VOTRE VIE EST-ELLE DIGNE DE L’EVANGILE?

(Is Your Life Worthy of the Gospel?)

 

30 juin 1963, soir
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Restons debout un moment, inclinons nos têtes, et regardons au Seigneur. Et si vous avez une requête à présenter à Dieu, veuillez lever la main vers Lui, pendant ce temps, et garder présent dans votre coeur ce que vous désirez.

O notre Père céleste, nous Te sommes reconnaissants de nous avoir accordé cette journée. Elle a déjà commencé à s’inscrire dans l’histoire. Le culte de ce matin fait déjà partie du passé. Les paroles qui ont été dites à ce moment-là sont maintenant dans les airs et sur les bandes magnétiques, et nous devrons en répondre un jour. Elles ne peuvent être que la Vérité, ou mensonge. Mais nous croyons qu’elles sont la Vérité, parce qu’Elles sont Ta Parole.

Nous voulons Te prier, ce soir, de nous accorder les requêtes que nous T’apportons. Nous gardons les mains levées pour Te présenter nos requêtes, pour Te présenter ces choses dont Tu sais que nous avons besoin. C’est pourquoi nous Te prions pour que Tu nous répondes, Seigneur, afin que Tu nous donnes ce que notre coeur désire, pour autant que nous puissions l’utiliser pour T’honorer. Accorde-le nous, ô Seigneur!

Ote la maladie qui se trouve au milieu de nous. Ote du milieu de nous tout péché et toute incrédulité. Accorde-nous ce soir encore une part de Tes bénédictions, alors que nous méditons la Parole, et que nous considérons les temps dans lesquels nous vivons. O Père, nous nous sommes assemblés dans le seul but de chercher à vivre une vie meilleure, à vivre plus près de Toi. Car nous voyons approcher le Jour, et nous devons nous réunir souvent pour recevoir Tes instructions. Accorde-le nous, ô Père, au Nom de Jésus. Amen!

   Vous pouvez vous asseoir.

Je sais qu’il fait terriblement chaud, surtout quand la salle est remplie comme elle l’est ce soir… Je regrette qu’il n’y ait pas de conditionnement d’air. J’aimerais avoir deux choses dans cette salle lorsque je recommencerai à faire des séries de réunions ici. J’aimerais qu’il y ait un piano que l’on mettrait là, de manière que le pianiste puisse faire face à l’assemblée. J’aimerais aussi qu’il y ait un orgue de ce côté-ci, et qu’il y ait une installation de conditionnement de l’air. Je pense qu’alors notre salle sera complètement équipée. Nous avons confiance dans le Seigneur, et nous croyons qu’Il nous accordera ces choses.

Je crois que c’est le frère Hickerson qui a découpé cette image dans le journal. Il l’a posée sur mon bureau. Il s’agit de cette constellation d’anges dont le journal a parlé. Vous voyez cette forme de pyramide? Regardez celui-ci, sur le côté droit; on voit une de ses ailes pointant vers l’extérieur. J’ai parlé de cela il y a des mois et des mois. Vous voyez? On peut voir cette photo reproduite dans le Life du 17 mai, je crois. Mrs. Wood m’en parlait justement aujourd’hui. Elle a reçu beaucoup de téléphones à ce sujet, et on lui demandait… Il s’agit du numéro de mai, du 17 mai.

C’est un nuage mystérieux! Il est haut de 26 miles, et large de trente. Et c’est de ce nuage que nous avons parlé ici. C’est ce jour-là que l’Ange du Seigneur descendit et fit trembler l’endroit où je me trouvais… et partout cela fit plus de bruit que…

Je sais qu’il y a un homme qui… Je pense que frère Sothmann… Je l’ai vu quelque part dans cette salle il est ici… il était là (oui, je le vois là-bas au fond!), il était près de moi lorsque ces choses arrivèrent. Je ne pense pas que je devais être très éloigné de lui; je venais de le voir. J’avais essayé de lui faire signe (malheureusement, c’est moi qui avais ses jumelles), pour lui indiquer que les animaux que nous chassions ne se trouvaient pas sur cette colline. Ils étaient allés sur une autre colline. J’avais découvert leurs traces le jour précédent, et j’avais dit à mes compagnons où ils devaient aller. Je devais tirer en l’air afin de chasser les bêtes dans la bonne direction, pour qu’elles passent à leur portée. [C’était des javelinas. Sorte de sangliers — N.d.T.]

J’allai sur l’autre versant, et elles n’y étaient pas non plus. J’avais vu le frère Fred s’éloigner, mais elles n’étaient pas là non plus. Il revint bientôt, et le frère Norman alla voir à son tour. Moi, je partis tout seul; je descendis dans une petite gorge, sortis de l’autre côté, et parcourus à peu près un mile et demi d’un terrain vraiment difficile. Je m’assis, et regardai autour de moi. La journée était déjà avancée. Je me mis à ôter des bourres cotonneuses qui s’étaient attachées à mon pantalon, (faisant exactement ce que je m’étais vu faire dans une vision que j’avais eue environ six mois auparavant). Je pensai. «C’est curieux; je suis tout à fait au nord de Tucson, peut-être un peu au nord-est…». Vous vous rappelez que Tucson est un peu au sud-ouest de cette région. Je me dis: «C’est curieux…». Pendant ce temps, j’ôtais ces bourres cotonneuses qui adhéraient à mon pantalon. Je ne sais pas si vous connaissez cette région, c’est un désert. C’est très différent d’ici. La lumière y est beaucoup plus intense, et il n’y a pas d’arbres. Il n’y a que des cactus et du sable.

10 Ensuite, je levai les yeux, et je vis, à environ un demi-mile, tout un troupeau de ces javelinas en train de se déplacer. Je pensai: «Oh, si je pouvais faire venir frère Fred et frère Norman par ici, nous serions juste au bon endroit!».

11 Le soir précédent, le Saint-Esprit S’était manifesté avec tellement de puissance dans notre camp, me montrant toutes sortes de choses qui s’étaient passées, que je dus me relever, et m’éloigner un moment. Et le matin, j’allai là-bas, et je commençai… Je me dis: «Si je peux trouver le frère Fred, je le ferai contourner cette colline-ci». Elle était environ à un mile, dans cette direction-ci. Mais il fallait d’abord que je marche au moins deux miles pour le rattraper, que je descende la gorge, que je remonte, que je traverse ces terrains difficiles, et que je parte ensuite dans telle et telle direction pour le trouver. Je fixerais des bouts de papier à certains buissons de mesquite, afin de retrouver mon chemin, lorsque nous reviendrions.

12 Je venais de passer une petite crête très déchiquetée, lorsque, soudain, je vis une trace de daim à environ cinquante mètres plus bas que les rochers. Le jour était déjà tout à fait levé. C’était huit ou neuf heures. C’est bien cela, frère Fred? Peut-être neuf heures. Je passai rapidement de l’autre côté, afin de ne pas être vu des javelinas. Ce sont des sangliers sauvages assez impressionnants.

13 Je passai de l’autre côté, et me mettais à courir au petit trot en montant sur l’autre versant, quand, tout à coup, toute la contrée se mit à trembler. Je n’ai jamais entendu un bruit pareil. Tout était secoué; les rochers se mirent à rouler partout. Je crois que j’ai fait un bond de cinq pieds! J’étais terrorisé. Je pensais que j’avais reçu une balle, que quelqu’un… j’avais un chapeau noir, et je pensais que l’on m’avait pris pour un javelina, et qu’on m’avait tiré dessus. J’étais complètement bouleversé. Mais soudain, j’entendis quelqu’un me dire: «Lève les yeux». Et voilà! Ensuite, Il me dit: «C’est maintenant l’ouverture des Sept Sceaux; rentre à la maison!». Je rentrai au campement.

14 Je retrouvai les frères Fred et Norman une heure plus tard. Ils étaient tout excités, et parlaient de ce phénomène. Voilà! La science démontre qu’il est impossible à aucune vapeur, brouillard, ou autre de se condenser à une telle altitude. C’est pourquoi il faut simplement… Je ne sais pas de quoi il s’agit.

15 Lorsque nous voyageons outre-mer, nous volons à environ dix-neuf mille pieds d’altitude, ce qui fait à peu près quatre miles. Déjà là, nous sommes au-dessus des orages. Il faut monter plus haut que quinze miles pour ne plus trouver du tout de vapeurs. Mais ce nuage-là était à une hauteur de vingt-six miles, et resta là toute la journée. Vous voyez? Les savants ne savent pas ce que c’est. Mais, grâce à Dieu, nous, nous le savons. Merci, frère Hickerson. Je la garderai ici, sur mon pupitre. Lorsqu’ils écriront le livre, ils pourront l’avoir.

16 J’ai ici une petite note… Je crois que notre nombre s’est accru d’une unité depuis la dernière fois où je suis venu parmi vous. Son nom est… Son père, c’est David West. Ils ont amené ici leur petit enfant, qu’ils voudraient consacrer au Seigneur. N’est-ce pas vrai? Est-ce que c’est ce soir, ou mercredi soir? Je ne sais pas, il faut… Ce soir? C’est très bien! Alors, qu’est-ce que… C’est vous David? C’est ce que je pensais. Eh bien, vous pouvez amener le petit enfant ici, et si notre soeur veut aller pendant ce temps au piano et jouer le cantique: Amenez-les… [Bring them in — N.d.T.] Je demanderai au pasteur de venir, lui aussi, et nous consacrerons ce petit garçon au Seigneur.

17 Nous essayons de faire les choses conformément aux Ecritures. Frère West, c’est votre petit-fils?… Cela semble à peine possible! Que pensez-vous de cela, soeur West? Vous savez ce que je pense, moi? Savez-vous, moi aussi, je suis grand-père! Cela me rappelle le frère Demas Shakarian. Il se tenait dans une grande foule, et était très ému, comme je l’étais moi aussi. Et il dit: «J’ai dit à Rose (c’est sa femme) que je me sens beaucoup plus vieux depuis que je suis grand-père!».

18 Vous savez, vous n’êtes pas le seul; il y en a encore beaucoup ici dans cette situation. Et c’est très bien ainsi! Je pense que nous pouvons réellement apprécier nos petits-enfants. Je dis ceci sans penser à mal, mais je crois que nous avons plus de temps à leur consacrer qu’à nos propres enfants. J’en parlais l’autre jour à ma femme, et elle me dit: «C’est vrai! On peut bien les cajoler, et après, on les rend à leur maman, et on continue son travail».

19 J’ai un petit-fils. Il dit toujours de moi: «Papa pasteur, papa pasteur!». On avait apporté l’offrande dans l’autre salle (c’était dimanche passé), et ils avaient pris le petit enfant avec eux. Lorsqu’il entendit ma voix dans le haut-parleur, il se mit à dire: «Papa pasteur, papa pasteur!».

   Billy lui dit: «Oui, il est là-haut».

   Mais l’enfant lui répondit: «Non!». Et voilà toute l’offrande répandue sur le sol! Vous comprenez, il voulait venir là où j’étais. Il crie toujours ainsi, lorsqu’il me voit ou m’entend. Dès qu’il me voit apparaître en chaire, il crie: «Papa pasteur». C’est pourquoi nous les aimons bien!

   [Frère Branham consacre l’enfant — N.d.R.]

   Chantons maintenant le petit choeur: Amenez-les. Que chacun chante maintenant pour ce petit enfant. (Oui, soeur, c’est très bien.)

Amenez-les, amenez-les,
Amenez ces petits enfants à Jésus.

20 Je ne vois vraiment pas en quelles meilleures mains on pourrait les remettre, n’est-ce pas? Les mains du Seigneur Jésus…

21 Je sais qu’il fait très chaud là-bas. J’aimerais bien que le concierge, mon frère Doc, ou quelqu’un d’autre s’occupe de cela. Nos soeurs abîment leur robe sur ces chaises, parce qu’il y a de la graisse ou je ne sais quoi. Cela est arrivé à ma femme, à mes deux filles, à la petite Betty Collins, à Mrs. Beeler, et à bien d’autres. Il y a quelque chose sur ces chaises, de la graisse… Doc, si vous pouviez examiner cela quand vous aurez un moment? C’est de la graisse, de la peinture, ou je ne sais quoi. Ils ont sali ces chaises lorsqu’ils sont venus travailler ici. On m’avait signalé cela, et j’avais dit que j’en parlerais à Doc. Voilà. Maintenant, la réunion de prière de mercredi soir [Frère Branham parle avec frère Neville — N.d.R.] … Les annonces ont déjà été faites.

22 Si le Seigneur le permet, je parlerai dimanche prochain de l’accusation portée contre cette génération parce qu’elle crucifie Christ de nouveau. [Parole parlée, série N° 1, brochure N° 9 — N.d.R.] Vous direz peut-être: «Cette génération-ci ne peut pas avoir fait cela!». Nous verrons ce que nous dit la Parole à ce sujet!

23 Ce sera pour dimanche prochain, si le Seigneur le permet. Sinon… S’il y a un contretemps… Cette semaine, je dois tenir une série de réunions à Houston, et cela doit durer jusqu’à dimanche. C’est pourquoi je ne sais pas si je pourrai venir. Mais il y aura encore quelques dimanches avant la fin du mois, où je dois aller passer une semaine à Chicago, tenir une autre série de rencontres. Ensuite, il faudra que je ramène ma famille en Arizona, parce que les vacances seront finies à ce moment-là, et les enfants devront retourner à l’école.

24 Nombreux sont ceux qui aiment entendre la lecture de la Parole, et recevoir les bénédictions du Seigneur. Cela est vrai pour nous tous.

25 Il fait très chaud, et je sais que plusieurs d’entre vous rentrent à la maison ce soir. Je sais que les frères Rodney et Charlie, et encore bien d’autres, ont un long chemin à faire. Mais vous êtes en vacances, n’est-ce pas? J’ai entendu dire que vous alliez à la pêche. Le Seigneur arrête le temps, lorsqu’on va à la pêche, c’est pourquoi vous ne vieillissez pas pendant que vous pêchez. Et vous, les dames, allez avec eux: Vous voyez? J’irais bien avec vous, si je le pouvais. C’est comme dit le proverbe, lorsqu’un homme va à la pêche, Dieu arrête pour lui les aiguilles de l’horloge. Allez beaucoup à la pêche quand vous vous sentez tendus et tourmentés. Je n’ai jamais trouvé mieux, dans ma vie, que d’aller à la pêche pour me détendre.

26 J’ai reçu une fois une carte postale de M. Troutman. Vous souvenez-vous de M. Troutman, de la fabrique de glaces de New Albany? Il m’avait envoyé une petite carte sur laquelle était écrit: «Je suis à la pêche». Il disait encore: «Chacun a un frère en train de pêcher. Il peut toujours lui donner un coup de main pendant qu’il pêche». Il disait encore huit ou dix choses, puis concluait ainsi: «L’homme est plus près de Dieu, lorsqu’il est à la pêche». Je crois que c’est vrai. «Chez les pêcheurs, il n’y a ni pauvres, ni riches. Ils seront tous toujours prêts à se donner un coup de main, lorsqu’ils sont en train de pêcher». Tout ce qu’il disait était sur le sujet de l’homme qui est parti à la pêche.

27 Je voudrais encore vous parler d’une partie de pêche, une partie de pêche qui dure depuis bientôt trente-trois ans et au cours de laquelle je n’ai cessé de jeter ma ligne pour essayer de ramener les âmes des hommes. Puisse le Seigneur nous aider à gagner tous ceux que nous pourrons trouver!

28 Au sujet de ce matin (je dis cela spécialement pour Jim, qui est en train d’enregistrer, et qui m’a fait la remarque, ce matin), j’ai dit deuxième exode. Ce n’est pas deuxième que je voulais dire, mais troisième exode. Dans le premier exode, le Saint-Esprit est venu sous la forme de la Colonne de Feu; c’est ainsi que Dieu Se manifesta dans le premier exode pour faire sortir Israël d’Egypte. Le deuxième exode s’accomplit lorsque Christ fit sortir l’Eglise du Judaïsme. Et le troisième exode vient lorsque la Colonne de Feu fait sortir l’Epouse de l’église. Vous voyez? Il faut d’abord sortir du naturel, ensuite sortir du spirituel, et ensuite, le Spirituel doit sortir de l’église. Nous pouvons bien distinguer ces trois périodes.

29 Ce soir, je voudrais enregistrer une nouvelle bande, dont le titre est: Votre vie est-elle digne de l’Evangile? Je ne pense pas que cela soit très long. Nous examinerons simplement quelques passages des Ecritures et quelques notes que j’ai prises à ce sujet. Nous allons lire la Parole de Dieu. Mais inclinons d’abord nos coeurs un moment vers Lui.

30 Seigneur Jésus, n’importe quel homme ou n’importe quelle femme peut ouvrir cette Parole et la lire, mais personne ne peut La révéler, si ce n’est Toi. Je Te prie, Seigneur, alors que je vais prendre ce texte qui a été mis sur mon coeur pour que je le fasse parvenir aux nations de la terre pour Ton peuple, afin qu’ils sachent quel est le genre de vie qu’ils doivent vivre. Car il y en a qui m’ont demandé: «Est-ce une vie chrétienne qu’une vie consacrée au service de l’église?… Est-ce être un membre fidèle?… Est-ce être loyal envers son église?…», et tant d’autres questions! — O Père, puisse la réponse correcte être donnée ce soir au travers de ces paroles, lorsque nous apporterons ce message à Ton peuple. Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen.

31 Lisons maintenant dans notre Bible, dans le livre de Luc, le chapitre 14, depuis le verset 16. Cela nous donnera une base, une toile de fond pour ce que nous allons exposer dans les trente, ou quarante minutes que nous avons devant nous. Luc, chapitre 14, verset 16.

“Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: J’ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors, le maître de la maison, irrité, dit à son serviteur: Va promptement dans les places et les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit: Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper”.

32 Avez-vous remarqué qu’il y avait eu trois appels, [en anglais: Three pulls — N.d.T.], trois étapes dans l’appel? Premièrement, ils appelèrent ceux qui avaient été invités, mais ceux-ci ne vinrent pas. Ensuite, il y eut une campagne de guérison, où ils allèrent chercher les aveugles et les infirmes. Mais il y avait encore de la place! Alors, il alla chercher les bons, les mauvais, et les autres, afin de les faire entrer.

33 Vous pouvez encore lire une autre parabole à ce sujet, quelque chose du même genre; dans Matthieu 22, versets un à dix. Vous pourrez lire cela plus tard. Mais c’est du texte que nous venons de lire que j’ai tiré le sujet de ma prédication d’aujourd’hui: Votre vie est-elle digne de l’Evangile?

34 Dans cette parabole, Jésus veut nous montrer que l’homme essaie toujours de trouver des excuses pour ne pas recevoir la Parole de Dieu, lorsqu’Elle l’invite. Même s’il a la preuve qu’il s’agit de Son souper et de Son invitation, il cherche constamment des excuses. Et si vous lisez Matthieu 22, vous verrez que, là aussi, l’homme donne toutes sortes d’excuses.

35 Cela représente ce qui s’est passé dans tous les âges. Il y a aussi cette parabole de l’homme qui possédait une vigne. Il envoya ses serviteurs pour recevoir le produit de sa vigne. Le premier serviteur vint, et que firent les vignerons? Ils le chassèrent. Le maître envoya d’autres serviteurs, mais les vignerons les lapidèrent. Ces hommes cruels se débarrassèrent des serviteurs les uns après les autres. Le roi finit par envoyer son propre fils. Mais, lorsque le fils arriva, que dirent les vignerons? — “Voici; l’héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage”. Alors, Jésus dit à Ses disciples: “Le roi envoya des gens qui firent périr les meurtriers, et mirent le feu à leur ville”.

36 Nous voyons donc que, lorsque Dieu donne à un homme une invitation, ou qu’Il l’invite à recevoir l’invitation qu’Il lui a donnée, si cet homme la rejette, il ne lui reste, après la grâce, plus que le jugement. Si vous franchissez les limites de la grâce, il ne vous reste plus qu’une chose, c’est le jugement. Et nous voyons que c’est ce que l’homme a fait tout au long des âges. Cela est arrivé en tout temps, comme nous pouvons le voir dans la Bible.

37 Lorsque Dieu envoya Noé, Son serviteur, pour ouvrir une voie de salut à tous ceux qui désiraient être sauvés… Mais le peuple rit et se moqua de Noé. Dieu avait ouvert une voie, et chacun avait son excuse! Malheureusement, cette voie n’était pas conforme à leurs idées modernistes, cela ne correspondait pas à leur point de vue. C’est pourquoi, aux jours de Noé, ils eurent toutes sortes de bonnes excuses.

38 Ils eurent de bonnes excuses du temps de Moïse. Ils eurent de bonnes excuses du temps d’Elie. Ils eurent de bonnes excuses du temps de Christ, et ils ont encore de bonnes excuses aujourd’hui!

39 Jésus avait parlé à Israël lui-même, à ceux qui avaient été invités au festin. Je voudrais appliquer cela aujourd’hui aux hommes, à l’église qui a été invitée et qui ne veut pas venir au festin spirituel du Seigneur… Ils ne viendront pas; ils ne veulent pas venir. Ils ont tant d’autres choses à faire! Ils trouvent toutes les excuses.

40 Or si, il y a deux mille ans, Israël avait accepté l’invitation qui lui fut envoyée, ils n’en seraient pas où ils en sont aujourd’hui. Il y a deux mille ans, Israël a rejeté l’invitation à venir au souper des noces. Ils l’ont rejetée, et sont ainsi entrés dans la voie du jugement. Comme Jésus l’a dit, avec leurs bonnes excuses, ils ont tué les prophètes qui leur avaient été envoyés.

41 Les excuses qu’ils donnèrent, chacun à son époque… Jésus, de Son temps, ne S’associa à aucun d’eux. Ils disaient: “Où cet homme a-t-il acquis sa connaissance? De quelle école vient-il? N’est-il pas le fils du charpentier? Marie n’est-elle pas sa mère? Jean et Jacques ne sont-ils pas ses frères? Ses soeurs ne sont-elles pas parmi nous? Alors, d’où cet homme reçoit-il son autorité pour faire ces choses?”. En d’autres termes, Il Lui était impossible de S’associer avec eux. C’est pourquoi ils dirent de Lui: “C’est Béelzébul; c’est un Samaritain. Il a un démon, il est fou. C’est un homme qui a un mauvais esprit religieux qui l’a rendu fou. C’est pour cela qu’il est toujours dans les déserts, comme un sauvage! Ne lui accordez aucune attention”. Et nous savons ce qui arriva à Israël. Ils poussèrent des cris. Ils étaient tellement sûrs que cet Homme se trompait… Lorsqu’Il fut condamné, ils crièrent: “Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!” — et c’est ce qui est arrivé depuis lors.

42 Jésus essaya de leur montrer que c’étaient leurs excuses qui mirent à mort les prophètes et les hommes justes. Ils acceptèrent les credo faits par l’homme plutôt que la Parole de Dieu, et rendirent ainsi nulle la Parole de Dieu à leur égard.

43 Vous n’avez qu’une alternative: la volonté de Dieu (le désir de Dieu), ou alors quelque chose que vous pouvez accommoder à votre convenance. Vous devez choisir l’un ou l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. Vous devez dire: «C’est la Vérité!» ou: «C’est une partie de la Vérité» ou «Ce n’est pas toute la Vérité» ou «C’est incohérent» ou «C’est mal interprété». Mais la Bible dit que la Parole de Dieu ne supporte pas d’interprétation particulière. Personne d’autre n’a le droit d’en donner une interprétation; Elle est écrite comme Dieu veut qu’Elle soit interprétée. Elle n’est rien de plus que ce qu’Elle doit être. Prenez-la comme Elle est, comme Elle est écrite.

44 Ils n’acceptent que leurs credo. Ils rendent nulles les promesses de Dieu à leur égard. Ils passent à côté, sautent par-dessus, et s’éloignent.

45 Si la Russie, il y a soixante-quinze ans, avait accepté la bénédiction pentecôtiste, lorsque le Saint-Esprit descendit sur ce pays, il n’y aurait pas de communistes, aujourd’hui. Un grand réveil éclata en Russie, il y a soixante-quinze ans. Dieu descendit parmi eux, et il y eut de grands réveils, jusqu’en Sibérie. Mais que firent-ils? Ils rejetèrent cela, et, aujourd’hui, le pays tout entier va à la dérive, et les églises ne peuvent tenir de réunions sans permission. Et, maintenant, ils sont condamnés au jugement, et entraînés dans cette ronde furieuse du Communisme — vendus à Satan.

46 Il y a cinquante ans, le Saint-Esprit descendit sur l’Angleterre. Juste après cela apparurent George Jeffries, F.F. Bosworth, Charles Price, Smith Wigglesworth, ces grands soldats de la foi d’il y a cinquante ans, et ils offrirent à l’Angleterre un réveil du Saint-Esprit. Mais qu’arriva-t-il? On se moqua d’eux, on les mit en prison, on les traita de fous, croyant qu’ils avaient perdu l’esprit. Les églises interdirent aux gens de venir les écouter. Pourtant, ils guérissaient les malades, chassaient les démons, et faisaient de grandes oeuvres. Mais, après que l’Angleterre, en tant que nation, rejeta l’Evangile… ses péchés sont connus dans le monde entier. L’apostasie atteint là un niveau que l’on rencontrerait rarement dans le reste du monde, même à Rome ou en France. Elle est l’une des mères de l’apostasie. A l’endroit même où Finney et tous ces grands hommes ont prêché… à Haymarket, où Charles G. Finney, et tous les autres… Mais elle a rejeté tout cela.

47 Nous avons d’ailleurs pu lire dans les journaux (il y a une ou deux semaines de cela), que plusieurs de leurs grands se sont laissé séduire par des femmes et ont laissé pénétrer des espions dans leur pays. Et, depuis ce temps-là, leur premier ministre en a encore découvert plusieurs autres. Les journaux sont remplis de ces histoires! Ces péchés scandaleux au sein même de leur gouvernement ont souillé leurs noms dans le monde entier. Pourquoi tout cela est-il arrivé? Parce qu’elle a rejeté la Vérité! Elle a donné toutes sortes d’excuses, et maintenant, tout est fini pour elle! Il y a déjà longtemps que l’Angleterre a rejeté Dieu!

48 Quinze ans se sont écoulés depuis les dernières grandes campagnes de guérison qu’il y a eu en Amérique, à la suite du grand réveil qui se déclara au sein du mouvement de Pentecôte. Il y a même eu un grand réveil dans notre capitale, dans Washington. Des présidents, des vice-présidents, de grands hommes, des gouverneurs… il s’est passé de grandes choses; des gouverneurs… des hommes ont été guéris. Il y a eu le sénateur Upshaw… il était infirme depuis soixante-six ans… Ils ne pourront pas dire qu’il ne s’est rien passé! Ces choses sont arrivées devant eux, mais ils les ont rejetées.

49 Et je dis ce soir que c’est la raison pour laquelle la nation reste… elle est jugée. Il n’y a plus d’espoir pour elle. Elle a franchi la ligne qui sépare le jugement de la grâce. Elle a choisi sa destinée en élisant ceux qu’elle a choisis pour la gouverner. Cette nation est pourrie jusqu’au coeur. Sa politique est pourrie. Je ne peux rien imaginer de plus bas que la moralité de notre pays! Les systèmes religieux sont même encore plus pourris que la moralité! En faisant ceci, elle est entrée avec toutes les églises du pays dans la confédération mondiale des églises, et a pris la marque de la Bête. Pourquoi tout cela est-il arrivé? Pourtant, Christ lui a donné l’occasion de se repentir! “Venez souper avec Moi!”. — La fête de la Pentecôte. Pentecôte signifie cinquante.

50 Lorsque le Saint-Esprit se déversa sur la Russie, ils furent invités à une Fête de Pentecôte, une fête spirituelle, mais ils la refusèrent. Le Saint-Esprit Se déversa sur l’Angleterre, mais ils Le rejetèrent. Le Saint-Esprit Se déversa sur l’Amérique, mais ils Le rejetèrent.

51 Trois fois, Il leur donna du temps. Trois fois, Il envoya Ses serviteurs, mais ils ne répondirent pas à l’invitation. Puis Il envoya encore une fois des serviteurs, et leur dit: “Allez, et contraignez-les d’entrer!”. Il faut que toutes les places soient occupées. La table est prête; il y a encore de la place. Et je crois que, dans les quelques mois ou les quelques années qui viennent, Dieu va encore envoyer une vague pour secouer les gens, car il y a encore par-ci, par-là, des semences prédestinées dans le monde, sur lesquelles la Lumière doit tomber. Mais pour la nation, en tant que telle, le temps est passé.

52 J’ai regardé le Life de cette semaine, lorsque j’étais à Hot Springs. Il y avait la photo de l’un des membres de notre gouvernement (peut-être le gouverneur de New York), dansant avec une strip-teaseuse à Honolulu. Et un peu plus bas dans le journal, on voyait encore une même photo du même genre. Quelle honte!

53 Considérez notre pays aujourd’hui. Voyez dans quel état il est, jusqu’où il est tombé! Voyez nos systèmes religieux: Comment nos églises ont-elles pu en arriver au point où elles en sont aujourd’hui? C’est parce qu’elles ont rejeté et refusé le message de Dieu, l’invitation au repas des Noces. Appellerez-vous cela une vie digne de l’Evangile? Pouvez-vous appeler cela une vie digne de l’Evangile, une vie où chacun se permet de faire n’importe quoi, de fumer des cigarettes, etc…

54 L’autre jour, dans le parc d’une certaine église pas bien éloignée d’ici… il y avait un petit club de football, des jeunes qui jouaient là. Le petit garçon de mon beau-frère est l’un de leurs membres. Ils jouaient contre le club de l’église. Leur pasteur jouait avec eux, et tout en jouant, il fumait cigarette sur cigarette… Cela se passait tout près d’ici… Pouvez-vous imaginer un homme… même les gens de l’assemblée l’ont remarqué; mais cela en vient à un point tel qu’on ne fait même plus attention à ces choses!

55 Dans une grande église baptiste que je connais, on fait sortir les enfants de l’école du dimanche un quart d’heure plus tôt, afin que le pasteur et ses collègues puissent aller fumer une cigarette avant de rentrer pour le culte qui a lieu après. John Smith, le fondateur de cette église, priait si fort pendant toute la nuit pour que Dieu envoie un réveil, que ses paupières étaient gonflées au point qu’il ne pouvait plus voir, et que sa femme devait le conduire à table, et lui donner elle-même à manger. S’il connaissait la condition actuelle de son église, il se retournerait dans sa tombe! Pourquoi cela s’est-il passé? Parce qu’ils ont été invités à entrer, mais qu’ils ont refusé l’invitation. C’est la seule raison. Rappelez-vous que c’est Jésus Lui-même qui l’a dit: ceux qui ont été invités au souper, mais qui ont refusé l’invitation, ne goûteront pas de Son souper.

56 Quand Dieu envoie le Saint-Esprit, et frappe à la porte d’un homme, et que celui-ci Le rejette délibérément, il arrivera qu’un jour, ce sera pour la dernière fois qu’il Le rejettera. Alors, vous n’aurez plus aucun privilège. Vous pouvez aussi vous asseoir dans une église, et écouter l’Evangile, et être d’accord avec l’Evangile. Vous pouvez aller jusqu’à dire: «Je sais que c’est la Vérité!», mais ne jamais aller plus loin. Vous l’écouterez parce que vous pensez: «C’est la Vérité». Mais cela n’est rien de plus que de la sympathie que vous avez pour l’Evangile. Je peux dire: «Ce chèque vaut dix mille dollars», mais cela ne signifie pas qu’il m’appartienne! Vous comprenez? Je peux dire: «Voilà de la bonne eau fraîche!», mais refuser de la boire! Comprenez-vous ce que je veux dire? Mais il s’agit ici de la Vie Eternelle. Et si vous continuez à refuser, il arrivera qu’un jour, vous franchirez la ligne qui sépare la grâce du jugement, et alors, vous n’aurez plus le privilège d’entrer, et de le recevoir.

57 Pour ceux qui viennent dans cette assemblée… Je ne suis pas responsable de ceux qui reçoivent la Parole par d’autres pasteurs. Mais si ce qu’ils disent est vrai, c’est comme cela que vous recevrez la Vie. Que pourriez-vous découvrir qui soit meilleur pour vous que de savoir que vous pouvez avoir la Vie Eternelle?

58 Que se passerait-il si je distribuais des pilules qui vous assureraient de vivre mille ans, preuves scientifiques à l’appui? Eh bien, il faudrait que je fasse appel à l’armée pour éloigner les foules! Il n’y aurait pas besoin de faire un appel à l’autel, il faudrait plutôt les en éloigner! Vivre mille ans… Pourtant, il a été prouvé scientifiquement qu’Il est le Dieu Eternel, Il manifeste toujours Sa puissance de résurrection, par laquelle vous avez la promesse de Vie Eternelle, mais Satan mettra sur pied de guerre toutes ses légions pour vous éloigner de cela. Vous comprenez? Pourtant, vous pouvez regarder, et il me semble assez raisonnable de regarder la réalité en face, et de voir que c’est la Vérité — mais ensuite, vous la rejetez!

59 Vous trouverez toujours des excuses: «Il fait trop chaud… Je suis trop fatigué… Je viendrai demain…». Ils ont toujours des excuses! Mais si vous rejetez le jour de la visitation, cela vous sépare de Dieu.

60 Remarquons quelque chose. Dans l’Ancien Testament, ils avaient ce qu’ils appelaient l’année du jubilé. Cette année-là, tous ceux qui étaient esclaves pouvaient être libérés, lorsque la trompette du jubilé sonnait. Mais si l’homme ne voulait pas sortir, s’il donnait quelque excuse pour ne pas retourner dans sa terre, alors, il devait être marqué avec un poinçon, en l’appuyant contre le montant de la porte du temple. Et même s’il y avait encore un jubilé, il ne pouvait plus être libéré. Il ne pouvait plus jamais reprendre sa position de citoyen d’Israël. Pourquoi cela? Parce qu’il avait rejeté l’invitation. Il n’aurait pourtant pas eu besoin de payer quoi que ce soit. La dette de son esclavage était acquittée. Sa famille était libre. Il pouvait rentrer dans son pays, et dans ses terres. Mais s’il refusait, il n’avait plus de part en Israël, et sa terre était à quelqu’un d’autre.

61 Or, l’exemple des choses naturelles est aussi valable pour les choses spirituelles. Si nous sommes héritiers de la Vie Eternelle, si nous entendons l’Evangile et savons que c’est la Vérité, et que nous le rejetons, que nous refusons d’écouter et de faire ce qu’il faut faire, nous prenons sur nous la marque de la Bête.

62 Vous direz: «Je sais qu’il y aura une marque de la Bête. Un jour, elle viendra». Laissez-moi vous dire ceci: elle est déjà venue. Vous voyez? Dès que le Saint-Esprit commence à descendre, la marque de la Bête trouve aussi Sa place.

63 Il n’y a que deux choses. L’une est d’accepter de prendre le sceau de Dieu; l’autre, c’est de rejeter, et de prendre la marque de la Bête. Rejeter le sceau de Dieu signifie prendre la marque de la Bête. Est-ce que chacun comprend cela? Rejeter le sceau de Dieu signifie prendre la marque de la Bête, parce que la Bible dit que tous ceux qui n’avaient pas été scellés par le sceau de Dieu reçurent la marque de la Bête.

64 Lorsque la trompette sonnait, tous ceux qui pouvaient s’en aller et qui ne le faisaient pas recevaient la marque. Vous comprenez, la marque de la Bête (nous parlerons peut-être de cela plus tard), sera manifestée quand vous vous apercevrez que c’est ce que vous avez déjà fait. Vous comprenez? Il en est de même du Saint-Esprit: Il doit être manifesté lorsque nous verrons venir le Seigneur Jésus dans la gloire et que nous sentirons cette puissance nous transformer, lorsque nous verrons les morts se relever et sortir des tombes, et que nous saurons que dans moins d’une seconde, nous serons changés, et que nous revêtirons un corps semblable au Sien. Cela sera rendu manifeste. On pourra voir alors ceux qui ont rejeté l’appel rester en bas, au-dehors.

65 Jésus n’a-t-Il pas dit que les vierges allèrent à la rencontre du Christ? Quelques-unes s’endormirent à la première veille, d’autres à la seconde, à la troisième, la quatrième, la cinquième, la sixième, jusqu’à la septième veille. Mais à la septième veille, on entendit un appel: “Voici venir l’Epoux, allez à Sa rencontre!”. Celles qui dormaient se réveillèrent; tous les âges, jusqu’à la Pentecôte, se réveillèrent. Vous voyez? Depuis le septième âge, le septième âge de l’église, en remontant jusqu’en premier, tous se réveillèrent. Et tous ceux qui étaient vivants dans cet âge-ci, furent changés et entrèrent. Et au moment où tous entrèrent, les vierges folles vinrent et dirent: “Nous voudrions vous acheter un peu de votre huile!”.

66 Mais les vierges sages répondirent: “Nous en avons juste assez pour nous-mêmes. Allez en chercher chez ceux qui en vendent!”. Mais, pendant qu’elles allaient chercher l’huile, l’Epoux arriva. Dans toute l’histoire du monde, on ne voit jamais qu’il y ait eu une époque quelconque où les Episcopaux, les Baptistes, les Méthodistes, les Presbytériens… Les journaux sont pleins, les journaux religieux louent le Seigneur à cause de toutes ces vierges folles qui essaient de recevoir le Saint-Esprit. Ces gens ne comprennent-ils pas que, selon ce que dit la Parole de Dieu Elle-même, cela n’arrivera pas?

67 Pendant qu’elles y allaient, l’Epoux vint et prit Son Epouse avec Lui, et les vierges folles furent jetées au-dehors, dans les ténèbres, où elles n’ont plus qu’à attendre le jugement, parce qu’elles ont rejeté l’invitation. Tous les peuples sont invités à venir. Dieu, dans chaque âge, a envoyé Sa lumière, et Elle a été rejetée. Et aujourd’hui, c’est la même chose que par le passé.

68 Rejeter le jour de la visitation… Lorsque Dieu vient visiter l’église et le peuple, recevez-Le! N’attendez pas l’année prochaine, ou le prochain réveil! L’heure a sonné: “C’est aujourd’hui le jour du salut”.

69 Rappelez-vous que Dieu n’a jamais envoyé de message qu’Il ne l’ait confirmé de manière surnaturelle. Jésus Lui-même a dit: “Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père alors, ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres, alors, croyez aux oeuvres que Je fais, si vous ne pouvez pas croire en Moi!”. Et lorsque vous voyez les choses se dessiner clairement, et être manifestées…

70 Maintenant, le temps est venu où elle rejette l’invitation. Alors, son oreille est percée avec un poinçon, et elle ne l’entendra plus jamais. Maintenant, elle se dirige vers la confédération mondiale des églises, pour y entrer afin de recevoir la marque de la Bête.

71 Une des grandes ambitions du nouveau pape (quelqu’un vient de me montrer cela dans le journal), est de réunir toutes les églises. Ils le feront, aussi vrai que je suis ici devant vous, et les protestants acceptent cela! Cela vient de ce que l’église… La Bible dit… Paul, le prophète du Seigneur, dit: “Ce jour n’arrivera pas avant que l’apostasie soit arrivée, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu, pardonnant les péchés sur la terre, etc”. Comment cela est-il arrivé? Mais cela ne peut arriver avant la chute, avant que l’église commence à s’éloigner du festin spirituel, se retire et s’organise. Alors, la révélation ne resta plus dans l’église.

72 Rappelez-vous qu’Israël marchait jour et nuit sous la Colonne de feu. Quand la Colonne de feu Se déplaçait, ils partaient avec Elle. Rappelez-vous que la nuit, c’était un feu, et que le jour, c’était une nuée. C’est pourquoi Elle pouvait venir de nuit comme de jour. Mais où qu’Elle fût, une propitiation avait été faite, de manière que tous puissent La voir. Elle était une lumière la nuit et une nuée le jour, et ils La suivaient. C’est vrai!

73 C’est toujours la même chose. Martin Luther La vit, et que fit-il? Il sortit du Catholicisme. Mais que firent les Luthériens? Ils élevèrent une clôture autour d’eux et dirent: «Nous sommes les Luthériens, un point, c’est tout!».

74 Wesley vit la Colonne S’élever. Il La suivit. Mais que firent les Méthodistes? Ils élevèrent une clôture autour d’eux, et dirent: «C’est nous». Que fit la Lumière? Elle S’en alla plus loin.

75 Les Pentecôtistes La virent. Que firent-ils? Ils sortirent du milieu des Méthodistes, des Nazaréens, etc. Mais, que firent-ils? Les Pentecôtistes élevèrent tous des clôtures autour d’eux, disant: «Nous sommes les Unitaires!… Nous sommes les Trinitaires!… nous sommes l’Eglise Unie!»… et tout cela. Et que fit Dieu? Il sortit de tout cela, et alla plus loin.

76 Vous comprenez pourquoi nous ne pouvons pas faire la même chose. Nous devons suivre la Colonne chaque jour, chaque heure de chaque jour, à chaque pas que nous faisons. Nous devons être conduits par le Seigneur Jésus-Christ. Si nous ne le sommes pas, nous entrons dans une vie d’organisation. Et une vie qui ne suit pas Christ chaque jour est indigne de Lui.

77 Un homme qui n’est chrétien que le dimanche quand il va à l’église, qui s’assied sur sa chaise, et pense qu’il appartient a l’église parce qu’il fait ceci ou cela, et qui, dès le lundi, se met à voler et à mentir… Une femme qui va sur les plages publiques, et sort dans les rues avec des vêtements immoraux…

78 Je pense à la première dame de la nation… Elle n’a pas voulu se maquiller pour paraître devant le pape — mais en rentrant au pays, elle avait une nouvelle coupe de cheveux que se sont dépêché d’imiter toutes les femmes. Et quand elle est devenue mère… toutes les femmes du pays ont voulu porter le même genre de robe qu’elle. C’est vrai: Ce sont des exemples, et ces gens savent très bien que tout le monde fera comme eux. Ils suivent l’esprit de ce monde, mais cela n’a rien à faire au sein de l’Eglise du Dieu vivant.

79 Les femmes devraient regarder à Jésus-Christ. Vous devriez regarder à Sara, et a tous les exemples de l’Ancien Testament.

80 Je parlais l’autre soir, quelque part, de l’obéissance des femmes à leur mari. Obéissance? Eh bien… Il y a bien longtemps déjà que l’on a supprimé ce passage du rituel du mariage. Pourtant… Eh bien, ce ne sont pas elles qui vont se mettre à obéir!… Oh, non! Elles vivent en Amérique, et elles ne manqueront pas de vous le rappeler! Elles ne vont pas se mettre à obéir! Mais, aussi longtemps que vous ne le faites pas, n’essayez pas de vous donner le nom de chrétiennes, parce que vous ne l’êtes pas! Peu m’importe combien vous dansez et parlez en langues, si vous n’obéissez pas à votre mari, vous êtes hors de la volonté de Dieu.

81 Et si c’est une femme qui porte des shorts, et fait toutes ces choses dans la rue, qu’elle ne prétende pas être une chrétienne! Vous voulez avoir à la fois les avantages du monde et ceux de votre témoignage! Mais vous ne pouvez pas faire cela en présence de Dieu, si vous savez qu’il ne faut pas le faire.

82 Remarquez bien ceci! Votre oreille est percée, en sorte que vous ne pourrez plus jamais entendre. Rappelez-vous ce signe des oreilles qui sont fermées! Vous n’entendrez plus rien. Vous n’écouterez plus. Vous ne pourrez jamais plus entendre.

83 Mais elles ne croient pas à cela! Oh, non! Et n’allez pas me dire qu’elles y croient. Elles ne se rendent pas compte. Comment une femme honorable pourrait-elle… J’ai parlé sur ce sujet dimanche soir passé. Le titre de cette prédication était: Le Signal rouge de Sa venue. Je montrai comment, dans l’ensemble, les femmes étaient devenues de plus en plus jolies… Ce n’est pas une faute en soi, la faute vient de l’utilisation qu’elle fait de sa beauté. Elle a été rendue ainsi afin de pouvoir être mieux induite en tentation, comme Eve qui fut induite en tentation devant l’arbre.

84 Chaque homme… chaque fils qui vient à Dieu doit passer par cette heure d’épreuve. Cet âge est l’âge de la femme; dans ce pays, on accorde à la femme la première place, et en cela, elle a une épreuve à traverser. Si, tout en étant une jolie femme, elle peut se comporter comme une soeur, la bénédiction de Dieu est sur elle. Mais, si elle connaît ces choses, et qu’elle se donne en spectacle, cela montre d’une manière irréfutable qu’il y a en elle un mauvais esprit. Elle ne fait pas cela exprès, du moins je ne le pense pas; beaucoup ne le font pas exprès, mais elles ne se rendent pas compte que…

85 Pensez-vous qu’une femme décente et réfléchie portera ces vêtements minuscules que ces femmes portent dans la rue?

86 Mes deux filles sont assises ici; je ne sais pas ce qu’elles feront plus tard. Je prie simplement pour elles. Aujourd’hui, les enfants…on ne peut pas prévoir… je n’en sais rien. Ils ne sont pas immunisés contre le mal… ils devront un jour se tenir eux aussi devant Jésus-Christ, et répondre. Ils ne peuvent pas marcher avec ce que je crois, ou avec ce que leur mère croit… Je ne sais pas ce qu’elles font, mais si elles étaient, dans la rue, dans de tels vêtements, et qu’un homme ait à leur égard une attitude insultante, je ne pourrais pas condamner cet homme! Ce seraient mes filles que je condamnerais, parce qu’elles n’avaient pas besoin de s’habiller ainsi!

87 Ecoutez bien ceci! Si un homme pense… On enseigne que l’homme n’est rien de plus qu’un animal, qu’il est de race animale. Regardez ce qui se passe… Lorsqu’il va dans la rue…

88 Voyez les chiens, à certaines époques… ils sentent cela à travers portes et barrières, ils sentent qu’il y a une chienne… c’est la même chose chez les cochons, les vaches, chez tous les animaux. Si nous avons une vie animale (c’est la partie physique de notre être) … Si une femme s’expose comme le font certaines d’entre elles, elle prouve qu’elle est de la même nature qu’un chien, et qu’elle cherche les mêmes choses. C’est exact! Autrement elle ne ferait pas cela! Elle le sait : la nature lui enseigne que l’homme la regardera avec convoitise. Mais la Bible dit ceci : “Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur”.

89 Nous vivons dans un temps d’épreuve! Le diable embellit ces femmes, les déshabille et les met dans la rue pour vous mettre à l’épreuve. Hommes! détournez la tête! soyez des fils de Dieu! Femmes! soyez vêtues comme des filles de Dieu! Ne vous conduisez pas de manière à avoir à répondre du péché d’adultère au jour du jugement!

90 Si une femme, si innocente soit-elle… Elle pourrait n’avoir jamais rien fait de mal, n’avoir jamais à l’esprit la pensée de faire du mal… mais, lorsque ce pécheur regarde avec convoitise les formes gracieuses de cette femme… sachant qu’il est un homme, et qu’elle est une femme, que chacun a des glandes différentes… sachant que ce pécheur aura à répondre de cela au jour du jugement, qui donc en aura été la cause? qui en sera coupable? Ce n’est pas lui, c’est vous, femme! Parfaitement! Vous êtes immorale!

91 Regardez ce qui se passe dans ce pays. Il fut un temps où, pour se procurer une robe qui s’arrête aux genoux, il fallait aller la chercher à Paris! Maintenant, c’est le contraire! Tout devient tellement souillé, chez nous, que même Paris ne nous suit plus! C’est vrai! De quoi cela vient-il? — d’avoir rejeter l’Evangile. Pourquoi cela? Paris ne L’a même pas! Elle est cent pour cent Catholique. Les Protestants n’y tiennent aucune place. Regardez ce qui s’est passé avec Billy Graham. Je ne pense pas qu’il y ait plus de six cents chrétiens dans tout Paris. Parmi tous ces millions de gens, il n’y a probablement pas plus de six cents chrétiens, des Protestants. Six cents parmi des millions et des millions! Ils n’ont pas la moindre chance de pouvoir rejeter toutes ces choses.

92 Mais ce peuple-ci a l’Evangile! Mais quand ils se sont éloignés du message, et de l’Evangile qu’ils ont vu démontré devant eux, qu’ils s’en sont moqués à cause de quelque vieille doctrine prostituée qui les a détournés de la vérité, à cause de quelque pasteur qui, tout en se tenant en chaire, se souciait davantage de son salaire et de ses bons de repas que de l’âme de ceux à qui il prêchait… Voilà ce qui s’est passé! C’est ce qu’ils ont fait. Et c’est pourquoi, maintenant, c’est la femme qui gouverne le monde.

93 Vous vous rappelez qu’ici, dans ce tabernacle, j’ai parlé d’un sujet sur lequel j’ai prêché il y a plus de vingt ans: «Je vais vous montrer qui est la déesse de l’Amérique!». Il y avait ici cette petite gamine, parmi nous. Voilà le problème. Ils sont en train d’obtenir ce qu’ils ont cherché, et ils l’auront! C’est tout.

94 Oh, elles ne veulent pas croire cela! Pas du tout! Elles vous feront remarquer qu’elles sont des citoyennes américaines, et qu’elles ont le droit d’avoir accès à tous les postes. Je voudrais bien…

95 Laissez-moi vous dire ceci. Je voudrais vous le dire maintenant. Non, la politique ne peut rien faire. Non, la démocratie ne peut rien faire: elle est pourrie jusqu’au coeur. Si la politique pouvait être le fait d’un groupe de chrétiens, cela serait très bien. Mais comme elle est entre les mains du monde, elle est comme un bateau où il n’y aurait que des voiles, mais pas d’ancre! C’est vrai!

96 Voyez ce qui se passe, aujourd’hui; n’importe quoi pourrait arriver, mais eux, ils… S’ils font un peu de politique, ils peuvent s’en sortir, même s’ils ont commis un meurtre.

97 L’autre fois, quand j’avais prêché pour essayer de sauver la vie de ces deux jeunes gens… Ils étaient aussi coupables qu’il est possible de l’être. Pourtant, le procureur général se leva derrière moi et dit: «C’est juste! Je ne crois pas que ce soit bon d’enlever la vie des gens. Lisez les rapports de justice! Qui sont ceux qui meurent sur la chaise électrique? Ce ne sont pas les riches! Ceux-ci peuvent se payer de bons avocats, tirer les ficelles ici et là, donner des pots-de-vin à celui-ci ou celui-là. Ceux qui passent à la chaise, ce sont les pauvres diables, ces pauvres gamins comme ceux-là, qui n’ont même pas les moyens de se payer un repas décent. Ce sont eux que l’on électrocute, ce sont eux que l’on réserve à la peine capitale».

98 Je dis alors: «Le premier meurtre commis sur cette terre fut celui d’un homme tué par son frère. Pourtant Dieu ne lui ôta pas la vie pour cela. Il mit même une marque sur lui afin que personne ne le tue!». C’est vrai! Voilà comment agit le Juge suprême. Ils ont maintenant annulé la sentence de mort, prononcée contre ces deux jeunes, et vont refaire le procès. Peut-être qu’on les condamnera à la détention à Vie, et qu’après onze ans, ils seront libérés sur parole. Ils sont coupables. C’est certain. Ils mériteraient d’être envoyés dans un pénitencier pour leur vie tout entière, mais on n’a pas le droit de leur ôter la vie. Aucun homme n’a le droit d’ôter la vie à un autre homme. Parfaitement! Je ne crois pas à cela.

99 Ils disent… Ils ne croient pas être en dehors de la volonté du Seigneur, parce que c’est tout ce qu’ils en connaissent et ils ne veulent pas en entendre plus à ce sujet. Ils ont fermé leurs oreilles à la vérité, et ils sont…

100 L’Egypte non plus ne voulut pas reconnaître que cette bande d’exaltés étaient l’expression de la volonté du Seigneur. Comment auraient-ils pu comprendre ce qu’était cette espèce de sauvage ébouriffé, aux manières un peu folles, qui était venu dire à Pharaon: “Pharaon, je viens au Nom du Seigneur; laisse aller ce peuple”.

    A cela, Pharaon ne pouvait que répondre: “Qui ça? Moi? jetez cet homme dehors!”. Vous comprenez?

    — “Qui ça? Moi?”.

    — “Si tu ne le fais pas, le Seigneur Dieu va frapper cette nation!”.

101 — “Renvoyez ce vieux fou, jetez-le dehors. C’est le soleil qui lui a échauffé la tête!”. Vous comprenez? Mais cela attira le jugement sur eux, parce que cet homme était un prophète, et avait le AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est parfaitement vrai! Mais les Egyptiens ne voulurent pas le croire. Rome non plus ne voulut pas croire, mais ce qui devait arriver arriva malgré tout.

102 Israël ne voulait pas croire que cet homme était le Messie. Comment une bande de simples Galiléens… L’on disait: “Ne sont-ils pas tous des Galiléens? D’où sont-ils venus? Quels gens ce Jésus fréquente-t-Il? ce sont les plus pauvres de tous! Voilà le genre de gens avec lesquels Il S’associe. Ceux qui viennent L’écouter, ce sont les pauvres, ceux qui ne connaissent rien à rien! Ce ne sont pas des élus! Ce ne sont pas des intellectuels comme nous. Ce n’est qu’une bande de pauvres types!”. C’est exactement ce que les gens disent au sujet des réveils des temps actuels: «Quel genre de personnes va écouter ces choses? Qui voit-on dans ces réunions? Qui sont ces gens?».

103 Il n’y a pas longtemps, j’ai entendu quelqu’un dire… Il était une sorte de… C’était le beau-père de Hope; je lui parlais au sujet du Baptême du Saint-Esprit. Il me dit: «Qui pourrait croire une chose pareille, quand il n’y a là-bas que des gens comme vous? Quand Untel (un homme d’affaires de cette ville, particulièrement méchant et retors) dira qu’il a reçu le Saint-Esprit, alors, je le croirai!».

104 Je lui répondis: «Ne croyez pas qu’il le dira jamais!». — Cet homme mourut subitement, et sans Dieu. Vous voyez? Faites attention à ce que vous faites; faites attention à ce que vous dites. Il faut que vous viviez une vie qui soit digne de l’Evangile. C’est vrai!

105 Israël ne crut pas à cette bande de miséreux. Ils ne crurent pas à cet exalté nommé Jésus de Nazareth, un enfant illégitime (à ce qu’ils croyaient). Le peuple croyait cela, parce qu’ils disaient qu’Il n’était pas… “Mais son père, c’est Joseph, et Marie a eu cet enfant avant même qu’ils soient mariés! C’est un enfant illégitime! Et en plus, c’est un fou! C’est un de ces individus bizarres… N’allez surtout pas l’écouter!”. Que faisaient-ils, en disant cela? Ils envoyaient leur âme à la perdition!

106 Jésus dit: “Laissez-les tranquilles! Si un aveugle conduit un autre aveugle, ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse?”. C’est vrai! Mais ils ne le savaient pas. Ils ne voulurent pas croire. Ils ne pouvaient pas.

107 Ils ne pouvaient pas comprendre que rejeter ce simple message qui avait été reçu par les gens les plus humbles, entraînerait la chute et la ruine d’une grande nation. Maintenant, écoutez ceci! Ils ne pouvaient pas comprendre que ces gens simples, communs, ordinaires… vous savez que c’est la Bible qui dit que ce sont les gens du peuple, les pauvres, qui venaient écouter Jésus avec joie.

108 Quelque chose s’est passé il n’y a pas très longtemps au Mexique. Lors d’une de nos réunions là-bas, la Lumière tomba sur un élu de Dieu, le général Valdena. Ce grand guerrier catholique, un des plus hauts gradés de l’armée mexicaine, s’approcha humblement de l’autel et reçut le Baptême du Saint-Esprit. Puis il retourna à Mexico, et insista de toutes ses forces pour que je vienne. Finalement, je me décidai à venir; le Seigneur avait donné à ce sujet une vision à ma femme. Lorsque j’arrivai là-bas, il alla (étant un des plus grands généraux, un général à quatre étoiles) se présenter devant le gouvernement. Mais, vous savez que là-bas, ils sont fortement prévenus contre les Protestants. Ainsi, ils surent qu’il y aurait une très grande réunion, et il put obtenir pour cela une garde de milice. Et, pour cette série de réunions, ils allèrent préparer la grande arène. C’est là que je devrais prêcher. C’est le gouvernement lui-même qui me plaçait là. Lorsqu’ils firent cela, un des grands évêques de l’église catholique vint vers le gouverneur, et lui dit: «Monsieur, si j’ai bien compris la situation, vous allez faire venir un non-Catholique?».

    Le gouverneur lui répondit: «Oui, en quoi cela vous gêne-t-il?».

    L’évêque dit: «Vous ne pouvez pas faire venir cet honte! On n’a jamais vu le gouvernement faire une chose pareille!».

109 — «Eh bien, maintenant, c’est chose faite! Pourquoi ne le laisserions-nous pas venir? Cet homme a une bonne réputation. On m’a dit qu’il y a des milliers de gens qui viennent l’écouter. D’ailleurs, le général Valdena est un de mes meilleurs amis». Vous savez, le président est lui-même un Protestant, un Méthodiste. Il dit: «Pour autant que je le sache, cet homme a une bonne réputation. D’ailleurs le général Valdena, ici présent, s’est converti en l’écoutant. Comme je vous l’ai dit, pour autant que je le sache, c’est un homme de bonne réputation. On dit que des milliers de gens viendront l’écouter».

    Mais l’évêque lui dit: «Et quelle sorte de gens vont venir l’écouter, Monsieur le gouverneur? Les ignorants, et personne d’autre! Il n’y aura que ces gens-là pour venir écouter un tel homme».

110 Alors, le président lui répliqua: «Monsieur l’évêque, il y a cinq cents ans qu’ils sont vos paroissiens, alors, pourquoi sont-ils des ignorants?». Cela suffit. Il n’y eut rien besoin de dire de plus! cela les désarçonna complètement! Parfaitement!

111 Lorsque ce petit bébé fut ressuscité des morts, j’avais quelqu’un pour s’occuper de ce cas… Sa mère avait dit en espagnol: «L’enfant est mort ce matin à neuf heures». Il pleuvait à verse. Chaque soir, il y en avait eu environ dix mille qui se convertirent à Christ. Le soir précédent, un vieil aveugle avait recouvré la vue, après être venu sur la plate-forme. Il y avait un tas de vieux châles et de chapeaux, occupant une surface grande comme trois ou quatre fois ce tabernacle, et haut comme cela, et je… Il fallut me faire descendre sur la plate-forme au moyen d’une corde.

112 J’allai à ma place, et commençai à prêcher avec foi. Mais Billy vint me dire: «Papa, il faut faire quelque chose pour cette femme! Il y a là-bas trois cents conseillers, et ils n’arrivent pas à arrêter un petit bout de femme de rien du tout!». C’était une jolie petite femme pas plus haute que ça, et cet enfant devait être son premier. Je ne pense pas qu’elle avait plus de vingt-trois ou vingt-quatre ans.

113 Et elle se tenait là, les cheveux défaits, et serrant son petit enfant contre elle. Elle avait essayé d’entrer dans la ligne de prière, mais on l’avait repoussée chaque fois. Alors, tenant fermement son bébé, elle grimpa par-dessus eux, se faufila entre leurs jambes, etc. Ils venaient la chercher sur la plate-forme, où elle s’était réfugiée, et voulaient la jeter dehors. Il n’y avait plus de carte de carte de prière disponible pour elle.

114 Billy me dit: «Si je laisse venir cette femme avec son bébé, elle qui n’a pas de carte de prière, les autres qui sont debout et attendent depuis deux ou trois jours au soleil et à la pluie… Si elle passe devant eux, cela va causer des désordres!».

115 Je lui répondis: «Ne t’en fais pas!» (Il y avait là frère Moore, qui comme moi est un peu chauve.) Je lui dis encore: «Elle ne connaît personne ici, et il y a tant de monde!». Il y avait quelques frères… un des frères de ce tabernacle… Maintenant, il est entré dans la gloire. Je n’arrive pas à me souvenir de son nom… Mais il était là à ce moment. Je dis donc: «Frère Moore, veuillez aller prier pour cet enfant; cette femme ne saura jamais si c’est vous ou moi, d’autant plus qu’elle ne parle pas l’anglais. Allez-y sans autre».

    Frère Moore me répondit: «D’accord, frère Branham!».

116 Il se mit à descendre. Quant à moi, je me remis à prêcher. Je dis: «… Comme je vous disais tout à l’heure…». A ce moment, je vis devant moi un petit enfant, un petit bébé mexicain assis devant moi, et souriant. Je dis alors: «Attendez une minute… faites venir cette femme!».

    Billy me dit: «Mais papa, je ne peux pas faire cela!».

    «Elle…».

    Je lui répondis: «Billy, je viens d’avoir une vision!».

    Il dit: «Oh, alors, c’est différent!».

117 Alors, nous fîmes s’écarter la foule, et la conduisîmes sur la plate-forme. Elle tomba à genoux, tenant un rosaire à la main. Je lui dis: «Levez-vous!». Et je priai: «Père céleste, maintenant, je ne sais ce que Tu vas faire. Je ne sais pas si Tu veux simplement que je donne satisfaction à cette femme en priant pour son enfant, ou quoi que ce soit d’autre, mais je pose mes mains sur ce petit enfant au Nom du Seigneur Jésus». (Exactement comme je fis, l’autre jour, pour le frère Way, lorsqu’il tomba mort sur le sol.) Aussitôt, la couverture s’agita, et le petit enfant se mit à pleurer: il était revenu à la vie!

118 Plus tard, j’envoyai cette femme avec un frère, le frère Espinosa, chez le médecin qui avait signé l’acte de décès certifiant que cet enfant était mort de pneumonie dans son cabinet ce matin à neuf heures (la résurrection avait eu lieu à environ dix heures du soir). Le médecin lui donna un certificat officiel. Mais les journaux ne purent se taire à ce sujet, et ils m’envoyèrent quelques-uns de leurs journalistes. Ils me posèrent des questions, me demandant: «Pensez-vous que nos saints pourraient faire cela, eux aussi?».

    Je leur dis: «S’ils sont en vie!».

    Mais, eux me répondirent: «On ne peut pas être un saint à moins d’être mort». Vous voyez? Alors le peuple…

119 Avez-vous lu cet article, dans les journaux de l’autre jour, où ils parlent d’une femme morte il y a peut-être une centaine d’années, et que l’on vient de canoniser? Maintenant, on a fait d’elle une sainte! On dit qu’elle est revenue d’entre les morts, et a prié pour une personne qui avait la leucémie, n’est-ce pas? J’ai vu cela dans un de ces journaux… voyez comme de tels événements sont montés en épingle, alors qu’il y a des centaines et des centaines de cas de guérison qui peuvent être constatés ici-même, sous leur nez! Pourquoi cela? D’une part, afin que l’église protestante soit séduite et attirée dans ces choses qui l’intriguent; et, d’autre part, en ce qui concerne les oeuvres réelles du Seigneur, lorsqu’elles sont vraiment prouvées et confirmées, les journaux n’osent pas y toucher. Voilà! Ils ont reçu l’invitation, mais l’ont rejetée. C’est vrai!

120 Ils ne peuvent pas comprendre que rejeter un message si simple, un peuple si simple, signifie pour eux la chute dans le chaos.

121 Il y a quelque temps, une femme de Grants Pass, Oregon, une Catholique, vint ici pour nous critiquer, et écrire un article. Elle était reporter pour un journal. Elle arriva, paquet de cigarettes en main, et me dit: «Je voudrais vous parler».

    Je lui dis: «Que voulez-vous me dire?».

    — «Je voudrais vous poser quelques questions au sujet de votre religion!».

    — «Que voudriez-vous me demander?».

    — «Par quelle autorité faites-vous ces choses?».

122 Je lui répondis: «Au Nom de Jésus-Christ, à la suite d’un appel Divin». Et elle continua à me parler avec arrogance. Je lui dis: «Attendez une minute!».

    Elle me répondit: «Si j’étais obligée de m’associer avec une telle bande d’ignares, je n’aurais aucun désir d’être chrétienne! Et vous dites qu’un jour, ce seront ces gens-là qui dirigeront la terre? J’espère bien que je n’y serai plus!».

    Je lui dis: «Ne vous en faites pas, vous n’y serez pas! Ne vous faites aucun souci à ce sujet!». Elle dit encore: «… Tous ces cris, toutes ces choses…».

    Je lui dis: «Vous dites que vous êtes Catholique?».

    — «Je le suis!».

123  «Ne savez-vous pas que la vierge Marie dut recevoir le Saint-Esprit, parler en langues, et danser dans l’Esprit comme les autres, pour être agréée de Dieu? Pourtant vous dites qu’elle est la mère de Dieu!».

    — «C’est absurde!».

    — «Ah, oui? Attendez, je vais vous montrer…».

    — «Je ne suis pas censée regarder ce qu’il y a dans la Bible».

124 — «Alors, comment saurez-vous si c’est la vérité ou non».

    — «Je n’accepte que la parole de mon église».

125 — «Mais ce que je tiens là, c’est la Parole de Dieu! tout se trouve là-dedans! Je vous lance le défi: lisez ce qui y est écrit! Vous verrez que Marie était avec eux dans la chambre haute, et reçut le baptême du Saint-Esprit comme tous les autres, et c’est elle que vous appelez la mère de Dieu!». Je lui dis encore: «Et vous appelez cela un tas de sottises… En ce qui concerne votre présence dans ces temps à venir, ne vous tracassez pas trop! S’il n’y a que cela qui vous tracasse… Ce qui devrait plutôt vous causer du souci, c’est votre âme pécheresse…». Là-dessus, je la laissai partir.

126 Pensez à tout cela. Dieu fait cela si simplement! Comment Achab, Jézabel, et tout le peuple qui pensaient qu’Elie était un sorcier, un spirite… Achab lui-même disait: “Voici celui qui cause tout ce trouble en Israël!”.

    Il dit à Elie: “C’est toi qui troubles Israël!”.

127 Comment ce peuple aurait-il pu penser que rejeter le message de cet homme barbu, ne portant pas d’habits de prêtre, pouvait signifier sa condamnation? Comment l’Egypte, qui dirigeait le monde entier, comment Pharaon, du haut de sa dignité (le monde n’a jamais connu, depuis ce temps, un tel développement scientifique et autre), comment pouvaient-ils penser que rejeter le message d’un vieux prophète barbu et grisonnant, un fugitif… “Laisse aller ce peuple, sinon Dieu détruira cette nation!”. Comment Pharaon aurait-il pu… “Pharaon, tu m’obéiras!”.

128 Pharaon répondit: “Obéir?…”. Lui, Pharaon! à ce vieillard n’ayant plus toute sa tête! Ils pensaient: “Comment le fait de chasser un vieux radoteur comme cet homme pourrait-il entraîner la destruction de toute une nation?”. — C’est pourtant ce qui arriva!

    Arrêtons-nous ici un moment pour prier et réfléchir. Dans quels temps vivons-nous? Où en sommes-nous? Nous voilà revenus dans un âge moderne et scientifique. Nous ferions bien de réfléchir: Peut-être que si vous vous arrêtez un instant… les gens s’arrêtent, pour prier un petit moment et réfléchir un petit peu, et après, ils se sentent mieux. C’est vrai!

129 Le chrétien n’est pas un outil, ou une pièce mécanique quelconque, faisant partie de la grande machine du système religieux. C’est vrai! Le chrétien n’est pas un des rouages qui font tourner une organisation religieuse. Un chrétien, ce n’est pas cela! Un chrétien, c’est quelqu’un qui doit être semblable à Christ. Et un chrétien ne peut pas être un Chrétien avant que Christ soit entré en lui, qu’il ait la Vie de Christ en lui. Alors se manifeste la Vie que Christ vivait, et vous faites les oeuvres que Christ a faites.

130 De quoi suis-je en train de parler? De nos relations personnelles avec Christ. Qu’est-ce que signifie: Votre vie est-elle digne de l’Evangile? En vous parlant ainsi, j’essaie de poser les bases qui me permettront de vous montrer que ces hommes et ces femmes qui étaient des gens de renom…

131 L’homme… La Bible dit… Avez-vous remarqué, dimanche passé, ce passage que j’avais oublié de vous lire, Genèse 6, verset 4? Ces fils de Dieu qui prirent pour femmes des filles des hommes, c’étaient des hommes de bonne réputation, destinés à ressusciter un jour. Mais, comme il en fut au temps de Noé, il en sera de même le jour de la venue du Fils de l’homme: des hommes de bonne réputation prendront des femmes [en anglais: women —N.d.T.], et non pas des épouses [en anglais: wives —N.d.T.], allant après une chair étrangère.

132 Vous vous rappelez ce qui a été dit de l’Angleterre, il y a quelques semaines. Voyez ce qui se passe aux Etats-Unis, et partout ailleurs. La prostitution règne partout! Des hommes très haut placés, ayant de hautes charges, jettent l’opprobre sur tout un pays, en courant après ces femmes. Pensez à ce grand homme, en Angleterre. C’était un ministre, ou quelque chose comme cela. Il avait une jolie femme, comme on pouvait le voir à sa photo, qui a paru dans tous les journaux. Mais voyez cette femme! C’était une prostituée russe, vêtue d’une manière provoquante, mettant ses formes en évidence. Et cet homme tomba dans ses filets!

133 Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de fils de Dieu. Au gouvernement, nous avons besoin d’hommes qui soient des fils de Dieu. C’est vrai! Un bon roi chrétien ferait arrêter toutes ces folies. Il n’y aurait pas besoin de tirer des ficelles, d’user d’influences. Il ferait comme David, qui mit le holà à ces choses. Il a fait cela parce qu’il était un vrai roi, et il n’y avait que…

134 La bonne manière, c’est que Dieu soit le Roi et que ce soit Dieu qui envoie des prophètes. Samuel ne leur a-t-il pas dit, avant qu’ils aient un roi: “C’est Dieu qui est votre roi. Ai-je déjà dit quoi que ce soit au Nom du Seigneur qui ne soit pas arrivé?”.

    Ils lui répondirent: “Non, c’est vrai!”.

    — “Ai-je été mendier chez vous ma nourriture?”.

    — “Non, tu n’es jamais venu!”.

    — “Et je ne vous ai jamais rien dit qui ne soit juste devant le Seigneur. Votre Roi, c’est Dieu!”.

135 — “Oh, Samuel, nous nous rendons bien compte que tu es un homme de bien. Nous croyons que la Parole de Dieu vient à toi, mais malgré tout, nous voulons avoir un roi”. Vous voyez? Et c’est ce qu’ils obtinrent!

136 Le Pentecôtisme voulut à tout prix devenir une organisation. Il le devint! C’est vrai! Ils voulurent devenir comme le reste des églises. Maintenant, vous l’êtes: Aller de l’avant, c’est bien ce qu’il faut, mais c’est Dieu qui est notre Roi! Dieu est notre Roi! Parfaitement!

137 Que se passe-t-il? C’est parce que les gens sont comme au temps de Christ, comme ils ont été dans chaque âge: ils trouvent des excuses! Ils ont leurs propres credo. Peut-être que vous ne direz pas, textuellement: «Je viens d’acheter une vache, il faut que je voie si elle veut travailler, ou donner du lait, ou si elle est de bonne race». Vous n’aurez peut-être pas cette excuse-là, mais voilà le genre d’excuse que l’on trouve aujourd’hui: Les gens diront: «Je suis Presbytérien; nous ne croyons pas à ce genre de choses». «Je suis Baptiste; nous ne croyons pas ce genre de bêtises». Ou encore: «Je suis Luthérien…».

    Eh bien, tout cela ne signifie rien du tout! Tout cela ne veut pas dire que vous soyez un chrétien! Cela signifie simplement que vous appartenez à un groupe de gens qui se sont organisés. Vous appartenez à la loge luthérienne, à la loge baptiste, ou à la loge pentecôtiste. Il n’existe pas d’église pentecôtiste, ni d’église baptiste. Ce qui existe, ce sont les loges pentecôtiste, baptiste, presbytérienne. Il n’y a qu’une seule Eglise, et le seul moyen d’y entrer, c’est par la naissance. C’est par la naissance que vous entrez dans l’Eglise de Jésus-Christ et que vous devenez un membre de Son Corps, un membre de la délégation spirituelle du Ciel. Alors, les signes montrant que Christ est en vous se manifestent au travers de vous.

138 Oh, chrétiens, vous devez avoir une relation personnelle avec Dieu! Pour devenir un fils de Dieu, une relation de parenté doit s’établir entre vous et Dieu. Il doit être votre Père, pour que vous puissiez être Son fils. Et, seuls Ses fils et Ses filles sont sauvés — non pas les membres des églises — Ses fils et Ses filles. Il n’y a qu’une chose qui puisse produire cela: C’est la nouvelle naissance. La nouvelle naissance est la seule chose qui pourra établir une relation avec Dieu. N’est-ce pas vrai? Des fils et des filles…

139 Et lorsque cela arrive, alors la personne se demande (et c’est cette question que je voudrais placer devant vous): «Que faut-il faire après que l’on soit né de nouveau?». — Il y en a tant qui me posent cette question! — «Frère Branham, que dois-je faire, maintenant?». Si vous êtes né de nouveau, votre nature tout entière est changée. Vous êtes mort aux choses qui occupaient vos pensées autrefois.

140 Vous me direz: «Frère Branham, cela, je le reçois lorsque je me joins à une église»… Lorsque Dieu dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, cela veut dire qu’Il guérit encore les malades, qu’Il donne encore des visions… «Mais, frère Branham, mon église…». — Alors, c’est que vous n’êtes pas né de nouveau! Vous comprenez? Ce n’est pas possible, car si Dieu Lui-même, si sa vie est en vous… vous avez la même vie que votre Père… si la Vie même de Dieu est en vous, et que l’Esprit même qui était en Christ est en vous, comment cet Esprit pourrait-Il avoir vécu en Jésus-Christ, écrire les choses qu’Il a écrites, et ensuite descendre en vous et renier tout cela? Vous comprenez? C’est impossible! Il confirmera chaque Parole!

141 C’est pourquoi, si vous dites: «Je suis un bon membre de l’église», cela n’a aucun rapport! Je connais des païens… Là-bas en Afrique, chez mes frères noirs, j’ai vu que la moralité du peuple est plus élevée que chez quatre-vingt-dix pour cent du peuple américain. Dans certaines tribus, si une jeune fille n’est pas mariée lorsqu’elle atteint un certain âge, ou qu’elle a atteint une certaine taille, si quelqu’un ne l’a pas prise à ce moment, ils savent qu’il y a quelque chose de mal. Alors, ils l’excommunient. Elle doit ôter son tatouage tribal, et elle va à la ville, où elle n’est plus qu’une renégate. Lorsqu’une jeune fille va se marier, sa virginité est contrôlée. Si le petit voile virginal est brisé, elle doit dire avec qui elle a fait cela, et on les met à mort tous les deux. Combien devrions-nous en mettre à mort, en Amérique, si l’on faisait comme cela! Vous voyez? Et on les appelle des païens! Ils pourraient venir et enseigner à vivre dans la pureté beaucoup de ceux qui se disent membres d’églises. C’est vrai!

142 Je n’ai jamais rencontré de cas de maladies vénériennes dans tout mon voyage en Afrique du Sud. Chez eux, cela n’existe pas. Voilà! Cela vient des choses souillées et vicieuses que l’on trouve chez la race blanche. C’est vrai! Ils se sont éloignés de Dieu.

143 Lorsque le Saint-Esprit entre en vous à la suite de la nouvelle naissance, ce que vous faites, c’est de croire et de faire tout ce que Dieu, dans Sa Parole, vous dit de faire. Et tout ce que la Bible vous montre à faire, vous le ponctuez par un: «Amen!». Et vous persévérerez jour et nuit, jusqu’à ce que vous l’ayez reçu. C’est vrai! C’est vrai! Et alors, pendant ce temps, ce que vous porterez par-dessus tout, bien certainement, ce sont les fruits de l’Esprit.

144 Vous me direz: «Parlerai-je en langues?». Peut-être oui, peut-être non. — «Pousserai-je des cris?». — Peut-être oui, peut-être non. Mais il y a une chose que vous ferez certainement: vous porterez les fruits de l’Esprit. Et les fruits de l’Esprit sont l’amour, la joie, la paix, la fidélité, la longanimité, l’humilité, la bonté, la patience… Votre humeur ne sera plus…?… Rappelez-vous que, lorsque vous avez reçu cela, le Saint-Esprit éloigne de vous les poisons. Vous voyez? Lorsque vous allez quelque part, et que là, vous commencez à vous disputer avec les gens, c’est que quelque chose ne va pas. Lorsque vous allez quelque part, et que vous entendez le pasteur lire dans la Bible qu’il est mal de faire une certaine chose, et que vous… [frère Branham mime une mauvaise attitude — N.d.R.], rappelez-vous qu’il n’y a rien de chrétien dans tout cela… “Car c’est à leurs fruits qu’on les reconnaîtra…” a dit Jésus. Vous comprenez?

145 Si la Parole et Dieu disent quelque chose, l’Esprit en vous rendra toujours témoignage à la Parole, parce que lorsqu’il s’agit vraiment du Saint-Esprit, Il confirmera toujours la Parole, parce que la Parole est Esprit et Vie. Jésus a dit: “Mes Paroles sont la Vie”. Et si vous avez la Vie éternelle, et qu’Il est la Parole, comment la Parole pourrait-Elle renier la Parole? Qu’est-ce que Dieu est pour vous? Voici ce qui vous permettra de voir si vous êtes vraiment un chrétien, c’est si vous pouvez accepter chaque Parole de Dieu, et que vous aimiez vraiment vos ennemis.

146 Vous direz: «Ce n’est qu’un de ces exaltés!». Et alors, vous commencez… Faites attention! Faites bien attention! Mais si vous découvrez en vous que vous l’aimez réellement, quoi qu’il fasse, que vous l’aimez réellement, alors vous commencez à vous apercevoir que…

147 Alors, peu à peu, votre patience devient si longue, qu’elle n’a plus de fin! Les gens continueront à dire du mal de vous «Peu importe ce que vous dites de moi…». Que cela ne vous trouble pas! Si cela vous trouble, vous aurez tout avantage à prier avant de parler de nouveau à cette personne. Vous comprenez? C’est vrai! Ne vous mêlez pas aux disputes: N’aimez pas vous mêler aux disputes! Et si vous aimez voir quelqu’un se lever dans l’église et proclamer: «Vous savez quoi? je sais qu’Untel fait ceci et cela!» alors, je vous dis: «Frère, honte à vous!».

148 Et si vous dites: «Oh! il fait vraiment cela?», et que vous écoutiez ces scandales… Faites bien attention! Le Saint-Esprit n’est pas une fosse septique! Non, non et non! Le coeur où le Saint-Esprit a toute la place est plein de sainteté, de pureté, ne pense pas de mal d’autrui, ne fait pas le mal, croit tout, supporte tout, est plein de longanimité. Vous comprenez?

149 Ne disputez pas! Lorsque votre famille entre dans une dispute, ne vous en mêlez pas! Si votre mère vous dit: «Je ne veux plus que tu ailles dans cette église là-bas! Je ne sais vraiment pas à quoi tu penses; laisser pousser tes cheveux comme cela! Tu as l’air d’une vieille grand-mère!». Ne vous disputez pas avec elle! Dites simplement: «D’accord maman! Je t’aime tout autant, malgré tout, et je prierai pour toi aussi longtemps que je vivrai». Vous comprenez?

150 Ne disputez pas. La mauvaise humeur engendre la mauvaise humeur. Alors, vous attristez le Saint-Esprit, qui S’éloigne de vous, et vous vous mettez à répondre avec aigreur. Ce qui fait s’envoler le Saint-Esprit à tire-d’ailes! La mauvaise humeur engendre la mauvaise humeur, mais l’amour engendre l’amour. Soyez pleins d’amour! Jésus a dit: “A cela tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, c’est que vous ayez de l’amour les uns pour les autres”. C’est cela, le fruit du Saint-Esprit, c’est l’amour.

151 Et savez-vous que vous êtes vous-mêmes de petits créateurs? Saviez-vous cela? C’est pourtant vrai! Vous connaissez ces gens dont on aime la compagnie? On ne sait pas pourquoi, mais on ne peut pas s’empêcher de les aimer. Avez-vous déjà vu cela? On ne peut pas s’empêcher d’aimer leur compagnie. Ils créent cette atmosphère par la vie qu’ils vivent, par la manière dont ils parlent, par leur simple conversation. Vous en connaissez aussi qui sont d’un tout autre genre. Ceux-là, on les évite. Ils sont toujours en train de parler de quelque chose de mal, de dire du mal sur quelqu’un. On dit d’eux: «Oh, voilà qu’il arrive! Il va se mettre à critiquer quelqu’un. Le voici! Il va se mettre à dire du mal d’untel, va faire de mauvaises plaisanteries, parler sur les femmes, ou quelque chose comme cela». On déteste la compagnie de ces gens-là! Vous voyez? Ils ont l’air de braves gens, mais ils créent cette atmosphère. Les choses auxquelles vous pensez, les choses que vous faites, toutes vos actions, les choses dont vous parlez, tout cela crée une atmosphère.

152 Ici-même, dans cette ville, j’ai eu l’occasion d’aller rendre visite à un homme à son bureau (il est administrateur ou diacre dans une belle assemblée). J’allai le voir pour une affaire quelconque. Lorsque j’entrai, il y avait une radio qui déversait des torrents de musique de rock’n’roll ou de twist, et il y avait peut-être une quarantaine de photos de femmes nues, épinglées aux murs. Que vous soyez diacre, ou je ne sais quoi de plus encore… Montrez-moi ce que vous regardez, ce que vous lisez, le genre de musique que vous écoutez, les gens avec qui vous vous associez, et je vous dirai quelle sorte d’esprit est en vous. Vous comprenez?

153 Il y en a qui diront: «Moi, faire ceci et cela? comme cette bande de…». Mais peu importe ce qu’ils disent, leurs actes parlent plus fort que tout ce qu’ils pourraient dire. Ils pourront rendre témoignage, dire qu’ils sont chrétiens (parfaitement!), et peut-être faire encore beaucoup de choses, mais considérez d’abord le genre de vie qu’ils mènent! C’est cela qui nous dit ce qu’ils sont réellement.

154 Un homme dira: «Croire à la guérison divine? Il faut être d’une naïveté! cela était bon pour ces temps anciens! Il n’existe plus rien de tel aujourd’hui!». Vous imaginez-vous que la vie d’un tel homme soit digne de cet Evangile qui nous montre que Christ a été blessé pour nos transgressions, et que c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris?

    Vous me direz: «Mais cet homme est diacre! Et si même il était évêque?». Peu importe ce qu’il est!

155 Quand je pense que l’évêque Sheen a dit, il y a deux ans… je n’irai plus jamais l’écouter: Il a dit: «Celui qui croit qu’il peut essayer de vivre par la Bible est semblable à un homme qui voudrait se diriger au milieu d’une eau trouble». L’évêque Sheen! Il dit encore: «Lorsque j’arriverai au Ciel, vous savez quoi? quand je rencontrerai Jésus, je Lui dirai: ‹Je suis l’évêque Sheen!›. Et Lui me répondra: ‹Ah, oui! J’ai entendu Ma mère parler de toi›». Cela, c’est du paganisme. Puisse Dieu avoir pitié d’un homme qui blasphème ainsi la Parole. Ce n’est pas moi, le juge. Vous comprenez? La Parole est la Vérité. C’est vrai. Et l’Esprit de Dieu rendra témoignage à Sa propre Ecriture. Elle parle de Lui. Et vous êtes identifié en croyant en Elle. C’est cela qui vous donne vos lettres de créance, vos papiers d’identité.

156 Ne vous disputez pas avec les autres, et n’ayez pas de ces querelles dans votre famille, comme je l’ai dit plus haut. L’amour engendre l’amour, mais la mauvaise humeur engendre la mauvaise humeur.

157 Observons encore ceci. Regardons à Jésus un moment. Il nous a été donné en exemple (j’espère que vous n’êtes pas trop fatigués). Regardons à Jésus un moment. Il est notre exemple. C’est Lui qui l’a dit: “Je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez aux autres comme je vous ai fait!”.

158 Encore ceci: lorsqu’il vint dans le monde, où il y avait en ce temps-là une incrédulité telle qu’il n’y en avait jamais encore eu auparavant, cela ne L’a pas arrêté le moins du monde! Il continua à prêcher et à guérir comme si de rien n’était. Cela ne Le troubla pas. On Le critiqua. Le Fils de l’homme fut en butte aux critiques depuis qu’Il était un petit bébé jusqu’à ce qu’Il mourut sur la croix. Cela L’arrêta-t-Il? Pas du tout! Quel était Son but? — Faire toujours ce que le Père avait écrit, faire toujours ce qui Lui est agréable.

159 Regardez Jésus! Vous pouvez parler d’humiliation!… Lorsque nous voyons Dieu Lui-même devenir un petit enfant, et, au lieu de naître dans un beau berceau, dans une maison décente, être enfanté dans une étable, sur un tas de fumier, au milieu des meuglements du bétail! Les langes dont on l’emmaillota étaient tirés de la toile recouvrant le joug du boeuf. Il était plus pauvre que les plus pauvres, et pourtant, c’était le Créateur des cieux et de la terre.

160 Un soir qu’il pleuvait et qu’il faisait froid, ils Lui dirent: “Maître, nous voulons aller chez Toi!”.

161 Mais Il leur répondit: “Les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids, mais Je n’ai même pas un endroit où reposer Ma tête”. Dieu, Jéhovah, S’humilia et devint un Homme, entrant dans une chair de péché pour nous racheter, vous et moi. Alors, que sommes-nous? Il fut notre exemple. Que suis-je alors? Rien du tout!

162 Cet après-midi, je parlais avec quelqu’un dans une petite réunion. Je dis: «Chaque enfant qui est né de Dieu doit d’abord être éprouvé, châtié!». Je me rappelle les temps où j’ai passé par cette épreuve. L’heure la plus glorieuse que j’aie vécue… Lorsqu’un homme est né de nouveau, Dieu injecte en lui quelque chose de minuscule, et cela tombe dans son coeur et s’y attache. C’est alors que Satan le met à l’épreuve. Et si cela ne tient pas, c’en est fini de vous.

163 Je me rappelle ce jour où j’étais venu à l’hôpital. J’étais un jeune homme de vingt-deux ou vingt-trois ans. Mon père était là, mourant dans mes bras, et moi qui parlais du Dieu qui guérit! Mon propre père, victime d’une crise cardiaque, sa tête appuyée sur mon bras, et moi qui priais pour lui… je le vis tourner les yeux vers moi, me regarder, et retomber pour aller à la rencontre de Dieu! Je l’emportai, et l’ensevelis à côté de mon frère, et les fleurs étaient encore fraîches sur sa tombe que je devais prêcher un Dieu qui guérit les malades… Je travaillais en ce temps-là dans un service public pour vingt cents à l’heure, et ma femme travaillait de l’autre côté de la ville dans la fabrique de vêtement, pour que nous puissions vivre et élever notre petit garçon qui avait alors dix-huit mois. C’était Billy Paul. Il avait dix-huit mois.

    Je vois soeur Wilson me faire signe de la tête. Elle se rappelle ce temps-là. Il y avait aussi Roy Slaughter, et quelques autres vétérans.

164 Qu’est-ce que je faisais en ce temps-là? Je parcourais les rues, un sandwich à la main, témoignant à tous ceux que je rencontrais de l’amour de Jésus-Christ. J’allai dans un garage, et je demandai si je pouvais parler aux mécaniciens. Je leur dis: «Chers amis, êtes-vous sauvés? J’ai découvert quelque chose dans mon coeur». Le soir, j’allais faire de l’évangélisation dans les magasins. Quelquefois, je rentrais à deux ou trois heures du matin, après être allé chez des malades qui m’avaient appelé. Je ne pouvais même pas… Je ne faisais que m’asseoir, me changer pour mettre mes vêtements de travail, et je restais assis là, en attendant le lever du jour. Ensuite, je me levais, et j’allais… J’étais devenu si maigre, à force de prier et de jeûner, que je devais prier, avant de passer mes crochets pour monter sur les poteaux. Prêcher, prêcher que Dieu est glorieux, que Dieu est plein de miséricorde, que Dieu est amour, dire tout cela aux gens, et voici que mon père meurt dans mes propres bras, et que mon frère est tué pendant que j’étais en chaire, prêchant dans cette petite église pentecôtiste pour les noirs. On vint me dire: «Votre frère vient d’être tué sur la grande route. Une voiture l’a heurté et l’a tué». Voir le sang de son propre frère couler sur sa chemise, alors qu’on le ramasse sur la route! A peine l’avais-je enseveli que c’est mon père qui mourait. Puis ce fut ma femme.

165 J’étais en chemin pour venir à ce tabernacle. De l’endroit même où se trouve cette plate-forme, je prédis, six mois à l’avance, qu’il y aurait une inondation. J’avais vu un ange prendre un bâton, et mesurer vingt-deux pieds de hauteur, au-dessus de Spring Street. Sandy Davis et les autres se mirent à rire, et dirent: «En 1884, il n’y eut que huit ou dix pouces d’eau, alors, que viens-tu nous raconter là?».

166 Je leur répondis: «Cela sera, parce que je l’ai vu, étant ravi en extase. Cela m’a été dit, et il en sera ainsi». Et aujourd’hui on peut voir une marque montrant le niveau atteint par l’eau, vingt-deux pieds dans Spring Street. Je leur avais dit: «J’ai passé en petit bateau par-dessus le toit de ce tabernacle». C’est ce qui arriva!

167 En ce temps-là, ma femme devint malade. Je priai pour elle, puis je vins au tabernacle. Les gens durent m’attendre. Je leur dis: «Ma femme est en train de mourir».

    — «Oh, votre femme n’a que…».

168 Je leur répétai: «Ma femme est en train de mourir». Je retournai auprès d’elle, et priai, priai, priai. Je lui tendis la main; elle la prit et me dit: «Billy, je viendrai à ta rencontre, ce matin-là. Prends les enfants avec toi, et viens à ma rencontre à la porte».

169 Je lui dis: «Tu n’auras qu’à crier: Bill! — j’y serai». Vous voyez? Et alors, elle s’en alla. Je la déposai à la morgue, et rentrai à la maison pour m’étendre un moment. A peine… Le petit Billy Paul était chez Broy; il était si malade, que le médecin s’attendait à le voir mourir d’un instant à l’autre. Pendant ce temps, je priai pour Billy; et sur ces entrefaites, frère Frank arriva, et me dit: «Ton enfant est en train de mourir!» — ma petite fille!

170 J’allai à l’hôpital. Le docteur Adair ne voulait pas me laisser approcher d’elle. il me dit: «Elle a la méningite; vous allez la transmettre à Billy Paul». Il dit à l’infirmière de me donner une sorte de liquide rouge, un tranquillisant quelconque, pour me calmer. Je les fis quitter la pièce, jetai le médicament par la fenêtre, me glissai par une autre porte qui me conduisit au sous-sol. Le bébé était là, parce qu’il n’y avait pas encore de chambres d’isolement dans cet hôpital. Il avait des mouches, autour des yeux. Je relevai la moustiquaire, les chassai, et la remis en place. Puis je me mis à genoux. Je dis: «O Dieu, voilà mon frère et mon père qui sont couchés là-bas, avec des fleurs sur leur tombe. Il y a aussi Hope, et voici maintenant que mon bébé, lui aussi, est en train de mourir. Ne me la reprends pas, Seigneur!».

171 Il fit retomber le rideau comme pour dire: «Tais-toi! Je ne veux rien entendre à ce sujet!». Il ne voulut même pas me parler!

172 S’il ne voulait pas me parler, alors, c’était maintenant le tour de Satan. Il me dit: «J’ai pensé que tu m’avais dit qu’Il était un Dieu plein de bonté. Pourquoi cries-tu comme cela? Tu n’es qu’un enfant! Regarde autour de toi dans cette ville. Chaque fille, chaque garçon que tu as connu pense que tu as perdu la tête. Et c’est bien le cas!». Mais il ne pouvait pas me dire qu’il n’y avait pas de Dieu, parce que je L’avais déjà vu. Mais il me dit que Dieu ne Se souciait pas de moi.

173 Je restai debout toute la nuit et tout le jour suivant, demandant à Dieu: «Qu’ai-je fait? Montre-moi, Seigneur! Ne fais pas souffrir les innocents à ma place, si j’ai fait quelque chose de mal». — Je ne savais pas qu’Il me mettait à l’épreuve. Mais chaque fils qui vient à Dieu doit être éprouvé. Je dis: «Dis-moi ce que j’ai fait, et je le mettrai en ordre. Qu’ai-je fait, si ce n’est prêcher nuit et jour, tout le temps, donnant ma vie à chaque instant. Qu’ai-je fait?».

    Satan me dit: «C’est vrai. Et tu vois que maintenant qu’il s’agit de toi, toi qui as prêché partout en leur disant que tu croyais qu’Il est le Grand Guérisseur: quand ton propre enfant est là, mourant, Il refuse même de t’écouter. Ta femme est morte de pneumonie tuberculeuse. Pourtant, tu as dit qu’Il pouvait guérir même le cancer! et voilà! Tu dis qu’Il est bon, et tu leur montres combien Il est bon. Mais que fait-Il pour toi?».

174 Alors, je commençai à l’écouter. C’est cela, le raisonnement. Je pensai: «C’est vrai». Il me dit: «Il pouvait parler… Il n’a pas besoin de dire un seul mot, il Lui suffit de jeter un seul regard sur l’enfant, et il vivra».

    Je dis: «C’est vrai!».

    — «Et après tout ce que tu as fait pour Lui, c’est tout ce qu’Il fait pour toi?».

175 Je dis: «C’est vrai». Je commençai à penser: «Eh bien, qu’est-ce que…». Vous voyez, tout commence à se désagréger, quand on vient à raisonner. Mais, arrivé à ce point-là, je n’allai pas plus loin. Mes raisonnements s’arrêtèrent là. J’étais sur le point de dire: «J’abandonne tout». Mais, lorsque les puissances du raisonnement s’effondrèrent, alors, ce fut la Vie éternelle, la nouvelle naissance qui prit le dessus. Que serait-il arrivé, si elle n’avait pas été là? Que serait-il arrivé? Nous ne nous connaîtrions pas comme nous nous connaissons maintenant. Il n’y aurait pas cette église ici. Des milliers, des millions dans le monde… Mais, grâce à Dieu, il y avait cette Vie éternelle!

176 Alors, quand je me mis à penser: «De toute façon, qui suis-je? Qui suis-je pour remettre en question Sa souveraineté? Qui suis-je pour demander des comptes au Créateur qui m’a donné la vie sur cette terre? Comment ai-je reçu cette enfant? Qui me l’a donnée? Elle ne m’appartient pas. Il me l’a prêtée pour un temps». Alors, je dis: «Satan, retire-toi de moi!». Je me levai et j’imposai les mains à mon enfant. Je dis: «Que Dieu te bénisse, ma chérie. Dans une minute, papa te prendra et te mettra dans les bras de maman. Les anges emporteront ta petite âme, et je te reverrai, ce matin glorieux». Je dis encore: «Seigneur, Tu me l’as donnée, Tu me la reprends, et malgré que Tu me frappes, comme l’a dit Job, je T’aime et je crois en Toi. Même si Tu m’envoyais dans le séjour des morts, je T’aimerais quand même. Je ne sortirai pas de là!». Voilà! [Le début de la 2ème piste manque — N.d.R.]

177 … rien de semblable à ces choses, ils ne se sont jamais trouvés sur ce terrain sacré dont je parlais ce matin; ils ne savent rien de cela. Comment peuvent-ils prétendre être des enfants de Dieu, et renier la Parole de Dieu? Comment pouvez-vous faire cela, renier le Saint-Esprit qui Lui-même vous a racheté?

178 Oh, rappelez-vous simplement que Jésus S’est humilié jusqu’à la mort pour vous. Il ne disputait pas. Lorsqu’ils Le frappèrent au visage, Il ne cracha pas contre eux en retour. Lorsqu’ils Lui arrachèrent la barbe, Il n’arracha pas la leur. Lorsqu’on lui donna un soufflet, Il ne le leur rendit pas. Mais Il pria pour eux, marchant humblement. Il fut un exemple d’humilité.

179 Il était rempli de foi. Pourquoi cela? Parce qu’Il savait que Sa Parole ne pouvait faillir. Il vécut tellement par la Parole qu’Il finit par devenir la Parole Elle-même. O mon Dieu! Que je puisse tenir mes deux mains tendues vers Dieu, ici même, devant cet auditoire, et que je puisse toujours vivre ainsi. Que cette Parole en vienne au point que moi et cette Parole ne fassent qu’un. Que mes paroles soient Sa Parole. Que les méditations de mon coeur… Qu’Il remplisse mon coeur et ma pensée. Que je puisse attacher Ses commandements aux piliers de mon intelligence, et aux piliers de mon coeur. Que je puisse Le voir. Lorsque vient la tentation, que je puisse voir Christ. Quand les choses vont mal, que je puisse Le voir, Lui. Quand je suis sur le point… quand l’ennemi essaie de m’irriter, que je puisse alors faire ce que Jésus ferait à ma place.

180 Il était tellement dans la Parole que Lui et la Parole n’étaient plus qu’Un. Faites attention à ceci!

181 Il n’avait pas besoin de disputer. Il savait que Lui et la Parole étaient une seule et même chose. Il savait qu’Il était la Parole de Dieu manifestée, et qu’au commandement de Dieu, Il finirait par conquérir le monde. Il savait que Sa Parole… Il avait la foi. Il savait où Il en était. Il n’avait pas besoin de discuter, et de dire aux gens: «Venez par ici!».

182 Le diable Lui dit: «Ecoute un peu; tu peux faire des miracles. Tu sais que tu as une grande foi. Tu peux faire des miracles! Je vais te construire une salle deux fois plus grande que celle d’Oral Roberts, parce que les gens donneront tous, pour cela. La seule chose que je te demande de faire… Montre-leur un peu… saute en bas de cette maison-ci, car il est écrit…?… “Les anges te porteront, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre”. Vous voyez? Il savait qu’Il avait une puissance. Il savait qu’Il aurait pu faire cela. Il savait que cela était en Lui, mais Il ne voulut pas l’utiliser jusqu’à ce que Dieu Lui dise de le faire. Vous comprenez, Il voulait que Dieu soit en Lui par la Parole, et tout… Il savait que, quoi qu’Il dise, c’était la Parole de Dieu. Les cieux et la terre pouvaient passer, mais la Parole finirait un jour par avoir la victoire.

183 Il ne discutait ni ne S’échauffait. Il prononçait seulement la Parole de Dieu. Chaque Parole qui sortait de Sa bouche était la Parole de Dieu ointe. Ne serait-ce pas merveilleux si nous pouvions dire cela de nous? «Ma parole et la Parole de Dieu sont une seule et même chose. Ce que je dis, Il l’honore, parce que je ne fais rien qu’Il ne me l’ait montré premièrement». Oh quel exemple! Voilà une vie digne de l’Evangile!

184 Pas celle de ces prêtres si bien éduqués et si instruits, revêtus de toutes ces dignités, qui font de longues prières, et dévorent les maisons des veuves; qui se partagent les meilleures places dans l’assemblée, et font toutes sortes de choses semblables… Cela n’est pas une vie digne de l’Evangile. Mais Lui fut digne de l’Evangile, digne à point que Dieu dit de Lui: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection. Ecoutez-le. Ma Parole est en Lui. Il est ma Parole. Lui et moi sommes un”.

185 Maintenant, écoutez ceci. Il savait que Sa Parole finirait par conquérir le monde. Il savait d’où venait Sa Parole. Il savait qu’Elle était infaillible, et c’est pour cette raison qu’Il dit: “Les cieux et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point”. Vous comprenez? Il pouvait dire cela! Il était un Homme tel, que Lui et la Parole de Dieu étaient devenus une seule et même chose. Il leur dit…

    — “Vous devriez faire ceci ou cela”.

186 Il dit: “Qui me convaincra de péché? Qui m’accusera? (le péché, c’est l’incrédulité.) Et si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, par qui vos fils les chassent-ils?”. Vous voyez, si ce n’était pas cela, il faudrait que ce soit quelque chose d’autre. Vous comprenez?

    Ils répondirent: “Nous avons chassé des démons!”.

187 Il dit: “Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, par qui vos fils les chassent-ils? Jugez-en vous-mêmes!”.

188 Les gens de Son temps se moquèrent de Lui, discutèrent à Son sujet, L’humilièrent de toutes les manières possibles. Ils dirent toute sorte de mal de Lui, mais Lui continua à aller de l’avant.

189 Je voudrais terminer en disant ceci: les gens d’aujourd’hui ne sont qu’une bande de névrosés. Ils ne sont qu’une bande de névrosés. Ils ont peur de prendre pour eux les promesses de Dieu. Membres du clergé, organisations ecclésiastiques, tous ont peur de prendre au mot la Parole de Dieu pour ce jour. Ils se rendent bien compte que leur état actuel et l’Evangile social qu’ils prêchent ne peuvent pas relever les défis de notre temps, pas plus que Samson ne put le faire dans l’état où il se trouvait. Il fallait que ce fût Dieu, et voici le programme qui contient cette promesse. (Je vais arriver là dans un instant. Je voudrais rester sur ce sujet une minute.)

190 Bien qu’ils se nomment chrétiens, ils prennent des credo, des credo faits par l’homme, en lieu et place de la Parole de Dieu. Ils peuvent bien adopter un credo, parce que ce sont des hommes qui l’ont fait, mais ils ont peur de fonder leur foi sur le Dieu qu’ils prétendent aimer. C’est vrai! Et vous direz que ce genre de vie est digne de l’Evangile? — Ce n’est pas possible!

191 Bien qu’ils soient membres d’églises, ils ne sont pas dignes de l’Evangile; absolument pas! L’Evangile… Jésus a dit: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne Nouvelle à toute la création… voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…”. Et, lorsque vous refusez de suivre les croyants, comment pouvez-vous mener une vie… Peu importe: vous pourriez ne jamais avoir dit un vilain mot; vous pourriez observer les dix commandements — cela ne veut rien dire du tout! Ce n’est pas encore cela, une vie digne de l’Evangile. Vous voyez, ce n’est pas possible. Les sacrificateurs observaient ces choses, et pourtant, ils n’étaient pas dignes. Il leur dit même: “Vous êtes de votre père, le diable!”. Et pourtant, qui aurait pu mettre le doigt sur quelque chose de mal chez ces hommes? Une seule faute, et ils étaient lapidés sans merci! C’étaient de saints hommes, et pourtant, Jésus leur dit: “Vous êtes de votre père, le diable!”. Lorsque l’Evangile entra…

192 Bien qu’ils se disent chrétiens, ils aiment s’attacher à des credo. Leurs credo… Oh! les credo instituent et expriment parfaitement la pensée de l’humanité moderne d’aujourd’hui. Et un homme qui veut avoir du succès aujourd’hui doit suivre le courant de la pensée moderne. Laissez-moi dire cela bien clairement. Si vous voulez avoir du succès en tant qu’homme, vous devez suivre les courants de la pensée moderne de ce jour… Alors, les gens disent de lui: «Il est vraiment bien! Il est merveilleux! Et il ne nous retient jamais plus que quinze minutes! Notre pasteur ne passe pas toujours son temps à nous dire des choses désagréables à entendre…». Honte à ce pasteur! Quiconque peut se tenir en chaire, et, voyant les péchés de ce monde d’aujourd’hui, ne pousse pas les hauts cris… c’est que quelque chose ne va pas en lui! Il n’est pas digne de cet Evangile qu’il prétend prêcher. C’est vrai!

    En faisant ainsi, ils s’inventent des excuses, disant: «Mais, dans mon assemblée…».

193 Il n’y a pas longtemps, je vis arriver un homme. Il venait d’une grande église, et était en train d’écrire une thèse. Il me dit: «Je suis en train de faire une thèse sur la guérison divine». Il disait: «Frère Branham, nous vous aimons bien dans notre dénomination». C’était une des plus grandes dénominations de tout le pays, du monde tout entier! Il disait: «Nous vous aimons bien dans notre dénomination». Il était ici même, à Jeffersonville. — Je viens me renseigner au sujet de la guérison divine. Dans mon église, il n’y a qu’une seule chose que l’on vous reproche: vous vous associez trop aux Pentecôtistes».

    Je lui répondis: «Je sais, c’est vrai. Vous voyez, j’ai toujours cherché une occasion de m’éloigner d’eux. Je vais vous dire ce que nous allons faire: je vais venir dans votre ville, et votre église me prendra en charge».

    — «Oh, dit-il, ils ne le voudront pas…».

    — «C’est bien ce que je pensais! C’est bien ce que je pensais!».

194 Il me dit encore: «Vous voyez, ma dénomination n’accepterait jamais cela!». — Voilà une excuse du même genre que: “Je viens de me marier”, ou: “J’ai acheté cinq paires de boeufs”. Peu importe le nombre de titres de docteur que vous ayez, ou à quel point vous êtes bien vu dans votre dénomination, cette sorte de ministère n’est pas digne de l’Evangile qui est écrit dans ce Livre. C’est vrai!

195 Le nombre d’églises qui se rangent à ce genre de choses, et osent se dire chrétiennes, et qui mènent une vie… Et ces femmes aux cheveux courts, qui portent des vêtements que la Bible leur dit de ne pas porter; ces hommes qui se conduisent comme ils le font, tout en ayant une forme extérieure de piété, mais qui boivent, fument, ont été mariés plusieurs fois, qui deviennent diacres dans l’église, ou même pasteurs; comme d’ailleurs tous les gens qui acceptent cet état de choses… Cette sorte de vie n’est pas digne de l’Evangile.

196 Une femme qui court de-ci de-là, qui bavarde au téléphone, et qui suscite des disputes dans l’église, et d’autres choses semblables, ne mène pas une vie digne de l’Evangile, telle que nous essayons de la représenter. Celui qui sème la division dans une église et qui provoque des disputes entre les membres, n’est pas digne de l’Evangile que nous prêchons. C’est exact! C’est une forme de piété, mais qui en renie la puissance, la puissance de Dieu qui vous protège de ces choses.

197 Remarquez bien ceci: Ils ne le feront pas. Ils ne le pourront pas! Ils ont l’excuse que leur église ne croit pas en ces choses. Jésus pourrait dire à l’un de ces hommes ce soir même, parlant à son coeur: «J’aimerais que tu ailles prêcher le Plein Evangile!».

    — «Mais, Seigneur, mon église n’accepte pas ces choses. Voudrais-Tu m’excuser? J’ai une bonne place. Tu sais, je suis pasteur d’une des plus grandes églises de cette ville, Seigneur. Oh, nous louons Ton Nom, là-bas. C’est certain! mais je ne peux pas faire ce que Tu me demandes». C’est toujours la même chose, toujours la même excuse. C’est pourquoi ils ne viennent jamais au festin spirituel Sa Parole promise et confirmée.

198 Jésus n’a-t-Il pas dit que là où se trouvait le corps, là se rassembleraient les aigles? Les vautours, eux, se rassemblent autour d’une charogne. Mais les aigles recherchent la chair fraîche et propre. Vous comprenez? C’est certain. Où il y a la Parole, qui est une nourriture d’aigle, ils se rassemblent.

199 Mais les autres ne viennent pas au festin spirituel auquel ils sont invités. Croyez-vous que Dieu a envoyé une invitation à l’Amérique pendant les quinze dernières années, une invitation à un grand réveil, à un festin spirituel? Mais sont-ils venus? Non, pas du tout! Est-ce mener une vie digne de l’Evangile que de refuser de venir? Pourtant, ils se disent chrétiens!

200 Il n’y a pas longtemps, un homme est venu vers moi. Il était assis à table en face de moi, et me dit: «Frère Branham, j’aimerais vous serrer la main par-dessus la table (c’était un homme important). Je vous aime tant! (J’étais dans une église où je l’avais entendu prêcher.) Je vous aime tant, et je crois que vous êtes un serviteur de Dieu».

    Je lui répondis: «Merci, docteur, moi aussi, je vous aime bien».

    Il me dit: «Je voudrais vous dire combien je vous aime comme un frère. Vous voyez ma petite reine qui est assise ici, ma femme; vous souvenez-vous d’elle?».

    Je dis: «Mais oui».

    Il me dit: «Le médecin ne lui avait plus donné que deux semaines à vivre à cause de son sarcome. Mais vous êtes venu dans notre ville, et vous avez prié pour elle. Vous aviez eu une vision, puis vous m’aviez de nouveau regardé, et vous aviez dit: ‹AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle sera guérie!›». Il y avait une grande plaie dans son dos, une sorte de trou grand comme cela, quelque chose qui ressemblait à un sein qui aurait été tiré à l’intérieur, juste sur sa colonne vertébrale. Aujourd’hui, il ne reste aucune trace de cela». Il me dit encore: «Voilà donc ma petite reine qui est vivante aujourd’hui! Comment pourrions-nous faire autrement que vous aimer, après que vous ayez prié cette prière de la foi! Comment pourrais-je ne pas croire que vous êtes un serviteur du Seigneur, quand vous avez vu, et que vous m’avez dit exactement ce qui arriverait. Mais maintenant, frère Branham, je voudrais vous dire quelque chose. J’appartiens à la plus grande ligue pentecôtiste qui existe».

    Je dis: «Oui, je le sais».

    Il continua: «Dernièrement, j’ai parlé aux frères, et ils m’ont dit d’entrer en contact avec vous, pour vous dire que c’était une honte que vous gaspilliez ce ministère venant de Dieu en allant prêcher à tous ces gens ignorants, et ces gens de rien».

    Je lui dis: «C’est vrai?».

    Il me répondit: «Oui! Si Dieu a envoyé un tel ministère, c’est pour frapper les points névralgiques, les points principaux, les endroits les plus importants».

201 C’était le diable que j’entendais parler là! Je pensai: «Et voilà: “Jette-toi au bas de cette montagne…”». Vous voyez? Je me dis que j’allais pousser cet homme encore un peu plus loin. Ma mère avait l’habitude de dire: «Donnez assez de corde à la vache, et elle finira par s’étrangler elle-même!». C’est pourquoi je lui dis: «C’est vrai?». Il me dit: «Oui. C’est une honte! Regardez ce que vous êtes aujourd’hui! Vous avez tout juste de quoi manger. Mais regardez Oral Roberts et les autres, qui n’ont pas le un pour cent de votre ministère! Voyez où ils en sont!».

    Je lui dis: «Oui, c’est vrai!».

    Il me dit encore: «Mon groupement vous prendra en charge. Nous vous considérerons comme l’un de nos frères. Ils vous donneront tous la main d’association. Nous affréterons un avion exprès pour vous, et nous vous donnerons cinq cents dollars par semaine, ou plus, si vous le désirez, et nous vous enverrons dans toutes les villes principales du pays». Cela se passait à Phoenix, Arizona. Il était à table, en face de moi. Il me dit encore: «Et nous paierons pour… Nous inviterons tous les gens de l’étranger, les dignitaires, les gens influents, les gens haut placés… Vous parlez toujours des petits et des misérables, mais nous, nous pouvons atteindre les gens les plus haut placés. Montrons-leur la main du Seigneur. J’amènerai ma femme et d’autres personnes, et tout ce qui est nécessaire pour prouver que les choses que vous dites s’accomplissent».

202 Je lui dis: «Oui, cela serait grandiose!». Mais, vous voyez, cet homme qui est docteur en littérature, écrivain, qui est un érudit, et un homme de grande valeur, ne connaissait rien aux Ecritures! Saviez-vous que l’Ange qui fit ces Oeuvres-là n’est pas celui qui est descendu à Sodome? Il est resté avec le groupe des élus, avec Abraham. Mais ce savant ne le savait pas! Je le laissai tranquille un moment pour réfléchir; j’essayais de voir où se trouvait le piège. Puis je lui dis: «Alors, qu’est-ce que je devrais faire?».

    Il me répondit: «Eh bien, frère Branham, la seule chose qu’ils m’aient demandé… nous avons discuté au sujet de quelques petites choses sans importance que vous enseignez… laissez-les simplement de côté».

    — «Par exemple, frère?».

    — «Eh bien, par exemple, le baptême. Vous savez, vous baptisez un peu comme les Unitariens. Ce n’est rien que des petites choses comme cela».

    — «Et encore?». — «Le signe initial, les femmes prédicateurs… Juste quelques petites choses comme cela».

203 Je lui répondis: «Ah! ah! Eh bien, je suis surpris qu’un serviteur de Dieu demande à un autre serviteur de Dieu (après m’avoir loué comme vous l’avez fait), après avoir dit que j’étais un prophète connaissant la Parole de Dieu, et sachant que la révélation de la Parole vient aux prophètes… et maintenant, docteur Pope (je ne parle pas de votre intelligence supérieure), je suis surpris que vous veniez demander à un autre serviteur de Dieu de faire des compromis sur ce qui signifie littéralement plus que la vie elle-même pour lui. Non, frère Pope, je ne ferai cela en aucun cas!». Il y a des semences de Vie éternelle partout, parmi les grands comme parmi les petits…

204 L’autre jour, je passai devant leurs grands bâtiments (je ne dis pas cela pour les critiquer personnellement). C’était à Tulsa, Oklahoma. J’ai vu un grand panneau montrant les détails de la construction des nouveaux bâtiments du séminaire Oral Roberts, un séminaire pour instruire les jeunes pasteurs. Je connais bien Demas Shakarian, frère Carl Williams, et les autres responsables de ce travail. Il s’agit d’une affaire d’environ cinquante millions de dollars, avec un bâtiment de trois millions de dollars, et ceci pour un Pentecôtiste! Dieu a vraiment fait beaucoup pour lui!

205 Je pensai: «Oh! un séminaire! Mais déjà là, je ne suis pas d’accord!».

    Je me dis: «C’est donc là, le futur siège du grand séminaire d’Oral Roberts!».

206 Je continuai ma route en pensant à ce grand bâtiment… Je pensais à cette réunion que nous avions eue à Kansas City, dans une petite tente délabrée, lorsque Oral Roberts était venu à ma réunion… Il y avait une affiche disant: «Voici la future demeure de Tommy Osborn». C’était un de ces bâtiments de trois ou quatre millions de dollars Tommy Osborn, un grand chrétien, un homme véritablement envoyé de Dieu. C’était un jeune homme un peu nerveux. Il y avait son petit garçon et sa petite fille dans l’auto… Il m’avait dit: «Frère Branham, j’étais là lorsque ce fou est venu vers vous. J’ai vu comme vous l’avez menacé du doigt, en disant: ‹Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, sors de cet homme!›. Je l’ai vu tomber à vos pieds, lui qui avait dit: ‹Je le jetterai par terre au milieu de cette assemblée de six mille cinq cents personnes!›. Je vous ai vu vous tenir là, sans même élever la voix, et dire: ‹Au Nom du Seigneur, puisque vous avez défié l’Esprit de Dieu, ce soir même, vous vous jetterez à mes pieds›. Mais lui, il avait répliqué: ‹Vous verrez bien aux pieds de qui je vais me jeter!›».

207 Je venais à peine de dire: «Sors de lui, Satan!», qu’il basculait en arrière, et tombait juste sur mes pieds.

    Il me dit encore: «Tout cela, frère Branham, c’est parce que Dieu est Dieu, tout simplement! Moi-même, je me suis enfermé dans une maison pendant deux ou trois jours». Il n’y va pas par quatre chemins! Il n’a pas peur d’en parler. Il n’en a pas honte. Il me dit: «Croyez-vous que j’aie reçu un don de guérison?».

208 Mais je lui répondis: «Oublie cela, Tommy! Tu as été envoyé pour prêcher l’Evangile, alors, va le prêcher. Va avec frère Bosworth!».

209 Je repensai à ces choses… J’avais commencé avant ces deux frères… Je pensai: «Voilà Oral Roberts qui a cinq cents machines automatiques, et personne n’a besoin de toucher une seule lettre! L’année passée, il a dépensé quatre millions de dollars, rien qu’en frais d’expédition!». Un quart de tout l’argent qui a été recueilli dans le monde entier, dans toute la chrétienté, passe par les mains d’un seul homme! Quel endroit!». Je suis allé voir cela, et…

210 Oral est mon frère. Oh, je l’aime bien! C’est un homme de bien, et je l’aime beaucoup. Il pense beaucoup de bien de moi, et moi, j’en pense autant de lui. Simplement, nous ne sommes pas d’accord, en ce qui concerne l’Ecriture. Et Tommy Osborn! Il n’y en a pas de meilleur. J’ai la plus haute opinion de lui; il est l’un des hommes les meilleurs que j’aie jamais rencontrés. Je me dis: «Lorsque j’allai dans leurs bureaux, et que je vis comment ils étaient installés, je me dis que j’aurais honte pour eux, s’ils venaient chez moi, et qu’ils voyaient ma petite machine à écrire, et la peine que nous avons à essayer de nous mettre à jour avec notre courrier…». En ce temps-là, j’étais installé au fond d’une petite caravane. Je me dis: «Que penser de tout cela? La demeure future d’Oral Roberts et de Tommy Osborn ne sont pas à l’image de la Demeure future…». Je marchai un peu sur la route, et pensai: «Qu’en est-il de moi?».

211 J’entendis une voix qui me dit: «Regarde ici!».

212 Je pensai: «Oui, Seigneur, fasse que je place mes trésors dans le Ciel, parce que c’est Là que je mets mon coeur». Je ne dis pas cela pour inspirer la pitié, je le dis simplement parce que c’est arrivé ainsi, et Dieu sait que c’est vrai!

213 Où est votre trésor? Voudriez-vous être quelqu’un? Si c’est le cas, vous n’êtes rien du tout! Vous devez en arriver à ne plus vouloir être quelqu’un de grand, vous ne devez être qu’un humble petit serviteur de Christ. C’est la seule solution.

214 Le frère Boze, et ses compagnons, avaient commencé à établir une assemblée à Chicago. Mais ils furent obligés de rendre le bâtiment de l’Eglise de Philadelphie à cette dénomination. Lorsqu’ils se mirent à parler d’engager un docteur en théologie, je leur dis: «Vous faites fausse route! Si vous voulez trouver un véritable pasteur, pour cette assemblée, ce qu’il vous faut, c’est un de ces petits hommes humbles, qui sache tout juste lire son nom, mais dont le coeur soit plein de feu pour Dieu. Si vous le trouvez, engagez-le! C’est d’un tel homme que vous avez besoin, de quelqu’un qui ne soit pas dictateur, qui ne soit pas un de ces grands chefs qui vous jetterait dans toutes sortes de dettes, etc., mais de quelqu’un qui vous apporte simplement la nourriture de la Parole de Dieu. Voilà le genre de personne qu’il vous faut».

    Ils ne veulent pas venir au festin spirituel… Il faut maintenant que j’arrête. J’ai déjà dépassé l’heure. Dans environ six minutes, nous nous quitterons, si le Seigneur le permet.

215 Quelqu’un m’a dit: «Frère Branham, vous devriez retirer ce que vous avez dit… ces gens ne sont pas des névrosés, mais des gens instruits…». Eh bien, ce sont des névrosés instruits! Parfaitement! — «Ce ne sont pas des névrosés, mais des gens instruits…». Je voudrais vous poser une question. Vous comprenez? Je vais vous poser une question. Veuillez m’expliquer le comportement de ces gens d’aujourd’hui, si ce ne sont pas des névrosés! Dites-moi alors ce qui les fait agir comme ils le font, si ce ne sont pas des névrosés! Vous comprenez? Chacun tire la couverture à soi pour sa dénomination, avec avidité! Jésus n’était pas comme cela! Il ne Se hâtait jamais au sujet de quoi que ce soit. Vous voyez? Il n’y avait pas d’avidité en Lui. Il était notre Exemple.

216 La criminalité dans ce pays!… Il n’y a jamais eu autant de crimes, dans ce pays; qu’est-ce qui ne va pas? Des adolescents, des membres d’église, assassinent; des hommes tuent leur femme et leurs enfants, et les brûlent. Voyez cette vague de criminalité! Et ce ne sont pas des névrosés? Alors, que se passe-t-il? Considérez leurs actions! Ces nations ont une folie de puissance. Chaque pays voudrait s’emparer des autres, et y faire flotter son propre drapeau. La folie du pouvoir…

217 L’immoralitéIl n’y a jamais eu autant d’immoralité dans le monde. On voit des femmes nues dans les rues, des femmes nues! — Et elles prétendent être saines d’esprit? C’est impossible! Elles ne peuvent pas être dans leur bon sens.

218 Ecoutez ceci. Dans la Bible, il y a une personne qui a ôté ses vêtements; son nom est Légion. Il était hors de sens. Lorsque Jésus trouva cet homme et lui rendit son bon sens, l’homme remit ses vêtements. C’est vrai! Qu’est-ce qui vous fait ôter vos vêtements? — C’est le diable. C’est vrai! Et ils disent qu’ils ne sont pas des névrosés? Descendez dans la rue, et roulez en voiture le long de quatre pâtés de maisons; si vous ne voyez pas de femme nue, vous me le direz! Vous comprenez? Essayez seulement!

219 Et vous dites que ce ne sont pas des névrosés? Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec eux? Ils ne peuvent pas être dans leur bon sens! Une femme saine d’esprit ne ferait pas cela! Elle sait ce qu’elle fait! Elle sait qu’en sortant nue, elle excite tout ce tas de démons lubriques qui se tiennent dans ces hommes vicieux, sales et ivres, dans ces meurtriers et autres

22 … Le monde boit de plus en plus. Aux Etats-Unis, on dépense plus d’argent à l’alcool que pour les denrées alimentaires. Je ne me rappelle plus combien l’alcool coûte au pays de plus qu’auparavant. Et que fait l’alcoolisme? Il vous envoie dans les asiles de fous!

221 Le cancer! Dans le monde entier, les médecins écrivent dans les journaux, et vous disent: «Il y a des milliers de cancéreux!». — Et cela, à cause de la cigarette! Ils ont fait des expériences sur des rats, et ont prouvé que la fumée vous donne le cancer du poumon. Soixante-dix pour cent ont attrapé le cancer du poumon à cause de la cigarette! Et tous ces hommes et ces femmes fument, et vous soufflent la fumée dans la figure! Si ce ne sont pas des névrosés, alors qu’est-ce qu’un névrosé?!

222 Lorsque l’Evangile de Jésus-Christ peut être prêché et prouvé, et que le Dieu du Ciel, dans la forme de la Colonne de Feu, plane au-dessus des gens, et démontre que la venue de Jésus-Christ est imminente, leur donnant ainsi un dernier signe, lorsque ces gens-là rient et se moquent, et se donnent le titre de “membres d’église”, comment peuvent-ils prétendre ne pas être des névrosés? Veuillez me l’expliquer! (Comme le temps passe!) Et vous vous demandez si ce sont des névrosés? Bien sûr que ce sont des névrosés, des névrosés instruits. C’est l’exacte vérité!

223 Ou alors, expliquez-moi leur état. Vous ne le pourrez pas! Elles coupent leurs cheveux, mettent des vêtements mondains, et vont dans la rue comme cela. Pourtant, la Bible de Dieu nous met en garde contre ces choses, et défend même à une femme de prier, si elle a les cheveux coupés. Si elle fait cela, elle témoigne devant son mari qu’elle est une femme immorale, et il a parfaitement le droit de la répudier, et de la chasser loin de lui. C’est l’exacte vérité. C’est la Parole de Dieu qui dit cela, et si une femme l’entend, et continue à se couper les cheveux et à se dire chrétienne, si cela ne veut pas dire qu’elle est une névrosée, alors, qu’est-ce qu’une névrosée? Dans ce cas, j’aimerais bien que quelqu’un me dise ce qu’est un névrosé!

224 Oui, ce sont des névrosés. Très instruits, diplômés, etc… Nous consacrons plus de temps à enseigner à nos enfants l’algèbre et la biologie que la Bible et Jésus-Christ. Il n’y a pas un enfant dans ce pays qui ne sache qui était Davy Crockett. Mais il n’y en a pas plus d’un tiers qui sache Qui est Jésus-Christ. Et ce ne sont pas des névrosés? Certainement, qu’ils le sont! Nous pourrions continuer sur ce sujet pendant des heures!

225 Rappelez-vous simplement ceci… Les églises prêchent ce que la Bible condamne. Est-ce que les pasteurs sont des névrosés? Ce sont des névrosés instruits! C’est exact! Et les églises approuvent cela.

226 Souvenez-vous de Lot. C’était un homme intelligent. Considérons-le, un instant. Pardonnez-moi si je dépasse l’heure… Mais c’est si important! Vous êtes venus pour m’écouter enregistrer cette bande magnétique.

227 Examinons ces choses! Arrêtons-nous un instant. Priez un instant dans votre coeur, et dites: «Seigneur, fais-moi comprendre ces choses!». Ouvrez votre intelligence! Que Dieu puisse le faire. Prenons simplement le cas de cette nation. Voyons ce que Dieu a dit.

228 La Bible dit que Lot tourmentait son âme chaque jour à cause des péchés de Sodome. Mais il n’avait pas le courage de s’y opposer. N’est-ce pas vrai? Il ne le pouvait pas, parce qu’il était le maire de cette ville. Il ne le pouvait pas, mais la Bible dit que les péchés de Sodome tourmentaient son âme. Il savait que l’on commettait le mal, mais il n’avait pas le courage de s’y opposer.

229 Maintenant, considérez ceci. Combien y avait-il de Lot, hier en Amérique, lisant leur Bible pour préparer leur message pour aujourd’hui, et tombant sur les passages où il est parlé du baptême au Nom de Jésus-Christ? Combien y en a-t-il qui ont lu des passages sur le Baptême du Saint-Esprit, ou sur Jésus-Christ qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement? qui ont lu Marc 16: “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…” ou Jean 14.12: “Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais…” “… Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé”? Combien de Lot ont-ils vu cela, mais, ayant l’excuse de leur dénomination…

230 Regardez, et comparez avec ce qui est écrit dans la Bible. Regardez ces assemblées pleines de femmes aux cheveux coupés, et pourtant, elles savent que la Bible condamne cela! Ils peuvent voir dans la rue les membres de leur propre paroisse se promener vêtues de shorts, et ils savent que la Parole est contre cela! Mais ils n’ont pas le courage de crier contre ces choses. Malgré tout, ces hommes affirment être des chrétiens, et leur âme au-dedans d’eux crie contre cela. Mais ils n’ont pas le courage. Ne vivons-nous pas dans une Sodome moderne? Dieu nous a donné quelqu’un qui criera contre ces choses. C’est vrai! Comme le disait Jean-Baptiste: “La cognée est déjà à la racine de l’arbre”. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui.

231 Voyez encore ceci. Ils sont une Sodome moderne. Souvenez-vous-en! Le pays tout entier est devenu une Sodome moderne, une Gomorrhe moderne. Et il y a aussi des Lot qui y vivent! Car ils ont une pleine conviction par la Parole que ces choses sont fausses.

232 Voyez cette rencontre de Chicago, lorsqu’il y eut ces trois cents prédicateurs qui y assistèrent. Le Seigneur me montra ce qui s’y passerait ce soir-là. Ils m’avaient tendu un piège. Moi, j’allai là-bas et je dis au frère Carlson: «Vous ne tiendrez pas cette réunion dans cet hôtel. Vous devrez aller à un autre endroit, où il y aura une salle verte. Et ils m’ont tendu un piège, n’est-ce pas, frère Carlsson?». — Il baissa la tête.

    Il était assis dans mon bureau, quelques jours avant cette rencontre de Chicago. Il me dit alors: «Frère Branham, je n’oublierai jamais cela!».

    Je lui avais demandé: «Ils m’ont tendu un piège. Pourquoi cela, frère Carlsson? Avez-vous peur de me le dire, vous et Tommy Hicks?». Ils baissèrent la tête. Je dis: «Tommy, pourquoi ne parles-tu pas?».

    Il me répondit: «Je ne le peux pas».

233 Je lui dis: «Je croyais que tu m’avais dit que tu voulais faire quelque chose pour moi». Je dis encore: «La nuit passée, le Seigneur m’a dit ceci: ‹Lorsque vous irez là-bas, vous verrez que vous ne pourrez pas obtenir cette salle. Vous irez dans un autre bâtiment. Le Dr Mead sera assis de ce côté. L’homme de couleur, et sa femme, celle qui chante, seront assis à tel et tel endroit, etc.›». Il me montra où tous seraient assis. Il y aura un prêtre bouddhiste. Maintenant, voyons. Ils sont contre moi, parce que je prêche le baptême d’eau au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils sont contre moi à cause de ce que je prêche au sujet de la semence du serpent, et parce que je dis que le parler en langues n’est pas le “signe initial” de ce qu’on ait reçu le Saint-Esprit, et à cause d’autres choses encore. Je leur dis: «Venez voir Dieu à l’oeuvre».

234 Pas plus de deux heures après que nous soyons arrivés là-bas, on appela le frère Carlsson. Celui qui lui avait loué la salle (et avait reçu un acompte pour cela), lui dit: «Nous sommes obligés d’annuler cette location, parce que le directeur a dit qu’il a déjà promis cette salle à un orchestre».

235 Ils ne purent donc l’avoir. C’est pourquoi nous dûmes aller dans la salle de l’hôtel “Town and Country”. Et ce matin, lorsque nous fûmes tous réunis, le frère Carlsson se leva, et dit: «Il y a des choses au sujet desquelles vous pouvez ne pas être d’accord avec le frère Branham, mais sachez ceci, c’est qu’il n’a pas peur de dire les choses comme il les croit! Il m’a dit que tout se passerait exactement comme cela se passe en ce moment. Maintenant, le voici; laissons-le parler lui-même».

236 Je pris simplement le texte des Ecritures qui dit: “Je n’ai point résisté à la vision céleste” (Actes 26.19). — C’est Paul qui l’a dit. Je leur dis: «Vous en avez contre moi parce que je prêche le baptême d’eau au Nom de Jésus-Christ. Vous êtes ici plus de trois cents, et vous vous êtes tous présentés comme étant le docteur Untel, le docteur Untel, etc. Moi, je n’ai même pas fini mon école primaire, mais pourtant, je mets au défi chacun de vous de venir ici avec sa Bible, et de démentir une seule des paroles de ce qui a été dit!». (Si vous voulez entendre cela, vous le pouvez, car cela a été enregistré.) Je n’ai jamais eu un rassemblement aussi silencieux! Je leur dis: «Alors, qu’avez-vous?». S’il y a ici quelqu’un qui était à cette rencontre, ce matin-là, veuillez lever la main. Oui, bien sûr, il y en a beaucoup! Je dis: «Alors, si vous ne pouvez rien me dire en face, cessez de me tomber dessus!». C’est vrai! Derrière mon dos, ils n’ont pas assez de mots pour me décrier, mais en ma présence, ils n’osent plus rien dire!

237 Ensuite, ces hommes s’en allèrent. Tommy Hicks me dit: «Je voudrais trois cents de ces bandes pour les envoyer à chaque prédicateur trinitaire que je connais». Ces hommes étaient venus me serrer la main et m’avaient dit: «Nous viendrons à votre tabernacle pour être rebaptisés». Et où en sont-ils? Des excuses! «Je ne peux pas: ma dénomination ne me permet pas de le faire». — “Je viens de me marier… Je viens d’acheter une paire de boeufs… je viens d’acheter un champ, il faut que j’aille le voir…”. Vous comprenez? Ce sont toujours des excuses. Une telle vie est-elle digne de l’Evangile? Si c’est l’Evangile qui a raison, alors, débarrassons-nous de tout ce que nous avons et vivons pour l’Evangile. Soyez un chrétien! Parfaitement! Amen! Remarquez encore ceci avant que nous terminions.

238 Leurs excuses, ce sont leurs credo et leurs dénominations. C’est comme un arbre. L’autre jour, je regardais frère Banks. Il y a quinze ans ou plus, lorsque je déménageai ici, j’ai planté un pin. J’ai laissé les branches pousser, et maintenant, nous ne pouvons plus passer la tondeuse à gazon sous l’arbre. D’ailleurs, il n’y pousse pas un seul brin d’herbe! Mais un jour, j’ai pris une scie, et j’ai scié toutes les branches basses, assez haut pour que l’on puisse passer la tondeuse, et maintenant, il pousse sous l’arbre la plus belle espèce d’herbe que j’aie jamais vue. Que s’est-il passé? La semence était là; il fallait simplement qu’elle puisse recevoir la lumière!

239 Aussi longtemps que les dénominations — vos excuses — jettent de l’ombre sur cette semence que vous savez pourtant être là, vous jouez le rôle de Lot. Rejetez toutes ces choses loin de vous, et laissez entrer la Lumière de l’Evangile, La Puissance de Jésus-Christ. Oui! Si vous empêchez la Lumière de luire en vous, vous empêchez la Vie de Se manifester, car si la Lumière peut venir, Elle fera jaillir la semence. C’est la raison pour laquelle les gens disent: «N’allez pas à ce genre de réunions». Ils ont peur que la Lumière vienne à frapper un de leurs membres.

240 Rappelez-vous la femme au puits. Elle était une prostituée. Elle se tenait près des sacrificateurs, ceux-là même qui avaient vu Jésus dire à Nathanaël: “Je t’ai vu quand tu étais sous le figuier”.

    Mais les sacrificateurs dirent: “C’est Béelzébul! C’est un devin! C’est un démon!”.

241 Cette pauvre femme s’en alla au puits, dans son immoralité, ayant eu six maris… elle était dans cette condition quand Jésus lui dit: “Donne-moi à boire”. Et alors, la conversation commença. Il dit: “Va chercher ton mari, et viens ici”.

    Elle répondit: “Je n’ai point de mari”.

    Il lui dit: “En cela, tu dis la vérité. Tu as eu cinq maris, et celui avec lequel tu vis maintenant n’est pas ton mari”.

    Elle lui répondit: “Seigneur, je vois que tu es un prophète. Je sais que le Messie fera ces choses quand Il viendra”.

    Jésus lui répondit: “Je le suis, Moi qui te parle!”.

242 Alors, tout fut clair! Lorsque la Lumière resplendit sur cette semence qui gisait dans le coeur de cette prostituée, ce fut le dernier des jours de sa prostitution. Elle descendit dans la rue, glorifiant Dieu, et disant: “Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait! Ne serait-ce pas le Messie?”. Qu’est-ce que cela signifiait? La Lumière était descendue et avait éclairé cette semence cachée au fond d’une prostituée. Parfaitement!

    Je voudrais encore dire ceci. Je ne sais pas combien il me reste de pages, et je ne parlerai pas de tout ce qui me reste à dire. J’ai dix pages de notes, et j’en ai consulté juste la moitié. Mais maintenant, terminons en disant encore ceci.

243 Faisons encore une comparaison, et voyons ce qu’est une vie digne. Comparons la vie de Paul à celle du jeune homme riche. La même Lumière frappa ces deux hommes. Tous deux reçurent la même invitation de la part de Jésus-Christ. N’est-ce pas vrai? Tous deux connaissaient bien les Ecritures. Tous deux étaient des théologiens. Rappelez-vous ce que Jésus a demandé au jeune homme riche: “Gardes-tu les commandements?”.

244 Le jeune homme Lui répondit: “Je les ai gardés dès ma jeunesse”. Ce jeune homme avait été bien enseigné. Paul aussi. Tous deux avaient été bien instruits dans les Ecritures. Tous deux avaient la Parole. Mais si l’un L’avait reçue par la connaissance, l’autre L’avait reçue, ayant en lui le germe de Vie. Lorsque la Lumière resplendit, devant Paul, il dit: “Seigneur, qui es-Tu?”.

    Une voix lui répondit: “Je suis Jésus!”.

    — “Alors, me voici!”. Il était prêt.

245 La Lumière avait frappé les deux hommes. Mais l’un des deux avait en lui un germe, l’autre pas. Il en va de même aujourd’hui. Il y a l’Eglise spirituelle et l’église naturelle.

246 Le jeune homme riche avait une excuse: il ne pouvait pas faire cela. Il était trop alourdi par les trop nombreux amis de ce monde. Il ne désirait pas quitter sa société. C’est ce qui se passe avec beaucoup de gens, aujourd’hui. Vous pensez que, parce que vous appartenez à une loge, vous ne pouvez pas renier cette fraternité: «Ils boivent tous, ils font tous ces choses!». Très bien, continuez avec ces choses! Je n’ai rien contre votre loge, je n’ai rien contre votre église, c’est à vous personnellement que je parle. Vous comprenez? Je n’ai rien contre ces choses… Quel que soit le nom que vous leur donniez… Je ne vous répéterai pas indéfiniment que l’église n’est rien de plus qu’une loge, une dénomination, s’ils rejettent la Parole de Dieu.

247 Remarquez que le jeune homme riche avait des excuses. Il n’avait pas abandonné son témoignage; mais il avait une grande entreprise. Il avait beaucoup de connaissances, et son affaire prit une importance telle, qu’il dut bientôt construire de nouveaux hangars pour y entasser ses biens. Lorsqu’il mourut… Sans doute qu’un docteur en théologie prêcha un beau sermon à ses funérailles. On mit le drapeau en berne, et le théologien dit de lui: «Notre cher frère, le maire de cette ville, se repose maintenant dans les bras du Tout-Puissant, parce qu’il fut un membre si bon et si fidèle de notre église! Il a fait ceci et cela…». Mais la Bible, Elle, dit ceci: “… Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments…”. Vous voyez?

248 Rappelez-vous qu’il voulait encore garder sa profession de foi, dans le séjour des morts. En voyant Lazare dans le sein d’Abraham, il dit: “Père Abraham, envoie Lazare…”. Il l’appelait encore son père! Vous comprenez? Accompagné de toute sa connaissance, il allait dans une église intellectuelle. Lorsque la Lumière le frappa, il La rejeta. Ne voyons-nous pas là une image parfaite de la tendance moderne dans l’église d’aujourd’hui? Peu leur importe que Dieu mette Sa Lumière en travers de leur chemin, que ce soit sous forme de Colonne de Feu ou autrement, ils trouveront une explication pour s’en débarrasser et entrer dans les assemblées intellectuelles, où ils trouveront une position sociale.

249 Pourtant, Paul avait déjà une position sociale. Il avait une grande connaissance, qu’il avait acquise sous l’enseignement de Gamaliel, et il était devenu la main droite du souverain sacrificateur au point qu’il put aller lui demander des lettres lui donnant la possibilité de jeter en prison toute cette bande d’exaltés. Mais lorsque la Lumière tomba sur son chemin, et qu’il vit que cette même Colonne de Feu qui avait conduit Israël dans le désert était Jésus-Christ, il rejeta toute sa connaissance antérieure, et il vint à la Vie.

250 Appelleriez-vous la vie de ce jeune homme riche une vie digne de l’Evangile qu’il avait entendu? Bien qu’il fût un croyant, pourriez-vous appeler ce genre de vie passée au milieu de ces intellectuels et de tous ces plaisirs… Ce soir-là, le soleil venait de se coucher, et il donnait un repas. Un sacrificateur avait peut-être rendu grâces… Pendant qu’il se divertissait, un mendiant était accroupi sur le pas de sa porte. Et cet homme riche buvait et parlait de la grande foi qu’il avait en Dieu… Mais le lendemain, avant que le jour se fût levé, avant que le soleil resplendît, il était dans le séjour des morts. C’est vrai! Ces intellectuels…

251 Mais Paul, lorsque la Lumière le frappa… Examinons sa vie, et voyons si elle fut digne. Que se passa-t-il? Lorsque la Lumière frappa Paul, il rejeta toute sa connaissance, il se sépara de ces groupes intellectuels, et se mit à marcher dans l’Esprit de Jésus-Christ. Gloire à Dieu! Et si intelligent qu’il fût, il n’employa jamais de grands mots. Lorsqu’il alla chez les Corinthiens, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse, mais: “Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Je suis venu à vous dans la simplicité, dans la puissance de la résurrection de Jésus-Christ, afin que ce soit là que vous placiez votre foi”. Voilà la vraie vie! Soyez attentifs!

252 Il n’a jamais fait usage de son instruction. Il n’a jamais marché avec les intellectuels. Il marchait dans l’Esprit de Christ, dans l’humilité, soumis à la Parole de Dieu, même lorsqu’Elle était en opposition totale avec leurs credo. Lorsque Paul vit la Lumière, il marcha en Elle, laissant la Vie de Christ projeter l’image de Christ dans cet âge dans lequel il vivait, afin que le peuple puisse voir se manifester l’Esprit de Dieu en lui. Et les humbles crurent au point qu’ils apportèrent des mouchoirs… ils avaient touché son corps! Ils croyaient tellement… Il était une telle représentation de Jésus qu’ils croyaient que tout ce qu’il touchait était béni. Oui! Voilà l’homme qu’il était. Il abandonna sa vie, ses richesses, tout ce qu’il avait, son instruction, il oublia tout cela pour aller vers les pêcheurs, les mendiants, les clochards qui traînaient dans les rues, pour que sa lumière réfléchisse l’amour de Jésus-Christ. Il dit: “J’ai reçu quarante coups de fouet moins un. Cela ne fait rien, parce que je porte en mon corps les marques de Jésus-Christ”. Ce pauvre homme, mis dans un tel état, dit simplement: “Je porte sur mon corps les marques de Jésus-Christ”. Quelle différence avec tous ces hauts dignitaires et tous ces prêtres qui l’entouraient!

253 Lorsqu’il était à Rome, abandonné de tous, et que l’on était en train d’élever l’échafaud sur lequel il devait être décapité, oh! il dit: “Il y a là-haut une couronne qui m’attend, que le Seigneur, le Juste Juge, me donnera en ce jour, à moi, et à tous ceux qui se réjouissent de sa venue”. Voilà une vie digne de l’Evangile!

254 Que pouvons-nous encore dire de lui? Il demeurait en Christ. Il laissait l’Evangile se refléter au travers de lui. Avant de faire cela, il alla apprendre l’Evangile. Il alla en Arabie, et resta là trois ans à étudier l’Ancien Testament, et à prouver par l’Ancien Testament que le Messie était Jésus-Christ. Et il laissa refléter Cela par lui, pour l’apporter aux humbles, à ceux auxquels il a dit: “Je sais ce que c’est que d’avoir le ventre plein, et je sais ce que c’est que d’avoir faim et de manquer de tout…”. Un homme de son éducation, un érudit ayant reçu son instruction de Gamaliel, un des plus grands docteurs de son temps, un des familiers du souverain sacrificateur… Oh, frères, il était peut-être millionnaire, il possédait peut-être toutes sortes de maisons! C’est vrai. Mais après, il nous dit qu’il n’avait même plus un vêtement de rechange!

255 Démas le vit. Il vit cet homme qui avait un tel ministère, et pourtant, Paul dit de lui dans 2 Timothée 4.9: “… car Démas m’a abandonné par amour pour le siècle présent…”. Il dit aussi un peu plus loin: “Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, car il commence à faire froid…”. L’homme qui avait un tel ministère ne pouvait avoir qu’un manteau! Gloire à Dieu!

256 Cela me rappelle l’histoire de Saint-Martin, lorsqu’il essayait de défendre l’Evangile avant même d’être converti. On peut lire cela dans l’histoire du Concile de Nicée. Il venait de Tours, en France. En passant près des portes de la ville, il vit un jour un pauvre mendiant couché là, à moitié mort de froid. Tout le monde passait par là, mais personne ne s’arrêtait pour le secourir. Mais Saint-Martin, lui, s’arrêta et regarda.

257 Chaque soldat a un serviteur qui lui cire ses bottes, mais lui, il cirait les bottes de son serviteur. Il ôta son manteau, le coupa en deux avec son épée, et en couvrit le malheureux d’une des moitiés, en lui disant: «Nous pouvons vivre tous les deux!». Puis, il rentra chez lui, et alla se coucher. En pensant à ce pauvre homme, il se mit à pleurer. Aussitôt, quelque chose le réveilla. Il regarda, et voici que Jésus-Christ Se tenait debout dans la chambre, enveloppé de la moitié du manteau qu’il avait donné au malheureux. Jésus lui dit: “Ce que tu as fait à ce plus petit d’entre eux, c’est à Moi que tu l’as fait!”. Voilà une vie digne de l’Evangile! Vous savez également de quelle manière il scella cette vie!

258 Il y eut aussi Polycarpe, qui défendit le baptême au Nom de Jésus devant l’église catholique romaine: on le brûla sur un bûcher! Ils démolirent une maison de bain pour le brûler. Il y eut encore Irénée, et tous ceux qui souffrirent pour cette cause. Voilà des vies qui furent dignes de l’Evangile.

259 Voyez ce que Paul dit dans les Hébreux, chapitre 11: “… Ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent, tués par l’épée, ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne…”. Voilà! C’est cela, une vie digne de l’Evangile! Comment la mienne et la vôtre se tiendront-elles, au jour du Jugement, face à la vie de tels hommes?

260 Considérez Paul. Il prit position pour l’Evangile, et laissa Jésus pénétrer dans son coeur, quoi que puissent penser les gens, quoi que puisse dire le souverain sacrificateur… On lui coupa la tête pour cela! Il fut une digne représentation de l’Evangile, laissant, quoi qu’aient pu penser les gens, le courant de la Vie Eternelle couler en lui à un point tel qu’il a pu dire: “Je voudrais être moi-même anathème et séparé de Christ pour mes frères…”. Lorsque vous avez reçu la Vie Eternelle, vous savez ce que vous devez faire. C’est là votre question; c’est là qu’est votre réponse. Vous pouvez choisir le côté intellectuel ou l’autre côté. Si vous avez réellement reçu la Vie Eternelle, c’est ce qui arrive. C’est ce qui arrive.

261 Paul était prêt à prendre la malédiction de Christ sur lui pour que ses frères, les aveugles, les ignorants qui ne voulaient pas écouter l’Evangile… J’ai honte en pensant à cela. Moi qui étais prêt à les abandonner parce qu’ils ne voulaient pas m’écouter! J’en ai eu du remords, et je me suis repenti.

262 Remarquez que, quoi que nous puissions penser, c’est ce genre de vie qui est digne de l’Evangile. Maintenant, je vais conclure.

263 L’homme riche, comme la plupart d’entre nous, aujourd’hui, ferma la porte, et rejeta la Parole de Vie; il devint un membre d’église, et vécut une vie qui, comme nous le prouve la Bible, fut indigne de l’Evangile qu’il lui fut demandé de redevoir. N’est-ce pas vrai? Comment l’Evangile pourrait-il resplendir au travers de ces canaux obscurcis, au point qu’ils renient la puissance de Dieu?

264 La seule manière de vivre une vie digne de l’Evangile, est de laisser Christ et Sa Parole (et Il est la Parole) Se refléter si parfaitement en vous, que Dieu puisse confirmer ce qu’Il a dit dans Sa Parole. Car Christ est mort, afin de pouvoir Se présenter Lui-même en sacrifice devant Dieu, et Il est revenu sous la forme du Saint-Esprit, afin de Se refléter Lui-même au travers de Son peuple, et de pouvoir ainsi continuer Son oeuvre; Il Se reflète au travers de vous, afin d’accomplir la Parole promise dans ces derniers jours, comme cela est arrivé du temps de Jean-Baptiste, lorsqu’il entendit ce qui se passait lorsque Christ vint. Et lorsque Christ sortit de l’eau, il vit cette Lumière descendre du Ciel comme une colombe, et il entendit une voix qui dit: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection”. Il vit venir ces choses… Jésus entra dans l’eau (c’était Emmanuel), et c’est à cet homme, un extrémiste, qu’Il avait dit: “Je voudrais être baptisé par toi”.

265 Jean Lui répondit: “Seigneur, c’est moi qui devrais être baptisé par Toi. Pourquoi me demandes-Tu cela?”. Leurs regards se rencontrèrent, un prophète et son Dieu! Amen! Combien j’aurais voulu pouvoir assister à cette rencontre! — voir le regard profond de Jean rencontrer ce regard si grave et profond de Jésus… eux qui étaient cousins selon la chair!

266 Jésus dit: “Jean, laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste… Nous sommes le message de cette heure; il est convenable de faire tout ce qui est juste”.

267 Jean pensa: “Oui, Il est le Sacrifice. Le Sacrifice doit être lavé, avant d’être présenté”. Alors, il dit: “Viens!”, et il Le baptisa. Amen! en d’autres termes: “Il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste”. “Jésus, sachant que cet homme était celui qui devait être là, dit: …Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femme, il n’y en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste… Il est plus qu’un prophète… Si vous pouvez recevoir ceci, il y a plus qu’un prophète”.

268 Jésus, voyant dans son coeur, et sachant ces choses, Son propre cousin et Lui se tinrent face à face. Jean Lui dit: “Seigneur, c’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, alors, pourquoi viens-Tu vers moi?”.

269 Mais Jésus lui répondit: “Il est convenable que nous fassions ainsi; Jean; souviens-toi qu’il convient que nous accomplissions tout ce que Dieu a promis, et c’est Moi qui suis le Sacrifice. Il faut que Je sois lavé avant d’être présenté”. Oh, mon Dieu!

270 Aujourd’hui, pendant que brille la Lumière du soir, il n’y a pas un homme dans son bon sens qui ne puisse dire… quiconque étudie la Bible et possède une Bible sait que nous sommes dans les derniers jours. C’est pourquoi il est convenable que nous sortions de ces grandes murailles et de toutes ces choses, pour entrer dans la justice de Jésus-Christ, dans ces derniers jours, et que nous prenions sur nous le Sceau de Dieu avant que le Diable mette sur nous la marque de la Bête!

271 Oui! Priez Dieu qu’Il laisse la Lumière croître en vous, de manière que vous soyez un serviteur de Dieu obéissant, et que les fruits de l’Esprit restent pour toujours, dans votre vie. C’est cela, une vie digne de l’Evangile.

272 Laissez-moi encore dire ceci avant de conclure. La seule manière… la seule manière pour vous de vivre une vie digne de l’Evangile, est de laisser l’Evangile Lui-même, chaque parcelle de l’Evangile, entrer en vous, et refléter Ses promesses, de sorte qu’elles puissent être confirmées. Laissez Dieu vivre en vous, de manière qu’Il puisse confirmer les promesses faites pour ce jour. Faites comme Jean… Jésus dit à Jean: “Faisons ainsi, Jean, car nous sommes les messagers de ce jour, et nous devons accomplir tout ce qui est juste”. Si nous sommes les chrétiens d’aujourd’hui, laissons entrer Jésus-Christ dans notre coeur. Lui est la Parole. N’en rejetez pas la moindre parcelle, mais dites «C’est la Vérité!». Et mettez-La dans votre coeur, et alors, observez le fruit de l’Esprit en vous, comment Il accomplira chaque promesse qu’Il a faite dans la Bible. Dieu voudrait accomplir Sa Parole, mais Il n’a pas d’autres mains que les miennes et les vôtres. Il n’a pas d’autres yeux que les miens et les vôtres, Il n’a pas d’autre langue que la mienne et la vôtre. “Je suis le Cep, et vous êtes les sarments”. Ce sont les sarments qui portent le fruit. Le Cep, Lui, donne la force au sarment. Voilà une vie digne.

273 Ma prière est pour tous ceux qui m’écoutent à la radio en ce moment, ou ceux qui écouteront cet enregistrement, aussi bien que pour ceux qui sont présents ici. Puisse le Dieu du ciel, le Dieu de toute grâce, faire briller ce Saint-Esprit béni sur nous tous, afin que dès ce soir, nous puissions commencer à vivre une vie telle que Dieu puisse dire: “C’est bien, bon et fidèle serviteur; entre dans les joies éternelles qui ont été préparées pour toi dès avant la fondation du monde”. Que le Dieu du ciel puisse répandre Ses bénédictions sur vous tous!

274 Je prie Dieu afin qu’Il vous bénisse, vous, femmes aux cheveux courts, de sorte que vous compreniez, que vous abandonniez les tendances modernes de ce jour, et que vous compreniez que la Bible dit que vous ne devez pas faire cela. Et si vous êtes coupables de porter des vêtements indécents, que le Dieu du Ciel répande Sa grâce dans votre coeur, afin que vous ne le fassiez plus jamais, que vous ne soyez plus jamais coupables d’une telle chose. Que le Saint-Esprit puisse-vous ouvrir les yeux et vous montrer cela.

    Que vous tous qui n’avez pas reçu le Baptême du Saint-Esprit…

275 Que vous, les hommes qui laissez votre femme vous mener par le bout du nez et être le maître à la maison… puisse le Dieu du Ciel vous faire la grâce de vous donner la force de ramener votre femme à la raison, et puissiez-vous comprendre que c’est là votre position en Christ. Vous ne devez pas être un tyran, mais le chef de votre maison. Rappelez-vous qu’elle n’est pas une création originale, mais un produit dérivé de vous, qui vous a été donné par Dieu pour prendre soin de vous, pour entretenir vos vêtements, faire vos repas, etc. Elle n’est pas votre dictateur.

276 Vous autres, femmes américaines, qui vous couvrez le visage de peinture, et qui levez le nez avec arrogance… vous vous prenez en quelque sorte pour des dictateurs. Vous êtes à l’égard des femmelettes, mais non envers un vrai fils de Dieu. C’est vrai! Puisse Dieu vous donner, à vous, les hommes, en tant que fils de Dieu, de faire cesser toutes ces folies. C’est vrai!

277 Puisse-t-Il vous faire la grâce de jeter ces cigarettes, de ne plus écouter ces plaisanteries obscènes, et toutes ces stupidités. Soyons des fils de Dieu qui menons une vie digne de l’Evangile. Lorsque vous descendez dans la rue, que les gens puissent dire de vous: «Voilà un vrai chrétien! Voici quelqu’un au travers de qui Dieu Se montre; voilà un vrai chrétien!». Si c’est une vraie chrétienne… vous pouvez penser qu’elle n’a pas l’air très à la mode. Mais c’est une vraie dame [Lady — N.d.T.]. Voilà!

278 Soyez un chrétien de bonne réputation, car nous sommes étrangers ici-bas. Nous ne sommes pas ici dans notre demeure. Notre demeure est En-Haut. Nous sommes les fils et les filles d’un Roi. DU Roi. Que notre vie soit honnête; vivons une vie qui honore ce que nous prétendons être — des chrétiens. Et si vous ne pouvez pas vivre cette vie-là, faites en sorte que l’on ne vous appelle plus du nom de chrétien, parce que vous ne faites qu’attirer l’opprobre sur eux.

279 Merci à vous tous. Si vous avez accepté de rester ici par cette chaleur, j’ai confiance que pas un de vous ne sera perdu, quand le grand Jour viendra. J’ai confiance que vous et moi, nous trouverons ensemble grâce devant Dieu, afin que je sois toujours capable de prendre le parti de la Vérité, que je ne vous fasse jamais de mal, mais qu’aussi je ne me laisse pas mener par le bout du nez par vous. Je ne serais pas un bon père si je laissais mes enfants faire n’importe quoi. Je dois les corriger. Le vrai amour fait toujours cela. L’amour est correctif. Je me souviens de la note que tu m’as écrite l’autre jour, Pat. Je l’ai toujours. Cet amour-là est correctif, c’est la Bible qui le dit. Et si on ne corrige pas… C’est la raison pour laquelle Dieu nous corrige: parce qu’Il nous aime!

280 Puissions-nous désormais vivre une vie qui soit digne, une vie pleine de douceur et de bonté. Ne faites pas attention, dites… «Dieu soit béni, elle L’a! Elle a parlé en langues, dansé dans l’Esprit…». C’est très bien, mais si elle n’a pas les fruits de l’Esprit, l’Esprit n’est pas là! Elle ne fait que jouer un rôle: ce ne sont que des émotions ou quelque chose de semblable, parce que le Saint-Esprit ne peut faire autrement que manifester dans la vie les fruits de l’Esprit; Il ne peut rien faire d’autre.

281 Que Dieu vous bénisse! Inclinons nos têtes un moment! Que le Dieu qui a répandu cette Lumière dans ces derniers jours, cette Bible qui se trouve ici devant moi, l’image de ces anges, cette Lumière mystique en forme de pyramide, dont les savants n’ont pas pu donner l’explication… Ils ne peuvent l’expliquer, mais, ô Père, nous Te sommes reconnaissants de ce que Tu nous en aies parlé des mois auparavant. Nous T’en remercions, ô Seigneur, fais que ce soir même, ceux qui portent Ton Nom se séparent du péché, de l’incrédulité.

282 Seigneur, si j’ai parlé si durement à mes soeurs, ce soir, ce n’est pas parce que je ne les aime pas, mais je ne voudrais pas que le diable les emprisonne dans ses liens jusqu’à les faire mourir, et qu’après, elles essaient de Te rencontrer dans cet état, après avoir entendu la Vérité de Dieu. Puissent-elles comprendre qu’elles se doivent à elles-mêmes de sonder les Ecritures, pour voir si ce que j’ai dit est vrai, se mettre sincèrement à genoux, et dire: «O, Dieu, est-ce que c’est la Vérité?». C’est tout ce qu’il faut, Seigneur, si elles sont sincères, car Ta Parole est la Vérité.

283 De tous ces gens qui sont assis, beaucoup, peut-être, ont entendu des choses qui les ont blessés. Mais l’Esprit de Dieu leur a parlé, et ils se sont assis tranquillement et ont écouté. L’heure est avancée. Il est tard, et il est aussi tard dans les jours que nous vivons. Le soleil est en train de se coucher; le monde se refroidit. O Dieu, les ténèbres sont sur le point de s’installer, et alors, le Seigneur viendra pour enlever Son Eglise. Combien nous Te remercions pour cela, ô Seigneur!

284 Nous Te prions maintenant, afin que Tu bénisses chaque personne de Ta Divine présence. O Seigneur, que tous ceux qui, dans le monde entier, écouteront cette bande magnétique, puissent s’éloigner de tous ces vieux credo et autres choses, qu’ils puissent venir et servir le Dieu vivant et investir en Lui, comme le fit la Reine du Midi. Elle marcha pendant trois mois pour voir un homme qui était la représentation de Jésus-Christ, le Dieu du Ciel: c’était Salomon. Jésus dit qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici que maintenant, Quelqu’un de plus grand que Salomon est venu! Et nous savons que Celui qui est plus grand que Salomon est ici, que ce glorieux Saint-Esprit est Lui-même ici, agissant parmi les gens. Combien nous Te remercions pour cela, ô Père! Je prie pour que les bénédictions…

285 Bénis aussi notre cher pasteur, le frère Neville. Seigneur, quand je considère, et que je pense à toutes ses oeuvres d’amour, mon coeur tressaille en moi. Combien je l’aime! Comme il prend bien soin de sa femme et de ses petits enfants! Je Te prie, ô mon Dieu, afin que Tu le fortifies, et que Tu lui donnes du courage, que Tu le bénisses pour qu’il puisse accomplir encore de nombreuses années de service dans ce grand champ de moisson dans lequel nous travaillons.

286 Bénis tous ces frères pasteurs qui sont ici ce soir. Beaucoup viennent d’ailleurs. Je Te prie afin que Tu sois avec eux. Il y a Junie, le frère Ruddell, et tous ces chers frères qui viennent d’églises-soeurs, qui reçoivent et propagent la Lumière de l’Evangile dans les différents quartiers des villes d’alentour, et qui combattent pour Elle. Seigneur, je Te remercie pour tous ces hommes. Encourage-les, et fais-leur la grâce de pouvoir supporter les grandes épreuves, et toutes ces choses qui arrivent sur cette terre pour éprouver tous les chrétiens.

287 Guéris les malades et les affligés, Seigneur. Sois avec nous pendant la semaine qui vient. Donne-nous du courage. Que ces petites leçons d’école du dimanche puissent ne jamais quitter leur coeur! Puissent-ils méditer jour et nuit. Accorde-nous ces bénédictions, ô notre Père! Je Te le demande au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen!

288 L’aimez-vous? Croyez-vous? Chantons encore une fois notre bon vieux cantique Je L’aime, je L’aime… Où est soeur Ungren? Est-elle là? Ou une des soeurs qui jouent du piano… je ne vois pas… Ah, oui! la voilà! la dame là-bas…

289 Ce soir, j’aurais bien aimé… mais je ne vois pas le frère Ungren… J’aurais bien aimé qu’il nous chante ce soir Combien Tu es Grand! Mais je pense que ce frère est rentré chez lui. J’ai entendu ce chant ce matin, et je l’ai beaucoup apprécié. Oh, comme il a résonné dans mon coeur! Et j’aurais bien aimé l’entendre chanter Combien Tu es Grand!

290 Mais chantons Je L’aime, tout le monde ensemble. Fermez simplement les yeux, et regardez à Lui. Dites: «Seigneur, s’il reste en moi quelque chose de charnel, ôte-le immédiatement. Ote-le». Et vous qui écouterez cette bande, lorsque vous entendrez ce chant, chantez avec nous, et là, dans le fauteuil où vous êtes assis, si la Parole vous condamne… Si vous ne pensez pas que c’est la Parole qui le dit, sondez les Ecritures, et voyez si c’est vrai. Cela est convenable, pour vous! C’est une question de vie ou de mort! Que vos enfants, que votre femme, que ceux que vous aimez et qui se trouvent autour de vous en ce moment, lèvent les mains et chantent Je L’aime, et Lui donnent leur vie, et disent: «Purifie-moi, Seigneur, de tout mal». Levons-nous pour chanter. Et pendant que nous chantons ce chant, s’il y a des choses charnelles dans votre vie, levez la main, même si vous êtes assis dans votre fauteuil!

Je L’aime (Seigneur Jésus, je prie pour que Tu guérisses tous ceux qui porteront ces mouchoirs. Je les bénis dans le Nom de Jésus-Christ. Amen!)
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

291 Pendant cette grande bénédiction (soeur, veuillez continuer à jouer), gardez les yeux fermés, et méditez pendant quelques minutes. Prions dans notre coeur: «Seigneur, sonde-moi. Est-ce que je T’aime réellement? Tu as dit: “Si vous M’aimez, et que vous gardiez Mes commandements; si vous M’aimez, et que vous gardiez Ma Parole…”». Dites dans votre coeur: «Seigneur, fais que je garde Ta Parole! Fais que je La cache dans mon coeur, afin de ne jamais plus pécher contre Toi (c’est-à-dire douter de Ta Parole)».

292 Et maintenant, pendant que nous chantons Je L’aime, serrons la main à quelqu’un près de nous, tendez-lui simplement la main, et dites: «Dieu vous bénisse! frère ou soeur». Maintenant, tout doucement:

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

293 Maintenant, levons nos mains vers Lui.

Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

294 L’aimez-vous? N’est-Il pas merveilleux? Je prie pour chacun de vous. A quoi cela me servirait-il de me, tenir ici et de vous dire toutes ces choses, si dans mon coeur, je ne pensais pas que cela pourrait vous aider? Alors que je suis fatigué, usé… je peux à peine me tenir debout. J’ai mal aux pieds et j’ai tellement transpiré dans mes souliers que mes pieds sont déformés. Et je suis si fatigué. Je ne suis plus un jeune homme, et j’ai prêché des sermons de trois ou quatre heures, et j’ai prié jour et nuit pour les malades. Pourquoi suis-je ici à faire cela? Il y a trente ans que le fais cela. Si j’avais cherché la célébrité, ce n’est pas ce que j’aurais fait! Vous savez que je ne prends pas d’argent; vous le savez. Et vous ai-je dit quoi que ce soit au Nom du Seigneur qui ne soit pas arrivé? Vous savez que c’est vrai. Je vous aime. C’est l’amour de Dieu qui est dans mon coeur pour chacun de vous. J’aimerais pouvoir me tenir devant Dieu, et dire: «O Dieu, laisse-moi les aider. Laisse-moi faire cela!». Mais je ne peux pas le faire. Chacun doit se tenir tout seul. Vous comprenez?

295 Je crois qu’un de ces jours, nous allons être enlevés, nous tous. Et s’il arrivait que je m’endorme avant ce jour, rappelez-vous que je vous retrouverai là-haut. Je le sais. Les visions que je vous ai décrites vous ont montré comment cela se passerait, et cela se passera comme Il l’a dit. Pendant toutes ces années, je ne vous ai jamais rien prédit qui ne soit arrivé. Le monde entier le sait. Vous ne m’avez jamais vu, ici sur cette plate-forme, dire autre chose que la Vérité. N’est-ce pas? Cela a toujours été ainsi. Ce même Dieu m’a fait voir au-delà du rideau du temps, et j’ai vu ces hommes et ces femmes qui me sautaient au cou en disant: «Oh, frère Branham!». Je ne peux pas me reposer! Même si je suis fatigué, je dois continuer.

296 Mon dos me fait mal. Chaque jour… J’ai cinquante-quatre ans! A cet âge-là, on a un peu plus de douleurs chaque jour. Ma prière est celle-ci: «Mon Dieu, donne-moi assez de force pour prêcher la Parole, et me tenir dans la Vérité, jusqu’à ce que je voie mon fils Joseph assez âgé et rempli du Saint-Esprit, afin que je puisse prendre cette vieille Bible usée et la placer dans sa main en disant: mon fils, garde-la avec toi jusqu’au dernier jour de ta vie. Ne fais jamais de compromis avec Elle».

297 Je pensais que peut-être, Billy prêcherait l’Evangile. Dieu ne l’a jamais appelé, mais je crois que Joseph, bien qu’il ne soit pour le moment qu’un méchant petit garçon — je crois que Dieu l’a appelé. C’est la raison pour laquelle les autres enfants ne s’entendent pas avec lui. Il a un tempérament de chef. Et je sais que Dieu l’a appelé. Je voudrais l’enseigner dans le chemin de la Parole du Seigneur, afin qu’il ne renie pas la Parole. Je voudrais le faire moi-même, si Dieu le permet. Et quand je serai trop vieux, j’aimerais le voir se tenir en chaire, et dire: «Cet Evangile est le même que Celui pour lequel mon père a combattu. Maintenant, il est vieux et fatigué, mais je voudrais prendre la relève et marcher sur ses traces». Se tenir ici…

298 Alors, je lèverai les yeux, et je dirai: «Maintenant, Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix…». C’est ce que j’aimerais tellement voir. Jusqu’à ce moment…

299 Comment pourrais-je vivre encore dans la génération suivante? Ce n’est pas possible! Je dois marcher avec cette génération: je dois rester avec vous. Vous êtes ceux pour lesquels je dois lutter, ceux desquels j’aurai à rendre compte devant Dieu pour l’Evangile que j’ai prêché. Pourriez-vous penser que je voudrais vous détourner de ce que je sais être la Vérité? J’essaie de vous encourager à sortir de ce que je sais être mal, et à vous conduire dans ce qui est bien. Véritablement, du plus profond de mon coeur, Dieu m’en est témoin, je vous aime, chacun de vous, d’un vrai amour chrétien, de l’amour de Dieu. Que Dieu vous bénisse! Priez pour moi.

300 Je ne connais pas le futur, mais je sais en quelles Mains il se trouve, et je me confie en cela.

301 Maintenant, je laisse cette chaire à un homme dont je crois de tout mon coeur qu’il est un serviteur de Jésus-Christ, notre pasteur, frère Neville.