“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 22

JUILLET 1980

 


 

Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ par ces paroles de 1 Pierre 4.7-11:

“La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés. Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures. Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen!”.

Si nous regardons attentivement la formulation de ces paroles, ce n’est pas par Paul, par Pierre ou Branham, par toi ou par moi que Dieu sera glorifié, mais seulement par Jésus-Christ. Que celui qui veut se glorifier, se glorifie uniquement du Seigneur. Voyez combien est importante pour notre temps cette phrase: “Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu”. Les oracles de Dieu, ce sont là les paroles inspirées qu’Il a prononcées par la bouche de ses prophètes et serviteurs. Dieu veut parler au travers de nous. Notre Seigneur Jésus a dit: “Je vous le dis, au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné” (Mat. 12.36-37).

Dans le premier texte que nous citions, quelques pensées importantes se trouvent rassemblées. Nous sommes conscients que le temps est bien avancé. Que le Seigneur nous fasse grâce afin que nous soyons sages et sobres pour vaquer à la prière. Nos prières ne devraient pas refléter nos propres désirs ou la représentation que nous nous faisons des choses, mais bien être soumises à la volonté de Dieu qui nous est inspirée par l’Esprit. Chacun peut toujours plus approfondir la connaissance qu’il a de la Parole, et par cela en retirer une bénédiction personnelle. Nous pouvons sentir avec quelle intimité, et en même temps de quelle façon pressante l’Esprit de Dieu a parlé par la bouche de ceux qu’Il a élus et appelés en vue de s’exprimer par eux. La Parole de Dieu n’est pas démodée; au contraire, Elle devient toujours plus actuelle, et chaque jour Elle Se renouvelle à nous.

C’est dans une mesure toujours plus grande que nous voyons s’accomplir devant nos yeux ce qui a été écrit en témoignage éternel selon les paroles du Seigneur Lui-même, de Ses prophètes et de Ses apôtres. Le Seigneur Jésus a prédit les signes de la fin des temps, et Pierre, Jean et Paul ont expliqué par écrit les différents signes comme indices des derniers temps. Celui qui, par l’illumination du Saint-Esprit, peut ordonner correctement les différents passages bibliques, reçoit une vue d’ensemble comme lorsque une mosaïque est assemblée. Il fut promis aux prophètes et aux apôtres de voir le plan du salut divin d’une manière divine.

Lorsque Jean, sur l’île de Patmos, fut enlevé en esprit, il vit d’en-haut par révélation divine tout ce qui allait avoir lieu ici-bas. Il fut enlevé dans les cieux pour pouvoir écrire plus tard ce qu’il avait vu ici-bas. Puisse le Seigneur qui est fidèle ouvrir maintenant plus que jamais à Son peuple l’intelligence pour comprendre les Ecritures. N’oublions pas que c’est à ceux à qui Il parla personnellement après Sa résurrection, ceux à qui Il Se révéla, qu’Il donna la compréhension pour l’accomplissement des Ecritures.

Toutes les églises, officielles ou libres, les scribes et les pharisiens, ont “la lettre” de la Parole, cependant la véritable Eglise est fondée sur la révélation de Jésus-Christ. Elle reçoit et vit par le moyen de la révélation de la Parole. La Parole écrite devient par la révélation dans la vie de chacun en particulier et dans celle de la communauté Esprit et Vie.

Dans la prière sacerdotale, Jésus pria, disant: “Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé” (Jean 17.17-21).

L’unité divine est possible uniquement dans la Vérité divine de la Parole révélée par l’Esprit. Dieu et Christ n’avaient pas à S’unir premièrement: ils étaient déjà UN. Dieu a pris en Christ une forme corporelle. L’Eglise du Seigneur est le lieu de révélation du Dieu vivant; Elle est Son Corps. Une grande partie de la Parole de Dieu est réalisée en Elle, et au travers d’Elle. Le Seigneur Lui-même a sanctifié les Siens dans Sa Vérité. Sa Vérité, ce n’est ni nos discours ni nos chicanes, mais bien Sa Parole éternellement valable. Tout péché, et tout ce qui n’émane pas de Dieu, est mensonge. Celui qui dit la Vérité prononce la Parole de Dieu. Mais il faut premièrement que l’Esprit de Vérité ait pris possession de nous. Aux Juifs qui avaient cru, Jésus dit: “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira” (Jean 8.31-32).

DECISIONS DIVINES

Il est vrai que Dieu ne fait rien sans avoir premièrement révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3.7). Que dans cette parole de l’Ancien Testament il ne soit pas question d’évangélistes, de pasteurs et de docteurs, nous pouvons tous le comprendre. La question est seulement celle-ci: une parole du Nouveau Testament qui de même se réfère exclusivement aux prophètes va-t-elle nous être rendue claire? Nous tous qui croyons le Message des temps de la fin et avons reconnu que frère Branham avait été envoyé de Dieu, nous attendons le rétablissement de toutes choses. Dans les Actes, chapitre 3, Pierre commence sa prédication au verset 12, et nous lisons aux versets 20 et 21: “… afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes”.

Dans cette prédication, Pierre ne parle pas des évangélistes, pasteurs et docteurs, mais de ce que Dieu a annoncé dès le commencement par les saints prophètes. Pour les apôtres, comme aussi pour nous, l’histoire du salut divin ne commence pas avec le premier chapitre de Matthieu, mais bien avec le premier chapitre de la Bible. C’est inspiré par l’Esprit que le rétablissement de toutes choses est mis en relation avec le retour de Jésus-Christ. Le rétablissement se rapporte à ce que Dieu a publié par la bouche de Ses serviteurs et prophètes des temps primitifs; ce n’est donc en aucune façon limité à la prédication du Nouveau Testament.

Peut-être quelqu’un a-t-il nourri la pensée, ou même l’a-t-il exprimée en paroles, que frère Branham, dans ses prédications, était sorti de l’enseignement des apôtres. Nous sommes encore des humains dans ce monde et soumis à diverses influences qui peuvent très vite nous amener à certaines pensées, ou peut-être à certaines paroles inconsidérées. Jamais autant que maintenant il n’a été aussi important de nous tenir sur le témoignage de l’ensemble de la Parole de Dieu. Nous nous trouvons dans une époque prophétique de l’histoire du salut, et nous devons prendre au sérieux l’avertissement que Pierre nous donne à propos de l’Ancien Testament:

“Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur” (2 Pier. 1.19).

Bien assez souvent il a été souligné que la partie évangélisante aussi bien que la partie enseignante avaient leur place dans l’Eglise du Nouveau Testament. Jusqu’à la fin, la véritable Eglise demeurera dans la doctrine des apôtres. La connaissance, l’enseignement et la prophétie sont des choses différentes, et cependant en ce qui concerne la partie prophétique de l’histoire du salut, nous devons aussi respecter l’ordonnance dans la classification divine. Tous les apôtres, à l’exception de Jean, avaient été rappelés “à la maison” lorsque l’Apocalypse fut donnée sur l’île de Patmos. Il va de soi que Paul, Pierre et Jacques ne purent parler sur les sept Sceaux, ni sur leur ouverture. Jean n’a lui-même rien dit non plus à cet égard, mais il s’est contenté, comme il lui avait été commandé, d’écrire uniquement ce qu’il avait vu. C’est de la Parole prophétique de l’Ancien Testament que provient la plus grande partie de l’Apocalypse. Lorsque Pierre, dans le livre des Actes, conduit par le Saint-Esprit, parle de l’époque prophétique que nous vivons maintenant, juste avant le retour de Jésus, il se réfère aux prophètes par lesquels Dieu même a parlé.

Pour prévenir toute incompréhension, il faut insister et souligner doublement le fait que le Seigneur a placé les cinq ministères particuliers dans l’Eglise dans le but de rendre les saints capables d’exercer leur service. Il s’agit aujourd’hui de beaucoup plus que d’une simple confession des lèvres, formaliste, à l’égard de la doctrine du Nouveau Testament. Il s’agit du fait qu’aujourd’hui l’Eglise des premiers-nés doit être appelée et préparée pour le retour de Jésus-Christ. Parallèlement à l’ordonnance fermement établie de l’assemblée du Nouveau Testament, le ministère prophétique particulier pour cette époque se déploie et revêt un rôle pour ainsi dire supérieur. Il se trouve suffisamment d’églises qui mettent l’accent sur les cinq ministères, qui recommandent les dons de l’Esprit, soutiennent la plus grande partie des enseignements bibliques — mais qui rejettent frère Branham en tant qu’homme envoyé de Dieu. Il leur manque un maillon à leur chaîne. De même que Jean-Baptiste, frère Branham a une tâche particulière. C’est un passage vers une nouvelle époque.

L’ange du Seigneur, en rapport avec la charge de frère Branham, l’a spécialement renvoyé à Apocalypse 10.7.

“… mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu aussi sera terminé, comme il en a annoncé la bonne nouvelle à ses esclaves les prophètes” (Darby).

N’est-ce pas extraordinaire qu’ici aussi à nouveau cette notion de l’Ancien Testament “serviteurs et prophètes” ait été utilisée? Ce n’est point un hasard. Dieu n’a rien oublié. Chaque parole est pleinement justifiée, mais elle doit être vue d’en-haut et comprise dans son contexte juste. Cela a dû frapper l’oeil de chacun, le fait que frère Branham se rapporte à son ministère quand il parle du premier, du deuxième et du troisième “pull”. Dans sa prédication du 25 juillet 1965, [“The anointed ones at the End Time”, § 262] il dit : «Remarquez le jour même que ce messager… non quand il prit le départ, mais quand il commença à publier son message. Vous voyez? Le premier pull: guérison; second pull: prophétie; troisième pull: ouverture de la Parole, les mystères sont révélés. Il n’y a pas de plus grand office que de révéler la Parole par le prophète. Mais la seule manière par laquelle le prophète puisse être confirmé, c’est par la Parole. Et souvenez-vous que le troisième pull était l’ouverture des sept Sceaux pour révéler les vérités qui étaient scellées dans la Parole. Voyez-vous cela? C’est alors, dans ces jours où ces choses arrivent, que Jannès et Jambrès, les imitateurs, apparaissent à nouveau, comme ils le firent lorsque Moïse apparut pour prononcer la Parole originale. Ils apparaissent pour imiter».

La phase terminale, dans le ministère de frère Branham, commença avec l’ouverture des Sceaux. Dans la prédication Standing in the Gap, le frère Branham prend le passage de Nombres 16.1-4 comme base de sa prédication. Jannès et Jambrès se trouvaient hors de l’assemblée, alors que Coré, Dathan et leur troupe se trouvaient au milieu même de l’assemblée. Ils étaient même assez considérés. De l’extérieur, il ne peut être fait que peu de dommage à l’assemblée. Les dommages qui ne peuvent presque plus être réparés sont occasionnés par des personnes qui se trouvent dans l’assemblée, et plus particulièrement par ceux qui, comme dans les jours de Moïse, veulent exercer un ministère auquel ils n’ont pas été appelés et pour lequel ils n’ont pas de compétence. Que l’on veuille en convenir ou pas, la même chose qui s’est passée avec Israël se répète chaque fois. On ne peut que conseiller à chacun de lire dans la prière et en s’éprouvant soi-même le chapitre 16 des Nombres. Il est très important qu’en temps d’épreuve, l’assemblée se tienne ensemble et fasse cause commune, car c’est justement l’épreuve qui va la confirmer. C’est la partie pratique du test que nous avons à soutenir.

SERIEUX AVERTISSEMENT

Précisément maintenant où nous sommes si proches du retour de Jésus-Christ, le passage biblique suivant prend une signification toute particulière.

“Et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes oeuvres, n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude de faire, mais nous exhortant l’un l’autre, et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés…” (Héb. 10.24-26 — Darby).

Ici, nous trouvons le péché volontaire en rapport avec l’assemblée, le service divin, et le fait de rester loin de l’assemblée. Aucun de ceux qui appartiennent à l’Eglise n’a le droit de rester loin du service divin, et par cela de dédaigner l’assemblée du Dieu vivant. Il importe que dans ce temps nous discernions le Corps de Christ et ne péchions point contre l’Eglise du Dieu vivant. Le Seigneur Lui-même a payé le prix le plus haut et le plus précieux pour faire de nous Sa propriété. Par le Saint-Esprit, l’assemblée sera réunie à l’organisme vivant du Corps de Jésus-Christ. En son temps, Jésus avait dit à Ses disciples: “Vous serez tous scandalisés; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées” (Marc 14.27). Mais ensuite, ils se sont rassemblés pour avoir communion avec Lui et entre eux, jusqu’à ce qu’ils aient reçu la promesse du Père. En tant qu’enfants de Dieu, nous devons prendre garde à nos réactions, et cela plus particulièrement dans une situation critique.

Luc 9.51-55 nous décrit un événement particulier. Le Seigneur se trouve sur le chemin de Jérusalem et Il envoie Ses messagers pour préparer un logis pour passer la nuit, et ils se trouvent dans une ville des Samaritains. Il est connu que les Juifs et les Samaritains n’ont point de relations entre eux (Jean 4.9). Parce que le Seigneur montait à Jérusalem, les habitants de ce lieu ne voulaient point le recevoir. Nous sommes très étonnés en lisant ce que dirent les deux apôtres: “Et ses disciples, Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi fit Elie?” (v. 54 — Darby).

Intérieurement, ils étaient excités, et ils ne savaient pas ce qu’ils disaient, bien que ce fût extérieurement pour leur Maître qu’ils prenaient fait et cause. Malgré leur excitation, ils demandèrent cependant en premier au Seigneur: “Seigneur, veux-tu que…”. N’est-ce pas une leçon pour nous tous qu’en toute circonstance nous demandions: «Seigneur, que veux-Tu que je fasse?». Cependant, nous devons dire que bien qu’ils demandaient au Seigneur Sa volonté, leurs paroles n’avaient pas en vue le salut, mais l’extermination des gens. En plus de cela, ils se référaient à Elie. En tant que croyants, nous pouvons tomber tous les jours dans la même situation. C’est-à-dire avoir de bonnes intentions, être zélés pour notre Seigneur, et pourtant nous trouver sous une fausse influence. Le bon Esprit a le salut en vue, mais le mauvais veut la destruction. Le Seigneur les reprit très sévèrement par ces paroles: “Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver”.

Pour en revenir au texte d’introduction, il faut qu’une fois encore il soit insisté sur la sagesse et la sobriété pour vaquer à la prière et agir. La fin est proche, et seul celui qui persévère jusqu’à la fin sera couronné. Satan sait qu’il a peu de temps, il est furieux et voudrait tout détruire; cependant, le Seigneur construira Son Eglise. Il n’est pas seulement Celui qui commence, Il est aussi Celui qui achève; Il a tous les droits sur le groupe racheté par Son Sang, sur les premiers-nés qui sont transformés à Son image. Frère Branham a dit que nous prendrions avec nous seulement le caractère qui aura été formé en nous.

DIRECTIVES DIVINES

Toutes les prédications de frère Branham, sans exception, nous sont précieuses, qu’elles soient pour l’évangélisation ou la doctrine, avec ou sans service de guérison. Par leur moyen, l’infinie et vaste action souveraine et universelle de Dieu est déployée devant nos yeux. Dans son ministère, nous voyons que cela alla de clarté en clarté et de connaissance en connaissance. Il nous redonna les choses de Dieu comme il les avait reçues. Comme nous l’avons déjà mentionné, avec l’ouverture des Sceaux commença une période toute particulière de son ministère. Le 1er avril 1962, frère Branham parla d’un songe particulier qu’il avait eu et de son interprétation que le Seigneur Lui-même lui avait donnée. Il lui fut dit qu’il ne devait pas préparer le voyage qu’il avait prévu pour la Suisse et d’autres pays, mais qu’il devait emmagasiner la nourriture à Jeffersonville. A ce moment-là, l’emmagasinage de la nourriture se trouvait encore être pour le futur. Les événements particuliers de l’année 1962 nous sont en partie connus par le moyen des différentes prédications. Le 30 décembre 1962, frère Branham parla de l’apparition des sept anges, tels qu’ils lui avaient été montrés dans une vision le 22 décembre 1962. C’est le 28 février 1963 qu’eut lieu cet extraordinaire événement. Le Seigneur lui apparut dans un nuage lumineux, environné de sept anges, et Il le chargea de retourner à Jeffersonville pour l’ouverture des sept Sceaux qui devait avoir lieu là-bas.

Dès l’ouverture du premier Sceau, il constata que cela avait une tout autre signification qu’il ne l’avait supposé auparavant, et même que ce qu’il avait prêché précédemment. Il s’agit ici que nous comprenions ce que l’on entend du point de vue divin par “nourriture”: il ne s’agit pas seulement des prédications, mais de la révélation des mystères de la Parole, la manne cachée. C’est pourquoi dans l’avenir, nous allons nous concentrer sur la diffusion des prédications de frère Branham qui ont été faites après l’ouverture des Sceaux à Jeffersonville.

Ce n’est certainement pas un effet du hasard le fait que frère Branham ait justement parlé le 1er avril 1962 de l’ordre qui lui avait été donné d’emmagasiner la nourriture, et que le 2 avril 1962, au lever du jour, le même ordre me fut donné. C’est cet ordre que frère Branham confirma en décembre 1962 devant des témoins. Il me dit textuellement: «La nourriture que tu dois emmagasiner est la Parole révélée par Dieu pour ce temps». Je peux seulement indiquer avec tout le sérieux possible que la Parole de Dieu révélée est indispensable pour chacun de nous. En vertu de la nourriture divine, nous voulons aller de l’avant avec courage. Celui qui s’élève dans son coeur et par ses paroles contre frère Branham ne parle pas par le même Esprit que lui-même a parlé; peu importe combien de passages bibliques l’on a pris comme décoration.

Comme nous l’avons déjà exposé dans cette lettre circulaire, il s’agit de la récapitulation de toute la Parole de Dieu, de la révélation de tous les mystères. A différentes reprises, frère Branham se rapporte à certaines choses et il insiste sur le fait qu’elles peuvent être révélées au travers ou après l’ouverture des Sceaux. Il n’y a aucun homme auquel Dieu ait donné l’autorisation de s’ériger en juge à ce sujet. Nous voulons bien davantage prier pour que le Seigneur nous fasse grâce à cet égard, que nous laissions de côté notre grand savoir sur les Ecritures, et que nous puissions recevoir de tout notre coeur les révélations données par Dieu. Conformément à la Parole de Dieu, le Seigneur achèvera Son Eglise et la présentera sans tache ni ride devant Sa face glorieuse. Puisse aucun d’entre nous pécher volontairement en s’élevant contre Dieu et contre le service divin, mais bien au contraire se laisser mettre à la place qui lui est attribuée et être uni au Corps. Que la bénédiction de Dieu soit avec vous tous. Amen!

Unis dans l’amour
Br. Frank

 


 

 

Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ. Je me trouve précisément sur l’île de Patmos où j’ai pu visiter les lieux où Jean se trouvait lorsqu’il reçut la révélation de Jésus-Christ. En toute tranquillité j’ai relu le 22ème chapitre de l’Apocalypse dans ma Bible allemande, puis dans la version anglaise. Mon coeur fut saisi d’une profonde reconnaissance lorsque je réalisai que c’est de nos jours que tout cela s’accomplit. Nous avons été rendus capables d’avoir part à ce que Dieu fait maintenant; c’est quelque chose qui nous rend tout petits, car c’est par grâce que Dieu l’a fait.

Beaucoup viennent pour révérer cet endroit. J’ai vu comment une femme baisait les parois de la grotte où, d’après la tradition, Jean se serait trouvé. Profondément attristé dans mon coeur, je pensais aux paroles de Jésus à la femme samaritaine, dans Jean 4: “Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père”. En effet, c’est seulement après avoir reçu la révélation de Jésus-Christ que nous pouvons adorer Dieu en Esprit et en Vérité.

Lors de mon voyage en Grèce et en Turquie, j’ai aussi visité, entre autres lieux, Ephèse. Les sept assemblées dont il est question dans l’Apocalypse se trouvent dans la Turquie moderne. Les églises chrétiennes ont été transformées en mosquées islamiques, et seules quelques cathédrales demeurent encore à la disposition des touristes à seule fin de les leur faire visiter et admirer. Toutes ensemble offrent une image affligeante, si l’on compare la région de l’Asie Mineure où se trouvaient la plupart des communautés du temps de l’Eglise primitive, avec celle qui existe aujourd’hui. Il n’y a de chrétiens dans aucune ville, tous les gens là-bas sont Mahométans. Que notre fidèle Seigneur veuille donc faire encore une fois de Son Eglise un vivant témoignage. Il y a déjà bien assez de monuments morts et de religions mortes.

Cette fois en lisant l’Apocalypse, le premier et le dernier chapitres m’ont particulièrement intéressé. Dans le premier chapitre, le Rédempteur Se présente aux rachetés par cette parole: “Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (Apoc. 1.8).

Dans les évangiles, le Seigneur ne S’est pas présenté aux Siens comme le Tout-Puissant. Il Se dépeint alors presque exclusivement comme étant le Fils de l’homme. Dans les épîtres, Il est désigné comme étant le Fils de Dieu. Et, à cause de Son autorité royale, Il est le Fils de David. Cependant ici, dans le témoignage final des prophéties du Nouveau Testament, Il Se dévoile aux Siens comme Dieu et Seigneur, le Tout-Puissant. Tous les rachetés qui ont eu part à la révélation de Jésus-Christ peuvent alors s’écrier avec Jean: “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés, par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5-6).

Dans le chapitre 22 dont il a été fait mention auparavant, le Royaume de mille ans nous est décrit de façon plus détaillée. Retenons bien cette pensée: aussi longtemps qu’il est fait mention du temps, nous n’avons pas encore affaire à une description des conditions qui seront celles de l’éternité. Au verset 2 de ce chapitre, nous lisons: “Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations”. Nous devons comparer ce texte avec Ezéchiel 47.12. Pendant le millénium, les conditions de vie seront semblables à celles du paradis. Après cela il y aura le jugement final, puis les nouveaux cieux et la nouvelle terre, comme cela est annoncé au premier verset du chapitre 21. C’est seulement lorsque le septième jour de mille ans est achevé que le temps débouche dans l’éternité.

Au chapitre 21, dès le verset 2, l’Epouse nous est décrite dans sa patrie légitime, la nouvelle Jérusalem, et cela pendant le millénium. Il est dit de cette ville: “Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau” (v. 27).

En lisant le chapitre 20, verset 15, vous pourrez constater qu’il n’y est question que du “Livre de vie”. Cela se rapporte à ceux qui, lors du jugement final, seront agréés parce qu’ils ont été justifiés par leur foi en Jésus-Christ, et leurs noms se trouvent dans le “Livre de vie”. Mais pour l’Epouse il est parlé du “Livre de vie de l’Agneau”. C’est la troupe des prémices, de ceux qui suivent l’Agneau et qui seront enlevés.

Après que l’Ange ait fait connaître tout cela à Jean, il lui dit: “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore” (Apoc. 22.10-11).

Directement avant la venue du Seigneur, il doit y avoir une courte période pendant laquelle chacun de ceux qui ont été purifiés par le Sang de l’Agneau se laissera purifier encore plus radicalement et profondément. Et non seulement du péché, mais encore de son propre moi, de sa propre volonté jusqu’au point d’être délivré de tout ce qui en lui est terrestre. Que celui qui est justifié par Dieu se laisse encore justifier plus profondément par Lui, jusqu’au point d’être conforme à la justice de Dieu, et que rien de répréhensible ne puisse plus être trouvé en lui. Qu’il y ait un plein consentement de l’Epouse à la volonté de l’Epoux. Que le sanctifié soit plus profondément et complètement sanctifié, jusqu’à ce que tout son être: esprit, âme et corps, soit absolument soumis à la parfaite volonté de Dieu. C’est là ce groupe de vainqueurs à qui la promesse a été faite: “Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville!” (Apoc. 22.14).

Il sera donné à ceux qui font partie de l’Epouse l’occasion de laver leurs vêtements, de nettoyer leurs lampes, de remplir leurs cruches d’huile afin d’aller à la rencontre de l’Epoux, bien préparées et ornées. Alors, Il nous introduira dans la ville qu’Il a préparée Lui-même, et qui est réservée uniquement à l’Epouse.

Plus loin, nous lisons au verset 15: “Dehors, les chiens…”. Cette expression dans chaque cas se rapporte aux nations païennes sur lesquelles nous régnerons pendant le millénium . Lorsque la femme païenne vint à Jésus pour Le prier de guérir sa fille, Il lui dit: “Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens” (Mat. 15.26). Les païens inconvertis sont sur la terre pendant le millénium, mais ils ne peuvent pas pénétrer dans la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, et à la fin, aussitôt après que Satan aura été délié, ils seront séduits (Apoc. 20.6-10). Dans Matthieu 7.6 le Seigneur dit: “Ne donnez pas les choses saintes aux chiens”. Ce qui était précieux et d’un grand prix pour le peuple élu d’Israël ne devait pas être livré aux païens. L’apôtre Paul soulève encore un autre point lorsqu’il écrit: “Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers…” (Phil. 3.2). L’apôtre a fait de nombreuses expériences décevantes avec certains ouvriers dans le Royaume de Dieu. Plusieurs étaient sortis avec lui uniquement pour trouver le contact avec les croyants, sans avoir été appelés par Dieu à un ministère. Ils sont doux comme des agneaux en prenant contact avec les différents croyants afin de s’introduire dans les maisons pour y exposer leurs points de vue particuliers concernant les choses spirituelles. Peu à peu ils commencent à saper le travail du serviteur de Dieu. Si cela convient à leur propre conception des choses, ils utilisent le Message du temps de la fin, sinon ils avancent même que frère Branham, de différentes manières, n’était pas dans le juste. A ce propos, des choses non conformes à la Bible ont même été de nouveau affirmées, lorsque quelques-uns ont prétendu que le baptême biblique au Nom du Seigneur Jésus-Christ n’était pas juste et que l’on devait être baptisé encore une fois au Nom de Jésus-Christ! C’est vraiment un comble! Celui qui donne dans ces choses montre que c’est en vain qu’il a entendu la Parole révélée de Dieu, et qu’il n’a donc rien compris. On doit prendre tous les passages bibliques du Nouveau Testament afin d’avoir un témoignage d’ensemble concluant. Conformément à Matthieu 28.19 il y a trois éléments qui sont donnés comme titres et qui appartiennent à un seul Nom:

 
TITRES:
Père
Fils
Saint-Esprit
NOM:
SEIGNEUR
JESUS
CHRIST

C’est la vérité absolue de l’Evangile valable éternellement. Frère Branham fait remarquer que dans les pays latins de l’Amérique, il y a de nombreuses personnes qui s’appellent Jésus, et qu’il y a aussi beaucoup de faux christs (oints). Mais il n’y a qu’un unique SEIGNEUR JESUS-CHRIST dans le Nom duquel il faut que nous soyons baptisés. Il est certain que Jésus est Seigneur!

Ensuite, dans le chapitre 22 de l’Apocalypse, il est entre autres question des enchanteurs qui resteront dehors, et nous devons considérer cela avec attention. A ce mot, nous secouons la tête avec assurance, en pensant seulement à ceux qui s’occupent véritablement d’enchantements. Mais puisqu’il s’agit ici d’un texte prophétique, nous devons avoir la compréhension des termes enchantements et idolâtrie, du point de vue prophétique. Lisons dans 1 Samuel 15.22-23: “Samuel dit: L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie…”.

Chacun de nous se sentirait offensé si on lui demandait s’il ne serait pas coupable de péché d’enchantements ou d’idolâtrie.

II est entre autres aussi question du fait que les meurtriers se trouveront dehors. Cette déclaration nous transperce les os, et cependant nous ne nous sentons pas concernés, car nous pensons aux incrédules qui sont des meurtriers. Toutefois, l’Ecriture ne dit-Elle pas: “Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1 Jean 3.15). Beaucoup ont le visage abattu comme Caïn, et c’est pourquoi nous devons veiller, nous tous qui avons reçu la vie éternelle, qu’aucune haine, aucune envie ou jalousie ne nous saisisse, qu’aucune racine d’amertume n’apparaisse, car en elle se cache un poison mortel. Peut-être suffit-il de désirer la mort de quelqu’un pour que soit justifié ce passage biblique. Que Dieu nous aide tous, et qu’Il nous fasse grâce!

Il reste encore les impudiques (fornicateurs) qui resteront dehors, et nous voulons regarder cela de plus près. On ne peut pas tout mettre dans le même panier, mais au contraire, nous devons comprendre correctement les expressions utilisées dans la Parole de Dieu. Nous pouvons lire au sujet de David qu’il s’est rendu coupable d’adultère et de meurtre, mais non pas de fornication. En aucun passage de la Bible il n’est dit de lui, ou d’un autre homme de Dieu, qu’ils se seraient livrés à l’impudicité. Le même Dieu qui a dit dans Exode 20: “Tu ne commettras point d’adultère” a aussitôt rendu la chose claire en disant: “Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain”. Dieu est, et demeure, Son propre interprète.

Dans sa prédication Le signal rouge du signe de Sa venue frère Branham revient tout particulièrement aux jours de Noé, et il met en lumière une vérité biblique que nous tous n’avions encore pas connue auparavant sous ce jour-là. Jude, dans son épître, parle clairement de ce qui s’est passé en ce temps-là. Nous lisons ceci dans Jude 7: “Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes d’alentour, s’étant abandonnées à la fornication de la même manière que ceux-là, et étant allées après une autre chair…” (Darby). Même selon la nature de la chair, il y avait une différence entre la lignée d’Adam, lequel se reproduisit au travers de Seth, et la lignée du serpent, qui se reproduisit au travers de Caïn et de sa descendance. Les anges dont il est question ici sont les fils de Dieu de Genèse 6. C’est le même mot qui est utilisé pour “ange” que pour “messager”. Les descendants de Seth étaient les porteurs, collectivement, du message de salut de Dieu par le Messie qui avait été promis (ensuite ce fut Israël, et maintenant c’est l’Eglise). Et ils ont abandonné leur position tout à fait particulière de messagers et de porteurs de la Seigneurie divine et se sont mélangés.

Les anges célestes qui sont tombés avec Lucifer sont devenus des esprits démoniaques; ils ne sont pas liés par des chaînes, mais ils règnent en tant que dominations et autorités dans les lieux célestes (Eph. 6.12). En plus de cela, les anges célestes n’ont pas de sexe, bien qu’ils aient l’apparence d’hommes. Ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant en relation avec Genèse 6, ou avec les passages du Nouveau Testament qui se rapportent à Genèse 6. Afin que le dernier doute soit levé, je vous prie de remarquer que Pierre parle aussi de l’affaire des anges en corrélation avec le temps de Noé, parce que cela va ensemble. “Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement, s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur le monde d’impies…” (2 Pier. 2.4-5).

Il y a donc ces trois notions: adultère, impudicité, fornication. Les deux premières sont normales, bien que ce soient des relations interdites pour les personnes mariées ou les célibataires. La dernière est une façon anormale et bestiale d’avoir des relations physiques, pour l’un et l’autre sexes. Nous vivons dans un temps où le normal est appelé anormal, et l’anormal est considéré comme normal. N’oublions pas que, selon la Parole du Seigneur, les signes du temps de Noé et ceux de Sodome et Gomorrhe apparaissent ensemble dans notre temps. “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme… Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement… Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra”.

Qui aurait jamais pu penser, ou tenir pour possible, que dans le pays le plus christianisé du monde, les Etats-Unis d’Amérique, le péché de Sodome, l’homosexualité, parvienne au rang d’institution légale? Rien que d’y penser nous fait vomir. C’est vraiment l’esprit de ce siècle qui entraîne toutes choses dans la corruption. L’apôtre Paul qui avait une vue prophétique étendue, décrit la condition actuelle des hommes et des femmes: anormale, impudique et perverse (Rom. 1.24-32). “C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent leurs propres corps…” (v. 24).

Dieu n’a rien contre les relations humaines qu’Il a ordonnées et leur accomplissement, mais Il hait la fornication, car elle est bestiale et diabolique. Les filles de Caïn se sont présentées devant les fils de Dieu avec une manière de séduire très attirante. Dans 1 Corinthiens 5, l’apôtre Paul montre ce cas terrible de fornication où un jeune homme impudique avait des relations avec la femme de son père. C’était selon la loi un inceste. Nous trouvons dans Lévitique 18 la liste des relations interdites qui sont mises au rang de l’inceste, abomination aux yeux de Dieu. 1 Corinthiens déjà cité est inclus dans ces choses.

Nous pouvons dès lors conclure, de la prédication de frère Branham concernant ce qui s’est passé dans le chapitre 6 de la Genèse, qu’il a reçu une révélation particulière à ce sujet. Ni dans ce chapitre de la Genèse ni ailleurs dans la Bible, l’état des faits n’est aussi clairement exprimé que de la façon dont il l’a exposé dans sa prédication. Nous lisons au verset 2: “Ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent”. Nous pourrions penser qu’ils se mariaient, comme c’était autrefois la coutume, et qu’ils demeuraient ensemble. Mais en ce temps-là il se passa exactement ce qui se passe maintenant. Des jeunes gens vivent aujourd’hui avec celui-ci, et le lendemain avec celui-là. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas du tout se marier, mais comme ils disent: vivre ensemble en camarades. Si cette tendance continue, qu’en sera-t-il en peu de temps de la famille et de la société? Cependant, Dieu fera en sorte de mettre un terme à tout cela. D’un côté il y avait donc les filles de Caïn, et de l’autre les fils ou descendants de Seth, qui étaient appelés fils de Dieu alors que les autres étaient appelées filles des hommes.

Comme nous le savons tous, Christ devait sortir de la lignée pure de Seth selon la chair. Mais alors, lorsque le mélange eut lieu, Dieu dit: “Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair”. Les fils de Dieu étaient de chair et de sang; ils avaient le droit de se marier, mais ils n’avaient aucun droit de prendre des femmes incroyantes de la descendance de Caïn pour commettre la fornication avec elles. D’après ce qu’en dit la Parole de Dieu, ces hommes avaient l’Esprit de Dieu. C’est clair. Car les enfants de Dieu ont l’Esprit de Dieu. Il est en effet écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas” (Rom. 8.9). Frère Branham, en tant que messager de Dieu, le développe clairement: Dieu n’a pas soulevé d’objections contre le manger et le boire, ni contre le mariage en général, car ce sont des choses de la vie courante qui appartiennent à l’être humain; et cela aussi bien pour le croyant que pour l’incrédule. Les fils de Dieu avaient simplement pris les filles de Caïn pour vivre en commun avec elles. Comme nous l’avons précédemment fait remarquer, c’est un signe parfait pour le temps où nous vivons. Il y a des milliers et des milliers de personnes qui vivent ensemble sans toutefois s’appartenir l’un à l’autre. Aujourd’hui, les gens veulent faire premièrement leurs expériences, et ils ne reconnaissent pas que le diable les précipite dans la corruption.

Dans cette génération se renouvelle ce qui s’est passé avant le déluge. Les gens ont abandonné les relations normales pour s’adonner à celles qui sont contre nature. Cela veut dire que si la vie en commun ne correspond pas aux besoins naturels que Dieu a déterminés pour chaque espèce, la Bible appelle cela de la fornication. Ce qui ne correspond pas à la manière naturelle établie par Dieu est bestial et diabolique. Ce fut, chez les filles de Caïn, le besoin d’ordre animal qui finit par enlacer les fils de Dieu et les entraîner dans ces pratiques impudiques. Aujourd’hui, on peut désigner tout cela par le nom de pornographie et de sodomie. Il y a de nombreuses années, quand ces choses commençaient à se produire, je reçus de Dieu une mise en garde directe par un songe dans lequel Il mentionna nommément ces choses. Je n’ai jamais eu en mains un livre correspondant à cela. Le Seigneur appelle dehors un groupe qui a échappé à la corruption. Nous pouvons nous laisser laver et purifier par le précieux Sang de l’Agneau. Les premiers-nés n’ont pas à recourir à des moyens humains; ils sont délivrés, rachetés et protégés par le Sang de l’Agneau. Que Dieu en soit remercié.

La sérieuse exhortation de Paul dans 1 Corinthiens 5.11 est pleinement justifiée: “Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme”.

Dans Lévitique 18, il est aussi question d’autres péchés d’impudiques. Personnellement, je ne connais personne que je sache être, conformément à la Parole de Dieu, un impudique duquel je devrais m’éloigner. Nous voulons aussi considérer la dernière chose qui nous est dite dans le verset 15 d’Apocalypse 22: “… et quiconque aime et pratique le mensonge”. Certainement que cette expression nous fait penser à une grosse tromperie dont nous aurions entendu parler ou aurions lue. Peut-être chacun de nous peut-il dire avec raison: «Je n’ai trompé personne». Mais comment le Seigneur nous voit-Il? Aux yeux de Dieu, celui qui ne donne pas sa dîme au Seigneur est un trompeur. Nous lisons cela dans Malachie 3.8: “Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes”.

Ceci est aussi la Parole de Dieu. Que personne ne pense que j’en veuille à son argent. Ce n’est pas moi qui parle par la Parole de Dieu, mais c’est Lui-même qui S’adresse à nous. Celui qui retient la dîme du Seigneur ne fait pas que pécher seulement, mais il se place sous la malédiction. Quoiqu’il soit ou quoi qu’il veuille s’imaginer être, c’est le Seigneur qui dit: “Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière” (Mal. 3.9).

Il est donc possible que des centaines de personnes qui trompent Dieu portent le nom de frères, poursuivent une vie chaste et pudique, et utilisent leurs excuses à bon marché à seule fin de garder pour eux l’argent de Dieu. L’un dit: «Nous ne sommes pourtant pas une église», un autre dira: «Nous ne mettons pas notre confiance en cette chose», et le troisième: «Nous ne savons pas ce qui se fait avec cet argent». Et c’est ainsi que des excuses et des arguments, aussi clairs soient-ils, peuvent continuer d’être avancés. Cependant, le Seigneur dit: “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux et si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance” (v. 10).

Là où, selon l’ordonnance divine, la nourriture spirituelle est distribuée, c’est là qu’appartient la dîme. Celui qui soutient ses propres entreprises avec l’argent de Dieu se rend coupable devant Dieu. Je voudrais citer quelques paroles de frère Branham à ce sujet.

Première citation:
Quelqu’un lui a demandé: «Les chrétiens peuvent-ils aller au ciel s’ils ne donnent pas la dîme?». Sa réponse fut celle-ci: «Chaque chrétien est tenu de s’acquitter de sa dîme, car c’est un commandement du Seigneur. L’action de donner la dîme a une grande signification pour l’expérience chrétienne».

Deuxième citation
: «Je connais des personnes qui prennent leur dîme pour la donner aux veuves, mais c’est faux. Si vous avez quelque chose à donner à une veuve, donnez-le lui, mais ne lui donnez pas l’argent de Dieu. Tout d’abord, cela ne vous appartient pas, mais bien à Dieu».

Troisième citation: «Si vous acquittez votre dîme, vous avez le devoir de donner votre dîme là où vous recevez votre nourriture. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison… dit l’Eternel des armées”. C’est juste!».

Quatrième citation: «J’engage chaque homme, chaque femme qui ne donnent pas la dîme d’accepter cela. Certainement, je crois qu’il faut donner la dîme. C’est l’une des bénédictions de Dieu qui a été manifestée comme étant une bénédiction. Vous dites: ‹C’est l’Ancien Testament!›. Non, c’est aussi le Nouveau Testament. Certainement».

Fin des citations.

Involontairement, nous sommes sortis de notre thème, et cependant, je prends de la main de Dieu le fait que cela soit dit une fois. Je suis déchargé de ma responsabilité, et chacun de ceux qui ont lu cela se trouve sans excuse devant Dieu.

Revenons à notre thème, car Paul a davantage à dire encore. Dans le registre des péchés, il y a encore quelques choses parmi lesquelles il est parlé des calomniateurs. Dans 1 Corinthiens 6.10, il est dit: “… ni les outrageux (calomniateurs), ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu”. Combien souvent des calomnies sont émises de tous côtés, par calcul et de propos délibéré, et cela pour se procurer de l’argent. C’est un des traits caractéristiques parmi les plus vils qu’un homme puisse avoir. Celui qui a reçu de Dieu un ministère ne réussira jamais à l’exercer en calomniant un autre; au contraire, l’intéressé rend témoignage par cela de quelle part il parle. Proverbes 20.19 dit: “Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; ne le mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres”.

Oh, que de vérité et de sagesse de la vie se trouvent dans la Parole de Dieu. Notre bouche est utilisée soit par Dieu soit par l’ennemi. Notre langue est prête soit à édifier, soit à détruire. Salomon était béni de Dieu, et doué de sagesse. Il a écrit: “Tel qui parle légèrement blesse comme un glaive…” (Prov. 12.18). “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue…” (Prov. 18.21). Si Paul place sur une liste les impudiques, les trompeurs, les ivrognes et les calomniateurs, c’est que nous devrions y songer avec sérieux. Je suis certain que Dieu nous veut du bien et qu’Il ne voudrait ni condamner ni maudire aucun de nous, mais au contraire manifester Sa grâce à tous et aider chacun à mettre toutes choses en ordre. Qu’Il veuille nous accorder à tous la grâce de reconnaître nos manquements, et que nous puissions dans le silence devant Lui nous laisser sonder. Puisse-t-Il accomplir en chacun individuellement une pleine purification et sanctification, par Sa grâce, afin que nous arrivions à la perfection.

Br. Frank


EDITORIAL

“Retourne, vierge d’Israël, retourne à ces tiennes villes. Jusques à quand seras-tu errante, fille infidèle?
Car l’Eternel a créé une chose nouvelle sur la terre: une femme entourera l’homme”

(Jérémie 31.21-22 — Darby).

Chers frères et soeurs en Christ,
Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans le Nom merveilleux de Jésus-Christ. Amen!

L’oeuvre de notre Père céleste est parfaite, et nous ne pouvons que tressaillir d’allégresse et de reconnaissance en lisant Sa Parole. Par Elle nous découvrons les desseins de Son coeur, ainsi que l’oeuvre d’amour qu’Il a accomplie pour nous, Ses créatures infidèles.

Au travers de la parole citée au début de ces lignes, nous entendons l’appel de l’Epoux divin à la vierge d’Israël. Elle est errante comme une fille infidèle, au lieu de demeurer dans l’héritage qui lui a été acquis par le sacrifice de Son Seigneur, Jésus-Christ.

Cet appel nous concerne plus particulièrement, nous qui avons entendu le Message apporté de la part de notre Père céleste par notre frère Branham. Par cette Parole révélée, nous avons pris conscience que nous n’appartenons pas aux dénominations, et nous sommes sortis de leurs credo et de leurs organisations formés selon la sagesse des hommes. Cependant, nous voyons des croyants qui, après être sortis des dénominations, errent encore loin de Jésus-Christ. Ils se sont laissé séduire par certains hommes qui se disent inspirés et qui les conduisent sur les sommets désertiques de leur propre révélation.

Si le Seigneur nous appelle à sortir des villes organisées des dénominations, Il n’a pas manqué de créer pour nous une Cité parfaite, car Il en est l’architecte et le constructeur. Cette Cité spirituelle se trouve dans la communion des rachetés, de ceux qui marchent dans la Lumière comme notre Seigneur Jésus-Christ a marché dans la Lumière (1 Jean 1.7).

Cependant, ce qui est remarquable dans ce passage de Jérémie, c’est la chose nouvelle que l’Eternel a créée sur la terre: “une femme entourera l’homme”. Nous pouvons comprendre au travers de ces paroles qu’il s’agit de l’attention que porte l’Epouse à Jésus-Christ, Celui qui S’est abaissé lors de Son passage sur cette terre, et qui demeure Le Même, hier, aujourd’hui et éternellement. Remarquez que l’appel adressé à la fille infidèle est lié au fait que l’Eternel a créé cette chose nouvelle. C’est-à-dire qu’elle peut devenir fidèle et s’occuper uniquement de Son Seigneur, car Celui qui l’appelle à demeurer dans Sa Ville a créé pour elle les dispositions d’esprit qui la font rechercher Son Epoux, et cela pour le temps de la fin. Puisque Dieu a créé cette chose nouvelle, nous devons donc “entourer” l’Homme de douleur, Jésus-Christ Le Même, hier, aujourd’hui et éternellement. Ecoutons l’appel de notre Epoux et cessons d’errer après des hommes ou des doctrines particulières, en cherchant la communion avec Jésus-Christ dans la pratique de la Parole de Dieu révélée. Amen!

Votre frère en Jésus-Christ.
A. Barilier

 



Imprimer
Numérique



RETOUR