toute entière!”. On peut penser que la bénédiction de Dieu se trouve sur celui qui prie avec onction, qui chante avec ferveur les plus merveilleux chants, qui élève ses mains et pense à l’enlèvement. Mais le diable en rit, car il sait que la désobéissance est comme le péché de divination. Tous ceux qui ont volé Dieu et Lui sont désobéissants doivent néanmoins prendre conscience qu’ils sont chargés de malédiction. Dès ce jour je suis libre à l’égard de ceux qui lisent cette lettre circulaire et continuent à passer par-dessus la Parole de Dieu et les déclarations de frère Branham. Il faut aussi qu’en cela nous soyons fidèles car il s’agit de chaque Parole de Dieu qu’Il a donnée et révélée. Nous considérons comme un privilège de donner au Seigneur une partie de ce qu’Il nous a confié. Celui qui repousse la Parole et se dispense de faire cela peut bien formuler des lèvres toutes sortes d’objections possibles; cependant c’est seulement la Parole écrite qui compte, et tout le reste n’est qu’arguments. Dieu pense ce qu’Il dit, et Il dit ce qu’Il pense.

Comme nous l’avons déjà fait ressortir tout à l’heure, cette parole est adressée uniquement à ceux qui ont reconnu que, par frère Branham, Dieu a replacé sur le chandelier toutes les vérités bibliques, y compris celle de la dîme, qu’Abraham donnait déjà longtemps avant la loi. Que celui qui dit dans son coeur: «Cela ne me concerne pas!» supporte cette parole dite dans l’amour, à savoir que conformément à la Parole de Dieu que nous venons de considérer il se trouve sous la malédiction, même s’il parle des grandes bénédictions qu’il a eues. Ma prière est que cette parole sévère pénètre jusqu’au fond de notre coeur à tous. Dieu savait pourquoi Il prenait ces dispositions, et nous devons les reconnaître et agir en conséquence.

Nous ne devons pas manquer de mentionner qu’un nombre considérable de croyants sont fidèles, et qu’ils prennent à coeur les choses de Dieu. Désormais les autres sont placés devant une décision à prendre. Maintenant, alors que nous sommes au temps de la fin, le Seigneur veut avoir des enfants obéissants et bénis, et non pas des enfants désobéissants et frappés par la malédiction. Nous croyons bien sûr que nous retournons au christianisme original, et ceci en fait partie. Que le Seigneur veuille donner à chacun la clarté à ce sujet.

ADIEUX A DES FRERES

“Et j’entendis du ciel une voix qui disait: Ecris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent” (Apoc. 14.13).

Deux précieux frères ont quitté nos rangs pour s’en aller dans la patrie céleste: frère Sidney Jackson d’Afrique du Sud et frère Roy Borders des Etats-Unis. Déjà du vivant de frère Branham, ces deux frères étaient unis à son ministère.

Frère Jackson avait une profonde compréhension du ministère prophétique de frère Branham. Il était principalement responsable de la réussite des grands rassemblements qui eurent lieu en Afrique du Sud. Dieu a pu l’employer jusque dans un âge très avancé. Il a été pour moi personnellement un frère et un ami fidèle qui m’a encouragé à tenir bon.

Je me suis entretenu en avril 1966 avec frère Borders sur la publication et l’impression des prédications de frère Branham, et lui montrai qu’elles devaient autant que possible être traduites en beaucoup de langues différentes. Il prit cela à coeur et entreprit peu après ce travail de diffusion. Toutes les prédications que nous avons à disposition en anglais ont été imprimées sous sa responsabilité. A cet égard c’est bien lui qui a travaillé le plus pour la diffusion du message dans le monde entier. Les prédications qu’il a fait paraître n’ont pas été seulement envoyées dans les différents pays d’expression anglaise, mais elles ont aussi été traduites en beaucoup d’autres langues.

C’est pourquoi j’ai été profondément bouleversé de voir qu’aucun autre frère internationalement connu n’a pris part à ses funérailles pour rendre les derniers honneurs que l’on peut témoigner à un homme. C’était pour moi un langage clair, qui n’avait pas besoin de paroles. Il est triste de voir, alors qu’on parle du plus grand prophète de tous les temps, que l’on prêche l’amour parfait, et que l’on ne puisse même pas montrer le moindre sentiment humain.

Je peux dire ceci: ce n’est que par une direction directe du Saint-Esprit que depuis quelque temps j’avais à coeur d’imprimer les prédications faites par frère Branham depuis l’ouverture des sept Sceaux et que maintenant nous avons aussi commencé leur impression en anglais. Dans la même semaine où frère Borders est parti pour la maison céleste, nous avions fini la première brochure; ainsi nous pouvons maintenant pourvoir le monde anglophone par la diffusion de cette brochure importante. Nous avons dû acquérir une nouvelle machine offset, avec laquelle cette première brochure a été imprimée.

Pendant mon séjour à Jeffersonville j’ai aussi eu une longue conversation avec Billy Paul Branham, qui vous fait tous saluer cordialement. Tout récemment on prétendait qu’il soutenait la pensée qu’un huitième, ou un autre messager devait venir et je lui ai posé la question d’une façon concrète. Il me dit littéralement: «Frère Frank, je n’ai encore jamais cru cela, ni ne l’ai jamais dit. J’ai simplement répété ce que mon père avait dit à propos de mon frère Joseph».

En ce qui me concerne, même si deux anges venaient du ciel m’annoncer quelque chose, je ne l’accepterais pas tant que ce ne serait pas dans la Parole de Dieu. Ce que beaucoup proposent aujourd’hui comme révélation est la plupart du temps un produit de leur propre représentation et de leur imagination spirituelle. Si par exemple ils prétendent qu’un homme particulier doit se lever avec un autre message avant le retour de Christ, c’est qu’ils vont plus loin que Malachie 4.5 et Apocalypse 10.7, et ne prennent pas garde à ce que le Seigneur a dit à frère Branham le 11 juin 1933: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé avant la première venue de Christ, ainsi tu seras envoyé avec un message avant Sa deuxième venue». Celui qui ne croit pas ce que le Seigneur a dit Lui-même, et qu’Il a confirmé, peut alors croire tous les messagers, quels qu’ils puissent être! Mais où étaient-ils donc ces gens dans les années soixante et soixante-dix lorsque ce message fut diffusé dans le monde entier? Quand donc le Seigneur leur a-t-Il parlé, et que leur a-t-Il dit? Je désirerais seulement que ces gens viennent vers moi pour faire valoir en ma présence leurs prétentions!

Mais le Seigneur accordera à tous les Siens la grâce de n’écouter aucune autre voix, ainsi que de ne rien ajouter aux dernières Paroles que Dieu a prononcées par le ministère prophétique de frère Branham. Si maintenant quelqu’un ne comprend pas cela et ne se place pas aux côtés de Dieu, personne ne peut lui venir en aide.

Agissant de la part de Dieu.
Br. Frank

 


EDITORIAL

“Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu,
afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang…”

(Ephésiens 6.11,12).

Chers frères et soeurs en Jésus-Christ,
Notre coeur déborde de reconnaissance envers notre Dieu Sauveur pour l’efficacité de Sa Parole, telle qu’Elle a été révélée au travers du ministère de Son serviteur et prophète, notre bien-aimé frère William Branham. Tout au long de notre voyage missionnaire au travers de l’Afrique, nous avons pu constater que le Seigneur veille véritablement sur Sa Parole révélée et que les élus La reçoivent telle qu’Elle est écrite dans la Bible. Il est vrai que les esprits séducteurs ont essayé de plusieurs manières d’introduire leur interprétation de ce message des derniers temps. Mais nous sommes heureux et reconnaissants envers notre Père céleste de voir que beaucoup de brebis du Seigneur entendent Sa Voix au travers des prédications de frère Branham et qu’ils se revêtent de toutes les armes de Dieu. Toutes ces armes de la Parole de Dieu ont été mises à nouveau à la disposition des croyants par le message du dernier messager des âges de l’Eglise, conformément à Apocalypse 10.7 qui nous assure qu’à sa voix le mystère de Dieu s’accomplirait. Ce qui reste à faire pour chaque croyant, c’est de se revêtir de ces armes pour résister aux ruses du diable, qui sait si bien employer des personnes d’apparence pieuse pour pervertir et rendre inefficace la Parole de Dieu. Ce n’est pas contre l’homme, contre la chair que nous luttons, mais bien contre l’esprit séducteur qui l’anime. Par contre nous prions pour la délivrance de la créature de Dieu dont se sert l’adversaire. La Parole de Dieu demeure éternellement, et s’il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Lui et les hommes, nous savons aussi que ce Dieu merveilleux veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité. “Ta Parole est la Vérité”. “Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous affranchira”.

Je profite de ces lignes pour remercier tous les frères et soeurs qui se tiennent derrière nous dans la prière et en actions et en vérité pour nous soutenir dans ce combat des derniers jours.

Que le Seigneur veuille bénir chacun de vous de plus en plus et glorifier en vous Son Fils Bien-aimé, notre merveilleux Seigneur Jésus-Christ!

Votre frère par le Sang précieux de Golgotha.
A. Barilier


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