“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 20

JANVIER 1980

 


 

Je vous salue tous cordialement, au Nom du Seigneur Jésus-Christ, par cette parole du Psaume 106.4-5:

“Eternel, souviens-toi de moi dans ta bienveillance pour ton peuple! Souviens-toi de moi en lui accordant ton secours, afin que je voie le bonheur de tes élus, que je me réjouisse de la joie de ton peuple, et que je me glorifie avec ton héritage!”.

Quelle magnifique parole! C’est du fond du coeur qu’elle a été prononcée, et elle est valable pour nous tous. Il nous faut la lire plusieurs fois, afin d’en mieux saisir la profondeur. En premier lieu, nous y voyons l’amour de Dieu pour Son peuple. L’oeuvre du salut est l’acte d’amour du Dieu qui embrasse l’univers tout entier. Celui qui reconnaît l’amour de Dieu révélé en Christ, et qui accepte la grâce qui lui est offerte, devient par la foi au Seigneur Jésus un bien-aimé dans le Seigneur. L’amour de Dieu devient alors le partage des élus. C’est l’amour qui délivre, réconcilie et pardonne. Dieu est amour. Par Son Esprit, Il verse Son amour dans nos coeurs, et par là même, Il révèle Sa nature au travers de nous. Ensemble, les chrétiens scrutent l’horizon afin de voir venir la félicité des élus, et avoir part dans la joie à ce que Dieu va faire parmi le peuple qui Lui appartient, conformément à Sa promesse.

UNE GENERATION SPIRITUELLE

C’est par amour que Dieu nous a engendrés par l’Esprit et fait naître à nouveau pour une espérance vivante. Une naissance parmi les hommes est le résultat d’une conception, laquelle a lieu après que des rapports d’amour et une union aient eu lieu. Il en va de même pour les choses spirituelles. Dieu S’est approché de nous dans des rapports d’amour. Christ a été engendré par le Saint-Esprit. De la même manière, chaque enfant de Dieu est engendré à une nouvelle vie par l’Esprit de Dieu. De même que dans le naturel un enfant, après avoir été engendré, entre par la naissance dans ce monde-ci, ainsi l’enfant de Dieu, qui est engendré par l’Esprit, entre par la naissance dans ce monde-. De même que l’existence d’un enfant parmi les hommes ne peut être contestée après qu’il est né, ainsi l’évidence d’un enfant de Dieu né de nouveau ne peut être contestée. Les deux sont une réalité. Par la naissance terrestre, nous sommes des enfants d’homme; par la naissance spirituelle, nous devenons des enfants de Dieu.

“Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu…” (1 Jean 3.2). “Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu” (1 Pier. 1. 23). Le salut vient du Seigneur, car c’est Lui qui produit en nous à la fois le vouloir et le faire. Qu’est-ce donc qu’Israël a bien pu faire pour son salut et sa délivrance? C’est en fait par la délivrance que se réalisa la promesse faite à Abraham. Qu’a donc obtenu Moïse par ses débats avec Pharaon? Dieu n’a-t-Il pas intentionnellement disposé, puis endurci le coeur de ce dominateur? Mais au moment précis où chaque famille israélite se conforma aux ordonnances de Dieu, où l’agneau fut immolé, le sang placé sur les poteaux et le linteau de la porte, et où ils mangèrent la viande rôtie au feu, c’est à ce moment-là qu’ils purent sortir parfaitement équipés, sauvés et délivrés. C’est sur ceux qui ne se trouvaient pas sous le sang versé pour l’expiation que le jugement de Dieu tomba, et c’est eux que l’ange destructeur frappa. Les premiers-nés d’Israël furent préservés. La promesse de salut et de délivrance s’accomplit et prit force de loi au moment où le sang de l’agneau coula. Ceux qui avaient obtenu grâce auprès de Dieu, et qui avaient été élus, sortirent en tant que peuple de l’alliance. C’est à ce moment-là qu’ils devinrent “l’Eglise” de l’ancienne alliance (ceux qui sont “appelés hors de”). Le mot “Eglise” (ou Assemblée) se trouve mentionné pour la première fois dans Exode 12.3.

“Car l’âme (ou la vie) de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servit d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme (ou vie) que le sang fait l’expiation” (Lév. 17.11). Lorsque Jésus-Christ notre Seigneur, l’Agneau de Dieu, mourut à Golgotha, c’est alors qu’eut lieu un plein salut, une parfaite délivrance, et que le croyant put sortir de l’esclavage. Tous ceux qui ont été prédestinés avant la fondation du monde à être des fils et des filles de Dieu font partie intégrante de la rédemption parfaitement achevée.

“Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!”. Nous sommes compris dans le plan de salut de Dieu. Notre Seigneur a fait retentir une parole puissante, alors qu’Il était cloué à la croix pour l’humanité, et s’écria: “Tout est accompli!”.

“Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu” (1 Cor. 1.18). A l’heure où les ténèbres régnaient, la lumière divine rayonna pour tous ceux qui croiraient. La Vie spirituelle qui se trouvait dans le Sang divin fut donnée par ce moyen afin que ce soit par grâce que nous La recevions.

“Il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs” (Marc 14.24). Il s’agit d’une rédemption inconditionnelle que Dieu a accomplie, c’est-à-dire que Dieu ne dit pas: «Tu dois faire ceci ou cela» — mais d’un acte divin. Cette parole: “Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé” a été confirmée alors même que Christ était cloué sur la croix. Le brigand invoqua le Nom du Seigneur, et il reçut cette réponse: “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis”.

Au moment où le Sang de l’Agneau de Dieu fut répandu, nos péchés furent pardonnés et notre faute fut expiée.

“En qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés” (Col. 1.14). “Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés selon son dessein” (Rom. 8.30). Dieu n’a encore jamais rien fait à moitié; tout ce qu’Il fait est parfait. A Ses yeux, l’Eglise est déjà parvenue à Son achèvement.

“Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ” (Rom. 5.1).

MALEDICTION ET BENEDICTION

Moïse plaça devant le peuple d’Israël la bénédiction et la malédiction. La malédiction suit la désobéissance, alors que la bénédiction vient sur celui qui obéit. Le choix entre la vie et la mort fut placée devant nos premiers parents. Avant que la bénédiction de Dieu, au travers de Christ, puisse venir sur nous, la malédiction devait nécessairement être enlevée de dessus nous. C’est par la mort de la croix que la malédiction a été ôtée. Il est écrit: “Car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu” (Deut. 21.23). “Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, — car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois”.

La grâce de Dieu prévaut sur le jugement, car Celui qui a donné la loi et qui est le Juge, est aussi le Sauveur. Il a pris sur Lui le jugement qu’Il avait prononcé, afin de réaliser une rédemption éternelle (Héb. 9.12). Par Sa grâce, Il a satisfait à Ses propres exigences, car celles-ci étaient conformes à Sa justice Divine. Après cette terrible nuit où Il subit la trahison, fut livré entre les mains des pécheurs, éprouva le désespoir, fut environné de profondes ténèbres et goûta aux douleurs de la mort, la vie de résurrection vint à nouveau. Alléluia! Un glorieux jour de résurrection commença à poindre. Du soir et du matin sortit un jour nouveau, le jour du salut. Déjà lors de la création naturelle, il y eut un soir et un matin qui formèrent ensemble un jour.

BENEDICTIONS ET EPREUVES

Avant la venue de grandes bénédictions, nous pouvons être soumis aux plus grandes épreuves. Il est dit de notre Seigneur: “Aussitôt, l’Esprit poussa Jésus dans le désert, où il passa quarante jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient” (Marc 1.12-13).

De grands hommes de Dieu durent passer par des profondeurs inimaginables, et cela avant qu’ils ne puissent gravir les hauteurs qui leur étaient réservées. Il nous est dit que Job avait été richement béni par Dieu. Tout ce qui lui appartenait était protégé. Il était un homme pieux et craignant Dieu, ennemi de tout mal. Un jour, Dieu permit à Satan de le frapper, et très rapidement, tout ce qu’il possédait fut jeté à terre et détruit. Sa famille, ses propriétés, tout avait été anéanti par Satan. Cet homme, considéré de Dieu, devant lequel jeunes et vieux s’inclinaient sur la place publique, se trouva alors assis sur un tas de cendres, abattu et méprisé de tous. Tous s’étaient détournés de lui, et ses amis, qui en réalité n’en étaient pas, ajoutèrent encore à sa douleur. Mais lui s’écria: “Je sais que mon rédempteur est vivant!”. Dans tous les temps, tous serviteurs et enfants de Dieu eurent le même témoignage. “Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion” (Jacq. 5.12).

Ce n’est pas au commencement mais à la fin que nous serons couronnés.

DIRECTIONS — SOUMISSIONS

Samuel, en tant que jeune prophète, adressa son premier message à Eli et à sa maison. Il réprimanda avec raison les fils de ce dernier, et fit connaître le jugement de Dieu. Plus tard, lorsque vint son temps, pareille chose lui arriva. Une immense douleur l’atteignit précisément à cause de ses fils. “Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice” (1 Sam. 8.3).

Au fond, c’est cet état de fait qui donna aux anciens d’Israël l’occasion d’adresser une pétition pour que soit établi un roi. “Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent: Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger” (1 Sam. 8.4-5).

Samuel avait perdu son autorité parmi le peuple et dans sa propre maison. Ses fils suivirent leur propre chemin, et cela fut fatal à ce serviteur de Dieu. Jeune frère, ou qui que tu sois, sois mesuré dans tes expressions, et ne parle pas trop, lorsque tu fais des reproches à un ancien d’église sur la conduite de ses enfants. Le soir n’est pas encore venu pour tous. Attends donc que tes enfants aient grandi, et alors tu jugeras. Il n’existe pas de croyant dont aucune parole ne puisse être reprochée. Combien il est facile de prendre la Parole, et de lever le poing pour frapper celui qui est déjà abattu. Les serviteurs de Dieu, qui passent parfois par le chemin de l’épreuve, ont déjà leur fardeau à porter. Lorsque la Parole de Dieu est employée de la manière juste aux yeux de Dieu, Elle produit toujours une Vie spirituelle agissante. “C’est pourquoi, ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs” (1 Cor. 4.5).

David, un homme selon le coeur de Dieu, qui avait été oint comme roi et établi selon la volonté de Dieu, fut plongé aussi dans de grandes difficultés. Il dut s’enfuir, fut maudit et lapidé, et pourtant, le Seigneur était avec lui. Pendant qu’il passait par les plus profondes humiliations, un autre se faisait proclamer roi au son des trompettes.

“Et Absalom gagnait le coeur des gens d’Israël … Quand vous entendrez le son de la trompette, vous direz: Absalom règne à Hébron” (2 Sam. 15.1-10). C’est à David que Dieu avait dit d’aller à Hébron, non pas à Absalom. “Les hommes de Juda vinrent, et là ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda” (2 Sam. 2.1-4). A l’endroit même où David fut oint comme roi sur la tribu élue de Juda, c’est là qu’Absalom se fit proclamer roi. Mais ce n’est pas à cause de cela que Dieu changea Son plan d’un iota. Celui qui est élu et établi par des hommes peut être en tout temps rejeté et déposé par Dieu. Celui qui est élu de Dieu ne sera jamais rejeté par Lui. Que ce soit Saül ou Absalom, ou n’importe quel autre qui se fasse établir comme conducteur par les hommes, il peut s’attendre en tout temps à être rejeté par Dieu, même si une onction se serait manifestée sur lui comme sur Saül.

“David monta la colline des oliviers. Il montait en pleurant et la tête couverte, et il marchait nu-pieds; et tous ceux qui étaient avec lui se couvrirent aussi la tête, et ils montaient en pleurant” (2 Sam. 15.30). Pendant que ceux qui s’étaient rassemblés avec Absalom poussaient des cris de triomphe, David et ceux qui étaient pour lui se trouvaient dans une profonde affliction. Qui donc peut éprouver les voies du Seigneur et Lui dire comment Il doit faire pour mener les choses à bien? Joseph et d’autres grands hommes de Dieu ont aussi passé par de grandes épreuves, par de profonds abîmes. Dieu ne nous a pas promis de nous conduire seulement sur les hauteurs des montagnes, mais Il a dit: “Tu es mon serviteur, je te choisis, et ne te rejette point!” (Esa. 41.9).

Au début du ministère de Moïse, tout allait bien, mais après quelque temps, toutes sortes de frères se levèrent et se retournèrent contre lui. En plus, un problème personnel vint s’ajouter à cela. Cependant, cette Parole demeurait toujours valable: “Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel” (Rom. 11.29).

Lorsque nous considérons la vie de ces prophètes tellement bénis de Dieu, nous devons constater qu’ils étaient cependant demeurés des humains. Dieu seul est le juste Juge. “Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou qu’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir” (Rom. 14.4).

Pour Paul, tout n’était pas toujours facile, de son temps. Nous pourrions penser aujourd’hui que tous le respectaient et écoutaient ce qu’il disait. Cependant, il n’en était pas ainsi. Il est vrai qu’il avait dans sa génération une charge extraordinaire, et cependant, un jour, il se trouva seul et abandonné de tous les frères. Ici et là, les assemblées furent déchirées; des frères sortirent (mais pas dans le même esprit) en portant des doctrines pernicieuses qui créèrent le trouble et la confusion parmi le peuple de Dieu. Ce n’est que là où l’Esprit de Dieu agit au travers des ministères qu’Il a établis que le Seigneur édifie Son Eglise. Là où des hommes se font établir, et confondent un don de la parole naturelle avec une vocation divine, là on recherche son propre honneur et l’on se glorifie, au lieu de glorifier le Seigneur — et on détruit l’Eglise. L’apôtre Paul disait: “Car je n’oserais mentionner aucune chose que Christ n’ait faite par moi…” (Rom. 15.18).

Il ne dit pas: “Seigneur, Seigneur, n’ai-je pas fait ceci et cela en Ton Nom?”. Tout ce qui est arrivé, il l’attribua à Dieu. Ceux qui se servent du Nom du seigneur en ne pensant qu’à eux-mêmes, voulant faire quelque chose par eux-mêmes, ne peuvent être joints au Corps du Seigneur. Lorsque nous lisons ce qu’écrit l’apôtre Paul, il semble qu’il entreprenne parfois de se justifier. C’est que les circonstances, parmi les frères et dans l’Eglise, étaient telles qu’il avait été contraint d’établir en quelque sorte sa propre défense. Il connaissait sa responsabilité devant Dieu, et c’est pourquoi il ne pouvait supporter la propagation d’une erreur sans s’y opposer. Pour ce qui est de son ministère, ainsi que pour celui de tout véritable serviteur de Dieu, c’est cette parole qui est valable: “Et je me suis fait honneur d’annoncer l’Evangile là où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d’autrui” (Rom. 15.20).

Dans chaque ville, il n’y avait qu’une Eglise, et c’est à elle que les épîtres des apôtres étaient adressées. Le signe d’une véritable prédication apostolique consiste dans un travail en commun harmonieux. Rien ne se fait parce que l’on prétend “savoir mieux” ou par esprit de chicane, et là où existe déjà une assemblée dans une ville ou un autre lieu, on ne vient pas en commencer une nouvelle. Dieu est le Dieu de Sa Parole. Oh, que le Seigneur veuille bien édifier Son Eglise, l’unir et la rendre parfaite dans son achèvement! Il connaît ceux qui sont à Lui; Il les conduira dans le bon chemin et les protégera. Le plus grand obstacle pour chacun est toujours le “propre moi”. Que chacun puisse mourir à soi-même chaque jour!

ORIENTATION SPIRITUELLE

L’Eglise a besoin, actuellement, d’une claire orientation pour les choses à venir. Si nous voulons aller de l’avant, il est impossible de regarder en arrière. Par ce que Dieu a fait au travers du ministère sans précédent de frère Branham, nous devons discerner l’action future du Saint-Esprit. Dans le Message de la fin, qui est la Parole de Dieu révélée pour ce temps, se trouve tout ce que nous devons savoir. Mais ce n’est que sous la direction du Saint-Esprit que nous sera montrée la connexion existant actuellement avec les voies de Dieu conformément à l’évolution spirituelle. C’est distinctement que Jean entendit cet appel: “Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite” (Apoc. 4.1).

L’appel divin ne vient pas du sud ou du nord, mais bien d’en haut, et il nous attire vers le haut. Amen! Seul celui qui peut discerner entre la voix de l’homme et la voix de Dieu peut aussi recevoir la révélation par le Saint-Esprit des choses à venir, et il saura également comment ordonner les choses présentes. Il est écrit: “Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira (c’est au pluriel) dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir” (Jean 16.13).

Bien que dans Apocalypse 2 et 3, le message soit adressé à l’ange de chaque Eglise, à la fin de chaque missive, il est dit: “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises”. On peut parler de l’ange-messager jour et nuit sans pour autant avoir compris ce que l’Esprit dit aux Eglises. La différence se trouve entre la compréhension intellectuelle de la lettre, et la compréhension de l’ensemble du Message qui est devenu vivant pour nous par l’Esprit. Dans le Royaume de Dieu, quand une période est terminée, une autre commence.

Josué avait reçu une tâche qui se rapportait à l’avenir, fondée sur la promesse divine et sur la base du message prophétique de Moïse. Elisée invoqua le Dieu d’Elie, saisit la promesse qui lui était échue, et prenant le manteau du prophète, il agit dans la foi. Là où Elie s’est arrêté, c’est là que commença le service d’Elisée. Quand Jean-Baptiste eut achevé sa tâche, le Seigneur Jésus commença la Sienne. Après que chaque parole et chaque promesse se rapportant à Lui furent accomplies, une grande tâche fut confiée à l’Eglise. Il y a toujours une suite dans le Royaume de Dieu. Quand, sous Luther, cessa le réveil du temps de la réformation, commença la visitation de la grâce sous Wesley. Là où le ministère de frère Branham fut interrompu doit commencer ce qui en constitue la suite. Cela ne doit pas s’arrêter à un enthousiasme de l’âme, mais cela doit devenir une action de l’Esprit pénétrante, et persévérante jusqu’à la fin, qui nous pousse dans les profondeurs de la Parole. La crainte de Dieu doit revenir. La maison de Dieu ne peut rester plus longtemps une caverne de voleurs, mais elle doit redevenir un lieu d’adoration. Il est possible qu’à la fin comme au commencement, ces deux choses se trouvent dans l’Eglise: le jugement et la grâce.

Dans l’Eglise du début, on aurait pu parler sur beaucoup de choses: sur Pilate, sur la trahison de Judas, sur le reniement de Pierre, et aussi sur tout ce que le diable avait préparé. Cependant, dès le moment où le Saint-Esprit fut répandu, ils commencèrent à publier les faits glorieux de Dieu. De même maintenant, cela ne peut se faire que par une effusion de l’Esprit. Dans la première prédication qu’il prononça, Pierre, inspiré par l’Esprit, se référa à David, et dit: “Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée…”.

Du point de vue humain, Pierre aurait pu désigner David de plusieurs manières, mais il était rempli de l’Esprit, et il considéra toutes choses du point de vue Divin. Amen! Que le Seigneur tourne vers nous Sa face pour nous faire grâce, qu’Il use de miséricorde envers Son peuple et, dans ces temps de la fin, nous ramène à ce qu’était l’Eglise au commencement.

LA POSITION DE LA FEMME DU POINT DE VUE BIBLIQUE

Après que la prédication Mariage et Divorce ait été publiée, il est nécessaire de dire quelques mots à ce sujet. Ce n’est pas ce que l’un de nous dit ou écrit qui a de l’autorité, mais ce que Dieu a dit et fait écrire garde pour toujours son autorité et le rend obligatoire. Comme dans tout thème que l’on traite, les passages bibliques peuvent être employés dans un sens ou dans l’autre. Malgré les différentes manières de voir, il doit cependant exister le point de vue biblique. Comme l’avait prévu et indiqué frère Branham lui-même dans Mariage et Divorce, quelques-uns peuvent être choqués par différents passages. D’autres comprennent mal l’une ou l’autre de ses déclarations. L’Ecriture Sainte doit être sondée sans idée préconçue pour reconnaître l’état des choses telles que Dieu les a établies.

Cette prédication a été donnée par frère Branham sur les instructions directes du Seigneur qui lui avait parlé auparavant du sein d’une nuée surnaturelle. Il doit donc y avoir là une grande importance. Frère Branham dit qu’il y en a plus que dans aucune prédication faite auparavant, car tout l’exposé est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Il ne s’agit pas ici de: «Ainsi dit frère Branham», ou «Ainsi dit frère ou soeur Untel» mais bien du: AINSI DIT LE SEIGNEUR par Sa Parole et Son Esprit. Que personne ne s’imagine qu’une révélation soit la confirmation d’une manière de voir existant depuis longtemps. A aucun endroit il ne faisait ressortir une différence entre l’Ancien et le Nouveau Testament, car il savait mieux que nous tous que c’était Le Même qui avait parlé dans l’un comme dans l’autre. Qui va oser élever le AINSI DIT LE SEIGNEUR de l’Ancien Testament contre le AINSI DIT LE SEIGNEUR du Nouveau Testament? Dieu ne peut ni Se contredire, ni Se corriger. Si aujourd’hui Il pensait différemment d’il y a deux, quatre ou six mille ans, Il ne serait pas l’Immuable, Celui qui ne varie pas. Toute la Parole de Dieu est: AINSI DIT LE SEIGNEUR. L’Ecriture ne peut être anéantie.

“Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux” (Mat. 5.17-19).

Dans la deuxième partie de la prédication, frère Branham parle de ce qui était au commencement. Il se rapporte à Genèse 1.27, lorsque Dieu créa l’homme à Son image, uni en un corps spirituel, homme et femme ne formant qu’un seul. Ce n’est que dans Genèse 2.7 que Dieu forma l’homme de la poussière de la terre. Cependant il était encore seul. Après qu’Adam eut donné un nom à chaque animal, et qu’il n’eut point trouvé d’aide qui lui soit semblable, Dieu fit tomber sur lui un profond sommeil et retira Eve de son corps. Aussi longtemps que l’homme était dans un corps spirituel, il ne pouvait être tenté. Ce n’est que lorsqu’il fut introduit dans un corps charnel qu’il tomba. C’est de cette manière que vinrent sur l’humanité entière le péché, la maladie et la mort. C’est la raison pour laquelle Dieu dut quitter Son Corps spirituel pour venir dans un même corps que nous, un corps charnel, afin de nous délivrer de la condition de chute dans laquelle nous nous trouvions.

“Car Adam a été formé le premier. Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression” (1 Tim. 2.13-14). Ce n’est pas Adam, mais Eve qui fut séduite par le serpent. Adam était la création originale, et Eve fut créée plus tard. Après la chute, c’est le serpent qui fut maudit. Ce n’est pas Adam ni Eve qui le furent!

“L’Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit…” (Gen. 3.14). Manifestement, le serpent marchait debout à l’origine, sinon la Parole de Dieu “tu marcheras sur ton ventre” n’aurait aucun sens. Dans ce même chapitre nous est relatée la conversation entre le serpent et Eve.

“Il dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur…” (Gen. 3.16). La chose est établie de cette façon pour toujours maintenant, de la première à la dernière naissance qui aura lieu. C’est ainsi que Dieu l’a ordonné. Même l’acte de rédemption accompli à Golgotha n’a rien changé à cela. Les conditions naturelles de nos corps demeurent jusqu’à la transmutation de nos corps qui aura lieu au retour de Jésus-Christ.

“Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi” (Gen. 3.17). Le Seigneur Dieu n’a pas traité tout le monde de la même manière. Chacun reçut la parole qui lui convenait. Après cela, Eve fut placée directement sous l’autorité de l’homme, quand le Seigneur lui dit: “Mais il dominera sur toi”. A cela non plus, Golgotha n’a rien changé. Toute femme qui se soustrait à l’autorité de l’homme se place sous l’autorité de l’ennemi.

“Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;… en toutes choses” (Eph. 5.22-24). C’est ce qui est écrit. De la même manière que la femme rencontre l’homme, c’est de cette manière qu’elle rencontre aussi le Seigneur. La position de la femme à l’égard de l’homme est à proprement parler la position qu’elle a vis-à-vis de Christ. “Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise…” (Eph. 5.22-24).

Celui qui veut subsister devant Dieu, qu’il soit homme ou femme, doit se soumettre aux ordonnances qu’Il a établies.

“Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ” (1 Cor. 11.3). Lorsqu’une femme dit qu’elle est soumise à Dieu, cela signifie qu’elle a pris sa place de subalterne, conformément à la Parole de Dieu. Déjà dans le premier âge de l’Eglise, Paul dit à l’Eglise de prendre en considération qu’on n’avait rien à y voir ni à y entendre parler d’égalité des droits. Or, Dieu a-t-Il voulu, par le dernier des messagers, nous mettre sous les yeux encore une fois le même thème?

Dans 1 Corinthiens 11.5, se trouve une très importante indication. “Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise la tête non voilée, déshonore son chef: c’est comme si elle était rasée”. La couverture, c’est-à-dire le fait de se voiler ne fut pas ordonné à toutes les femmes, et en toute occasion, mais bien aux femmes qui participent au service divin à la prière, et à la prophétie. C’est remarquable. Si les femmes laissaient leurs cheveux flotter librement, il leur suffisait, lorsqu’elles priaient ou prophétisaient, de s’incliner suffisamment pour que leurs longs cheveux deviennent pour elles un voile.

“C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend” (v. 10). Devant les anges, qui sont les messagers de Dieu, cette ordonnance devrait être mise en pratique dans l’Eglise. Cela était considéré comme un signe de l’autorité à laquelle la femme s’est soumise. Souvent, de petites choses ont de grandes répercussions.

“Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence” (1 Tim. 2.11-12). C’est une exigence divine à laquelle on ne peut se soustraire. Dieu Se tient aux côtés de ceux qu’Il a destinés à un ministère. Par son installation dans une charge spirituelle donnée, et cela en fonction de l’appel divin reçu et en vertu de l’onction, un homme de Dieu a accès à l’ordonnance divine que Dieu a établie.

“Tu regarderas un sacrificateur comme saint, car il offre l’aliment de ton Dieu; il sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l’Eternel qui vous sanctifie” (Lév. 21.8). Il est très important que l’on garde le respect devant ceux qui exercent un ministère. Les frères Paul et Branham ont attaché une grande valeur à donner des instructions sur la place qu’occupe la femme. A l’endroit où Dieu parle, elles, comme nous tous, doivent demeurer dans le silence. Là où les femmes apportent la Parole, c’est Dieu qui fait silence.

“Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi” (1 Cor. 14.34). Ici, l’apôtre se rapporte à la loi, et il dit avec le plus grand sérieux qu’on ne leur permet pas de parler. On peut souvent être davantage démoli par des paroles, qu’édifié par une prédication. Une femme peut avoir les meilleures intentions lorsqu’elle parle au sujet des affaires de l’Eglise, mais Dieu en a de meilleures, c’est pourquoi Il lui ordonne de se taire.

“Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme” (1 Cor. 11.11). La position d’enfant de Dieu est pareille pour tous, elle vient par la rédemption qui est en Jésus-Christ. Dieu a fait de nous des fils et des filles. Les sphères d’activité sont cependant différentes. Beaucoup de femmes ont servi le Seigneur, et le font encore aujourd’hui, mais parfaitement à leur place.

LA VIE PERSONNELLE

Nous voulons considérer rapidement la vie personnelle de quelques prophètes et hommes de Dieu. Nous pourrons alors constater que malgré les grandes expériences qu’ils ont faites, ils sont demeurés des humains. Ils n’ont pas été épargnés par les problèmes qui se rencontrent dans cette vie. Nous examinerons d’un peu plus près maintenant la relation qu’il y a entre hommes et femmes, du point de vue biblique. Les personnes qui ont été saisies par l’esprit de ce siècle, et par l’égalité des droits de la femme, ne feront que secouer la tête à propos de ce que la Parole de Dieu déclare. Que ce soit Paul ou Branham, les prophètes ou les apôtres, tous ont parlé et écrit unanimement sous l’inspiration du même Esprit. Celui qui lit les épîtres aux Romains ou aux Hébreux pourra tout particulièrement constater combien souvent on se rapporte à l’Ancien Testament. La Parole de Dieu n’est pas assujettie aux changements d’époques. Les serviteurs de Dieu n’avaient pas besoin d’exercer une politique religieuse dans l’Eglise. Ils n’organisaient point de discours électoraux, ne recherchaient point la faveur des femmes ou des hommes; ils avaient la faveur de Dieu, et cela leur suffisait. Ils nous laissèrent ce qu’ils avaient reçu du Seigneur.

L’heure est venue où hommes et femmes doivent prendre la place que Dieu leur a assignée. Sans cela, l’Eglise de Jésus-Christ ne peut être achevée. Chaque parole de Dieu a force de loi, et Elle est obligatoire. Même les lois civiles du vingtième siècle ne peuvent annuler la Parole de Dieu. Le ciel et la terre passeront, mais la Parole de Dieu demeure éternellement.

“L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme” (1 Cor. 11.8-9).

Après avoir lu la prédication sur Mariage et Divorce, plusieurs ont conclu que frère Branham voulait introduire la polygamie. Loin de là! A Dieu ne plaise! Il est vrai qu’il a pris des exemples tirés de la Parole de Dieu pour montrer que la position de l’homme était autre que celle de la femme. Nous allons juste mentionner ici quelques événements, pour une meilleure compréhension, et chacun pourra les méditer dans la prière devant Dieu. Selon notre compréhension traditionnelle, de grands hommes de Dieu se sont rendus coupables de certaines choses. S’ils avaient vécu de nos jours, il y a déjà longtemps qu’ils seraient tombés sous le jugement et auraient eu une bien mauvaise réputation. On aurait contesté leur ministère, on leur aurait même interdit de prêcher, et mis en question leur vocation. Pour ceux qui sont réellement spirituels, la parole de l’apôtre Paul est toujours valable: “Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair…” (2 Cor. 5.16).

Avec la permission de Dieu, certaines choses sont arrivées dans leur vie. Cependant, leurs expériences sont pour nous un témoignage vivant de l’action surnaturelle de Dieu.

Au sujet de la vie personnelle des pères de la foi, il est écrit: “… Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines…” (Gen. 25.1-6). Il faut espérer que tous conservent le respect envers Abraham, en présence de ce qui nous est relaté ici. Il était un prophète, un homme que Dieu visita personnellement, avec lequel Il parla comme un ami, avec lequel Il prit un repas, auquel Il fit des promesses, et avec qui Il conclut une alliance (Gen. 18). C’était un homme de foi et d’obéissance, sans reproche devant Dieu. Une grande partie de l’histoire du salut est liée à la personne d’Abraham.

Au sujet de la vie personnelle de Moïse, qui est le plus grand prophète de l’Ancien Testament, et qui est comparé directement à Christ (Deut. 18.18), il nous est dit: “Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne”. C’est pendant le voyage dans le désert que Marie, la prophétesse, et Aaron, le sacrificateur, péchèrent contre Dieu parce qu’ils avaient parlé parmi le peuple contre Moïse à cause de cette affaire. Marie fut frappée de lèpre et ne put rentrer dans l’assemblée qu’après que Moïse eût intercédé pour elle, et que sa guérison se fut accomplie. C’est seulement après cela que l’assemblée put se remettre en marche et poursuivre son voyage.

“Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle?”. Ne pense-t-on pas et ne dit-t-on pas la même chose aujourd’hui? Ils semblaient être dans leur droit auprès de Dieu, quant à leur position. Cependant, il existe une grand différence entre, d’une part, Dieu qui parle simplement à un homme, et d’autre part Dieu qui par la Parole qu’Il adresse à quelqu’un, l’oblige à rendre un service dans l’immédiat, et à assumer une tâche bien définie. Celui qui parle contre un serviteur de Dieu s’éloigne du camp de l’assemblée; il doit cependant revenir, s’il fait partie des “appelés hors de”. Personne n’a méprisé Moïse à cause de ce qu’il avait fait: n’était-il pas l’homme le plus doux de la terre? Dieu ne le blâma point.

Qu’en était-il de la vie personnelle de Jacob? “Les fils de Jacob étaient au nombre de douze. Fils de Léa: … Fils de Rachel: … Fils de Bilha: … Fils de Zilpa: …” (Gen. 35.23-26). Jacob avait fait plusieurs expériences avec Dieu. Il devint Israël, le père des douze tribus de ce peuple que le Seigneur avait élu pour être Sa propriété particulière. Dieu n’a rien reproché à Abraham, ni à Moïse, ni à Jacob, et pas davantage à d’autres. Tous ces hommes étaient-ils des transgresseurs, ou bien recevaient-ils la Parole? Etaient-ils en relation avec Dieu? Etaient-ils saints, des prophètes marchant avec Dieu? Oui, c’est ce que Dieu témoigna. Personne ne pourrait croire que ce soit possible, si nous continuions à parler de la vie personnelle de ces grands hérauts de Dieu.

Il est question de la vie de David, autant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Dans les deux, il occupe beaucoup de place. Jésus-Christ est désigné comme étant le Fils de David. Celui qui, du point de vue humain, porterait sur lui un jugement ne lirait plus aucun psaume. Serait-il possible que Dieu voie les choses différemment de nous? Il n’a retenu contre David qu’une seule chose qui était contre Sa Parole, comme l’Ecriture nous le rapporte: “Car David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, et il ne s’était détourné d’aucun de ses commandements pendant toute sa vie, excepté dans l’affaire d’Urie, le Héthien” (1 Rois 15.5).

David s’était rendu coupable d’adultère et de meurtre, lorsqu’il prit la femme d’un autre. Même à cet égard, seul Dieu pouvait en juger. Quelle Bible aurions-nous, si tout ce qui est en rapport avec David était enlevé?

Il nous est également raconté beaucoup de choses sur la vie personnelle de Salomon. Ce qui est seulement remarquable, c’est que Dieu Se soit révélé à lui, qu’il ait édifié le Temple conformément aux promesses que David avait reçues, et qu’il ait présenté devant le Seigneur la prière pour la consécration de ce Temple. Certainement que nous, nous aurions dit que ses mains étaient impures, et qu’il ferait mieux de disparaître.

“Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Eternel remplit la maison”. D’en haut, Dieu a regardé favorablement cette prière, Il l’a exaucée et a répondu d’une manière surnaturelle. Combien y en a-t-il qui, aujourd’hui, élèvent avec foi des mains saintes, à ce qu’il leur semble, sans pour autant que Dieu réponde et fasse descendre Son feu? Dieu Se serait-Il solidarisé avec le péché ou avec des pécheurs? Loin de là! Au grand jamais! Et encore moins que jamais avec ceux qui ont l’apparence d’être saints et qui sont des pharisiens. Le péché demeure le péché; il est la transgression de la Parole de Dieu, de la loi et des commandements. “Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi” (1 Jean 3.4).

L’apôtre Jean va encore plus loin, en ce qu’il énonce toute une série de définitions et injonctions inspirées par l’Esprit, et cela sans commentaires. “Celui qui pèche est du diable…” (1 Jean 3.8). Personne ne peut être à la foi enfant de Dieu et enfant du diable. Ou bien nous sommes croyants, ou bien nous sommes incrédules. “Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu” (1 Jean 2.3).

Nous avons besoin d’un jugement divin et d’une juridiction biblique. Le Saint-Esprit nous convainc de péché sur la base de la loi et des commandements. La connaissance du péché vient par la loi (Rom. 3.20). Les ordonnances sont promulguées par Dieu dans l’Ancien Testament, mais ce n’est que dans le Nouveau qu’elles peuvent être observées en vertu de la rédemption. Le jugement porté dans chaque cas par les apôtres dans le Nouveau Testament s’exerçait sur la base de l’Ancien Testament. C’est de plein droit que Paul, dans 1 Corinthiens 5, jugea un homme qui avait des rapports avec sa belle-mère, et le livra à Satan, car il est écrit: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C’est la nudité de ton père” (Lév. 18.8). Dans 2 Corinthiens 2.5-7, bien entendu, il a préféré lui faire grâce et lui pardonner à cause de son repentir.

Bien que l’on dise de Jean-Baptiste qu’il ne savait ni lire ni écrire, il connaissait très bien la Parole de Dieu, et dit à Hérode: “Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère” (Marc 6.18). Il fondait son jugement sur la parole de Lévitique 18.16: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton frère. C’est la nudité de ton frère”.

Tout homme qui est véritablement conduit par l’Esprit de Dieu et qui parle le langage biblique doit fonder ses déclarations sur la Parole de Dieu. Il n’y a pas place ici pour des opinions humaines, elles ne font que jeter la confusion.

En venant au thème de l’adultère, nous laissons la Parole de Dieu s’exprimer à ce sujet:

“Tu ne commettras point d’adultère … tu ne convoiteras point la femme de ton prochain…” (Ex. 20.14,17).
“Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lév. 20.10).
“Mais moi, je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée, commet adultère” (Mat. 5.32 — Darby).
“Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur” (Mat. 5.28).

Nous devons voir toutes choses comme Dieu les voit, et dire ce qu’Il a dit; alors seulement nous comprendrons les directives de Moïse, de Paul et de frère Branham. Ce sujet ne doit pas être considéré superficiellement, ou simplement évité. Il y a davantage là-dedans que nous ne le pensons. Dieu n’a-t-Il pas toujours employé Ses serviteurs et prophètes pour révéler Ses desseins? Lorsque le Seigneur fit venir frère Branham sur la montagne, ce n’était sûrement pas pour lui dire de nous rapporter ce que nous savions déjà depuis longtemps. Notre Seigneur Jésus Se réfère au commencement, lorsqu’Il dit: “C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi” (Mat. 19.8). Dieu ne veut pas le divorce, car ce qu’Il a uni, l’homme ne doit pas le séparer. Ce n’est qu’à cause de la dureté de son coeur que la chose a été permise à l’homme. Dans le Nouveau Testament, l’amour de Dieu couvre tout, même l’abondance du péché.

Dans Deutéronome 22, nous voyons que les femmes sont classées en trois groupes:

1° Celles qui sont mariées (v. 22).
2° Celles qui sont fiancées (v. 23-27).
3° Celles qui sont vierges, célibataires (v. 28-29).

Chose étrange, à aucun endroit et dans aucune circonstance nous ne voyons les hommes classés de ces trois manières. Seul l’homme pouvait donner une lettre de divorce à sa femme, mais jamais le contraire; pas une seule femme non plus ne pouvait prendre un second mari. Exode 21.10 et Deutéronome 21.15 ne concernaient que l’homme.

Dans le Nouveau Testament, cela apparaît presque aussi unilatéral. “Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant…” (Rom. 7.2). Pourquoi n’est-il pas écrit la même chose pour l’homme? Dieu aurait-Il oublié quelque chose?

“Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut” (1 Cor. 7.39). Ici non plus, il n’est pas fait mention de l’homme. Du commencement à la fin, la Parole de Dieu suit une ligne continue.

“L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Si une femme se détourne de son mari, et lui devienne infidèle…” (Nom. 5.11-31). Que l’on lise soigneusement ce chapitre. On peut se demander pourquoi il n’est pas concédé les mêmes droits à la femme qu’à son mari, devant les sacrificateurs et l’assemblée? Il est encore écrit: “Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité” (v. 31). Voulons-nous imputer de l’injustice à Dieu? Loin de là! Sa Parole est aussi, pour ce thème difficile, une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier.

“Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché!” (Rom. 4.7-8). En l’occurrence, le fait d’être estimés “heureux” par notre Dieu est incompréhensible — mais oh, combien c’est vrai! Heureux tout homme qui l’a expérimenté par une pleine délivrance en Jésus-Christ. Nous voulons être dignes de cette glorieuse vocation.

En ce qui concerne le divorce, nous lisons: “A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme” (1 Cor. 7.10-11). Là aussi, c’est à la femme seule qu’il est ordonné de ne pas se remarier. En ce qui concerne l’un des conjoints qui serait incrédule, il est dit ce qui suit: “Si le non croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix” (v. 15). En ce qui concerne le divorce qu’aurait obtenu la partie incrédule, l’homme croyant ou la femme croyante sont libres, et ne sont pas liés au mariage qui vient d’être dissous.

Il y a aussi une directive donnée à tous ceux en général qui éprouvent la nécessité de se marier: “Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari” (1 Cor. 7.2). Dieu a pensé à tout, et Il a aussi pourvu aux besoins terrestres, humains. Il y a des personnes qui sont destinées au mariage, et d’autres qui ne le sont pas. Les dispositions naturelles sont différentes. “Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre” (1 Cor. 7.7).

Qu’il soit question, en rapport avec cela, d’un don particulier reçu de Dieu peut nous sembler singulier, mais cela nous contraint à réfléchir. Il n’est pas question ici d’un don de l’Esprit, mais d’un don naturel que Dieu notre créateur peut avoir placé en l’un ou l’autre, c’est-à-dire d’un don particulier. Nous devons aussi savoir cela pour respecter la Parole de Dieu.

“Il leur répondit: Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère…” (Mat. 19.11-12). Déjà dans la vie des plus grands hommes de Dieu, nous pouvons voir la différence dans la conduite de leur vie. Chacun avait reçu dans les choses naturelles un don de Dieu, et il avait aussi reçu de Lui son ministère spirituel. Il y a des prescriptions que nous devons prendre en considération.

“Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme…” (1 Tim. 3.2). En aucun cas nous ne devons sauter cet important passage biblique. Un ancien d’Eglise doit être marié et ne pas être nouveau dans la foi. Il faut qu’il puisse aider, avec le secours de Dieu, ceux qui ont des problèmes de famille, ou entre conjoints.

En définitive, nous voulons aussi nous poser la question de savoir si le temps dont Paul parlait déjà par le Saint-Esprit ne s’approcherait pas: “Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas…” (1 Cor. 7.29). L’on doit aussi très sérieusement attirer l’attention sur le fait que chacun individuellement doit recevoir devant Dieu la clarté sur le chemin qu’il a à suivre. Si, dans une prédication, le mariage ou les rapports entre époux sont interdits, ou, dans des entretiens privés, mis en cause, c’est qu’un mauvais esprit essaie d’enseigner en contradiction avec la Parole de Dieu. “Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher des esprits séducteurs et à des doctrines de démons par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir d’aliments…” (1 Tim. 3.1-3).

Il est pourtant tellement important pour chacun de trouver l’équilibre et, libéré de tout fanatisme religieux, d’être un enfant de Dieu normal. L’apôtre Paul a écrit sur tous ces sujets de façon très claire.

“Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence” (1 Cor. 7.5). Il est tellement nécessaire et urgent que ce thème soit éclairé de tous les côtés, afin que chacun reçoive pour soi la certitude de sa position devant Dieu. “Et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus” (Phil. 3.15).

En accord avec le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures, frère Branham a exposé ces directives sur l’indication directe du Seigneur qui lui en avait donné la charge. Cet exposé doit contribuer à une meilleure compréhension du sujet. Je suis sûr que Dieu poursuit avec chacun un but particulier. Celui qui est droit dans son coeur comprendra tout cela correctement. Mon voeu est qu’aucun, pour sa propre ruine, n’altère une déclaration, une citation ou un passage biblique. C’est volontairement que je me suis abstenu de reproduire des citations de la prédication Mariage et divorce. Ensemble nous attendons le jour de la visitation en grâce de notre Dieu.

“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!” (1 Thess. 5.23-24).

POUR LA FIN DE L’ANNEE

Nous pouvons à peine concevoir que nous vivons la fin des années 70. Quelle grâce! Nous comptons avec l’imminent retour de notre Seigneur qui est maintenant plus proche que jamais. Pour ce qui est du temps et de l’heure de ce grand événement, nous nous en remettons à Dieu. Que le Seigneur fasse de nous des hommes qui marchent devant Lui, de telle façon que nous soyons prêts en tout temps à nous tenir devant Lui. Nos paroles et nos actes, tout notre comportement, devraient correspondre à la position de notre haute vocation de fils et de filles de Dieu, alors que nous sommes conscients du fait que chaque jour que nous vivons pourrait être le dernier.

A la vue de ce qui se passe sur la terre, nous reconnaissons très clairement que cela ne peut plus durer longtemps. Les mass media apportent journellement des nouvelles imprévues. Du monde entier nous parviennent des communications de tous genres. Ce que nous ressentons vient surtout des choses qui nous touchent de près; ce qui se passe ailleurs ne fait que nous effleurer.

La situation politique, économique et religieuse ne semble pas être précisément bonne. Sur le plan international, toutes choses sont liées, l’une entraînant l’autre, et par un faux-pas, ou une erreur, la population du monde entier peut être précipitée dans la ruine et le chaos. Les grandes puissances deviennent sans grande puissance, et le pétrole qui était destiné aux besoins énergétiques est employé comme moyen de pression politique. Des répercussions que l’on ne pouvait imaginer, et cela dans tous les domaines, frapperont le globe tout entier. Les troubles, les tremblements de terre, la chute de gouvernements, appartiennent presque à l’ordre du jour. En vérité, la paix est enlevée de la terre, car les apparences de paix ne trompent pas, face aux réalités.

Des crises de toutes sortes parcourent le globe terrestre et l’Eglise comme Israël n’en sont pas préservés; au contraire, l’ennemi mortel de l’humanité dirige sa colère directement sur eux deux, parce que Dieu les a élus. Nous n’avons pas affaire à de méchantes gens, mais au malin (Satan), qui règne sur eux avec ses puissances de ténèbres. Mais il est certain qu’à la fin, c’est notre Dieu qui manifestera Sa victoire sur toutes choses. Amen!

Plusieurs événements sont annoncés pour les années 80: que ce soit au sujet de certaines planètes et constellations ou concernant des changements politiques et religieux. Il est vrai que nous en tenons compte. Cependant, nous dirigeons toute notre attention sur la Parole de notre Seigneur: “Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche” (Luc 21.28).

Nous avons en vue la plus grande et la plus merveilleuse des promesses, laquelle est celle du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Tout ce qui peut arriver avant ou après l’enlèvement, personne ne peut le dire, et cela n’a pas non plus de signification spéciale pour nous. Nous serons pour toujours avec le Seigneur, et c’est ce qui nous console.

NOUVELLES MISSIONNAIRES

Pour beaucoup de frères et soeurs dans tant de différents pays, les voyages missionnaires sont toujours comparables à un rassemblement de fête. Pour comprendre ce que la prédication de la Parole accomplit parmi les croyants, il faut l’avoir vécu soi-même. Je suis surpris de cet amour incompréhensible. Beaucoup de photographies des rassemblements qui ont eu lieu pourraient être publiées. Que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, en Afrique ou en Asie, les portes sont ouvertes. Seul le Seigneur sait combien de temps encore l’Evangile pourra être prêché librement. Avec l’aide de Dieu, nous voulons agir aussi longtemps qu’il fait jour, car la nuit vient dans laquelle plus personne ne pourra agir. Peu importe quelle puissance politique ou religieuse tient le gouvernail dans ces différents pays, presque toutes ont ceci en commun: elles rejettent notre Rédempteur en tant que leur Sauveur. Cependant, l’amour de Dieu nous étreint, et nous voudrions qu’encore beaucoup viennent à la foi par la prédication de l’Evangile.

Le renchérissement mondial a tout particulièrement affecté les pays d’Asie et d’Afrique. Les pauvres sont devenus encore plus pauvres, et le travail missionnaire est rendu plus difficile. Il faut avoir vécu une fois soi-même au milieu de ces conditions de vie pour comprendre dans quelle situation doivent vivre des millions de personnes. Nous portons sur notre coeur nos frères et soeurs, et nous continuerons à les aider et à les assister aussi longtemps que Dieu mettra à notre disposition les moyens nécessaires. Je n’ai jamais présenté mes besoins, ni envoyé de lettres pour mendier, et à l’avenir je ne le ferai pas davantage. Le Seigneur connaît toutes choses, Il exauce les prières de Ses enfants ici-bas, Il connaît leurs besoins et Il peut répondre d’ici, au travers de Son peuple. A vous tous qui pensez à l’oeuvre de Dieu et qui la soutenez par vos prières et vos dons, j’adresse mes remerciements au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire. C’est volontiers que je voudrais présenter personnellement mes remerciements à chacun d’entre vous, en vous serrant cordialement la main. Précisément dans ce temps où tous les efforts de l’homme se portent vers les choses éphémères, nous sommes de plus en plus libérés de tout ce qui est terrestre.

De même que dans la première Eglise les croyants déposaient aux pieds des apôtres ce qu’ils pouvaient mettre à leur disposition, ainsi en est-il maintenant, afin que l’oeuvre de Dieu puisse s’édifier. Selon les besoins, nous avons distribué ces dons au mieux de notre connaissance et de notre conscience.

Nous pouvons seulement dire que le Seigneur a pourvu jusqu’aujourd’hui pour l’oeuvre de Dieu et pour nous. Je peux donner l’assurance à tous que ce n’est pas seulement devant les hommes que je me tiens, mais devant Dieu. En tant que fidèle administrateur des mystères de Sa Parole, et avec les moyens qui m’ont été confiés pour Son oeuvre, j’ai l’assurance de subsister devant Lui.

J’aimerais tout particulièrement remercier nos chers frères Barilier, Pilati et Baranowski pour leur fidèle engagement dans l’oeuvre du Seigneur, ensemble avec d’autres frères. Le travail de nos frères en Europe et en Afrique a été richement béni, et il portera des fruits pour la Vie éternelle. C’est dans l’amour fraternel que nous avons travaillé ensemble avec d’autres frères dans plusieurs pays.

Beaucoup de frères de différentes parties de la terre vous font tous cordialement saluer. Des milliers sont unis à nous et prient pour vous tous qui rendez possible ce travail missionnaire au loin. Que le Seigneur vous bénisse tous. Continuez à vous souvenir de moi dans vos prières. Je vous remercie pour toutes vos paroles d’encouragement, vos écrits et vos voeux. Pour les fêtes de fin d’année, je souhaite à tous les riches bénédictions de Dieu, et une courageuse entrée dans la nouvelle année, dans la certitude de la foi.

Votre frère en Christ.
Br. Frank


EDITORIAL

“… comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle,
afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole;
afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable…”

(Ephésiens 5.25-27).

Ne disposant pas d’assez de place pour vous écrire, je veux simplement vous saluer de tout coeur, vous tous mes frères et soeurs en Christ, et souhaiter à chacun de vous, tout au long de cette nouvelle année, une communion toujours plus profonde avec notre Dieu Tout-Puissant, révélé en Jésus et dans Sa Parole. Ayons la certitude qu’Il est Fidèle pour accomplir envers Son Epouse la Parole de l’Ecriture citée ci-dessus, et bénissons Son Nom.

Votre frère en Jésus-Christ.
A. Barilier

 



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