LE CHEF-D’OEUVRE

(The Masterpiece)

 

5 juillet 1964, matin
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 


 

Inclinons nos têtes pour la prière! Pendant que nos têtes et nos coeurs sont inclinés devant Dieu, j’aimerais savoir combien ici ont une requête qu’ils aimeraient voir présentée à Dieu? Faites-la connaître en levant simplement votre main. Et maintenant, alors que nous prions, gardez votre requête dans votre coeur.

Seigneur Jésus, Toi qui es la Source, la Source inépuisable de la Vie, coule à travers nous aujourd'hui, Seigneur, et nettoie-nous de toute incrédulité et de tout péché, afin que nous puissions subsister en Ta présence, sachant qu’il y a des besoins parmi nous… Nous savons que nous sommes pécheurs et que nous ne sommes dignes d’aucune bénédiction. Mais, quand nous pensons à Lui qui est venu prendre nos péchés, alors, quand Son Sang est ici, ce n’est pas nous qui venons dans la présence de Dieu, c’est Lui, c’est notre voix au travers de Son Sang; c’est Son Sang qui parle. O, Dieu, nettoie alors nos coeurs du péché et de l’incrédulité!

Accorde-nous le désir de nos coeurs, car nous avons vraiment le désir de Te servir. Dans ces situations qui nous affaiblissent et nous affligent, ces choses que le monde met parfois sur nous, et qui servent à nous perfectionner… Nous avons entendu que Jésus a dit: “Ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver”. Toutes ces choses ne sont là que pour notre bien et pour notre perfectionnement, pour nous amener à la place qui est la nôtre. Ce grand désert des épreuves qui modèle les justes pour faire des saints… Nous Te remercions pour ces épreuves, Seigneur. Nous ne voulons en aucune façon faire quelque chose de contraire à Ta volonté; mais nous Te prions, Père, qu’en cela, nous soyons amenés plus près de Toi.

Et quand les fardeaux sont si pesants que nous ne pouvons plus avancer, alors nous levons les mains et crions à notre Père. Alors, écoute-nous du Ciel, Seigneur. Guéris-nous! Donne-nous la santé à cause du Royaume de Dieu. Bénis Ta Parole, ce matin, ô Seigneur. Ta Parole est la Vérité!

Maintenant, nous sommes assemblés ici, dans l’église, et nous Te prions pour frère Neville, et frère Capps, et frère Collins et les autres pasteurs, pour les conseillers, les diacres, pour tous les laïques et les étrangers qui se trouvent dans nos portes. Que ce jour puisse être un jour duquel nous nous souvenions longtemps, à cause de Ta présence parmi nous.

Seigneur, nous nous attendons ici, ce matin, à des choses glorieuses. Tu nous as appelés à être momentanément ensemble, et nous sentons que c’est dans un but. Que Ton but puisse s’accomplir, ô Seigneur. Car nous Te le demandons au Nom de Jésus, dans Lequel nous nous présentons nous-mêmes. Amen!

C’est glorieux d’être ici, et d’être assemblés dans cette église bien remplie. Je ne m’attendais pas du tout à voir qui que ce soit ici, ce matin, parce que je ne savais pas moi-même que je serais ici.

Nous venons juste d’arriver de Philadelphie. Et je venais en pensant devoir aller aussitôt en Arizona, pour le service funèbre d’un ami, le Capitaine Jim Mosely, un homme qui m’est très cher, un croyant. Il n’y a pas longtemps que j’ai conduit à Christ les trois frères Mosely… Et l’un d’eux est tombé en avion l’autre jour, et il fut tué sur le coup. Son corps est resté dans le feu dix heures avant qu’on puisse l’enlever. Il avait vingt-huit ans, sa femme vingt-six, et il laisse trois petits enfants dont l’aîné est âgé de sept ans. C’est vraiment triste! Quand ils purent atteindre le corps, ils durent l’ensevelir le jour suivant. C’est pourquoi je n’ai pas eu besoin d’aller là-bas. J’ai juste écrit (ou plutôt envoyé par télégramme), ce que je voulais dire au service funèbre de frère Mosely. Nous ne pouvons comprendre certaines choses comme celle-là, mais Dieu fait concourir toutes choses pour notre bien.

Nous sommes ici ce matin, au service du Seigneur, sachant que nous croyons en Dieu, et que nous croyons qu’Il conduit toutes choses comme elles doivent l’être. Peu importe de quoi il s’agit, ou de la manière employée pour le conduire à bien, nous savons que cela agit pour notre bien. Il l’a promis. Il ne peut pas en être autrement. Parfois, nous ne pouvons pas comprendre cela, et la chose nous paraît très compliquée, mais nous savons que c’est la vérité, car ce que la Bible dit est la Vérité. Et pour nous, la Bible, c’est Dieu sous la forme écrite.

10 Il faut bien que nous appuyions notre foi sur quelque chose. Et si quelqu’un parmi nous cherche à réussir dans la vie, et à devenir multimillionnaire… Mais, que ferons-nous de tout cela? A la fin de la route, tout s’écroulera, et alors, quel bien cela nous fera-t-il? Vous voyez? L’argent est un moyen d’échange; mais vous ne pouvez pas l’échanger contre la Vie. Dieu seul a la Vie.

11 Nous devons bien comprendre que nous sommes ici sous la forme d’un négatif. Et s’il y a un négatif, il doit y avoir un positif. Il ne peut y avoir de négatif sans qu’il y ait un positif, car c’est le positif qui fait le négatif. C’est comme lorsque vous avez l’image négative d’un objet. Il faut qu’il y ait un objet quelque part dont la clarté frappe l’objectif, sinon il n’y aura pas de négatif. Ainsi, lorsque nous voyons que notre vie ici est sous une forme négative, et, sachant que nous avons été faits à l’image d’une vie qui est quelque part, nous savons qu’il y a là-bas quelque chose de positif qui a été frappé par la lumière, et cela a été réfléchi ici sur la terre. Nous sommes seulement l’image. L’objet original est quelque part. S’il n’en est pas ainsi, je suis l’homme le plus gravement trompé qui se trouve dans le monde, et j’ai dépensé ma vie en vain. Mais je sais, sans l’ombre d’un doute, que cela y est! Vous voyez? Et c’est pourquoi nous sommes ici.

12 Lorsque je vous vois venir ici, entreprenant la traversée de tout le pays à l’instant même où vous entendez dire qu’une rencontre aura lieu (souvent même, ce n’est qu’un ouï-dire), alors je me sens vraiment bien petit lorsque je viens à des rencontres telles que celles-ci. Quand je pense qu’il y a des gens que je connais, qui ont voyagé des centaines de kilomètres rien que pour être assis ici pendant les quelques minutes du service divin!

13 L’autre jour, une femme a fait justement une remarque quand elle est entrée, disant: «Montrez-moi où cet homme a marché, et laissez-moi fouler le sol même sur lequel il a marché. Alors, je serai guérie». C’est de cette manière que les gens croient en vous, et vous êtes un représentant de Christ. Alors, que devons-nous faire? Nous devons être très prudents, car en faisant une faute, vous ne vous détruisez pas seulement vous-mêmes, mais vous détruisez ceux qui vous suivent.

14 Ainsi, je ne connais pas de dénomination ou autre qui puisse vous amener. Il n’y a qu’une chose en laquelle j’ai mis ma foi, c’est dans la Parole de Dieu. (Si vous me croyez, faites ce que je vous dis, parce que je crois la Bible.) Les autres choses sont inefficaces. Lui, Il est la Vie. Il est la Parole.

15 Je sais que, lorsque je viens ici, je vous retiens longtemps. Lorsque j’ai ressenti que j’aimerais venir ici, aujourd’hui, j’ai prié Dieu… J’ai eu tellement d’entrevues, d’appels et autres choses. Il fallait que je voie quelques personnes, ce matin, et je me suis dit: «Eh bien, frère Neville va sans doute me demander de prendre la parole». C’était vendredi, et je dis: «Frère Neville me demandera, probablement, de parler. Et si je dois le faire, alors, je prie Dieu…». Il a fait si chaud, et Dieu a été bon de nous envoyer de la pluie et de réduire ainsi cette chaleur extrême, nous accordant aujourd’hui une bonne matinée. Je prie que Sa bonté veuille inonder chacun de vous ici présent, et que vous vous souveniez toujours avoir été ici, ce matin. Que Sa grâce et Sa bénédiction puissent être sur vous!

16 Hier soir, j’ai rendu visite à un ami qui est malade, frère Bill Dauch. Je ne le vois pas ici ce matin… Oh, il est ici? Oui! je pensais: «Un vieillard de quatre-vingt-onze ans, et il parcourt allègrement le pays, à travers les déserts, sur les montagnes enneigées et les routes verglacées. Il n’aurait pas besoin de faire cela. Dieu a été bon pour lui; il n’aurait pas besoin de faire cela. Il pourrait rester assis tranquillement à la maison, et avoir des serviteurs pour l’éventer, s’il le voulait». Mais quelque chose est arrivé à Bill Dauch; il est né de nouveau. Et quand cela est arrivé, quelque chose est venu dans son coeur, c’est pourquoi, maintenant, tout ce qui l’intéresse, dans la vie, c’est d’assister à ces réunions. Alors, si je dois être le porte-voix de Dieu, est-ce que je vais tromper un ami? Je préférerais mourir! C’est pourquoi je veux lui raconter exactement quelle est la Vérité qui vient de cette Bible. C’est la Parole de Dieu, et je ne fais que répéter ce qu’Il dit.

17 Je veux lire, maintenant, quelque chose dans la Bible. Et avant de lire, j’aimerais dire qu’il y a ce soir, je crois, la Sainte Cène. Vous qui êtes de la région (certainement que les autres gens retourneront dans leurs demeures, parce qu’ils doivent aussi travailler, demain), vous qui êtes de la région, de l’assemblée d’ici, souvenez-vous que ce soir, les frères donneront la Sainte Cène.

18 Maintenant, j’attends un dernier appel pour l’Afrique. Ils ne veulent pas me laisser aller comme missionnaire. Aussi, la seule manière pour que je puisse aller là-bas… Je vais aller au Kenya, Ouganda, Tanganyika. Et la seule manière que je puisse aller là-bas… Premièrement, les Eglises ne veulent pas me laisser entrer, parce qu’elles veulent que je prêche ceci d’un côté, et cela de l’autre, là-bas en Afrique. Et je ne veux pas aller dans ces conditions. Je ne suis pas assez hypocrite pour faire cela. Je leur dirai plutôt: «Je ne prêcherai que ce que Dieu mettra sur mon coeur, et c’est tout». Vous voyez? Et je suis sûr que ce ne sera pas ce qu’ils voudraient que j’enseigne: baptême trinitaire, et autres choses pareilles (et disputant avec eux). Non!

19 Mais j’ai été demandé pour une grande convention chez frère Boze; il est sur le point de recevoir la lumière sur ce que nous croyons. Ainsi j’ai demandé à entrer en Afrique comme si j’allais faire une tournée de chasse. Si je peux trouver quelqu’un qui dise qu’il me prendra avec lui à la chasse (le docteur de l’Ambassade est un ami personnel qui vient de Chicago…), mais sitôt que je serai là, il dira: «Frère Branham est ici, faisons une réunion». Alors, quand je serai là, l’Ambassade ne pourra plus me renvoyer. Ils sont en train de préparer cela maintenant. Je suis sûr que si c’est la volonté de Dieu, cela pourra aller de cette manière. Vous voyez? Nous avons tout simplement remis cela entre Ses mains. Si cela n’a pas lieu, je vous le ferai savoir.

20 Alors, si c’est la volonté de Dieu, j’aimerais parler une fois sur les sept trompettes. Ce sera un service de prédication d’environ huit jours. Nous ne le ferons pas ici, dans ce tabernacle; peut-être que nous essayerons d’avoir l’auditorium de la ville.

21 Je n’ai jamais pensé à ce nouvel auditorium, qui a été bâti là-bas. C’est à cet endroit même que j’ai eu la vision de Jésus pour la première fois (l’auditorium est bâti juste sur le même endroit. Je suis allé là-bas l’autre jour, pour voir). Alors que je regardais, je vis Jésus regardant vers l’Est (vous vous rappelez m’avoir entendu raconter cela), alors que j’étais sorti là prier pour mon père, quand j’étais jeune prédicateur. C’est là que je Le vis; je m’avançai, et je Le regardai. Il détournait la tête, regardant ailleurs. Je continuai à marcher, éclaircissant ma voix; c’était un champ de genêts. Je continuai à regarder, mais Il ne Se retourna pas. Alors, je L’appelai par Son Nom: «Jésus!». Il Se tourna, et étendit les bras. C’est tout ce dont je me souviens, de ce qui s’est passé jusqu’au lever du jour. Je ne sortis de ce champ que vers le lever du jour. Ainsi, peut-être que le Seigneur me laissera prêcher là-bas sur les sept trompettes. Où que ce soit, la volonté de Dieu sera faite.

22 Ouvrez maintenant vos Bibles au chapitre 53 d’Esaïe. Nous avons cette confiance, que Dieu bénira les faibles efforts que nous avons faits pour nous rassembler ici, ce matin. Nous arrivons de Philadelphie, où j’ai assisté à la convention des hommes d’affaires du Plein Evangile. Ecoutant les différents témoignages et autres…

23 En revenant par la route… Billy Paul, moi, Rebecca, et la petite Betty Collins… Billy est un très bon dormeur, et Becky encore davantage. C’est pourquoi il n’y avait que Betty et moi qui parlions. Elle était assise sur le siège arrière, avec Becky. Alors, je vis arriver quelque chose sur la route, et quand cela eut lieu, quelque chose me saisit. Et si Betty est ici, elle a remarqué que je cessai de parler, et que je me mis à écrire quelque chose. C’est là que j’ai reçu ce texte pour ce matin.

24 Maintenant, levons-nous pour honorer la Parole de Dieu, alors que nous lisons le chapitre 53 d’Esaïe:

        “Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Eternel? (Remarquez que cela commence par une question). Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; et, parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point eu de fraude dans sa bouche. Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’oeuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; par sa connaissance, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables”.

25 Père céleste, Ta Parole est une lampe, la lumière qui éclaire le sentier de tout croyant qui vient en Ta présence; c’est comme si nous portions une lanterne à la main, Tu n’as pas voulu que nous puissions voir la fin dès le commencement, mais nous marchons avec foi. C’est comme pour un homme qui traverserait de nuit une forêt noire (et c’est là que nous nous trouvons); la lampe qu’il tient à la main ne l’éclaire qu’à chaque pas. Mais le sentier, bien qu’il conduise en haut, avance précisément avec la lumière. Que la lumière puisse luire aujourd’hui sur la Parole, pour nous conduire un pas plus loin vers le Royaume de Dieu. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. (Vous pouvez vous asseoir).

26 Je sens que le sujet sur lequel je dois parler aujourd’hui, devant cette assemblée, est LE CHEF-D’OEUVRE. Cela peut sembler étrange de prendre un passage de l’Ecriture tel que celui-ci, présentant l’image la plus déchirante et meurtrière de la Bible, alors qu’Elle nous montre que ce Parfait Serviteur était affligé, meurtri et déchiré, et de ce texte prendre comme sujet: le Chef-d’Oeuvre. C’est très étrange.

27 Mais je pensais ce matin à un voyage que j’ai fait, il y a quelques années. J’avais été invité à Forest Lawn, en Californie, au-dessus de Los Angeles. En allant là-bas, mon premier but était de visiter la tombe d’Aimee Semple McPherson, la fondatrice du mouvement des Foursquare. Et je suis allé près de sa tombe. Bien que je n’accepte pas qu’une femme prêche, de tout mon coeur je l’admire et je la respecte pour son comportement dans les heures de la persécution, et autres difficultés qu’elle a traversées, du temps de son passage sur cette terre. J’y étais aussi pour voir son cher fils, qui est un de mes amis intimes, Rolf McPherson.

28 Avec un groupe de serviteurs de Dieu, nous sommes allés là-bas. Nous n’avons pas eu le temps d’aller à l’endroit où ils mettent les corps dans des compartiments de la paroi.

29 Ils ont là certaines choses remarquables, telle que le Repas du Seigneur. Cette Sainte Cène est éclairée directement par la lumière du soleil. Ils ont fait un obturateur qui permet l’introduction de cette lumière. Lorsqu’ils entrent, il fait jour; puis, quand ils commencent à parler, cela s’assombrit; et, après un certain temps, tout devient sombre. Alors, les gens sortent.

30 Ils ont toute la scène du Repas… Et la femme qui détient le secret de la manière de régler les verres et de mettre les images à leur place, détient ce secret de sa famille, où il se transmet depuis de nombreuses années. Cet art s’est transmis des parents aux enfants, et la dernière qui le possède est une femme. C’est elle qui a fait ce tableau. Alors qu’elle modelait le verre et le chauffait pour le cuire, et qu’elle faisait Judas Iscariot, celui-ci se brisa. Elle essaya de le faire à nouveau, et de nouveau il se brisa. Elle se dit: «Peut-être que notre Seigneur ne veut pas que l’image de son ennemi soit à Ses côtés». Elle dit: «S’il se brise de nouveau, nous ne compléterons pas la scène». Mais cette fois, le verre résista. Certainement que la manière dont cette chose était arrivée fut quelque chose de frappant.

31 Mais la chose qui m’a le plus intéressé, à Forest Lawn, c’est la statue de Moïse, faite par le grand sculpteur Michel-Ange. C’est, bien sûr, une reproduction. Ce n’est pas l’original. Mais, quel chef-d’oeuvre! Et, comme je restais à regarder cela… Je dois dire que j’aime cela, toutes ces choses qui ont comme celle-là quelque chose en elles.

32 J’aime beaucoup les arts. Je crois que Dieu est dans les arts. Je crois que Dieu est dans la musique. Je crois que Dieu est dans la nature. Dieu est partout. Mais quelque chose qui est contraire à l’original est une perversion. Dieu est dans la danse; pas dans cette sorte de danse qui se pratique ici, mais quand les fils et les filles de Dieu sont dans l’Esprit de Dieu, c’est cela, la danse. Mais le genre de danse que je dois supporter jusqu’à 2 heures du matin en haut de la rue, c’est une perversion de la danse.

33 Cela a coûté quelque chose à Michel-Ange de faire ce chef-d’oeuvre. C’était un grand homme, et cela lui a coûté une grande partie de sa vie, car il a passé bien des années à ciseler ce bloc de marbre, persévérant à le sculpter. Seul le sculpteur lui-même a dans la pensée la vision de ce qu’il essaie de faire. Il est le seul. Vous pouvez vous approcher de lui, et dire: «Qu’êtes-vous en train de creuser dans ce roc?». Pour le profane, qui ne sait pas ce qui est dans le coeur du sculpteur, c’est une absurdité. Mais le sculpteur lui-même a la vision, dans sa pensée, de ce qu’il essaie de faire. Il essaie de reproduire ce qu’il a dans la pensée sous la forme d’un monument. Et c’est la raison pour laquelle il extrait cela d’un morceau de roc.

34 Et pour faire cela, il faut commencer par le commencement, et suivre le modèle. Vous voyez? Vous ne pouvez pas commencer avec un petit morceau, disant: «Nous allons le faire de cette manière… Non, je crois plutôt…». Non, il faut avoir un modèle exact, et c’est dans la pensée que le sculpteur a le modèle. Il ne peut changer de modèle. Et pour faire cela, il fallait qu’il fasse un dessin dans sa pensée (parce que nous n’avons pas une image véritable de Moïse). Il fallait qu’il ait une image mentale, dans sa pensée, de ce qu’était exactement Moïse.

35 Or, un sculpteur authentique est inspiré, de même qu’un poète authentique, qu’un chanteur authentique, qu’un musicien, ou qui que ce soit. Tout ce qui est véritable doit venir par inspiration. Michel-Ange devait avoir l’inspiration de ce qu’était l’apparence réelle de Moïse, et il saisit alors dans sa pensée ce que devait avoir été Moïse: ainsi, il se mit en route pour creuser cette grande pièce de marbre selon le modèle, abattant, polissant, jusqu’à ce qu’il obtienne la vraie image de ce qui était dans sa pensée.

36 Et quand il obtint que tout soit parfait, que tous les angles soient enlevés, que chaque place soit bien poncée, que les yeux soient bien droits, que les cheveux et la barbe soient bien comme ils devaient être, il s’éloigna de quelques pas et regarda son oeuvre. Je pense aux nombreuses et nombreuses années de dur labeur, et comment il devait continuellement garder la même vision dans sa pensée sur ce qu’il était en train de faire. Pensez un peu à cette vision qui était dans sa pensée pendant tant d’années, pour que cette oeuvre soit exécutée exactement comme elle devait être (il avait reçu la vision premièrement), et comment il avait à travailler selon la vision, abattant et taillant… Et, lorsqu’il arriva à la perfectionner jusqu’à ce qu’elle soit réellement parfaite, ce matin-là, il avait terminé; et il se tenait debout, le marteau à la main, et il regarda son oeuvre. Il était tellement sous l’inspiration en la regardant, à cause de la vision qu’il avait constamment eue dans sa pensée de la réalité. Ce qu’il avait vu, sa conception de ce qu’était Moïse, ce qu’il avait eu dans son coeur toutes ces années, était là, représenté devant lui. Il y avait eu les peines, les heures de tristesse, la détresse, les critiques, et toutes sortes d’autres choses, mais il demeurait encore avec la vision, jusqu’à ce qu’elle soit achevée.

37 Et, alors que celle-ci était achevée, il se tint un peu éloigné, le marteau de sculpteur à la main, et il observa la statue. L’inspiration de la vision, qui lui avait montré comment elle devait être faite, le remplissait tellement, qu’il fut saisi par elle, au point qu’il frappa sur le genou de la statue, et dit: «Parle!».

38 Et maintenant, il y a un défaut, à cette glorieuse image, sur le genou droit. Juste au-dessus du genou, il y a une brèche de 15 cm. J’ai mis ma main dessus, et elle est profonde environ comme cela.

39 Après avoir passé tout ce temps, pendant des années et des années, à faire cette oeuvre, sous l’impulsion et dans la fièvre de voir s’accomplir la vision qu’il avait dans le coeur, et désirant tellement la voir, elle était enfin achevée. Et, lorsque son oeuvre fut achevée, il fut tellement inspiré par son oeuvre, qu’il pensa que son chef-d’oeuvre devait lui parler. C’est alors qu’il le frappa aux jambes en criant: «Parle!». C’est ce qui lui fit une brèche. Il mit un défaut à son image.

40 Pour moi, c’est ce défaut qui en fit un chef-d’oeuvre. Peut-être que votre opinion est différente, et vous pensez qu’elle est gâtée par cela. Non, pour moi, c’est ce qui en fit ce qu’elle était. Parce qu’après tant d’années de travail soigneux, de durs labeurs, et d’inspiration pour la créer, tout son travail n’avait pas été inutile: l’oeuvre était parfaite, et c’est pourquoi il s’écria: «Parle!». C’est parce qu’il vit devant lui ce qu’il avait été capable d’achever, et de faire paraître au jour la vision qui était dans sa pensée, c’est pour cela que, sous l’inspiration, il fit quelque chose d’irraisonnable, quelque chose d’extraordinaire. Il frappa son oeuvre, et cria: «Parle!». Vous voyez, il n’aurait pas fait cela, s’il avait réfléchi. Mais il ne réfléchit pas. Il était sous l’inspiration de voir parfaitement présenté devant lui ce qu’il avait eu dans sa pensée.

41 Son labeur, ses fatigues, ses longues nuits passées loin du monde; pendant bien des jours… Pendant ce temps, il ne mangeait peut-être qu’un sandwich. Il ponçait, puis se retirant un peu en arrière, il disait: «Non, ce n’est pas comme cela qu’il était. Il faut que cela vienne plus bas que ceci». Et il continuait de poncer… Alors, quand il le vit parfait, il vit la réalité. Le négatif de ce qu’il avait, dans sa pensée, était devenu réalité; il était devenu positif, et c’est pourquoi il fut saisi. Et c’était si réel, qu’il dut s’écrier: «Parle!».

42 Pour moi, c’était un compliment à son oeuvre, puisque sa propre oeuvre l’inspirait tellement que cela le mit hors de lui, et qu’il la frappa en disant: «Parle!».

43 Je me tenais là, et regardais ce monument: je pensais aux heures passées par cet homme à faire cela. Et je compris qu’il s’agissait de beaucoup d’années. Mais c’était un reflet, pour lui, car c’était une contribution à son grand art, à la grande oeuvre qu’il était en train de faire. Et quand, pour finir, il put l’achever, c’était quelque chose de glorieux!

44 Maintenant, tournons la page de Michel-Ange, et fermons le livre. Et ouvrons un autre Livre pour lire ce qui concerne le Grand Sculpteur, le Tout-Puissant, qui, avant qu’il y ait un monde, et avant que les fondations en soient posées, avait dans sa pensée ce qu’Il voulait faire. Il voulait faire l’homme à Sa propre image. Il voulait faire quelque chose qui soit en réalité une vision de Lui, de ce qui était dans Sa pensée.

45 Pour Michel-Ange, c’était un attribut de sa pensée. Dieu, Lui, le Grand Sculpteur, voulait faire un homme à Son image, et Il Se mit à travailler sur lui. Nous remarquons que les premiers êtres qu’Il créa au moyen de Son matériel, furent peut-être les poissons et les oiseaux; ensuite, il y eut les animaux rampants sur la terre, et encore beaucoup d’autres choses qu’Il créa. Mais finalement, lorsqu’Il Se mit à couver cela, étant un créateur… Il n’était pas comme un homme, comme un sculpteur qui a besoin de prendre quelque chose qui est déjà créé, pour en tailler une image. Il était le Sculpteur des choses éternelles, un Sculpteur qui pouvait créer et amener à l’existence ce qu’Il avait eu la pensée de faire; autrement dit, Il pouvait créer le matériau nécessaire pour la réalisation de Ses attributs.

46 Quand Il commença à travailler sur les êtres rampants, comme par exemple les petits animaux de la terre… Ensuite Il Se mit à tirer de cela quelque chose d’un ordre plus élevé. Finalement Il fit paraître les plus grands animaux, tels que le lion, le tigre, l’ours. Puis, peut-être qu’Il appela à la vie les petits et les grands singes, et ainsi de suite. Non pas une évolution, comme l’homme pense, l’un sortant de… C’était une création complète, Dieu travaillant d’après un modèle, une ligne définie.

47 Mais finalement vint sur la terre quelque chose de parfait: c’était l’homme. Et Dieu put voir que cet homme Lui ressemblait. Ainsi donc, quand Il regardait à Lui, Il vit qu’il était un reflet de ce qu’était son Créateur. Dieu avait été capable d’achever la chose qu’Il désirait: un homme à Sa propre image.

48 Je peux dire encore ceci: Lorsqu’Il fit cet homme, il y avait quelque chose à son sujet qui ne semblait pas encore tout à fait juste, c’est qu’il était seul. C’est ainsi que Dieu avait été jusqu’alors: seul. Il était l’Eternel. Et maintenant, l’homme fait à l’image de Dieu était sur la terre tout seul. C’est pourquoi il fallut que Dieu le frappât d’un petit coup sur le côté gauche, et prît le morceau tiré de là pour lui faire une compagne, une femme. Alors, il ne fut plus tout seul: il avait quelqu’un avec lui. C’est là Son oeuvre glorieuse.

49 Et, de même qu’un grand sculpteur prendrait son chef-d’oeuvre… Premièrement, Il avait là un chef-d’oeuvre Le représentant Lui-même. Mais Il vit que ce chef-d’oeuvre était aussi solitaire que Lui-même, aussi divisa-t-Il le chef-d’oeuvre en le frappant au côté, et en suscita une compagne.

50 Et alors, pour faire un seul avec les deux, Il les plaça, telle une glorieuse sculpture, en un endroit merveilleux. Un sculpteur ne voudrait pas faire un grand chef-d’oeuvre pour le placer dans une allée quelconque, ou le cacher derrière un bâtiment. C’est comme notre Seigneur nous l’a dit: “Personne n’allume une lampe pour la mettre sous le boisseau”. Lorsque nous devenons le chef-d’oeuvre de Dieu, nous ne sommes pas cachés dans une allée quelque part; nous devons donner de la lumière.

51 Ainsi, nous voyons qu’après avoir fait ce chef-d’oeuvre, Dieu le plaça ici sur terre, et Il le mit dans le lieu le plus merveilleux qui soit: dans le jardin d’Eden. Il plaça Son Chef-d’oeuvre (les deux étant un) dans le jardin d’Eden. Combien cela dut Le réjouir de voir que Son chef-d’oeuvre était parfait! Après cela, nous pouvons lire qu’Il Se reposa. Dieu était tellement satisfait de Son oeuvre!

52 Souvenez-vous que, selon mon opinion, c’est le coup porté au Moïse de Michel-Ange qui fait de ce monument un chef-d’oeuvre. Et c’est le coup qui ouvrit le côté du chef-d’oeuvre de Dieu qui fit sortir l’épouse. Nous les voyons, dans le jardin d’Eden, comme une “famille — chef-d’oeuvre”. Que c’était magnifique! Et Dieu était tellement satisfait, qu’Il prit alors du repos; Il dit: “Maintenant, Je vais Me reposer”.

53 Mais, pendant qu’Il Se reposait et faisait confiance à Son chef-d’oeuvre, son ennemi entra, et trouva ce glorieux chef-d’oeuvre; par tromperie, il se faufila sous la barrière du jardin, et abîma ce magnifique chef-d’oeuvre. Il l’abîma au point qu’il le fit tomber.

54 (Maintenant, j’essaie de prendre garde à cette horloge. J’ai demandé à mon neveu, Mike, de sonner après trente minutes; mais il ne le fait pas, ce qui fait que j’ai dépassé mes trente minutes… Nous allons continuer encore un petit peu. Je ne voudrais pas violer ces règles, car c’est moi qui les ai établies. Vous voyez? Et voilà que j’enfreins mes propres règles!)

55 Maintenant, remarquez ceci: Quand Satan descendit pour mettre la main sur ce chef-d’oeuvre (lui, le trompeur), il fit une brèche dans le mur, et souilla ce chef-d’oeuvre. Comment fit-il cela? Ce chef-d’oeuvre était environné par le mur de la Parole, la Parole de Dieu. Et le chef-d’oeuvre lui-même (cette famille — chef-d’oeuvre) était fortifié par cette Parole; cependant, la partie brisée, celle qui avait été détachée de l’original, sortit au-delà du mur, et donna à Satan l’occasion de la souiller (vous savez d’ailleurs ce que je crois à ce sujet, aussi je ne le répéterai pas). Mais le chef-d’oeuvre fut brisé.

56 Cependant, le Grand Sculpteur, lorsqu’Il vit la chute de Sa famille, de Son chef-d’oeuvre, Il ne voulut pas le laisser étendu, la face contre terre, et tomber en ruines. Il Se remit immédiatement au travail pour le reconstruire. Ce n’était pas Sa volonté qu’il périsse, demeurant à terre tout le temps, car Il est Dieu, et Il ne peut être vaincu. Ainsi donc, Il Se mit immédiatement au travail, et recommença à façonner un homme à Sa propre image.

57 Nous avons découvert que le monde d’avant le déluge est venu, et a causé la destruction du chef-d’oeuvre, parce que l’alliance avait été faite sous certaines conditions: “Si vous ne faites pas ceci, ou si vous faites cela…”. Dieu, le Grand Sculpteur, vit que l’homme ne pouvait pas garder une alliance. Cela lui est impossible! Il n’y avait aucun moyen!

    Dans l’interview que j’ai eue il y a un moment, je parlais à une personne qui est présente dans la salle maintenant. Elle disait: «Mais, frère Branham, il y a en moi tellement de choses que je sais être fausses». (C’est une brave dame pieuse).

58 Je dis: «Ecoutez, soeur, vous ne devez pas regarder à vous-même; ce qui compte, c’est votre désir, ce que vous essayez de faire. Si vous aimez réellement le Seigneur, vous essayerez de Le servir de tout votre coeur. Alors, toutes vos fautes seront cachées dans le Sang du Seigneur Jésus. (Vous voyez?) Il a créé une issue».

59 Alors, Il recommença, retirant l’homme de ces alliances qui disaient: “Si tu fais ceci, Je ferai cela”. Il commença avec un homme appelé Abraham, et fit avec lui une alliance inconditionnelle. Chaque fois que Dieu commençait à créer un chef-d’oeuvre, Satan s’y attaquait à cause de la Parole. Mais, quand Dieu commença avec Abraham, Il dit: “J’ai déjà fait le nécessaire”. Ceci est inconditionnel. Ce n’est pas le: “Si tu fais ceci, Je ferai cela”, mais bien: “J’ai déjà fait cela”. Le Sculpteur a décidé d’avoir Son chef-d’oeuvre.

60 Puis, d’Abraham vinrent les patriarches. Et les patriarches… Or, qu’est-ce que Dieu était en train de faire? Il réédifiait le chef-d’oeuvre qui était tombé. Ainsi, parmi les patriarches, nous voyons que le premier, c’est Abraham.

61 Observez bien ceci! Tout chef-d’oeuvre est placé sur une fondation sculptée. Le monument de Moïse, de Michel-Ange, est posé sur un bloc de marbre de trois ou quatre pieds de hauteur. Il a une fondation. De même, Dieu, en préparant Son Chef-d’Oeuvre, L’a placé sur la fondation des patriarches. Et la fondation des patriarches était premièrement Abraham, puis il y eut Isaac, Jacob et Joseph: les quatre angles.

62 Abraham était la fondation de la foi. Disons bien qu’il y avait quatre fondations. La fondation de la foi était Abraham. La fondation de l’amour était Isaac. La fondation de la grâce était Jacob (Dieu faisant grâce à Jacob; chacun sait cela). Mais, en Joseph, il y avait la perfection. C’est là où il pouvait placer le monument, non pas sur la première, sur la seconde, ou sur la troisième, mais sur la quatrième fondation.

63 Abraham représentait Christ, certainement, et comme Isaac Le représentait dans l’amour, Abraham le faisait pour la foi. Jacob Le représentait, par la grâce qui lui avait été faite, parce que Jacob signifie: trompeur; et c’est ce qu’il était. Mais la grâce de Dieu était sur lui. Quant à Joseph, il n’y avait rien à dire contre lui, juste une petite égratignure (parce que la fondation devait être un chef-d’oeuvre), c’est lorsqu’il dit à son père, le prophète: “Dis au Pharaon que tes serviteurs sont des éleveurs de bétail, et non pas des bergers, parce que les bergers sont en abomination aux Egyptiens”.

64 Mais, quand le vieux prophète vint devant Pharaon, il dit: “Tes serviteurs sont des bergers”. Ainsi, il fit une égratignure. Vous voyez? C’est toujours ce qui fait le chef-d’oeuvre.

65 Donc, les fondations ont été posées par la foi, l’amour, la grâce et la perfection, au travers des patriarches.

66 La forme corporelle destinée à entrer en contact avec ce chef-d’oeuvre fut réalisée au moyen des prophètes, lesquels sont la Parole (j’espère que vous pouvez le lire?). Les prophètes, non pas les lois, mais les prophètes. Parce que le prophète était la Parole confirmée, laquelle construit le corps. Non pas les patriarches, mais les prophètes. Ils étaient la Parole.

67 Finalement, lorsqu’Il commença, au temps de Moïse, à Se révéler au travers des prophètes, de chacun d’eux, Il édifia le corps, Se rapprochant de plus en plus… Le plus grand d’eux tous fut Jean-Baptiste. C’est la Bible qui le dit. Jésus dit: “Parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean”. C’est parce qu’il était celui qui put présenter la Parole. Alors, vint finalement la Tête glorieuse, le Chef de tout cela. Le reste du corps ne faisait que témoigner de cela.

68 Le fondement avait été posé par les patriarches, mais le corps fut édifié par la Parole, Laquelle vint par les prophètes. Et voici qu’apparut la Tête de ce corps, lorsque Jésus entra en scène. Là, quand la pièce maîtresse fut placée sur le corps, nous trouvons qu’en Lui, l’ouvrage sorti des mains de Dieu est complet. Nous trouvons en Lui le parfait reflet de la Parole, parce qu’Il était la Parole, la plénitude de la Parole. Maintenant, Dieu a retrouvé le parfait chef-d’oeuvre, comme le dit Esaïe: “Voici mon serviteur, Mon Chef-d’oeuvre, que J’ai représenté au travers de tous les âges jusqu’à la venue parfaite de l’Unique. Et Il Se tient devant Moi, un parfait…”. En Sa propre image, Il reflète Dieu… Parce qu’Il dit, dans Jean 14: “Celui qui M’a vu a vu le Père”.

69 Au commencement, il y avait la Parole, et la Parole était avec Dieu; et la Parole fut taillée pour réfléchir ce qu’Elle était au commencement; c’est-à-dire que Lui, la Parole, fut réfléchie dans le Chef-d’Oeuvre fait à Son image. Dieu venant de nouveau dans Sa propre ressemblance, sous la forme de la Parole, Se réfléchissant dans l’image d’un homme: le Chef-d’Oeuvre.

70 Tous les prophètes avaient des défauts, et tous n’étaient qu’une partie d’un tout. Mais voici qu’apparaît enfin le Chef-d’Oeuvre, le Parfait, dans lequel il n’y a pas un seul défaut; Il est si parfait qu’Il reflète le Sculpteur Lui-même. Sa propre image était réfléchie dans Son Oeuvre. Dieu et Christ étaient Un, à un point tel qu’Il mit en Lui Son propre Esprit. Alors, l’image même et le Sculpteur devinrent Un seul. Dieu et Son oeuvre sculptée, Son Chef-d’Oeuvre… Moïse, dans l’oeuvre de Michel-Ange, était une sculpture morte, parce qu’elle avait été faite de pierre. Mais ici, le Maître Sculpteur, lorsqu’Il vit Son oeuvre arrivée à la perfection, Il entra en Elle.

71 Un Rédempteur de l’homme tellement parfait, d’une telle piété (bien qu’il n’y eût en Lui aucune beauté), à l’image de Dieu, à un point tel que le Glorieux Maître qui avait fait apparaître Sa vie au travers des prophètes (Il était l’accomplissement de tous les prophètes)… Il était parfait à un point tel, que Dieu, voyant cela, Le frappa en S’écriant: “Parle!”, comme Michel-Ange l’avait fait avec son chef-d’oeuvre, disant: «Parle!».

72 Vous direz: «Est-ce bien ainsi?». Sur la Montagne de la transfiguration, dans Marc 9.7, nous voyons se tenir là Moïse qui représente la loi, et Elie qui représente les prophètes. En remontant jusqu’aux patriarches, par les pères, la loi, les prophètes, tout était là; et alors se fit entendre une voix venant de la nuée, et disant: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le!”. Et s’ils écoutent, il faut qu’Il parle! C’était juste quelques jours avant qu’Il ne soit frappé. “Celui-ci est Mon Fils, en qui J’ai mis toute Mon affection. Je L’ai façonné. Il M’a fallu quatre mille ans pour L’amener jusque là. Et maintenant, Il est si parfait que Je m’en vais Le frapper, pour qu’Il puisse parler. Vous, écoutez-Le. Il est le Seul parfait. Il est le Chef-d’Oeuvre”.

73 Souvenez-vous qu’Il fut dépeint dans toutes les époques de l’Ancien Testament. Nous Le trouvons comme le Rocher qui a été frappé dans le désert. “Je suis le Rocher qui a été frappé dans le désert”. Mais cela n’était qu’une pierre, et elle ne pouvait pas encore arriver à la perfection. Mais en forme de type, Il suivait l’Eglise pour tirer de Cela ce qu’Il en pouvait tirer, et donner la Vie à ceux auxquels Il pouvait donner la Vie. Cependant, c’était Lui, le Rocher dans le désert. Il n’avait pas encore pris la forme d’un homme. Ce n’est que comme type qu’Il était présent.

74 Moïse Le vit Se tenant debout sur ce rocher. Il Le vit lorsqu’Il eut passé, et il dit: “C’était comme un homme vu de derrière”. Vous voyez? Ce que le Grand Sculpteur avait montré à Moïse était l’image future de Christ. Il lui montrait à quoi ressemblerait le grand Chef-d’Oeuvre, lorsqu’Il serait achevé. Il projeta, pour Moïse, la vision de l’apparence qu’aurait le Chef-d’Oeuvre. Quand Il eut passé devant lui dans le désert, Moïse put voir comme un homme vu de dos.

75 Souvenez-vous que Michel-Ange ne pouvait que crier et frapper l’image, en disant: «Parle!». Mais combien c’était différent pour Dieu, le Glorieux Sculpteur! Lorsqu’Il fit un homme à Sa propre image, elle était si parfaite qu’elle Le reflétait; et Dieu parla au travers de l’image de l’homme, montrant ce qu’Il ferait. Il parla aux prophètes lorsqu’ils étaient potentiellement dans l’image, et qu’Il préparait l’avènement de la Tête. Mais quand Dieu vint dans la Tête, Christ fut entièrement l’image de Dieu. Il Se représenta Lui-même. Alors, Il fut frappé pour nous… Maintenant, Il est le Chef-d’Oeuvre pour nous, le Don de Dieu, Jésus-Christ, la Vie Eternelle. J’espère que vous n’oublierez jamais cela.

76 Comme nous voyons le jour s’obscurcir, et les ombres descendre… Lorsque je prédis qu’il n’y aurait plus que quelques couchers de soleil avant la fin de cette nation… Savez-vous qu’hier, le 4 juillet, était l’anniversaire du jour où Thomas Jefferson signa la déclaration d’Indépendance, lui et le comité qui était avec lui, la cloche de la liberté retentit, et nous fûmes déclarés indépendants en tant que nation. Selon l’histoire, il n’y a jamais eu une démocratie qui ait duré plus de deux cents ans. C’était le 4 juillet 1776. Et il reste juste onze ans. Les atteindra-t-elle? Non, ce n’est pas possible! Si elle dépasse ces onze ans, il y a une rupture dans toute l’histoire.

77 Et nous voyons quelle est la condition de ces temps. Nous voyons l’état des peuples. Nous voyons les conditions dans lesquelles on fait la politique. Nous voyons la condition de ce monde. Cela ne peut pas durer! Cela va sombrer comme le Titanic. Cela doit sombrer. Lorsqu’une nation tombe, elle fait de la place pour une autre. Et ce royaume doit tomber, ainsi que tous les autres royaumes, pour faire place au Royaume qui vient et qui ne peut tomber. Parce que nous recevons un Royaume qui ne peut être renversé, au travers de cette parfaite image de Dieu, le Chef-d’Oeuvre.

78 Dieu était tellement inspiré quand Il Le regardait; Il était tellement… Son apparence, Sa forme L’inspiraient tellement… cette forme serait le parfait Chef-d’Oeuvre d’un Rédempteur: Jésus, le Rédempteur. Ainsi, Dieu, afin d’être frappé Lui-même et de payer le prix qu’Il avait fixé Lui-même, est devenu Un avec Christ, afin que Dieu puisse être frappé dans Son image, qu’Il puisse être blessé… Et c’est ce que dit Esaïe: “Nous l’avons considéré comme frappé et affligé de Dieu. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris”.

79 L’image parfaite du Dieu homme, de Dieu “En morphe”, avait été changée de sa forme Surnaturelle en une vision. Puis la vision a été projetée dans l’Image. Et l’Image a été frappée afin que le Surnaturel puisse goûter les sentiments de la mort par le Chef-d’Oeuvre parfait de Dieu. Il ne pouvait pas le faire en Moïse. Il ne pouvait pas le faire dans les prophètes. Esaïe avait été scié jusqu’à être réduit en pièces… Il ne pouvait pas le faire dans les prophètes qui avaient été lapidés. Il ne pouvait pas le faire, parce qu’Il ne pouvait pas le ressentir. Ils n’étaient qu’une portion de Lui. Mais dans ce Chef-d’Oeuvre parfait, Il était corporellement la plénitude de la Divinité. Ce n’est pas seulement Moïse qu’Il pouvait projeter, mais c’est Son être entier qu’Il pouvait projeter dans cette personne, et goûter à la mort pour la race humaine entière. Le Chef-d’Oeuvre parfait de Dieu… Dieu fut tellement inspiré en Le voyant qu’Il devint le Rédempteur de tous les âges. Il pouvait parler par Lui à ceux de l’arrière-plan, ceux qui avaient été auparavant, et à ceux qui sont maintenant.

80 Toutes les promesses se sont accomplies en Lui. Il était la Perfection des perfections! Tous les types furent parfaits en Lui: notre Parent Rédempteur, dans l’histoire de Ruth et de Boaz; Celui qui nous a donné la loi sur le Mont Sinaï; notre Prophète, venant du désert ou des montagnes, car Il vint du désert; Il vint de l’Eternité, et devint homme, l’Image parfaite.

81 Dieu, du fond des âges, taillant par les patriarches, et préparant une estrade, qu’Il tirait des différents matériaux sur lesquels Il poserait Ses fondations. Sur cette fondation, Il commença à apporter Sa Parole (par les prophètes), pour arriver finalement au parfait Prophète, à la Parfaite Fondation, la Parfaite Vision que Dieu avait de Lui.

82 Et pour qu’Elle parle… (Il est la Parole). Pour que la Parole parle, Il devait venir dans l’Image. Puis, pour que l’Image parle, Elle devait être frappée. Il vint dans l’Image. Et alors, pour parler, le Parfait Rédempteur… Tous les types de l’Ancien Testament se rencontraient en Lui.

83 Comme je l’ai dit l’autre jour, le Jéhovah de l’Ancien Testament est Jésus dans le Nouveau Testament. Certainement!

84 Vous vous souvenez, hommes et femmes de mon âge, nous avions, dans la région, une quantité de blanchisseries chinoises. Lorsque les Chinois commencèrent ce commerce, ils venaient de la Côte ouest, et ils avancèrent peu à peu vers l’est. De ce fait, ils ne connaissaient pas notre langue, ni nos habitudes, mais ils étaient de très bons blanchisseurs. Ils ne pouvaient donc pas écrire nos noms sur les billets pour que nous puissions recevoir en retour ce qui nous appartenait. Mais ce Chinois avait lui-même tout un lot de petites cartes, sur lesquelles rien n’était écrit. Ainsi, quand vous veniez pour faire laver votre linge, il prenait une de ces cartes, et la déchirait d’une certaine manière. Il vous en donnait une partie, et gardait l’autre moitié. Cela valait mieux que ce que nous avons maintenant, parce que, lorsque vous veniez pour réclamer ce qui vous appartenait, ces deux morceaux devaient s’ajuster. Vous ne pouviez vous faire passer pour le propriétaire si vous n’aviez pas le morceau qui correspondait. Il n’y avait pas moyen de le faire! Vous pouvez imiter des lettres, mais vous ne pouvez pas le faire pour une déchirure. Elle devait s’ajuster exactement à l’autre partie. Par conséquent, les habits que vous aviez apportés sales pouvaient être dégagés par ce billet, puisqu’il correspondait à l’autre billet.

85 Et quand Dieu, par les prophètes et sous la loi, nous déclare coupables de péché… Car la loi n’a pas de grâce, elle déclare seulement que vous êtes pécheurs. Mais, quand Jésus entra en scène, Il fut l’accomplissement de toutes les choses que Dieu avait promises. Il était l’Image parfaitement identique à la promesse. Par conséquent, toutes les promesses de l’Ancien Testament furent accomplies en Jésus-Christ. Cela ne pouvait se faire en Moïse. Elles ne pouvaient être accomplies dans aucun prophète, mais elles le furent dans le Chef-d’Oeuvre. Et toutes correspondaient à ce qui avait été dit devoir s’accomplir à Son sujet. C’est ainsi que l’Eglise doit être en harmonie avec chaque chose que Dieu a promise. Il faut que ce soit le morceau qui a été détaché de Lui. Ainsi, si l’original est la Parole, tout ce qui a été pris d’Elle est la Parole et doit s’ajuster à Son côté.

86 Par conséquent, le Chinois… La loi vous condamne et déclare que vous êtes sales, que vous êtes coupables, et qu’elle peut vous jeter en prison; mais lorsqu’Il Vint, Il fut la partie correspondante qui pouvait vous faire sortir et vous ramener à être un billet complet! C’est la Rédemption promise par Dieu autrefois dans le jardin d’Eden: “Ta postérité écrasera la tête du serpent, et celui-ci Lui blessera le talon”.

87 Maintenant, nous trouvons ce parfait Chef-d’Oeuvre achevé par Dieu. Nous remarquons qu’Il est exactement, en tout point, tel qu’Il a été promis. En Lui, nous voyons toutes les promesses, toutes les prophéties, toutes les choses que Dieu a promises lorsqu’Il a dit: “Ta postérité écrasera la tête du serpent”. Or, Il ne pouvait pas l’écraser, avec la loi. Il ne pouvait pas l’écraser, avec les prophètes. Mais Il le fit, lorsque la postérité de la femme devint le Chef-d’Oeuvre, Christ. Il était la pierre que Daniel vit se détacher de la montagne. Il était le Seul qui pût frapper. Il est le Seul qui puisse écraser, qui puisse écraser la tête du serpent.

88 Sa vie était exactement pareille à celle de Moïse. Sa vie était pareille à celle de David. Voyons si c’était bien le cas, s’Il était bien la partie correspondante.

89 Remarquez David, alors qu’il était le roi rejeté par son propre peuple… Un jour, son propre fils se révolta contre lui, et il divisa les armées d’Israël. Et David fut rejeté de son trône par son propre peuple. En s’enfuyant, il trouva sur sa route un homme qui le haïssait; il suivait David sur le côté de la route en crachant sur lui. Le garde tira son épée et dit: “Laisse-moi, je te prie, aller couper la tête à ce chien mort qui crache sur mon roi”.

90 David dit: “Laisse-le, et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit”. Ne voyez-vous pas cela? Un homme de douleur, habitué à la souffrance, qui se tient muet, pareil à un agneau devant ceux qui le tondent. Vous voyez? Il dit cela. Peut-être que David ne comprenait pas ce qu’il était en train de dire. Mais, cinq ou six cents ans plus tard, ou un peu plus, le Fils de David passa par les mêmes rues, et on cracha sur Lui! Mais notez ce qui arriva quand David, après avoir été fugitif, revint de son exil. Quand David revint, cet homme le supplia de lui faire miséricorde, et de lui accorder la paix. Ceux-là mêmes qui L’ont frappé Le verront, le jour où Il reviendra.

91 Nous trouvons aussi que Joseph fut un enfant particulier dès sa naissance. Il était la dernière partie, la partie supérieure de la fondation sur laquelle le Chef-d’Oeuvre devait être édifié. Il y avait d’abord eu la foi, puis l’amour et la grâce; puis, vint la perfection. C’est ainsi que Dieu fit, au commencement, commençant par les pieds, jusqu’à ce qu’Il parvienne à la perfection en Christ.

92 Remarquez comment cela fut dépeint en la personne de Joseph, le sommet de la fondation, le plus parfait d’entre eux tous. Nous trouvons que dans sa famille, Joseph était né de celle qui était la femme légale, la femme de Jacob. Remarquons aussi que, lorsqu’il fut né, son père l’aima, alors que ses frères le haïrent sans cause. Pourquoi le haïssaient-ils? Parce qu’il était la Parole. Vous voyez la véritable fondation? Vous voyez comment vint la partie supérieure de la fondation? Maintenant, observez la venue de la Tête du Corps. Prenez garde à l’avènement de la Tête de l’Epouse! Vous voyez? Il était la Parole. Et ils l’ont haï, parce qu’il était un voyant. Il voyait à l’avance certaines choses, et il les leur racontait. Elles s’accomplirent; peu importe combien de temps cela tarda, elles s’accomplirent tout de même. Et, parce qu’il était spirituel, il fut excommunié par ses frères. Ils auraient dû l’aimer. Mais ils le haïrent, parce qu’il était prophète et qu’il était spirituel. Ils le haïssaient.

93 Remarquez qu’il fut vendu pour presque trente pièces d’argent et jeté dans une citerne; il était censé être mort, mais il fut retiré de la fosse. Et, pendant le temps de son épreuve dans la prison, l’échanson et le panetier… Nous savons que l’échanson fut sauvé, et que le panetier perdit la vie. Et lorsque Christ fut prisonnier de la croix, l’un des deux voleurs, des deux malfaiteurs, fut sauvé, et l’autre fut perdu.

94 Notons que, sorti de sa prison, il fut placé à la main droite de Pharaon, de sorte que personne ne pouvait parler à Pharaon sans passer par Joseph. Et lorsque Joseph quittait le trône de Pharaon, les trompettes résonnaient à travers toute l’Egypte, et la sonnerie qui le précédait signifiait: “Tout le monde à genoux, Joseph vient!”.

95 C’est ainsi qu’il en sera, avec Jésus. Combien Il fut aimé du Père, et haï sans cause par Ses frères dénominationnels! Il fut vendu pour trente pièces d’argent et placé dans la fosse, et on crut qu’Il était mort. Sur la croix, l’un fut perdu, et l’autre sauvé. Il fut élevé de la croix, et s’assit à la droite de la Majesté Divine, le glorieux Esprit qui avait été reflété en Lui. Et personne ne peut parler à Dieu, si ce n’est seulement par Jésus-Christ. Pensez à cela! Et lorsqu’Il quittera le Trône pour S’avancer, les trompettes retentiront, et tout genou fléchira, et toute langue confessera…

96 Souvenez-vous qu’il était le fils de la bénédiction. Tout ce qu’il entreprenait prospérait, qu’il s’agisse de la prison, ou de quoi que ce soit, tout lui réussissait. Et Jésus n’a-t-Il pas promis à Ses enfants qu’Il ferait concourir toutes choses pour leur bien? Maladie, prison, mort, soucis, quoi que ce soit, tout cela agira pour le bien de ceux qui L’aiment. Il l’a promis, et cela doit être ainsi. C’est ainsi que cela doit être. Ces choses nous parlent de Lui d’une manière imagée. Il était la parfaite Image de Dieu.

97 Nous pouvons voir maintenant que lorsqu’Il reviendra… Souvenez-vous que Joseph, par révélation, sauva le monde par sa glorieuse prophétie. Le monde aurait péri, si Joseph n’avait pas paru auparavant. Et le monde serait mort, s’il n’y avait pas eu Jésus: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point”. Dieu préserve la Vie!

98 Nous pourrions continuer encore longtemps ainsi! parce qu’Il était tout simplement Celui qui correspondait à David. Il était Celui qui correspondait à Moïse. Il était Celui qui correspondait à Elie, à Joseph. Ils furent tous des portraits peints à l’avance dans l’Ancien Testament et correspondant exactement à Christ. Comment cela? Ces choses nous montrent un Rédempteur parfait par Lequel nous pouvons déposer nos vieux habits sales à la blanchisserie, et les réclamer de nouveau. Ils sont lavés dans le Sang de l’Agneau. Nous pouvons réclamer ce qui nous appartient. Et toutes les choses pour lesquelles Il est mort, nous pouvons les réclamer. Ainsi, Il était la Parole parfaite dont le portrait fut peint à l’avance.

99 Il a plu à Dieu, le Grand Sculpteur, de Le frapper, et de le faire de cette manière. Nous Le voyons dans Esaïe, lorsque nous lisons: “Nous tous l’avons dédaigné. Nous avons détourné notre visage de Lui. Il n’avait pas de beauté pour nous Le faire désirer (tous ceux qui parlaient de Lui s’en moquaient. Je parle de Lui, maintenant, de notre époque! Chacun se moquait de Lui. Vous voyez?) Nous L’avons considéré, nous L’avons vu (considérer veut dire: “regarder”). Nous L’avons considéré comme frappé et puni de Dieu”. Dans quel but fit-Il cela? “Il a été blessé pour nos transgressions. Il a été brisé pour nos iniquités”.

100 Nous pourrions continuer sur ce sujet, mais je crois que vous avez maintenant l’image de ce que je pense: Dieu édifiant Son Chef-d’Oeuvre dès le commencement.

101 Mais n’oublions pas qu’au commencement, lorsqu’Il frappa le côté d’Adam, Il prit quelque chose de son côté. C’est pourquoi, si Christ a été frappé, c’est pour une raison. C’est pour qu’Il puisse prendre de Lui quelqu’un qui soit Sa famille, l’Epouse; qu’Il puisse Lui donner une Epouse. Ainsi, quand Son Chef-d’Oeuvre fut achevé, Il dut Le frapper pour prendre de Lui, non pas une autre pièce, non pas une autre création, mais quelque chose qui vienne de la même création.

102 Mes frères, ne pensez pas à mal en ceci, mais réfléchissez une minute. S’Il prit de Lui, la création originale, de quoi faire une Epouse pour Lui… Il ne fit pas une autre création; Il prit une partie de la création originale. Alors, s’Il était la Parole, que doit être l’Epouse? Cela doit être la Parole originale, le Dieu Vivant dans la Parole.

103 A Kimberley, en Afrique du Sud, je regardais une fois des diamants, comment ils avaient été extraits du sol. Et je les voyais étalés par là… (le surintendant de la mine était un de mes conseillers dans la ligne de prière). Je remarquais que ce tas de diamants, valant des dizaines de milliers de dollars, ne brillait même pas à la lumière. Je dis au surintendant des mines: «Pourquoi ne brillent-ils pas?».

104 Il dit: «C’est parce qu’ils n’ont pas encore été taillés. Ils doivent être taillés. Alors, quand ils sont taillés, ils réfléchissent la lumière». C’est cela.

105 Le Chef-d’Oeuvre doit être taillé. Taillé, pour quoi faire? Le morceau enlevé est-il rejeté? Non, non! Du morceau qui a été enlevé, on fait une aiguille de gramophone. Et cette aiguille est placée sur un disque qui contient de la musique imperceptible pour le monde. Mais c’est l’aiguille qui révèle le son, qui apporte la vraie interprétation de la Parole.

106 Sa vie fut comparable à celle de tous les autres hommes. Il a plu à Dieu de Le frapper. Et maintenant, pourquoi L’a-t-Il frappé? Pour la même raison que celle qui L’a obligé à frapper Adam.

107 Maintenant, nous Le voyons blessé et frappé par Dieu, et affligé, l’Agneau parfait immolé pour les pécheurs, le Chef-d’Oeuvre parfait.

108 Depuis bientôt deux mille ans, Dieu est de nouveau en train de faire de Lui un Chef-d’Oeuvre, car Il L’a frappé pour prendre de Lui un morceau (une partie de Lui, une côte, de laquelle Il Lui fait une Epouse. C’est pourquoi, de ce Chef-d’Oeuvre parfait qu’Il frappa au Calvaire, Il prit un morceau. C’est simplement le Nouveau Testament, voilà tout! Il a accompli l’Ancien Testament, et maintenant, c’est au Nouveau Testament, à un autre morceau, à être accompli. Vous voyez, l’Ancien et le Nouveau sont mari et femme. Il a fallu l’Ancien pour montrer à l’avance ce que serait le Nouveau. Christ, le Chef-d’Oeuvre, vint pour accomplir cela. Maintenant, Son Epouse accomplira toutes les choses qui sont dans le Nouveau Testament. Un autre Chef-d’Oeuvre est en train de se former.

109 De même qu’Il Lui fallut quatre mille ans pour faire ce premier Chef-d’Oeuvre, maintenant, il y a près de deux mille ans qu’Il S’occupe à faire un autre Chef-d’Oeuvre, l’Epouse de Christ: un autre Chef-d’Oeuvre! En le faisant, Il agit selon Sa méthode qui est immuable, de la même manière qu’Il fit le premier Chef-d’Oeuvre, Sa Parole. C’est de cette façon qu’Il fait Ses chefs-d’oeuvre. Car cela ne peut être qu’un Chef-d’Oeuvre parfait, quand c’est la Parole parfaite. Les saletés, les détritus et autres déchets seront brisés; le ciel et la terre passeront, mais la Parole ne sera jamais brisée. Souvenez-vous que pour couper les diamants, vous devez avoir un outil parfait pour y arriver; vous ne pourrez pas le faire avec n’importe quel outil. J’ai vu de grands broyeurs de plusieurs tonnes, déployant une puissance énorme, et le diamant passait au travers de ces machines sans mal. Non, elles ne pouvaient pas casser le diamant. Il doit être taillé.

110 Or, Dieu fait la même chose, selon Sa méthode qui ne change pas. Nous trouvons écrit dans Malachie 3: “Je suis Dieu, et Je ne change pas”. Il ne peut changer Ses méthodes.

111 Lorsqu’Il commença avec Abraham… Après la chute de Son premier chef-d’oeuvre, Il recommença avec Abraham une fondation destinée à bâtir un nouveau chef-d’oeuvre. Le jour de Pentecôte, Il commença à construire un autre Chef-d’Oeuvre: la semence originale de la Parole. Cela commença dans la première Eglise. Qu’est-ce que c’était? La semence de la Parole, la Parole manifestée selon la promesse qui avait été donnée. Joël dit: “Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes”. C’est ce qu’Il voulait faire dans les derniers jours, les deux derniers jours de mille ans.

112 Notez ceci. Cela commença par l’original. Comme Jésus dit: “La Parole de Dieu est la semence que répand le Semeur”. Et Il était le Semeur. La Semence était la Parole. Et remarquez que si une semence demeure seule, elle n’arrive jamais à rien. Il faut qu’elle tombe en terre pour porter de nouveau des fruits. Et cette Semence, l’Eglise parfaite, tomba en terre à Nicée, à Rome, lorsqu’Elle devint une dénomination.

113 Souvenez-vous, historiens, et ceux qui entendront cette bande, vérifiez, et trouvez si cela n’est pas juste. L’Eglise mourut à Nicée, à Rome, lorsqu’elle prit les dogmes et les credo, à la place de la Parole originale. Qu’était-ce? Dieu avait montré par cette première Eglise qu’Il était Dieu. Il avait une Eglise parfaite; mais l’Eglise, comme toute autre semence, devait tomber en terre et mourir. C’est pourquoi elle tomba en terre, dépérit et mourut.

114 Vous savez, j’ai lu un livre, il n’y a pas longtemps. Quelqu’un a écrit un livre qui porte comme titre: «Le Dieu Silencieux». Vous l’avez peut-être lu. Je pense que c’était de Brumbach… Non, je ne suis pas sûr que ce soit lui qui l’ait écrit. Je ne peux pas me souvenir, mais je l’ai étudié: «Le Dieu Silencieux». Il dit: «Dieu, pendant deux mille ans d'âge des ténèbres, Se tut, ne bougeant même pas la main, alors qu’Il voyait les martyrs pleins de foi être jetés dans la fosse aux lions ou être brûlés par les Romains, qu’il y avait toutes sortes de meurtres, des femmes dépouillées de leurs vêtements, dont on avait enduit de bitume les longs cheveux, et que l’on brûlait ainsi». Souvenez-vous que les cheveux ont commencé à être portés courts à Rome. Mais les femmes des chrétiens portaient de longs cheveux. C’est pourquoi ils les enduisaient de bitume, et mettaient le feu. Après les avoir mises à nu, ils les brûlaient ou les donnaient en pâture aux lions. Et cet écrivain va jusqu’à dire: «Où est ce Dieu?». Oh, combien les hommes sont aveugles quelquefois. Ne savez-vous pas que la Semence devait mourir! Il n’a jamais cherché à les délivrer…?… Ils s’en sont allés dans la victoire! Ils sont morts en versant leur sang, et ont donné leur vie. Pourquoi? Il y avait une Semence, et Elle devait tomber en terre. Comme le dit Jean 12: le grain de blé doit tomber en terre et mourir, et non seulement mourir, mais se décomposer complètement. Mais, dans ces dénominations, combien peu furent ceux qui comprirent que c’était là que se trouvait la Vie!

115 Au concile de Nicée, il y avait l’église elle-même. Et, après quinze jours de violents débats, lorsque les aristocrates arrivèrent, voulant introduire ces grands dignitaires dans l’église… Des prophètes étaient venus, vêtus de peaux de bêtes, et mangeant de l’herbe, des véritables prophètes, mais on les jeta dehors. Pourquoi cela? Parce qu’il fallait que la Semence tombât premièrement dans la terre. Il fallait qu’elle mourût.

116 Elle mourut dans l'âge des ténèbres, ensevelie sous une boue noire. Ils ont pensé qu’Elle avait disparu. Vous connaissez Jean 12.24, où Jésus dit: “Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt, il reste seul”. Et la première Eglise était la reproduction, l’Epouse, la Semence, la Parole manifestée qui tomba en terre à Nicée, à Rome.

117 ECOUTEZ, EGLISES DE TOUTES LES NATIONS QUI ENTENDEZ CECI, C’EST LA QUE SE TROUVE VOTRE BOUE: CE SONT CES DENOMINATIONS! C’EST LA OU LA PAROLE A ETE CRUCIFIEE, ET QU’ILS ONT ACCEPTE DES DOGMES. Et pendant des centaines et des centaines d’années d'âge de ténèbres, la puissance et la manifestation de la Parole furent cachées aux yeux du monde. Seul, le Catholicisme gouvernait. Nous savons tous cela, lorsque nous lisons l’histoire. Seul, le Catholicisme régnait.

118 Mais vous ne pouvez cacher une semence qui germe. Il faut qu’elle sorte. Pour quelle raison? Le Grand Sculpteur est au travail. Il est en train de reconstruire. Ainsi, la Semence, la Parole, tomba.

119 Lorsque nous voyons Paul, Pierre, Jacques, Jean, tous ceux qui écrivirent la Parole… Et la Parole qu’ils écrivirent devint vivante, et Elle vécut. Et, après qu’Elle eut commencé à mûrir, nous trouvons que Jean commença à écrire ses épîtres. Il avait été jeté sur l’île de Patmos, après qu’on l'eût fait bouillir dans l’huile pendant vingt-quatre heure. Mais la Parole devait sortir. Il fallait qu’Elle soit écrite. Ils ne pouvaient faire sortir le Saint-Esprit qui était en lui en le faisant bouillir dans l’huile. C’est pourquoi il sortit vivant de l’épreuve. Son oeuvre n’était pas terminée. Il mourut de mort naturelle.

120 Polycarpe, qui était un disciple de Jean, continua à apporter la Parole. Et après Polycarpe vint Irénée, ce grand homme de Dieu qui croyait le même Evangile que nous: “C’est la Parole qui a raison!”. Mais l’Eglise essaya de La chasser.

121 Finalement, il y eut Nicée, Rome. C’est là qu’Elle tomba en terre (après Martin) et qu’Elle fut mise à mort. Martin croyait les mêmes choses que nous. Il maintenait les mêmes choses: le baptême du Saint-Esprit, le baptême dans l’eau au Nom de Jésus. Il se tenait véritablement aux mêmes choses que celles que nous pratiquons, car il était un prophète, et il croyait toute la Parole de Dieu. Finalement, ils furent crucifiés et écrasés jusqu’à la terre, et laissés là pendant des centaines d’années, jusqu’à ce que soit pourri l’extérieur de la semence. Le vieux corps disparut simplement par pourrissement (j’ai été à San Angelo, dans les catacombes, et j’ai vu où ils moururent, et j’ai vu leurs os brisés, ainsi que toutes ces choses). Finalement, ils pourrirent jusqu’au point que leurs os eussent disparu. Mais la Vie était toujours là.

122 Le grain de blé qui tomba en terre au Concile de Nicée, commença de nouveau à pousser en Martin Luther, comme un grain de blé qui lève. Après qu’ait pourri la semence, la vie continue à se manifester. Elle commença à pousser en Martin Luther. Quelle est la première chose qu’il fit? Il rejeta la dénomination Catholique, protestant en disant que cela était faux; car, dit-il: “Le juste vivra par la foi”. Qu’est-ce que c’était? Une petite et faible Vie qui poussait quelques petites feuilles. C’étaient les Luthériens. Certainement que cela n’avait pas la même apparence que le grain jeté en terre, mais maintenant, la Vie commençait à venir.

123 Puis, cela devint une tige. Alors, qu’arriva-t-il? Dans les jours de John Wesley, que fit-il, lorsqu’il apporta la doctrine de la sanctification? Il se tenait dans la Parole. Et que fit-il? Les Luthériens s’étaient organisés, ils avaient fait une organisation; c’est pourquoi il était temps que quelque chose arrive. Le Chef-d’Oeuvre était en train de s’édifier maintenant. Que fit-il? Que fit-il? Il protesta contre l’Eglise Anglicane, et sortit, dans la réformation, comme un épi. Qu’est-ce que cela? La Semence venant à la Vie, et croissant maintenant.

124 La tige ne ressemble pas à la semence, l’épi non plus.

125 Maintenant, frères Pentecôtistes de toutes les nations, je désire que vous écoutiez, mes frères: ce message-ci pourrait être le dernier que je prêche. C’est mon chef-d’oeuvre. Remarquez-vous ce qui se passe, quand le blé, le grain de blé tombé en terre, quand il commence de nouveau à prendre la forme d’un grain…?…

126 Observez la nature! La nature est simplement Dieu; Dieu travaillant dans la nature selon tout ce qui peut être fait. Le réveil de Pentecôte, comme ils le pensaient, était la semence… mais ce n’était pas la semence! Prenez garde, maintenant! Ce qui sortit alors, ce fut quelque chose de semblable à la semence. Remarquez ce que Jésus dit dans Matthieu 24.24: que les deux esprits, dans les derniers jours, seraient si proches l’un de l’autre, que les élus seraient séduits, si cela était possible.

127 La tige ne ressemble pas à la semence, et l’aigrette non plus ne ressemble pas à la semence. Remarquez qu’il ne s’agit plus maintenant du temps de Luther, mais des derniers jours.

128 La première chose (il y a des cultivateurs de blé assis ici), la première chose qui apparaît sur une pousse de blé, et vous pourriez presque penser que c’est le grain, mais qu’est-ce que c’est? C’est la balle. Extérieurement, elle forme un petit quelque chose destiné à contenir la graine. C’est cela qui forme la balle. Mais la balle n’est pas la semence; pas davantage que l’aigrette et la tige ne l’étaient; cela n’est qu’un porteur de la vie, le grain de blé de Jean 12, dont parle Jésus.

129 Le blé, après l’aigrette, après Wesley, fit paraître la balle, laquelle ressemble au grain plus que n’importe quoi d’autre. La balle devient de plus en plus semblable au grain qui a été mis en terre. Lorsque sort la tige, il y a bien de la vie en elle, mais ce n’est certainement pas le grain. Puis, vient l’aigrette, le pollen; mais ce n’est toujours pas le grain! Et alors, apparaît la balle qui a exactement la forme du blé, qui est exactement pareille au grain de blé; pourtant, ce n’est pas le grain de blé! Exactement la même forme, parfaitement.

130 Lorsque les Pentecôtistes apparurent, cela se passa comme pour le blé. Chacun sortit de l’autre, venant l’un de l’autre; mais ce sont seulement des porteurs. Ils se transformèrent en dénominations. C’est ce que fit la Pentecôte, elle se transforma en dénomination. Et, que firent les Pentecôtistes lorsque sortit ce qui est juste pareil au grain? Ils retournèrent directement en arrière, comme dans Apocalypse 17, vers l’une des soeurs dénominationnelles. C’est exactement comme Jésus l’a dit.

131 Remarquez ceci maintenant. Il fallait que l’Evangile sorte au travers de Luther, puis de Wesley, puis dans la Pentecôte. Et, dans les derniers jours, les élus eux-mêmes seraient séduits, si cela était possible — les élus eux-mêmes! Oh, mes frères Pentecôtistes, ne pouvez-vous comprendre cela?

132 Quand le blé commence à paraître, il est juste comme la semence; il commence à prendre la même forme que la semence; mais c’est de la balle. Cela devient une dénomination, cela se passe exactement comme ce qu’ils ont fait, du temps de Luther. Nous avons la preuve dans Apocalypse 17 que cela se passe de la même manière avec les églises.

133 Le grain de semence tomba au commencement à Nicée, et ce fut la première dénomination.

134 Remarquez bien ceci! La vie qui était dans la tige, dans l’aigrette, finit par revenir maintenant tout entière dans la Semence. La vie qui est sortie de la Semence originale s’élève par différents processus, et revient à sa condition originale. Alléluia! Oh, quelle grâce! Je suis la personne la plus heureuse au monde, parce que Dieu m’a permis de voir cela!

135 Remarquez combien la Parole et la nature travaillent parfaitement ensemble. Juste comme le lever du soleil prouve la résurrection; le soleil se couche et se lève de nouveau! Les feuilles des arbres quittent les branches, et la sève descend dans les racines, puis elle remonte de nouveau jusqu’au bout des branches, et elle s’égoutte à terre. La vie des arbres tire de la terre le calcium, la potasse, et les transforme en une autre vie. Vous voyez? Toute la nature, toutes choses, travaillent ensemble, conformément à la Parole de Dieu. Et l’on voit cela se réaliser parfaitement dans les âges de l’Eglise. C’est la raison pour laquelle le Saint-Esprit est descendu pour faire apparaître ces choses, et nous faire comprendre la manière qu’Il emploie. C’est exact.

136 Notez-le bien! La vie qui était dans la tige, dans l’épi, dans la balle, se rassemble toute dans la semence. La vie qui était dans la tige la quitta pour former ce qui suivait. La justification prépara le chemin de la sanctification. La sanctification prépara le chemin du baptême du Saint-Esprit. Le baptême du Saint-Esprit prépara la venue du Saint-Esprit Lui-même, pour qu’Il descende dans la perfection de la Parole restaurée, afin de Se manifester Lui-même.

137 Mais ce qui est dénominationnel meurt. La même Vie qui était en Luther, s’en est allée pour faire paraître Wesley. De Wesley, Elle S’en alla à la Pentecôte. Et de la Pentecôte, Elle vint pour former la Semence originale. Jusqu’à ce jour, la Pentecôte est séparée du Méthodisme. La raison pour laquelle la Pentecôte sortit du Méthodisme, c’est parce qu’elle n’était pas une dénomination. Puis, la Pentecôte devint une dénomination. Alors, que fit-elle? Elle se transforma en balle. Elle avait l’apparence de la chose réelle. Et quiconque…

138 Combien d’entre vous ont-ils vu comment commence à grandir une semence de blé? Quelle est la première chose qui apparaît? C’est exactement pareil à la semence, mais c’est la balle. Vous voyez les trois étapes? Tige, épi, ou pollen, puis la balle. Et alors, sortant de la balle, vient la Semence originale. D’abord, ce n’était pas une semence, c’était la Vie de la Semence qui croissait au travers de ceci, pour parvenir à la Semence. Amen! Amen! Voyez-vous cela? Qu’est-ce que cela? Une résurrection! Le retour à un Chef-d’Oeuvre semblable au premier.

139 La Pentecôte est sortie du Méthodisme, parce que le Méthodisme était une organisation. La Pentecôte sortit en tant que non organisée, et puis, elle devint une organisation. Elle devait former la balle. La vraie Parole de la Vie était sur le chemin du retour au grain original à travers ces étapes: par la tige, puis dans l’épi, et de l’épi dans la balle, et de la balle, elle devint la Semence. Tige, épi, balle!

140 Alors qu’elles étaient vivantes, lors de leur premier réveil, elles produisirent ce qui devait porter une certaine portion de la semence de la Vie; mais quand elles s’organisèrent, la Vie sortit d’elles. C’est prouvé par toute l’histoire. Aucun groupe n’a jamais rien pu faire après qu’il se soit organisé. C’était la mort. C’est exact.

141 Observez la vie qui se déplace maintenant. Elle continue son chemin.

142 Notez comment tout ce qu’ont fait toutes ces organisations est confirmé exactement par l’histoire, qui relate le chemin suivi par l’église, comment Dieu ne put plus jamais S’en servir. Les organisations sont mises au rebut. Dans toute l’histoire de l’église, on peut voir que, sitôt que celle-ci se fut organisée, elle mourut. Les organisations moururent, et ne purent jamais se relever. Pouvez-vous comprendre cela? Vous qui êtes aveugles, ouvrez vos yeux! La nature et la Parole sont en accord pour prouver que ceci est la Vérité; c’est cela, la Vérité: la vie abandonne la tige pour faire l’épi; de l’épi, elle forme la balle; et de la balle, elle s’en va de nouveau dans le grain original.

143 Notez qu’elles ne peuvent jamais plus être utilisées par Dieu. Nous pouvons comparer le voyage de la vie du grain de blé avec ce qui se passe dans un arbre. Dieu décrit Son peuple comme un arbre. Vous voyez? Dans un arbre, la vie descend et remonte, elle descend et monte de nouveau. Vous voyez? Cela descend et cela remonte. Mais dans le grain de blé, elle vient de l’original, monte par la tige, l’épi et la balle; et les choses au travers desquelles elle a passé meurent, de telle sorte qu’elle ne peut plus revenir en arrière au travers d’elles. Qu’est-ce que cela veut dire? Qu’elles ne peuvent plus être utilisées, car la vie tend vers la perfection. Amen! Ne voyez-vous pas pourquoi Dieu n’emploie jamais une organisation? Il ne peut pas revenir en elle. C’est quelque chose de mort. Mais la Vie passe de l’une à l’autre. Vous voyez? Ils mettent leurs credo, et injectent leurs… “Quiconque ajoutera un mot, ou retranchera un mot…”. Vous voyez? Le canal s’obstrue. Il faut que ce soit la Vie de la Semence qui le parcoure.

144 J’utilise cette parabole du Chef-d’Oeuvre qui vient pour vous présenter l’Epouse. De même que le Chef-d’Oeuvre est tombé, il y a un Chef-d’Oeuvre qui S’élève. Le Chef-d’Oeuvre est tombé à Nicée, à Rome. Après Nicée, Il a passé par un certain processus; mais l’Eglise revient de nouveau pour devenir un Chef-d’Oeuvre parfait, car Elle est participante de la Parole qui a été prononcée par Lui. Il aura une Eglise sans tache ni ride, qui n’est attachée d’aucune manière à quelque dénomination que ce soit (la chose maudite). Elle a passé au travers de ces choses, mais Elle n’y restera jamais.

145 Remarquez que la semence monte. La Vie monte, elle ne descend pas. Il n’y aura plus de résurrection, après celle-ci. La Vie est en train de monter pour aller à Sa perfection: c’est une résurrection. Notez que la balle expulse d’elle-même la semence originale. Nous trouvons cela dans Apocalypse 3.

146 Souvenez-vous qu’aucune autre Eglise des sept âges, dont parle la Bible, n’a mis Jésus dehors. Combien s’en souviennent-ils? Il a passé au travers des âges de l’Eglise, pour continuer chaque fois à faire quelque chose d’autre. Mais ici, il n’y a plus rien d’autre. Le Sculpteur a obtenu à nouveau la perfection, la Parole. Vous voyez? Cela ne revient pas en arrière. Oui, combien c’est différent!

147 Oh, notez-le! Lorsque la balle apparaît, elle ressemble au grain. Mais quand la Vie commence à quitter la balle pour aller dans le grain, pour former le Grain (l’Epouse), la balle s’ouvre et excommunie le Grain. Est-ce comme cela dans la nature? C’est exactement ce qui se passe.

148 Dans Apocalypse 3, nous découvrons que l’Eglise de l’âge de Laodicée a mis Jésus dehors. Cela ne s’est pas passé dans les autres âges, parce qu’il y avait encore d’autres choses à faire. La Vie ne faisait que passer au travers de ces âges, passant de l’un à l’autre. Comme je vous l’ai toujours dit, je vous répète qu'il ne paraîtra plus d’autres dénominations. Nous sommes à la fin. Pour quelle raison L’ont-ils mis dehors? C’est parce qu’Il est la Parole revenue. Il est pareil, à Celle qui est tombée en terre au début. Il a la même doctrine que celle qui a été enseignée au commencement.

149 Lorsque la semence de la Parole commence à croître, la balle la rejette d’elle-même. La Vie abandonne tous les autres stades pour La suivre; c’est ce que font les vrais croyants: ils suivent la Vie où qu’Elle aille.

150 C’est comme pour Israël, qui est un type parfait (si j’avais le temps… Il me reste juste quelques minutes). Au commencement, dans le type parfait, partout où la Colonne de feu allait, il y avait la Vie; Dieu était cette Lumière. Et peu importait si c’était au milieu de la nuit, ou s’ils étaient dans un endroit agréable, lorsque la Colonne de feu s’élevait, la trompette sonnait, et Israël La suivait. Alléluia! Lorsque la trompette retentit, Martin Luther sortit à sa sonnerie. Et il organisa… il tua… Non pas lui-même, mais les hommes venus après lui. Alors, Dieu enleva la Vie de cela, et les fit descendre dans la tombe.

151 Puis, apparut Wesley. Il vit la grande organisation, et c’est pourquoi il fit retentir la trompette de la sanctification. Il demandait une plus grande présence de la Parole. Vous voyez? Et, quand il eut pu obtenir cela, ils quittèrent aussitôt les Luthériens pour venir dans les Méthodistes.

152 Et, quand les Pentecôtistes virent cela, ils sonnèrent de la trompette, disant que c’était le temps de revenir aux dons de l’Esprit. Vous avez vu ce qu’ils ont fait? Ils sonnèrent de la trompette, et sortirent; puis ils s’organisèrent! Mais, souvenez-vous, après la balle (ce sont les trois étapes que nous connaissons), il ne reste plus que le grain. Oh, mon Dieu! Et alors, le grain est entièrement rejeté. Amen! et amen! La Semence de la Parole commence à se former Elle-même, et la Vie Se manifeste…

153 Remarquez ceci, maintenant. Si l’Epoux, le premier Epoux… Voici venir l’Epouse. Souvenez-vous que l’Eglise a commencé à Pentecôte et qu’elle est tombée à Nicée. Elle a repoussé, mais non pas comme une plante pareille au grain, non; il y avait un peu de la Vie en elle, mais elle a poussé de façon qu’elle devînt une organisation. Et la Vie passa par cette organisation. Alors, que se passa-t-il? De cette organisation, elle s’en alla dans une autre organisation, dans une autre phase de la Parole de Dieu: Justification, Sanctification, Baptême du Saint-Esprit. Vous voyez?Et lorsqu’Elle passait au travers de cette tige et de ces différents processus, Elle continuait à avancer toujours davantage.

154 Souvenez-vous, l’épi ressemble plus à la semence que la tige. Et la balle ressemble encore davantage à la semence que l’épi. Mais la semence elle-même est encore au-delà de tout cela. La vie de la semence a juste usé de ce moyen pour se transporter elle-même au travers de ces choses.

155 Remarquez ceci. Au commencement, l’Epoux était la Parole, et si l’Epouse a été prise de l’Epoux, Elle doit alors aussi être la Parole.

156 Pourquoi l’Epoux doit-Il être la Parole manifestée, rendue évidente? C’est parce que l’Epouse et l’Epoux sont un; Elle est simplement un morceau retiré de Lui. Voilà le Chef-d’Oeuvre. Il a été frappé…?…

157 Michel-Ange ne pouvait pas reproduire son oeuvre. Il ne pouvait pas remettre le morceau. Mais Dieu est en train de le faire. Il est en train de ramener cette Epouse frappée, de la replacer dans le côté de la Parole originale. Le voici; c’est le Chef-d’Oeuvre, la famille revenant dans le jardin d’Eden.

158 Comment cette Epouse arrive-t-Elle à faire cela? Comment ce blé arrive-t-il à faire cela? Malachie 4 dit que, dans les derniers jours, ces choses seraient restituées. Comment cela? Qu’elle serait ramenée à ce qu’Elle était au commencement, qu’Elle serait restaurée. “Je remplacerai, dit le Seigneur, les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, et toutes ces autres bêtes qui ont dévoré. Je remplacerai”. Malachie 4 dit que Dieu ramènera le coeur du peuple, la foi du peuple, à la foi originale des pères. Vous voyez? Nous voyons cela juste devant nous, ô Eglise. Alors, où en sommes-nous?

159 Je vais terminer dans quelques minutes. Je désire que vous remarquiez bien quelque chose qui vient d’arriver.

160 Malachie 4 dit qu’Il ramènerait à l’original. Elle est frappée et chassée du corps de l’église, Elle est frappée avec son Maître pour la même raison (Elle est la Parole). De même que Joseph fut frappé et séparé de ses frères parce qu’il était la Parole, Jésus fut frappé et séparé de Ses frères parce qu’Il était la Parole. L’Epouse est frappée et séparée de l’église parce qu’Elle est la Parole. Voilà de nouveau ces phases: une, deux, trois. Vous voyez? Exactement!

161 La Parole vivante, en action, l’Epouse Biblique (et non pas quelqu’Epouse faite de main d’homme), est frappée et affligée par Dieu. Elle n’a pas de beauté pour nous la faire désirer, et nous l’avons estimée frappée et affligée par Dieu. C’est juste. Elle demeure seule. Elle est frappée par toutes les dénominations, selon ce que dit Apocalypse 3. Elle est frappée par l’église de l'âge de Laodicée, de laquelle Elle a été tirée.

162 Cette Eglise a été élevée dans l’église de l’âge de Laodicée, qui est la balle. Vous, gens de Pentecôte, pouvez-vous voir cela? Si la tige a dû mourir, si l’épi a dû mourir, alors la balle doit mourir, elle aussi. Ce sont les trois phases de l’organisation.

163 Vous direz: «Mais il y a une quantité d’épis qui continuent à se tenir bien droits! Il y en a beaucoup». Bien sûr! Ce sont les Méthodistes, Baptistes, Presbytériens, Luthériens, Eglise de Christ, et toutes ces autres petites choses, qui étaient suspendues là comme les feuilles; mais l’origine de ces dénominations fut la Réforme. Comprenez-vous?

164 Elle demeure seule, comme l’Epoux, qui fut rejeté des hommes, et fut méprisé et rejeté des églises. C’est ainsi qu’est l’Epouse. Qu’est-ce que c’est? C’est Son Chef-d’Oeuvre. Vous voyez? C’est la Parole au travers de Laquelle Il peut agir, Se rendre manifeste.

165 Ainsi, la tige, l’épi et la balle ne peuvent jamais devenir la Semence (non!); mais dans chaque phase, cela devient de plus en plus semblable à la Semence. Maintenant, au temps de la moisson, la Semence est revenue à la Vie originale, Elle est revenue à la Bible. Malachie 4 dit que cela sera ramené de cette manière. Alléluia!

166 Pour agir de cette façon, il faut avoir toute la Parole. N’est-ce pas vrai?

167 Dans Apocalypse 10, quel événement dit-Il devoir arriver? Pour quelle raison y a-t-il eu ce voyage à Tucson? Pour ouvrir à l’Eglise… Au jour du message du septième ange, la Parole entière de Dieu sera manifestée. En ce temps sera manifesté ce qui est dans le Sceau, et pourquoi et de quelle manière la Vie a quitté la tige. Est-ce ce que dit la Parole? Nous l’avons vu! Alors, où en sommes-nous? Cela ne peut être qu’une chose, c’est que le temps de la moisson est arrivé. Elle est tout à fait mûre. Elle est prête maintenant pour Son avènement.

168 Remarquez encore ceci. Au temps de la moisson, la Semence est revenue à sa condition originale, et Elle doit avoir toute la Parole pour être vraiment la Semence. Il ne peut y avoir une demi-semence: elle ne croîtrait pas! Il faut que la Semence soit entière. Il ne suffit pas de témoigner en disant: «Je crois au baptême du Saint-Esprit! Alléluia! Je crois au parler en langues». Ce n’est qu’une partie de la Semence. Mais maintenant, il faut ajouter à cela! Alléluia! Vous voyez? La Vie, non pas les dons, mais la Vie des dons. Comprenez-vous ce que je veux dire? Nous sommes à la fin des temps, mes frères.

169 La tige, l’aigrette, la balle sont mortes, et elles se dessèchent maintenant. Il n’y a plus qu’une seule chose qui doit arriver, c’est qu’elles soient rassemblées dans le Conseil mondial des Eglises, pour être brûlées.

170 La Parole est devenue chair, exactement comme Dieu l’a promis dans Luc 17, Malachie 4, et dans d’autres passages. C’est exact!

171 Toute la Vie véritable, qui était dans la tige, dans l’aigrette et la balle, se trouve maintenant rassemblée dans la Semence, prête pour la résurrection, prête pour la moisson. L’Alpha est devenu l’Oméga. Le premier est devenu le dernier, et le premier est le dernier. La semence qui est sortie en herbe s’est transformée au travers d’un processus, pour redevenir la Semence originale. La semence tombée dans le jardin d’Eden, et qui mourut là-bas (cette semence imparfaite qui mourut là-bas), elle revient à la Semence parfaite — le second Adam.

172 La première Eve qui tomba, et qui fut utilisée pour la seconde venue pour porter un enfant, est maintenant redevenue une Epouse fidèle, une Semence revenue à la Parole originale. L’Alpha et l’Oméga Sont un. Il a dit: “Je suis l’Alpha et l’Oméga”. Il n’a jamais dit être quelque chose entre les deux. “Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier”. C’est cela!

173 Le premier et le dernier ministères sont un même ministère. Le premier Message et le dernier Message sont un même message. “J’étais dans l’Alpha, Je suis dans l’Oméga”. “Il y aura un jour que l’on ne pourra appeler ni jour, ni nuit, mais vers le soir, il y aura de la lumière”. Vous voyez? L’Alpha et l’Oméga… ils sont devenus le premier et le dernier. Oh, mes frères, nous pourrions rester des heures sur ce sujet.

174 Le glorieux Chef-d’Oeuvre de la famille, le second Adam et la seconde Eve, sont prêts maintenant pour le jardin d’Eden, le Millénium qui revient sur la terre. Amen! Alléluia! Le Grand Sculpteur ne les a pas laissés à terre. Il a pris Son temps, comme Il le fit au travers des millions d’années employées à modeler le premier couple parfait. Mais ils tombèrent! C’est au travers de milliers d’années qu’Il les a modelés à nouveau, et maintenant, ils sont prêts.

175 Le Chef-d’Oeuvre vint, et Il fut frappé. De Son côté sortit une compagne, et elle passa par le même processus. Maintenant, la voici de nouveau, avec toutes les caractéristiques de la Bible, et les autres choses qui montrent que nous sommes parvenus à ce point.

Les nations s’écroulent,
Israël se réveille:
Signes annoncés par les prophètes!
Les jours des Gentils sont comptés, (regardez ce tas d’immondices que nous avons!)
Remplis de tourments.
Oh vous, les dispersés,
Retournez à votre héritage. (C’est vrai, vous feriez mieux de retourner rapidement dans celui-ci.)

176 Remarquez que le grand chef-d’oeuvre de la famille, le mari et sa femme, ne peuvent être véritablement une famille s’ils ne sont pas un. Ils doivent l’être. S’ils ne le sont pas, ils ne sont pas une bonne famille — la femme tirant d’un côté et le mari de l’autre. Cela ferait une bien pauvre famille! Mais l’accord, l’amour de l’un à l’égard de l’autre, c’est cela qui fait une famille. Et c’est ainsi qu’était le chef-d’oeuvre de Dieu. Toute vraie famille d’ici-bas en est l’image. Vous voyez? Et maintenant, la famille-Chef-d’Oeuvre, Christ et Son Epouse, est prête à revenir. Le second Adam, la seconde Eve, sont prêts maintenant pour le retour dans leur demeure. Il y avait pour cela la rédemption qui rendit possible le retour à la position originale. Vous voyez? C’est exact. Elle est ramenée à sa position originale.

177 L’autre jour, lorsque j’étais à la rencontre des hommes d’affaires chrétiens… Je suppose que beaucoup d’entre vous étiez là. Lorsque j’entendis le prêtre Luthérien (il était censé être un prédicateur), se tenant là en disant ces choses ridicules, et se moquant de ce que nous croyions… et ces hommes d’affaires chrétiens l’avaient invité! Et comme il disait cela… il portait un col raide, comme beaucoup d’entre eux le font aujourd’hui, et il disait: «Les gens me demandent pourquoi je porte un col retourné. Ils disent: ‹Comment pouvons-nous vous différencier d’un prêtre Catholique?›». Il dit: «Il n’y a point de différence, et il ne devrait point y en avoir. Nous sommes tous des enfants de Dieu». Il dit encore: «Je connais un prêtre Catholique qui est omniprésent, c’est-à-dire qu’il peut être présent partout».

178 Cependant, vous ne pouvez pas être omniprésent sans être omniscient; Dieu n’est pas seulement omniprésent, Il est aussi omniscient. Son omniscience le rend omniprésent (Il connaît toutes choses). Mais pour pouvoir être une personne, il faut qu’Il soit dans un être vivant; étant omniscient, Il peut être omniprésent, puisqu’Il connaît toutes choses. Avant que le monde n’eût commencé, Il connaissait combien il y aurait de puces, de poux et d’insectes, et Il savait combien de fois ils battraient des paupières, et toutes les choses les concernant, parce qu’Il est omniscient. Et vous ne pouvez pas être omniscient sans être infini. Vous voyez? Une seule chose est infinie, c’est Dieu. Amen!

179 Alors, que se passe-t-il? C’est le diable qui les conduit directement à la tuerie, chacun d’eux s’y laissant entraîner. C’est exactement ce que dit la Bible. C’est ici un exemple. Vous voyez, ces gens viennent tout droit au milieu des Pentecôtistes, et ils les entraînent directement là… Quel temps nous vivons!

180 Après ce témoignage, quelqu’un me dit… C’est une bonne chose que j’aie peu parlé, parce qu’ils m’auraient probablement mis en prison; moi, je me dis: «Nous y voilà!». Les gens qui connaissent ces choses savent cela. “En ces jours, les sages connaîtront leur Dieu”, dit Daniel. Certainement! Vous voyez? Les sages connaîtront leur Dieu; ils prennent garde à ces choses.

181 Mais quand cela arriva, et que je vis les Pentecôtistes être d’accord avec ce prêtre… Oral Roberts lui-même me regarda d’une drôle de façon. Je me dis: «Oh, Oh!».

182 Cependant, ils sont là, instruits, brillants… Mais ce n’est pas de cette manière que Dieu fait briller les Siens. Il ne les fait pas briller par l’éducation; Il les polit par l’humilité et par la puissance de Sa Parole manifestée, montrant en eux la forme du Grain sorti de la Semence originale.

183 Quelqu’un me dit: «Frère Branham, il y a une chose, à votre sujet, que je ne peux pas comprendre!».

     Je dis: «Qu’est-ce que c’est?».

     Nous nous tenions dans une salle; il y avait soeur Dauch et tous les autres; nous nous tenions là et, venant d’un coin de la salle, accompagné d’un tas de gens, un ministre au col retourné s’approcha et me dit: «Pourquoi êtes-vous toujours en train de crier après tout le monde? Les gens croient que vous êtes un serviteur de Dieu, que vous devriez être doux et aimable avec eux, et tout cela». Il dit encore: «Chaque fois que je vous entends prêcher, vous êtes occupé à crier contre les femmes, parce qu’elles ont les cheveux coupés, et parce qu’elles mettent des shorts et se fardent, et toutes ces autres choses. Vous criez contre les gens en leur disant combien ils sont froids, formalistes et indifférents». Il me dit: «Pourquoi faites-vous cela? Ces gens vous aiment. Comment pouvez-vous être un enfant de Dieu plein d’amour, et faire pareille chose?».

184 Je pensais: «Seigneur, donne-moi de répondre à cet homme distingué quelque chose qui le pende à sa propre corde». Je dis: «Monsieur, avez-vous jamais entendu parler du grand compositeur Beethoven?».

     Il dit: «Oh, certainement, j’ai lu certaines choses sur Beethoven».

185 Je dis: «Il a probablement rempli des quantités de corbeilles à papier de brouillons, mais il a donné au monde des chefs-d’oeuvre». Cet homme n’ouvrit plus la bouche, et ne prononça pas un mot de plus. Je dis: «Lorsqu’il était à son étude, sous l’inspiration, il notait quelque chose. Puis il allait à son piano et le jouait. Lorsque cela n’était pas bon, il déchirait son papier et le jetait à la corbeille. Mais, quand son inspiration lui avait tout dicté, alors, le monde avait un chef-d’oeuvre». Oh, combien la Parole est tranchante! Mais Elle produit des Chefs-d’Oeuvre! Elle enlève toute la balle et la paille, et crée un Chef-d’Oeuvre.

186 Je n’ai plus que sept minutes, si je veux être à l’heure, pour vous raconter quelque chose qui est arrivé avant-hier. Le 3 juillet, j’avais été dans le super-marché d’ici. J’ai passé par la Rue des Cochons, à Rome; je suis allé en France, et j’ai aussi été à New York City et Los Angeles; mais le groupe de femmes le plus obscène que j’aie jamais vu dans ma vie, c’est à Jeffersonville, Indiana, que je l’ai rencontré. Je n’ai jamais vu autant de corruption morale et de laisser-aller que parmi ces gens, ici. Je me tenais là, et mon coeur était serré de douleur; et le Seigneur me donna une vision. Je m’en vais vous raconter cette vision. Je ne sais pas si je peux l’interpréter, mais je vais pour la première fois vous raconter cette vision.

187 Je tombai en extase, et il y avait là quelqu’un, avec moi. Je ne voyais pas la personne. Ce n’était qu’une voix. Et je regardais. Et, comme je regardais dans cette direction, la voix me dit: «L’Epouse va apparaître en premier». Alors, je vis venir à moi le groupe de femmes le plus charmant, et le plus décemment habillé, que j’aie jamais vu dans ma vie. Chacune d’elles, bien que paraissant semblable aux autres, était habillée différemment. Toutes avaient les cheveux longs, de longues manches et de longues robes. C’étaient de jeunes femmes; elles paraissaient avoir environ vingt ans.

188 Voici ma Bible ouverte ici, devant moi. Vous voyez? Je ne peux raconter que ce que j’ai vu. Si vous dites: «Que regardez-vous?», je réponds: «Je regarde l’horloge». «Que cherchez-vous?», je réponds: «Je cherche les gens — je regarde les gens». «Que regardez-vous?». Je réponds: «Je regarde la Bible». Je dis la vérité. C’est ce que je vois. Et je ne peux parler que de ce que j’ai vu. Je n’en connais pas toute la signification, je dois simplement vous le raconter.

189 Mais, quand cette Epouse… (celui qui me parlait se tenait à côté de moi). Elle était formée des personnes les plus propres, les plus charmantes que j’aie jamais vues dans ma vie. Elles pouvaient bien être une douzaine, ou davantage… Je ne sais pas combien marchaient de front, mais c’était juste un groupe d’entre elles. Et l’Epouse passa, marchant dans une attitude pleine de douceur, et leurs yeux étaient levés, regardant pendant qu’elles marchaient. Oh, qu’Elle était belle! Je la considérais attentivement. Lorsqu’Elle eut défilé, celui qui était avec moi dit: «Maintenant, nous allons passer en revue…». Il dit: «C’était l’Epouse. Maintenant, nous allons passer en revue les églises». Et elles vinrent. Je les observais, alors qu’elles s’avançaient. Chaque groupe qui s’approchait semblait pire que le précédent. Je n’ai jamais vu de toute ma vie un groupe aussi dégoûtant! Et, lorsqu’il dit: «Le prochain…» — j’entendis un bruit. Il dit: «Voici venir le groupe de l’Amérique».

190 Je suis Américain, mais ceci me rendit malade. Je ne suis pas assez éloquent pour dire devant une assemblée mixte tout ce qui se passa; il faut que vous lisiez entre les lignes. Mais quand ces femmes s’avancèrent, je vis que celle qui les dirigeait était une sorcière. Elle avait un grand et long nez, et une large bouche. Et chacune d’elles avait mis une sorte de sous-vêtement descendant jusqu’ici, mais le haut n’était qu’une petite sangle d’environ un demi-pouce, qui montait en s’enroulant autour d’elles, comme ceci. Chaque femme avait quelque chose pour… Vous vous souvenez certainement avoir employé autrefois de vieux journaux pour en faire des masques.

191 Combien se rappellent cela? Vous savez, je pense, qu’on les employait pour le carnaval. Nous les attachions comme ceci, avec des lacets de papier. Et ces femmes avaient quelque chose, retenu comme cela; comme ceci, suspendu en dessous. Toute cette partie se voyait! Et chacune avait les cheveux coupés réellement court, et des choses d’une apparence crêpée par-dessus, et elles étaient toutes fardées. Elles avaient tout à fait l’apparence de prostituées. Et elles défilaient, affublées de ces bouts de papier. Et quelle vulgarité! Le papier les couvrait par devant; mais, quand elles eurent passé le point d’où je les voyais défiler, et que je les vis de derrière… Lorsque je les vis affublées de ces oripeaux, et se comportant comme elles le faisaient… Je pensai: «Est-ce cela, l’église?».

192 Elles s’en allaient en chantant leurs chansons de twist-and-roll. Vous savez, je ne sais comment vous appelez cela… Je dis: «Est-ce cela, l’église?». Je me tenais là, et je pleurais dans mon coeur. Et cette sorcière… A mon avis, elle ne peut être rien d’autre que le Conseil mondial des Eglises, qui les conduisait tout droit au bas de la route qu’elles suivaient. Elles s’en allèrent sur la gauche, et disparurent dans le chaos, scandant toujours cette musique, et faisant des bruits vraiment bizarres. Elles secouaient leur corps de côté et d’autre, en continuant à marcher.

193 Et, comme j’allais baisser la tête, il dit: «Attends, l’Epouse doit revenir». Et je regardai, et voici, Elle vint à nouveau. Elles défilèrent; c’étaient des jeunes femmes de belle apparence. Toutes regardèrent dans ma direction, lorsqu’elles passèrent. Je remarquai qu’elles étaient toutes habillées différemment. Et l’une, en arrière, avait ses grands cheveux enroulés à peu près comme ceci; cela pouvait être une Allemande, ou quelque chose comme cela… Je les observais. Et, comme elles commençaient à s’en aller, je vis deux ou trois d’entre elles, en arrière, qui ne marchaient plus au pas. J’étais en train de leur crier cela, et elles essayèrent de se remettre au pas. Puis, la vision s’évanouit et disparut.

194 Voici maintenant l’interprétation de cette vision: La raison… Souvenez-vous que je n’avais pas encore pris ces notes. Mais, en prêchant ce matin, j’ai saisi dans ma prédication ce qui était juste. Avez-vous remarqué que seule l’église vint en vue… C’est la vérité, mes amis. Notre Père céleste qui a écrit la Parole sait que je dis la vérité. Vous voyez? Je dis simplement la vérité. Il n’y a que quelques minutes que je la connais. Vous voyez? Avez-vous remarqué que l’Epouse apparaît deux fois? La première Semence et la dernière Semence sont exactement pareilles. Et la raison pour laquelle ces femmes étaient habillées de façon différente, c’est qu’elles viennent de toutes les nations, pour former l’Epouse. Chacune avait de longs cheveux, et n’était pas maquillée; c’étaient réellement de belles jeunes filles, et elles me regardaient. Cela représente l’Epouse sortie de toutes les nations. Chacune représente une nation, et chacune marche en parfait accord avec la Parole. Vous comprenez?

195 Moi, je dois veiller sur Elle. Elle peut ne plus marcher au pas de la Parole, si je ne veille pas quand Elle défile. Peut-être que ce sera pour moi ce que j’aurai à faire, quand je serai de l’autre côté, quand j’aurai terminé ma course, ou quoi que ce soit.

196 Ecoutez bien ceci! Elles revenaient, faisant de leur mieux. Elles marchaient de front, regardant ailleurs, observant l’église qui venait de s’en aller dans le chaos. Il y en avait deux ou trois qui, en arrière, étaient un peu sorties du rang, du côté droit, et elles essayaient d’y rentrer, lorsqu’elles passèrent devant moi. Elles passaient devant moi à une distance comme d’ici à la paroi. Je me tenais là, et je les vis s’en aller et disparaître.

     Mais vous avez remarqué que l’église, chacune des nations qui forment l’église, ne s’est présentée qu’une fois. Mais l’Epouse, Elle, a passé deux fois. Vous voyez? Comprenez-vous ce que cela signifiait? Je ne le savais pas, mais dans mon message de ce matin, j’ai considéré ces choses. Avant, je ne le savais pas.

197 La Semence tomba en terre à Nicée. C’était la Semence originale. Puis, Elle passa au travers du processus de ces dénominations, qui ne peuvent avoir la vie qu’une fois. Mais l’Epouse revient à nouveau dans les derniers jours. “Je restituerai”. Vous voyez? Le Chef-d’Oeuvre prend forme! C’est la raison pour laquelle Elle est passée en revue une seconde fois. Elle a été passée en revue une première fois, puis Elle passa en revue une seconde fois. Et, la seconde fois, Elle est exactement la même qu’Elle était la première fois. O Dieu, fais-nous miséricorde! Hâtez-vous, hâtez-vous, hâtez-vous! La Vie entre dans le Grain très rapidement!

198 Aucune de toutes les autres églises ne réapparut. Elles s’en allèrent pour ne plus jamais revenir. Mais l’Epouse revint, parce qu’Elle est l’Alpha et l’Oméga. Dieu, le Glorieux Sculpteur, en a fait un Chef-d’Oeuvre, parce qu’Elle est un fragment de Son premier Chef-d’Oeuvre. Il a fait comme dans le jardin d’Eden, lorsqu’Il prit une partie d’Adam et en fit un autre morceau qui fut abîmé en tombant. Or, pendant tout ce temps, Dieu S’est occupé à le reconstruire. Il créa un premier Chef-d’Oeuvre qui fut frappé, de telle manière que, de cette partie, Il puisse ramener ce Chef-d’Oeuvre original.

199 Ainsi donc, le Chef-d’Oeuvre et l’Epouse… Elle était un morceau tiré de Lui, lequel devait être l’accomplissement de la Parole. La Parole a été accomplie, et nous sommes prêts pour la venue du Seigneur.

200 O Eglise du Dieu Vivant, incline ton coeur, et prosterne-toi devant Dieu! Ces choses sont vraies! Je sais bien que si ces choses avaient l’apparence grandiose de ce qu’elles sont en réalité, elles se seraient déjà répandues dans toutes les nations. Mais cela n’a jamais été le cas, car Dieu ne change pas Sa façon de faire.

201 Sois reconnaissante, Eglise, sois reconnaissante pour l’état où tu te trouves actuellement, si tu es en Christ. Parce que, vous voyez… Souvenez-vous, toute la Vie sera rassemblée dans le grain pour la résurrection, mais la tige et le reste de la plante doivent être brûlés. La balle, et tout le reste, doit être détruit, et il le sera. Ne vous confiez pas en ces dénominations. Demeurez dans la Parole, dans la Vie, en Dieu et en Son Chef-d’Oeuvre.

202 Alors, qui y a-t-il, dans le Millénium? Christ et Son Epouse, qui reviennent dans le jardin du Millénium. Amen!

    Je L’aime, je L’aime,
    Parce qu’Il m’aima le premier,
    Et acquit mon salut
    Sur le bois du Calvaire.

203 C’est là qu’Il fut frappé. Nous L’avons estimé puni, frappé de Dieu, et affligé. Mais Il a été blessé pour nos transgressions, et Il a été brisé pour nos iniquités.

204 Y a-t-il quelqu’un, ici ce matin, qui ne soit pas dans le Grain? Et maintenant que la Vie est en train de retirer ce qui reste d’Elle dans la balle, car la balle est en train de se dessécher… Combien savent que l’église Pentecôtiste est en train de se dessécher? Qu’est-ce qui se passe? La Vie est en train de la quitter. Franchement, Elle l’a déjà quittée! Et si l’Epouse est déjà en vue, je me demande si l’Epouse n’est pas déjà complète.

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

205 Maintenant, alors que nous inclinons nos têtes, y a-t-il quelqu’un qui aimerait que l’on pense à lui? Si vous sentez que vous n’êtes pas… Amis, c’est trop évident. Je n’ai jamais eu, dans ma vie, une vision sans que quelque chose n’arrive ensuite. Je dis la Vérité. Toutes ces autres fois, je vous ai dit la Vérité, et Dieu l’a confirmée, et cette fois encore, je dis la Vérité.

206 Je ne sais pas en quel jour nous vivons, mais je reconnais qu’il ne reste plus rien. Aucun politicien ne pourrait plus arranger les choses. Malgré toute sa politique, la nation est perdue. Oh, Dieu! Pouvez-vous descendre assez profondément pour ressentir cela? Pas seulement la nation, mais les nations s’écroulent. Celle-ci est la meilleure de tout le groupe, et elle s’en va. Et si les nations sont perdues, le monde tout entier est perdu! Et qu’en est-il des Eglises? A mon avis, la Pentecôte était la meilleure que nous ayons eue, mais elle est perdue! O Dieu, aie pitié de nous!

207 Si vous ne Le connaissez pas, hâtez-vous! hâtez-vous! Si vous sentez la Vie, sortez de vos péchés, sortez des choses dans lesquelles vous vous trouvez, et venez au plus vite au Grain. Sinon, vous mourrez dans la tige ou dans la balle. Priez, pendant que nous chantons encore.

    Je L’aime (C’est entre vos mains, maintenant).

    Nous n’avons pas de dénomination, rien du tout; nous avons seulement Christ. Vous êtes les bienvenus si vous venez pour L’adorer avec nous, jusqu'à ce qu’Il vienne. Nous ne pouvons pas inscrire vos noms dans un livre: nous n’avons pas de livres! Nous désirons voir vos noms dans le Livre de Vie. Vous ne pouvez y arriver que par la nouvelle naissance. Voulez-vous faire cela maintenant? Demander à Christ de vous introduire dans cette nouvelle vie, et écrire votre nom sur Son Livre, s’il n’y est pas encore. Alors, vous pourrez être en communion avec nous. Nous aimerions vous avoir avec nous.

Je L’aime…

208 Notre Dieu Bien-aimé, veuille venir en aide à quiconque s’examine maintenant, afin qu’il puisse voir s’il est vraiment en Lui. Tu nous as aimés. Tu as été frappé pour nous et nous T’avons estimé frappé et affligé par Dieu. Je Te demande ô Dieu, d’appeler chacun d’entre eux, Seigneur. Parle à mes enfants, ô Seigneur, à ceux que j’aime et à mes amis. Accorde-le nous, Seigneur, maintenant, dans le Nom de Jésus-Christ.

209 Que personne n’attende trop longtemps, Seigneur. Cela a l’air d’être terriblement proche. La moisson est vraiment mûre. La grande moissonneuse-batteuse de Dieu va balayer tout le pays un de ces jours; la paille s’envolera de tous côtés, mais le Blé sera rassemblé dans le grenier, sera enlevé, car en lui il y a la Vie. Seigneur, accorde-nous la réponse à chacune de nos requêtes, et que chacune de nos prières soit manifestée devant Toi.

210 Je prie pour eux, Seigneur. Je Te demande qu’aucun de ceux qui sont ici présents ne se perde, ô Seigneur. Ils ont parcouru des centaines de miles. Et quelque soit notre besoin, accorde-nous, Seigneur, tout ce qui peut y avoir de bon pour nous. Non pas ce qui est bon à nos yeux, mais ce qui est bon à Tes yeux. Nous voulons nous tenir comme une vierge pure, qui a été châtiée, réprimandée par Dieu, afin que nous puissions être délivrés de nos péchés.

211 Je T’offre ma prière pour eux, Seigneur. Je ne sais pas comment prier. Nous parlons au Dieu Tout-Puissant, et qu’est-ce qu’un être humain, qu’est-ce qu’un mortel peut bien offrir qui soit le genre de prière acceptable par le Dieu Vivant? Mais, Seigneur, pardonne les mots que je prononce mal, les noms et pronoms que je mets à la mauvaise place; puisque Tu peux, au travers de l’A.B.C. des petits enfants, comprendre leurs phrases, Tu peux aussi passer sous silence mes fautes de langage, et regarder simplement à ce que je crois, Seigneur. Je crois en Toi. Je crois cette Parole. Et je crois pour chacun de ceux qui sont ici. Je les amène à Ton autel, Seigneur, par la foi, là où se trouve, entre nous et le Glorieux Jéhovah, le Sang de Son Fils Jésus. Et c’est le Sang qui parlera pour nous. Lorsque Tu Le frappas au Calvaire, Tu as dit: “Parle! Ecoutez-Le!”. Et la Bible dit que Son Sang parle de choses meilleures que le sang de l’agneau de l’Ancien Testament; le Sang de Christ parle plus fort que le sang d’Abel, et de choses plus glorieuses. Et pour nous, Seigneur, Il parle de la rédemption, lorsque nous T’invoquons au travers de ce Sang.

212 Glorieux Père de la Vie, reçois-nous, Seigneur. Si nous avons péché, enlève le péché de nous. Nous ne voulons pas être comme cela, Seigneur. Ce n’est pas notre intention. Et nous comprenons que nous vivons d'une manière horriblement ténébreuse. Comme nous l’avons dit au commencement, nous marchons par les montagnes, par des endroits accidentés; la piste est faiblement tracée, mais nous saisissons la Lumière. Puissions-nous Le voir un pas après l’autre, alors que nous avançons, jusqu’au jour où nous Le rencontrerons, comme cela est raconté dans «Le Voyage du Pèlerin», quand nous aurons enfin atteint le sommet de la colline. Guide-nous, ô Bon Berger, Glorieux Jéhovah, conduis-nous par Ton Esprit.

213 Nous savons que nous sommes bien loin d’être un chef-d’oeuvre, mais nous regardons à la Personne d’où nous avons été tirés, du véritable Chef-d’Oeuvre, et nous mettons notre confiance en Lui. Prends-nous simplement vers Lui, Seigneur. Accorde-nous cela, ô Seigneur!

214 Guéris toutes les personnes malades qui se trouvent ici, Seigneur. Nous L’avons estimé frappé et affligé. Mais c’était pour nos transgressions qu’Il a été blessé. Le Chef-d’Oeuvre a été frappé. Il a été blessé pour nos transgressions, et dans Ses meurtrissures nous sommes guéris. Seigneur, guéris les malades qui se trouvent en Ta présence Divine, maintenant, alors que nous savons que Tu es ici.

215 Purifie notre âme et notre coeur de tout ce qui est mauvais, de toutes mauvaises pensées, de toutes mauvaises relations, et de toutes les choses qui sont fausses. Purifie-nous! Et nous Te prions, Père, de guérir nos maladies, et que nous quittions ce lieu en sentant que nous sommes Tes enfants sanctifiés. Couverts par le Sang, nous prononçons la Parole au travers du Sang. Accorde-le nous, ô Seigneur. Nous Te le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen!

216 O Dieu notre Père, nous Te demandons d’oindre ces mouchoirs de Ta présence, Seigneur. Puisse Ta présence être avec eux où qu’ils aillent. Où qu’ils soient placés, sur quelque corps malade que ce soit, que celui-ci soit guéri. Et s’il y a quelque part une famille déchirée, répare cela, ô Seigneur, Toi le Grand Sculpteur. Accorde-le, Seigneur.

217 Modèle-nous, et fais de nous des fils et des filles de Dieu. Nous croyons que l’Epouse est en train de faire ses derniers préparatifs. Elle sera entièrement détachée de toute organisation, et alors, la glorieuse moisson sera récoltée. Jusque là, Seigneur, accorde-leur la santé et le bonheur pour Te servir. Au Nom de Jésus. Amen!

Je L’aime, (L’aimez-vous réellement?)
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur l’arbre du Calvaire.

218 Et maintenant, comprenez-vous pourquoi je vous réprimande? Ce n’est pas parce que je ne vous aime pas; je vous aime vraiment. Je veux un Chef-d’Oeuvre pour le Maître. Je peux avoir à en arracher quelques-uns comme ceci, mais un de ces jours, j’aurai un Chef-d’Oeuvre, si je continue à garder cette Parole. C’est vrai.

219 Or, Jésus a dit: “Tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres”. Nous devrions être tellement dans l’amour les uns à l’égard des autres…

Béni soit le lien qui nous unit en Christ…

     Donnons-nous la main, l’un l’autre.