DIEU DEVOILE

(Unveiling of God)

 

14 juin 1964, matin
Branham Tabernacle
Jeffersonville — Indiana, U.S.A.

 



Levons-nous quelques instants et inclinons nos têtes pour prier.

«Notre Seigneur bien-aimé, en vérité, nous te sommes reconnaissants, ce matin, pour le privilège que nous avons de pouvoir nous rassembler ensemble sur cette terre, avant la venue du Seigneur! Puissions-nous aujourd’hui examiner nos coeurs au travers de Ta Parole, pour voir si nous sommes dans la foi, afin que nous puissions être prêts à l’heure de Ton retour; et afin que nous puissions être, comme le dit l’Ecriture, enlevés tous ensemble avec ceux qui sont endormis, pour rencontrer le Seigneur dans les airs, et pour demeurer avec Lui, à jamais!

Nous Te remercions pour le véritable Esprit chrétien qui se manifeste encore dans le monde, parmi Ton Peuple, et par lequel il croit toujours en Toi, et en Ta Parole! Aujourd’hui, nous Te demandons de nous bénir tous abondamment, de répandre sur chacun de nous ce dont nous avons besoin; afin que nous puissions être abreuvés de Ta Parole, et devenir entre Tes mains des instruments de travail utiles. Nous Te le demandons dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, notre grand Berger, dont nous attendons le retour parmi nous. AMEN!».

Vous pouvez vous asseoir. Je veux vous dire que, pour moi, c’est un grand privilège, ce matin, de me retrouver parmi vous. Je regrette fort de ne pouvoir vous offrir une salle plus confortable. Ce soir, nous allons essayer de tenir un service de guérison, et de prier pour les malades.

Il semble un peu difficile, ce matin, de tenir ce service de guérison, car je voudrais enregistrer ce message dont le Seigneur m’a entretenu, durant ces deux derniers mois. Il est long, et je n’aurais pas la possibilité de le prêcher dans une réunion où il faudrait consacrer trente ou quarante minutes pour le service. C’est pourquoi, en raison de ceux qui travaillent, j’ai pensé qu’il est préférable de donner un message qui ne soit pas trop long. Nous ne disposons pas, dans nos campagnes, du temps nécessaire pour l’enregistrement de ce message. Voilà pourquoi je profite de ma présence dans ce Tabernacle pour l’enregistrer ici.

Nous sommes persuadé que le Seigneur bénira chacun de vous. Je sais que vos coeurs sont remplis de joie, dans l’attente du retour du Seigneur. Mon coeur déborde également, à la vue de tous ces signes avant-coureurs de Son retour — les querelles sur le plan national et l’état dans lequel se trouve l’Eglise, aussi bien au point de vue matériel que spirituel. Nous savons donc que le temps de Son retour est très proche. Nos coeurs sont remplis de joie de savoir qu’un de ces prochains jours, des créatures que nous sommes maintenant, nous allons être changés.

Je pense que les téléphones qui nous relient aux autres régions du pays sont bien en place. Ce message sera donc entendu à Phoenix, en Arizona, et au travers de toute la nation, par téléphone. Nous espérons que tous ceux qui nous entendrons jouissent d’une santé parfaite, et nous savons que la gloire du Seigneur est sur eux tous.

Si nous sommes assemblés ici, c’est pour nous réjouir et pour réaliser ce que nous sommes. Il n’y a personne qui soit venu dans cette salle surchauffée dans le seul désir de s’y trouver. Nous sommes ici pour un but, et c’est pour une marche plus intime avec Dieu. Tout ce que nous pouvons faire est de croire que le Seigneur Jésus est avec nous, ici-même, et que nous sommes ici pour marcher avec Lui.

Je désire que cette bande ne soit pas diffusée dans le public avant que je l’entende moi-même, si possible.

Et maintenant, prenons connaissance de la Parole, sans plus tarder. Comme toile de fond au message proprement dit, je vais ce matin vous lire deux passages de l’Ecriture. Je lirai Philippiens 2.1-8, et 2 Corinthiens 3.6-18 et 4.1. Avant cette lecture, prions:

«Seigneur Jésus, Ta Parole est la Vérité. Et en cette heure troublée, nous voyons qu’une nation s’élève contre une autre nation, qu’il y a partout des épidémies, des tremblements de terre, et les coeurs des hommes tremblent de frayeur. Voilà pourquoi nous voyons sur la muraille cette écriture tracée par Ta main. Dans le domaine naturel, tout le monde peut le constater. Mais il existe aussi un royaume spirituel, dans lequel nous voyons tous ces grands “événements”. C’est de cela que nous voulons parler aujourd’hui!

Que Ta Parole soit bénie dans nos coeurs. Nous savons que, dans le ciel ou sur la terre, il n’existe aucun homme digne de prendre ce Livre et d’en briser les Sceaux. Personne, même, n’est digne de regarder ce Livre. Mais voici il y en eut Un qui apparut comme un Agneau égorgé et sanglant.

Il vint et prit le Livre; Il était digne et capable de l’ouvrir. Oh, Agneau de Dieu, ouvre Ta Parole à nos coeurs, aujourd’hui, pour les réconforter. Nous sommes Tes serviteurs. Pardonne nos péchés, Seigneur; pardonne tout ce qui pourrait empêcher la Parole de pénétrer avec une grande puissance et une grande influence dans nos vies. Fais disparaître, Seigneur, tout ce qui pourrait nous empêcher d’accéder pleinement à toutes les bénédictions que tu nous as promises par Ta Parole. Nous Te le demandons dans le Nom de Jésus. AMEN!».

Lisons maintenant Philippiens 2 versets 1 à 8:

“S’il y a donc quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix”.

Et voici l’autre Ecriture, 2 Corinthiens 3.6-18 et 4.1:

“Il (Dieu) nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.

Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d’Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le ministère de l’esprit ne sera-t-il pas plus glorieux! Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l’a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.

Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour, le même voile demeure, quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît. Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs; mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur, c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage”.

Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de la Parole. Or, j’ai confiance que Dieu révélera cela.

Chaque fois que vous écoutez les bandes, j’espère et je crois que vous possédez une connaissance spirituelle de ce que Dieu a essayé de faire comprendre à l’Eglise, sans le dire ouvertement. Nous avons à présenter les choses de telle manière que le nombre des disciples s’amenuise, et que cela oblige même certains à nous quitter, et d’autres à réfléchir à ces choses. Mais ceci n’est pas fait sans intention.

Quelques-uns diraient peut-être: «Voulez-vous dire que Dieu ferait de telles choses à dessein, pour que certains s’en aillent?». Certainement, Il l’a fait et Il le fait encore. Un jour, quand Jésus avait autour de Lui des milliers de personnes, Il dit: “A moins que vous ne mangiez la chair du Fils de l’homme, et que vous ne buviez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes”. A votre avis, quelle serait la réaction d’un médecin, d’une infirmière, ou de toute personne intellectuelle, qui entendrait un pareil exposé, donné par un homme revêtu d’un aussi puissant ministère qu’était le sien? Ils diraient: “Quoi? manger de la chair humaine, mais c’est du cannibalisme! Boire du sang humain? C’est être un vampire! En d’autres termes, Il veut que nous devenions des cannibales et des vampires!”. Alors, tout l’auditoire s’éloignerait de Lui.

Jésus avait choisi un groupe de soixante-dix disciples, qui formaient une communauté de prédicateurs. Il se tourna vers eux, et leur dit: “Que penseriez-vous si vous voyiez le Fils de l’homme monter où Il était auparavant?” (Jean 6.62). Voyez-vous, Il n’a pas expliqué comment cela se passerait, quoique Paul le fit plus tard. Jésus le dit simplement ainsi.

Sans aucun doute, ces hommes disaient: “Un moment, je vous prie! Nous avons mangé avec Lui, nous avons lancé nos filets avec Lui, nous avons couché auprès de Lui. Nous savons où Il est né. Nous avons vu la crèche dans laquelle Il fut bercé. C’est une parole dure!”.

Jésus n’a-t-Il pas dit aux douze: “N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les douze? Et l’un de vous est un démon!” (Jean 6.70).

Personne ne pouvait expliquer ce que Jésus venait de leur dire. Comment pourraient-ils manger Sa chair et boire Son sang? Comment pouvait-Il dire qu’Il était “venu d’En Haut”, alors que chacun savait qu’Il était né ici-même, sur cette terre? Ils ne pouvaient comprendre cela. Mais quand Il se tourna vers Ses apôtres, et dit: “Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?”, c’est alors que l’apôtre Pierre fit cette étonnante déclaration: “Seigneur, à qui irions-nous? Car nous sommes convaincus; nous savons assurément que c’est Toi, et Toi seul, qui as la Parole de Vie pour cette heure”.

Ils ne pouvaient l’expliquer. Pourquoi? Parce que la foi ne s’explique pas. C’est quelque chose que vous croyez. Et cela est si solide que rien d’autre ne peut la remplacer. Ils savaient que Jésus accomplissait exactement la Parole qui avait été écrite pour leur âge, l’Age messianique. Que pouvaient-ils faire d’autre? Ils ne pouvaient plus retourner vers ces églises froides et formalistes d’où ils étaient sortis. Ils dirent alors: “Où irions-nous, puisque nous sommes pleinement persuadés que Tu as la Parole de Vie?”.

Ils ne pouvaient l’expliquer, mais ils le croyaient. Jésus fit tout cela, afin de “sarcler” (éprouver) la foule qui Le suivait, et de rallier à Lui Son groupe. De toute cette multitude, il ne restait que onze personnes qui comprirent véritablement qui Il était. Ils savaient qu’Il était Dieu, et Dieu seul. Ce matin, le but de ma prédication est de révéler — ou de dévoiler ce Dieu.

Dans chaque âge, Dieu s’est toujours caché derrière un voile; mais, tout ce temps, Il est demeuré Dieu. Il s’est tenu Lui-même caché du monde, mais Il s’est révélé à Ses élus, comme ce fut le cas au temps des apôtres, qui, en Christ, entendaient Dieu parler.

L’homme a toujours cherché à voir Dieu sous une forme physique. Il a toujours voulu se Le représenter ainsi. L’homme a essayé de façonner des créatures qui puissent Lui ressembler. Les Indiens ont façonné le soleil. En Afrique, nous avons remarqué que l’on adore des animaux sous différentes formes. En Alaska, ils ont sculpté des “totem” de diverses formes, qui sont censés représenter Dieu.

A Athènes, sur la colline de Mars, Paul s’est un jour entretenu avec les Grecs qui, superstitieux, adoraient le “Dieu inconnu”. Ils savaient qu’il existait bien un Dieu qu’ils ne connaissaient pas encore. Aucun être humain, en possession de toutes ses facultés, ne peut ignorer que, quelque part, existe quelque chose.

Job savait qu’un Dieu existait, et il voulait Lui parler. Je voudrais bien que vous notiez la forme choisie par Dieu, lorsqu’il s’entretint avec Job (chap. 38.1). Dieu se voila Lui-même, et descendit dans un tourbillon de vent. Croyez-vous que, de nos jours, Dieu puisse encore se manifester dans un tourbillon afin de se dévoiler Lui-même?

Ici dans cette assemblée, il y a plusieurs personnes qui m’accompagnaient, ce soir-là, lorsqu’Il se manifesta dans un tourbillon de vent. Ce sont les frères Roy Borders, Banks Wood et plusieurs autres, qui étaient également présents. Cela se passait sur la montagne, à moins d’un kilomètre de l’endroit où les sept anges apparurent. Cela s’est passé quand, en revenant ici, je vous ai parlé des sept sceaux.

La veille, alors que je me trouvais avec le frère Banks Wood, le Seigneur me parla, et Il me dit: «Prends ce gros caillou, lance-le en l’air et dis: ‹Ainsi parle le Seigneur: Tu verras quelque chose se produire à l’instant même›». Je pris ce gros caillou où nous nous trouvions là-bas, au sommet de la montagne, et je le lançai en l’air. Le remous provoqué par sa chute produisit un tourbillon.

Voyez-vous, vous devez faire quelque chose pour qu’il s’ensuive autre chose. Jésus prit une miche de pain, Il la rompit, puis Il multiplia ce pain en d’innombrables morceaux (Marc 6.41-44). Jésus fit verser de l’eau dans un vase de pierre (Jean 2.7). Dans 2 Rois 2.20-22, Elisée prit du sel, et le versa dans un plat neuf. Le même Elisée coupa un morceau de bois et le lança sur l’eau (2 Rois 6.6). Ce sont tous là des symboles, exactement comme le fait de choisir ce morceau de rocher et de le jeter en l’air. Dès qu’il retomba sur le sol, le tourbillon se déclencha.

Le lendemain, un prédicateur qui nous avait accompagnés à cette partie de chasse s’approcha de moi, et il me dit: «Frère Branham, le Seigneur vous donne-t-Il comme cela des visions, quand vous êtes dehors?». Je lui répondis: «Oui, mais habituellement, je viens ici pour me reposer». Et aussitôt la vision se manifesta. Je dis alors à ce frère: «Vous avez une allergie à votre oeil. Les médecins, depuis deux ans, ont essayé d’y mettre fin, mais sans succès. Ils vous ont dit que vous alliez perdre cet oeil; mais ne craignez rien: le Seigneur Jésus a honoré votre foi». Du coup, il laissa tomber son fusil. Je lui parlai alors de sa mère, et qui elle était, et de quoi elle souffrait. Il me dit: «Tout cela est vrai».

Le frère Roy Roberson, de cette communauté, était là. Je suppose que vous le connaissez tous. C’était un vétéran; et, sachant ce qui allait se passer, je mis ma main sur son épaule et je lui dis: «Frère Roberson, prends garde. Sois attentif, car quelque chose va se produire ici».

Je pris la place où je devais me trouver et, soudain, un violent tourbillon de vent descendit d’en haut, s’engouffrant dans la gorge. Il était si puissant, à son sommet, qu’il arracha, du haut de la colline, des rochers de vingt à vingt-cinq centimètres de large, qui tombèrent autour de nous dans un rayon de près de deux cents mètres. Ce tourbillon rugit à trois reprises, puis une voix se fit entendre de ce coup de vent, tandis que tous ces hommes se tenaient là, debout.

Le frère Banks Wood s’approcha de moi et il me dit: «Est-ce de cela que tu m’as parlé hier?». — «Oui, certainement, c’est bien de cela». — «Alors, me dit-il, que t’a-t-Il dit?». — «Pour le moment, je dois être seul à le savoir, frère Banks, sinon les gens seraient alarmés».

Ce qu’Il me dit est arrivé; car quelques jours après, se déplaçant vers le nord, ceci frappa l’océan Pacifique. Vous avez tous vu ce qui est arrivé en Alaska, aux environs de Fairbanks. Ce fut un signe de jugement.

Voyez-vous, si j’avais annoncé cela, j’aurais provoqué la panique. Cela devait arriver juste de cette façon.

Moïse, une fois, désirait voir Dieu, et Dieu lui dit de se tenir sur le rocher. Moïse se tint sur le rocher et vit passer Dieu à côté de lui; et Son dos ressemblait à celui d’un homme. Dieu se trouvait dans un tourbillon.

Je pense que vous avez tous vu cette photographie, qui fut prise là-haut, sur le Mont-Sunset, l’autre jour, alors que je me tenais près de ce même rocher. Il y avait là cette lumière, l’ange du Seigneur.

Jéhovah de l’Ancien Testament est Jésus du Nouveau Testament. C’est le même Dieu; seule, son apparence a changé.

L’autre jour, à Tucson, un prédicateur baptiste me dit: «Comment pouvez-vous affirmer que Jésus et Dieu peuvent être la même Personne?».

Je lui dis: «Eh bien, c’est très facile; si seulement vous vouliez vous séparer de votre pensée propre et ne penser à cela qu’en termes bibliques. Ils sont tous deux absolument le même, identique. Dieu est un Esprit, et Jésus est le corps dans lequel Il était caché (voilé)». Je dis: «Voyez-vous, c’est comme chez moi, à la maison: pour ma femme, je suis son mari. J’ai une fille, Rebecca: je suis son père. J’ai aussi un petit-fils, et il s’appelle Paul: je suis son grand-père. Ainsi donc, je suis le mari, le père, et le grand-père. A l’égard de ma qualité de père ou de grand-père, ma femme n’a aucun droit sur moi; elle a des droits sur moi uniquement à l’égard de ma qualité d’époux. Ma qualité de mari ou de grand-père ne donne à ma fille aucun droit sur moi, car elle n’est que mon enfant. Néanmoins, sous ces trois aspects, je suis toujours la même personne».

C’est ce que Dieu est: Il est à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C’est seulement un titre différent pour chaque dispensation. Dieu reste Dieu, mais Il apparaît sous différents aspects, en changeant de forme.

Relisez Philippiens 2.6,7: “Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme”. Or le mot grec employé ici en regard de “forme” est “EN MORPHE”. Cela signifie qu’Il se changea Lui-même, et qu’il existait là quelque chose qu’on ne pouvait pas voir auparavant; pourtant, c’était bien là. Mais alors, quand cela est changé, l’oeil peut le percevoir.

C’est comme lorsqu’Elisée se trouva à Dothan, et que le serviteur ne pouvait voir les anges camper autour d’eux. Dieu n’avait pas fait descendre les anges vers eux, mais Il modifia la scène pour le serviteur. Là, tout autour de Son prophète, la montagne se trouvait couverte d’anges, avec des chevaux de feu et des chars de feu.

Voyez-vous, Dieu a changé le décor, mais toutes ces choses étaient déjà là. C’est ce que j’essaie de vous faire voir. Dieu, qui a toujours été, est ici maintenant. La seule chose qu’Il fit, lorsqu’Il devint homme, fut de changer Son masque — en morphe. De ce qu’Il était, Il s’est transformé Lui-même en ce qu’Il est.

Il en est de même, dans la tragédie de Shakespeare “Macbeth” — dont je vous ai parlé précédemment — écrite pour le roi Jacques d’Angleterre. Shakespeare lui-même ne croyait pas aux sorcières, mais bien le roi; il dut donc les inclure dans son drame. Ma fille Becky joua dans cette pièce à l’école, où elle terminait ses études. Une personne jouait trois ou quatre différents rôles dans cette pièce. Elle devait pour cela changer de masque pour représenter les différents caractères. Elle apparaissait sur la scène dans un rôle particulier, et la fois suivante, elle entrait de nouveau, mais avec un autre rôle; cependant, chaque fois, c’était la même personne.

Dieu procède toujours de la même manière. Il se transforma d’une colonne de feu en un homme, puis Il se transforma de nouveau en Esprit, afin qu’Il pût demeurer en l’homme. Maintenant voici, c’est Dieu agissant en l’homme; c’est ce qu’Il est, en fait.

Jésus-Christ était Dieu présent dans un homme. Il se transforma de la colonne de feu — qui était un voile Le dissimulant aux yeux du peuple d’Israël au désert. Moïse vit la forme de Son corps, mais en réalité, Jésus était caché derrière la colonne de feu, qui était le Logos (la Parole) venant de Dieu.

Depuis le jour de la Pentecôte, Dieu opère au travers de l’homme. Voyez, Il a agi au travers d’un homme: Jésus. Actuellement, Il agit au travers de l’homme qu’Il a choisi dans ce but: Dieu dans la forme d’un homme. Il se changea Lui-même de la forme de Dieu en une forme d’homme.

Il vint en trois noms, trois noms de Fils. Il vint dans le nom du Fils de l’homme, du Fils de David, et du Fils de Dieu — les trois noms du Fils.

Il vint tout d’abord comme Fils de l’homme, parce qu’Il était un prophète. Souvenez-vous que Jéhovah Lui-même appelait Ezéchiel et les prophètes “fils de l’homme” (Ezé. 12.2), Jésus ne s’est jamais appelé Lui-même Fils de Dieu. Il se désigna toujours comme étant le Fils de l’homme, parce que les Ecritures ne peuvent pas être brisées. Rien dans les Ecritures ne peut être brisé. Chaque mot doit demeurer tel quel. C’est de cette manière que je crois la Parole. C’est ainsi qu’elle doit être crue. Non parce que moi, je crois ainsi, mais parce que c’est la Parole de Dieu.

Or, si vous regardez au commencement de la Bible, dans la Genèse, toutes les maladies, toutes les tristesses, tous les chagrins du coeur, et tout ce qui arriva jamais à l’être humain, eurent pour seule cause qu’une personne mit en doute une seule parole. L’incrédulité causa tous ces malheurs. Et ceci est relaté au début de la Bible.

Dans la dernière partie de la Bible, en Apocalypse 22.18,19, ce même Dieu dit:

“Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: si quelqu’un y rajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre”.

Voici, ce doit être mot pour mot, exactement tels qu’ils sont donnés dans la Bible.

Prenons par exemple une petite chose, telle que les cheveux coupés à “la garçonne”, chez la femme. On me reproche toujours mon opinion à ce sujet; mais, pour moi, aussi longtemps qu’une femme se coupe les cheveux, peu importe la façon sainte dont elle agit, peu importe ses connaissances — à mes yeux, elle est toujours dans l’erreur. Si une femme porte des shorts, ou tout autre accoutrement immoral, peu importe ce qu’elle peut faire d’autre, ou aussi bien qu’elle puisse chanter ou prêcher, pour moi, elle a néanmoins brisé la Parole, même s’il ne s’agit que d’un seul mot. Vous le voyez, cela doit être CHAQUE MOT. Non seulement chaque phrase, mais chaque mot.

La Bible ne souffre aucune interprétation particulière (2 Pier. 1.20). Il faut que cela soit mot pour mot, telle qu’elle a été écrite. Nous devons croire cela. Non seulement nous devons le croire, mais nous devons vivre cela. Si nous ne le vivons pas, alors nous ne le croyons pas. Ce que nous disons, faisons-le.

Me reportant à ce que j’ai dit concernant ces disciples, ils ne pouvaient pas expliquer cela, mais de toute façon, ils le croyaient. Ils vivaient ce qu’ils confessaient. Alors que tous les autres s’éloignèrent, les disciples demeurèrent avec la Parole, et ils la crurent. C’est la manière dont cela doit être fait. C’est la manière dont vous devez agir. Peu importe ce que font les autres. Nous devons croire cela, et agir en conséquence.

Souvenez-vous. Jésus devait venir comme Fils de l’homme, car les saintes Ecritures ont annoncé que Dieu susciterait un prophète comme Moïse (Deut. 18.15). En conséquence, Jésus ne pouvait point venir et s’appeler Lui-même Fils de Dieu, parce que cela n’était pas prévu pour ce laps de temps. Il était le Fils de l’homme, prophétisant pour accomplir et révéler ce qu’Il était, et que toutes choses données en type, dans l’Ancien Testament, étaient accomplies en Lui.

Quand la femme syro-phénicienne courut après Lui, en criant: “Fils de David, aie pitié de moi!” (Mat. 15.22), Jésus ne leva même pas la tête. Pourquoi? Parce qu’elle n’avait pas plus de droits sur Jésus que ma fille n’en aurait sur moi à l’égard de ma qualité de “mari”. Pas plus que ma femme n’en aurait sur moi à l’égard de ma qualité de “père” (et pourtant, elle est ma fille et ma femme, parce qu’elle est ma fille, selon l’Evangile); mais elle n’a point de droits terrestres à l’endroit de ma qualité de père. Non. Et cette femme païenne n’avait pas davantage de droits sur Jésus — au regard de sa qualité de Fils de David. Par contre, Bartimée l’aveugle, lui, en avait; car il était un Juif.

Vous devez savoir comment utiliser ces paroles. Souvenez-vous de Hattie Wright, au moment de cette troisième phase (pull)! Vous vous en souvenez tous. Cette femme donna la bonne réponse. Vous devez prononcer la parole juste, la chose juste devant Dieu.

La première fois, Il vint comme prophète, en Fils de l’homme, et Son propre peuple Le crucifia. Puis, ensuite, vint le Saint-Esprit. Il fut alors le Fils de Dieu, car Dieu est Esprit. Il était le Saint-Esprit. Durant les sept âges de l’Eglise, Il vécut comme Fils de Dieu. Dans le Millénium, Il sera le Fils de David, assis sur le trône de Son père David. IL SERA ALORS LE FILS DE DAVID. Souvenez-vous, entre le moment où Il nous est montré comme étant le Fils de Dieu, et l’âge de l’église de Laodicée, Il a été mis à la porte de Son église (Apoc. 3.20-22), et suivant Luc 17.22-37, Il doit être révélé à nouveau comme Fils de l’homme — le prophète accomplissant le reste des Ecritures.

Les Ecritures concordent parfaitement entre elles — Fils de l’homme, Fils de Dieu, et Fils de David. Il s’agit du même Dieu, constamment. Il ne fait que changer de forme, que changer Sa forme (en Morphe). Il s’agit d’un grand drame, pour Lui, et Il en est toujours le même acteur.

Il est venu comme Fils de l’homme, comme prophète, et Il fit exactement ce que fait un prophète, en révélant même à la jeune Samaritaine tous ses péchés. Elle dit: “Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses” (Jean 4.25). Elle Le reconnut, parce qu’elle était une semence prédestinée. Les autres ne Le reconnurent point, parce qu’ils n’avaient rien en eux qui pût Le leur faire reconnaître. Ils étaient pécheurs dès le début.

Puis Il vint dans la forme du Fils de l’homme durant l’âge des réformateurs, avec Luther, avec Wesley, et ainsi de suite jusqu’à nous. Puis, nous constatons que, finalement, ils firent tout de travers (comme les Israélites), jusqu’à ce qu’Il réapparût dans ces derniers jours — dans l’âge de la Pentecôte, en tant que Saint-Esprit — et qu’ils le rejettent. Ils firent la même chose que fit Israël.

Que fait-Il actuellement? Il revient comme Fils de l’homme. Puis, après cela, comme Fils de David. Voyez-vous à quel point nous en sommes près? Fils de l’homme, Fils de David, Fils de Dieu. Il sera révélé dans les derniers jours comme étant le Fils de l’homme, selon Malachie 4.5-6, et selon tout le reste des prophéties qui se rapportent à cette heure. Après qu’ils L’aient mis à la porte, Il ne traite plus avec l’église; mais au contraire, Il se tient à l’extérieur de l’église et Il frappe à la porte, car il se trouve encore à l’intérieur quelques semences prédestinées, et Il doit les faire sortir de là. Dieu, en forme d’homme, s’est dépouillé. Il s’est vidé Lui-même.

En Joël 2.28, parlant des derniers temps, Il dit: “Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair”.

Vous devez surveiller les mots de près, car, dans la langue anglaise [comme en français — N.d.T.], un mot peut avoir un double sens. Par exemple, quand nous parlons de “Dieu”. “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre” (Gen. 1.1). Mais en réalité, cela signifie: “Au commencement, Elohim…”. Le mot anglais [et français — N.d.T.] pour Elohim est Dieu; cependant, ce n’est pas vraiment exact, car n’importe quoi peut se rapporter au mot “Dieu”. Vous pouvez faire d’une idole un “dieu”. D’un piano, vous pouvez faire un “dieu”. De n’importe quoi, vous pouvez faire un “dieu”; mais il n’en est pas ainsi du mot Elohim. Il signifie “Celui qui existe par Lui-même”. Le piano ne peut exister par lui-même. Il n’y a rien d’autre qui puisse exister par lui-même. Le mot Elohim signifie “Celui qui existe toujours”.

Là où il est dit qu’Il s’est dépouillé Lui-même, ou qu’Il s’est répandu, nous pourrions penser qu’Il aurait peut-être vomi, ou fait sortir de Lui quelque chose qui fût autre chose que Lui-même. Cependant, le mot kenoo, en grec, ne signifie pas qu’Il ait vomi quelque chose, que Son bras se soit séparé de Lui, ou que Son oeil soit tombé. Non. Mais cela signifie qu’Il s’est changé Lui-même. Il se déversa Lui-même en quelque chose… Amen!… entrant dans un autre masque, sous une autre forme. Cela ne signifiait pas qu’une autre personne, appelée le Saint-Esprit, fût sortie de Lui, mais c’était seulement Lui, Lui-même. Amen! Avez-vous bien saisi cela?

Il s’est déversé Lui-même dans les hommes. Christ en vous. Que c’est beau, que c’est merveilleux de penser que Dieu Lui-même s’est déversé dans l’être humain, dans le croyant. Le fait d’agir ainsi était un des rôles de Son drame. Dieu — dans toute la plénitude de Sa divinité, corporellement, était dans la personne de Jésus-Christ. Il était Dieu, et Dieu seul — non pas une troisième personne, ni une deuxième personne, ni une première personne, mais LA personne. Dieu, voilé dans la chair humaine.

“Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire” (Darby).

“D-I-E-U”, dans la Bible, se rapporte toujours à l’original, Elohim. Car Elohim a été fait chair, et Il a vécu parmi nous. Le grand Jéhovah, qui remplit tout l’espace et le temps et qui est partout, se fit homme, et nos mains l’ont touché (1 Jean 1.1).

Tel est Sa voie, Son drame, et Sa manière d’agir. C’est Sa manière de Se révéler Lui-même à nous, en une personne différente.

Nous ne sommes que des mortels. Il le sait. Nous ne pouvons connaître et comprendre qu’en notre qualité de mortels. Notre savoir nous porte aussi loin que nos sens nous le permettent. Tout le reste, nous devons l’accepter par la foi. Nous devons dire qu’il existe un Dieu, que nous Le voyions ou non. De toute façon, nous croyons cela. Quoi qu’il en soit, nous le croirons toujours, parce que Dieu l’a dit.

Il en fut de même pour Abraham, qui était incapable de voir ce fils de la promesse, car il n’existait en Sarah aucun signe de grossesse. Non, pas même un renouvellement de ses périodes mensuelles. Néanmoins, Dieu avait dit qu’il en serait ainsi. Sa matrice était morte, et la puissance de vie d’Abraham avait disparu, car le flux de sa vie s’était desséché, de même que la vie dans le sein de Sarah avait succombé. Malgré tout, Abraham ne doutait pas de la promesse que Dieu lui avait donnée, car sa foi était puissante, et il donnait louange à Dieu, sachant que Dieu était capable d’accomplir tout ce qu’Il promettait de faire.

Voilà comment nous devons croire cette Parole, aujourd’hui. Comment cela va-t-il se produire? Je l’ignore, mais Dieu a dit qu’il en serait ainsi. Un point c’est tout.

Qui est cette Personne, grande et invisible? Au temps marqué, avant que le fils n’arrivât, Dieu Lui-même se présenta à Abraham, sous la forme d’un homme. Une fois, Abraham avait vu Celui-ci dans une faible lumière. Il L’avait vu en visions. Il avait entendu Sa voix, et il avait reçu beaucoup de révélations; mais juste avant la venue du fils de la promesse, Abraham vit Dieu sous la forme d’un homme, lorsqu’il Lui parla et Lui donna à manger et à boire. Dieu Lui-même s’était caché dans une chair humaine!

C’était une façon de procéder de Dieu. C’est de cette manière que Dieu se manifesta Lui-même à nous. La révélation de la Parole éternelle — Dieu, Jéhovah, fait chair — exactement comme cela se trouve écrit en Jean 1.1: “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu”. Au commencement était Elohim, et Elohim devint la Parole, et la Parole était Elohim, et la Parole fut faite Elohim

Vous voyez, c’est toujours la même chose; Il se déploie simplement. Il en est de même des attributs — un attribut est votre pensée. Dieu, au commencement — l’Eternel — n’était même pas Dieu. Il était l’Eternel. “Dieu” est un objet d’adoration, mais Il n’était même pas cela. Il était Elohim, l’Eternel; mais il y avait en Lui des pensées. Il décida de prendre une forme. Aussi prononça-t-Il une Parole, et cette Parole se concrétisa.

Voilà l’image entière qui se déroule de la Genèse à l’Apocalypse. Il n’y a rien d’erroné. Il est Elohim, qui prend corps de telle manière qu’on puisse Le toucher et Le sentir. Dans le Millenium, il y aura Elohim assis sur le Trône, entouré de tous Ses sujets, de tous ceux qu’Il a prédestinés dès avant la fondation du monde.

Je me souviens d’un homme qui était un fondeur de cloches. Chaque cloche du carillon devait sonner de façon différente des autres. Bien qu’il se servît des mêmes matériaux pour toutes les cloches, il variait les proportions de fer, d’acier, de cuivre, suivant le son qu’il recherchait.

C’est ainsi que Dieu procéda. Il éleva celui-ci à celui-là; de celui-ci à cet autre, et de nouveau de celui-ci à celui-là, jusqu’à ce qu’Il obtînt exactement ce dont Il avait besoin. Voilà comment Il est descendu. Dieu s’est révélé Lui-même dans une colonne de feu qui est descendue au travers des prophètes, et Il s’est révélé Lui-même dans le Fils de Dieu — car Il était Dieu.

Il est le même Dieu qui révèle toutes choses exactement, de perfection en perfection, de gloire en gloire. C’est le chemin que suit l’église. Au travers des âges, Il s’est révélé Lui-même par Ses prophètes, et ils étaient non seulement des prophètes, ils étaient des dieux. C’est Lui qui l’a dit. Ce qu’ils disaient était la Parole de Dieu. Ils étaient la chair dans laquelle Dieu s’était voilé.

Jésus disait: “Comment pouvez-vous me condamner, lorsque je vous ai dit que je suis le Fils de Dieu, alors que la loi dit que ceux qui ont reçu la Parole du Seigneur sont appelés des dieux?” (Jean 10.34-36).

Ainsi, c’était Dieu, ce Dieu qui prenait la forme d’un homme appelé un prophète. La Parole du Seigneur vint à cet homme. Ainsi, c’était non pas le prophète — car le prophète était un voile — mais la Parole, qui était Dieu. La parole d’un homme n’a pas la même efficacité que la Parole de Dieu. Voyez-vous ce que je veux dire? Cela ne pouvait agir de cette manière. Mais en puissance, c’était Dieu.

Il était la Parole de Dieu sous la forme d’un homme. Il n’a pas changé Sa nature, mais Il a simplement changé de forme. Dans Hébreux 13.8, il est écrit: “Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Ainsi, Il n’a pas changé Sa nature, quand Il vint, car au travers de tous les âges, Il est toujours demeuré le mêmela Parole, la Parole, la Parole.

Il en fut de même quand, de mon état de mari, seulement, je changeai et devins père, lorsque naquit mon premier enfant. Lorsque naquit mon petit-fils, je devins grand-père. Mais pourtant, je n’ai jamais changé: je suis toujours et encore moi-même.

De même, la nature vous fait passer de l’état de jeune homme, à celui d’homme mûr, puis enfin à celui de vieillard. Vous changez seulement de forme. Alors, vous ne pouvez pas appeler “grand-père” un jeune homme de seize ans. Il ne pourrait déjà l’être, parce que sa forme doit être changée. Après plusieurs années de transformations, il devient un grand-père, mais il demeure constamment la même personne.

Voilà comment Dieu se révèle Lui-même à Son peuple. Au travers de l’âge de la Colonne de Feu, Il se révéla Lui-même à Son peuple. Durant l’âge de Jésus, Il se révéla Lui-même à Son peuple. Dans l’âge du Saint-Esprit, comme Fils de Dieu, Fils de David, Il se révèle Lui-même à Son peuple de cette manière-là, permettant à Son peuple de Le connaître — Lui — voilé derrière quelque chose.

Voyez-vous, Il se révèle Lui-même, chaque fois de la même façon ou bien dans une même nature. Dieu était caché en Jésus pour accomplir l’oeuvre de la Rédemption à la Croix. Dieu ne pouvait mourir, en tant qu’Esprit, car Il est éternel; ainsi a-t-Il dû porter un masque, pour souffrir la mort. Effectivement, Il mourut, mais Il ne le pouvait pas sous la forme de Dieu — Il devait mourir en forme de Fils, comme Fils de l’homme. Puis, lorsqu’Il revint, le jour de la Pentecôte, ce fut comme Fils de Dieu. Comprenez-vous ce que je veux dire?

Il devait naître dans une chair humaine, mais par un moyen autre que le désir sexuel, ce qui confirme à nouveau notre exposé sur la “Semence du Serpent”.

Penchons-nous sur la vie de ces prophètes du temps passé. Jésus devait être plus qu’un prophète. C’est pourquoi Il devait venir par une naissance virginale. Il devait être né d’une vierge, afin de délivrer le peuple de sa malédiction. C’était l’antidote, le contrepoison. Parce que cet autre avait été engendré par le sexe [reportez-vous au message de la “Semence du Serpent” — N.d.R.]. Il le prouva par Sa propre naissance, car Il n’est pas né d’un désir sexuel, mais d’une vierge [litt.: par une naissance virginale]. Alors, dans ce drame qu’Il joua jusqu’au bout, Il changea Son masque de Jéhovah en celui de Jésus, afin d’amener à parfait achèvement l’oeuvre de Rédemption de Dieu, à la Croix.

Dans Jean 12.21, les Grecs voulurent voir Jésus, et ils dirent à Philippe: “Seigneur, nous voudrions voir Jésus”. Voyez-vous, les Grecs étaient des gens instruits — de grands hommes. Ils furent grandement attirés par Dieu, lors des prédications de Paul sur la colline de Mars. Ils conduisaient le monde, sur le plan de la science et de l’instruction. C’était un grand peuple; mais leur adoration et leur foi reposaient sur la mythologie.

Ils avaient été tellement impressionnés par cet homme qui pouvait guérir les malades et qui pouvait prédire les choses à venir, qu’ils vinrent avec l’intention de Le voir. Or, prenez bien garde — surtout, ne manquez pas cela! Lorsqu’ils vinrent, ils dirent à Philippe de Bethsaïda: “Seigneur, nous voudrions voir Jésus”. Alors, Philippe et un autre disciple, André, les conduisirent à Jésus, afin qu’ils Le vissent.

Ecoutez bien la réponse de Jésus. Ils étaient venus dans l’intention de voir qui Il était, mais ils ne purent Le voir. Ils voyaient bien Sa forme extérieure, mais Il était dans Son temple — Dieu était dans Son temple, voilé dans une chair humaine.

Jésus leur dit: “Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit” (Jean 12.24). “L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié, et alors Il quittera cette terre. Tant que cette heure n’est pas venue, il vous sera impossible de Le voir”.

Pourquoi ne pouvaient-ils pas voir Jésus? Parce qu’Il était masqué. Dieu était masqué. Les Grecs voulaient un Dieu, et Il se trouvait là; mais ils ne pouvaient Le voir, à cause du voile.

Il en est de même, aujourd’hui. Ils ne peuvent Le voir, à cause du voile qui demeure sur leurs visages.

Ils ne pouvaient comprendre comment ni pourquoi ils ne pouvaient Le voir. Ici se tenait un homme. Ils étaient venus pour voir Dieu, et c’était un homme qu’ils voyaient. Vous comprenez, ils ne pouvaient pas voir Dieu, parce que Dieu leur était voilé. Retenez donc bien cela dans votre pensée! Dieu était caché, voilé dans un homme! Ils pouvaient dire: “Personne ne peut faire ces oeuvres, à moins qu’Il ne soit Dieu. Cependant, ici se tient un homme, et les oeuvres de Dieu sont manifestées au travers de Lui”. Voyez-vous, ils ne pouvaient pas comprendre que Dieu était caché, voilé dans un homme, comme Il l’a toujours été.

Dieu était dans un temple humain. Maintenant, suivez-moi bien! Il est le même HIER, AUJOURD’HUI, et POUR TOUJOURS — Dieu voilé, se cachant Lui-même du monde, voilé dans un être humain.

Ces Grecs disaient: “Nous voudrions Le voir”. Et Jésus leur dit: “Un grain de blé doit tomber en terre et mourir”. Vous devez mourir à toutes vos idées. Vous avez à abandonner vos pensées propres.

Ces disciples étaient incapables d’expliquer ce que Jésus leur avait dit concernant Sa chair qu’ils devaient manger, et Son sang qu’ils devaient boire, mais ils étaient morts à leurs pensées propres. Ils étaient morts à tout principe. Ils étaient morts en Christ. Peu importait le fait qu’ils pussent paraître vaincus, néanmoins, ils Le croyaient. Ils pouvaient voir en cet homme — qui mangeait, buvait, pêchait et dormait avec eux; qui était né ici-bas sur la terre, qui leur parlait et portait des vêtements comme tout le monde — ils pouvaient voir qu’Il était Dieu. Mais les Grecs, eux, ne pouvaient pas Le voir ainsi, car pour eux, Il était caché dans un être humain.

Dieu, voilé dans la forme d’un homme, s’était mis hors de leur vue. Ils ne pouvaient voir qu’un homme, mais tous ceux qui étaient prédestinés voyaient Dieu. Les uns voyaient un simple homme, les autres voyaient Dieu. C’était Dieu voilé dans un corps humain. Tous deux avaient raison, mais votre foi rend visible ce que vos sens ne peuvent voir — elle croit toujours. Dieu était dans cette chair, et cette chair était le voile. Le voile fut déchiré, afin que Dieu pût être manifesté.

Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu se tenait sur le trône de la grâce, il était caché du peuple au moyen d’un voile. Amen! Ce voile cachait Dieu. Ils savaient que Dieu était bien là, mais ils ne pouvaient Le voir.

Cette Colonne de Feu ne leur est plus jamais apparue. Avez-vous remarqué qu’après l’entrée de cette Colonne de Feu derrière ce voile, elle ne se remontra jamais plus jusqu’à la venue de Jésus-Christ? Dieu était voilé.

Jésus, lorsqu’Il était sur terre, dit: “Je viens de Dieu, et je vais à Dieu”. Après Sa mort, après Son ensevelissement, après Sa résurrection, cette même Colonne de Feu apparut de nouveau à Paul, sur la route de Damas. Qu’était-ce donc? Elle était sortie de derrière le voile. En ce temps-là, Il était caché derrière le voile; mais maintenant, derrière quoi se trouve-t-Il? Il se trouve derrière le voile de la chair, ce voile apparent. Lorsque ce voile, dans lequel Il était enveloppé, se déchira, le jour de la crucifixion, le trône de la grâce fut rendu pleinement visible.

Actuellement, les Juifs ne peuvent comprendre comment Dieu peut manifester Sa grâce à un peuple aussi pécheur et aussi stupide que nous. Autrefois, ils ne pouvaient voir Celui qui répandait Sa grâce, car Il était caché à leurs yeux. Il se tenait derrière le trône de la grâce, à l’intérieur, et des peaux de blaireaux Le recouvraient. En ce temps-là, tout homme qui voulait pénétrer derrière ce voile était frappé de mort soudaine.

Oh, dans un instant, si vous pouvez Le recevoir, nous allons assister à une belle leçon! Le fait de marcher derrière ces peaux… Le fils d’un prêtre essaya un jour d’aller au-delà de ce rideau, et il mourut. Il ne fallait pas aller derrière ce voile!

A cette époque, la Rédemption n’existait pas. Tout ce qui est partiel n’est pas encore la réalité. Le péché, alors, était seulement couvert, mais non point remis. Ce qui est pardonné est séparé et rejeté. Le sang des moutons et des boucs n’avait pas de pouvoir. Aussi Jéhovah se tenait-Il caché derrière un voile. Tout homme qui eût tenté d’entrer et d’aller derrière le voile où Il se tenait caché serait tombé mort. Cependant, à la crucifixion, quand Jésus, qui était ce Dieu voilé, mourut au Calvaire, Dieu envoya le feu et les éclairs, et Il déchira Lui-même ce voile du haut en bas, de telle sorte que le trône de la grâce tout entier fut rendu pleinement visible; pourtant, ils étaient trop aveugles pour le voir.

Comme Paul l’a dit: “Quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur coeur”. Oh! frères et soeurs, c’est ce qui arriva aux Juifs, lorsque le voile fut déchiré et que Dieu, exposé à la vue de tous, fut pendu à la Croix. Il était exposé en pleine vue, mais eux ne purent Le voir. Est-il possible que les gentils fassent la même chose? Oh Dieu! Ils ont eu les âges de l’Eglise du Fils de Dieu, mais aujourd’hui ces dénominations, ce voile de traditions que nous avons eu devant nos yeux depuis le jour de la Pentecôte, ce voile-là a été déchiré. Les gens ont dit: «Les jours des miracles sont passés». Mais Dieu a enlevé ce voile, et ces traditions d’églises ont été déchirées, et exposées à la vue de tous; malgré cela, ils sont prêts de nouveau à Le crucifier! Or, Dieu dévoilé est rendu pleinement visible.

Ils auraient dû L’avoir vu se tenir là, mais Il était trop commun; c’était un homme tout ordinaire. A la vue de cet homme, ils dirent: “De quelle école sort-Il?”. Mais souvenez-vous, lorsque cette lance frappa Son côté, et que l’Esprit Le quitta, le siège du sacrifice dans le Temple fut renversé, tandis que les éclairs traversèrent le Temple, et déchirèrent le voile. Qu’était-ce donc? C’était notre Dieu, pendu au Calvaire, et ils étaient trop aveugles pour Le voir, bien qu’Il fût rendu clairement visible, et encore maintenant, ils ne peuvent toujours pas voir cela. Pourquoi? — Ils sont aveugles.

Après cela (sous la forme d’une Colonne de Feu), Il se manifesta à Paul, puis à Pierre dans la prison. Mais, dans les derniers jours, nous savons qu’Il doit revenir. Une Colonne de Feu est attendue de nouveau pour manifester le Fils de l’homme, pour montrer la Parole de Vie. Les traditions seront balayées, et les dénominations seront extirpées. Rien ne pourra arrêter cela, et il en sera ainsi.

Quelle sorte d’Esprit y parviendra? Ce sera exactement comme ce fut le cas la première fois. Voyez, ce qu’Il fit aux jours d’Elie et de Jean-Baptiste? Souvenez-vous de ce que le prophète dit, dans Matthieu 3.9: “Et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham”. Ne comprenez-vous pas qu’Il dit: “Ne pensez pas, parce que j’appartiens à ceci ou à cela, que cela signifie quelque chose?”. Dieu peut se dévoiler pour révéler qui Il est. Observez le voile, qui se déchire ici, maintenant.

Autrefois, selon les Ecritures, pénétrer au-delà du voile signifiait une mort soudaine. Aujourd’hui, NE PAS y pénétrer, c’est mourir. Amen! Si vous ne pouvez pas vous frayer un passage au travers de ce voile de traditions, si vous n’abattez pas le mur des dénominations pour voir Dieu dans Sa puissance, c’est la mort. Jadis, c’était la mort d’y pénétrer. Maintenant, c’est la mort de se tenir éloigné du trône de la grâce — qui est pleinement visible. Chacun peut voir cela. Le voile est déchiré. Gloire à Dieu!

Comment Dieu pouvait-Il faire grâce à des pécheurs aussi souillés que nous l’étions, c’est un mystère, car Il se cachait Lui-même; aujourd’hui, on Le voit parfaitement; Il est révélé par Sa Parole, c’est Dieu. C’est la Parole qui Le révèle.

Si ces gens-là avaient connu la Parole de Dieu, ils auraient vu le trône de la grâce, le jour où Jésus est mort. Qui était cet homme? Ils auraient vu alors qui Il était. Pourquoi le voile s’est-il déchiré? Souvenez-vous, c’était la mort pour qui pénétrait derrière le voile. C’est pourquoi il est évident que personne ne l’a vu. Moïse avait vu Sa forme. C’était le dos d’un homme, tandis qu’ici, au Calvaire, c’était un dos ensanglanté. Pourtant, il s’agissait du même homme. Dieu voulait leur montrer le trône de la grâce, et c’est pourquoi le voile, dans le Temple, fut déchiré depuis le haut jusqu’en bas, par la main de Dieu. Ainsi, Dieu se montrait à la vue de tous. C’était Jésus-Christ, pendu à la Croix, le trône de la grâce. Mais le peuple était trop aveugle pour voir cela.

De nos jours, cela doit se répéter. Le jour de la Pentecôte, la Parole vint sous la forme du Fils de Dieu, mais ils commencèrent à s’organiser à Nicée, Rome. Et de là, cela s’en fut chez les méthodistes, chez les baptistes, chez les presbytériens, chez les pentecôtistes, ainsi de suite. Ces traditions d’hommes furent organisées, et elles se développèrent à tel point qu’ils ne savent plus, maintenant, où ils en sont. Mais, gloire à Dieu, Il a promis que, dans les derniers jours, Il exposerait à nouveau Sa Parole, ouvertement, devant chacun de nous.

S’ils avaient connu la Parole, ils auraient su qui était Jésus. De même aujourd’hui, si les hommes connaissaient la Parole de Dieu, ils connaîtraient l’heure à laquelle nous vivons, et tout ce qui va se passer. Mais ils refusent d’écouter cette Parole, à cause de leurs traditions.

Vous pourriez penser que les Juifs auraient réellement pu voir ce qui allait se passer, car le voile était ouvert; évidemment, il y avait une raison pour qu’il fût partagé en deux. Quelle est la raison de ce réveil, qui a lieu juste maintenant? Pourra-t-il se développer? Peut-il être béni? Peu m’importe combien il y a de personnalités ici, ou toute autre présence, car souvenez-vous-en, du temps de Moïse, il y avait une foule mélangée qui le suivait.

Alors, qu’est-ce qui s’est accompli par cela? C’est Jéhovah Lui-même qui montre la différence entre le bien et le mal. D’entre les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, qui est dans le vrai? “Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai et tout homme pour menteur” (Rom. 3.4). La Parole de Dieu est vraie. Dieu n’a pas besoin d’interprète, car Lui-même présente Sa propre interprétation. Il manifeste quelle est l’interprétation. Dieu se dévoile lui-même, directement au milieu de nous. Nous voyons Sa grande main nous révélant ces choses.

J’ai un message sur ce sujet, révélant comment nous devons observer la main de Dieu dans ce qu’Il fait, et comment Il se déploie Lui-même.

Les gens disent: «Oh! c’est un non-sens». «C’est du fanatisme!». Ou: «Il n’y a rien là-derrière. C’est Béelzébul». «C’est du diable». «C’est un diseur de bonne aventure». Voyez-vous, c’est exactement ce qu’ils disaient de Jésus. Oh! églises, vous, prédicateurs de l’Evangile, et vous qui lisez cette littérature, ne pouvez-vous pas reconnaître le jour dans lequel nous vivons? Ne pouvez-vous pas reconnaître l’heure à laquelle nous sommes — quand Dieu Lui-même se révèle? Regardez comment Il a mis en pièces ce voile du Temple, afin qu’ils puissent tous avoir la possibilité de voir Dieu pleinement exposé, même s’ils étaient trop aveugles pour Le voir? Aujourd’hui, Il agit pareillement, en confirmant Sa Parole, ici-même, devant nous, de la manière exacte qu’Il l’avait promis.

Savez-vous ce que va faire l’église des Gentils? — Les mêmes choses que fit l’église des Juifs. L’église est trop aveugle pour voir ce que c’est, mais cela restera sur leurs coeurs, exactement comme ce le fut en ce temps-là. Vous devez pénétrer au travers de ce voile.

Comment Dieu pourrait-Il faire grâce à ceux qui Le rejettent? Souvenez-vous de ce qui s’est passé: Dieu avait révélé, manifesté ce qui se trouvait derrière ce voile — la Parole. Mais où donc se trouvait-elle? Elle se trouvait dans l’Arche [de l’alliance — N.d.R.]. Ce que masquait ce voile, c’était la Parole. Jésus était cette Parole, et Il est toujours cette Parole.

De nos jours, le voile de la tradition cache une fois de plus la Parole. Quand les traditions disent: «Ce n’est pas ainsi!», Dieu rend témoignage du contraire, en se manifestant Lui-même devant chacun, et on Le voit aussi brillant que le soleil. Malgré cela, ils ne Le voient pas. Que Dieu leur fasse grâce!

Comme type, prenons Moïse qui, après avoir été en présence de Dieu, apporte la Parole de Dieu pour cet âge. Suivez bien, maintenant. Ne manquez surtout pas cela! Lisons Exode 19.20,21:

“Ainsi, l’Eternel descendit sur la montagne du Sinaï, sur le sommet de la montagne; l’Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta.

L’Eternel dit à Moïse: Descends, fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l’Eternel, pour regarder, de peur qu’un grand nombre d’entre eux ne périssent”.

C’est de la présence de Dieu que Moïse revient. Il a pénétré dans la Parole. La Parole a été écrite, et Moïse s’est trouvé dans la présence de Dieu avec la Parole. Il a reçu la Parole pour cet âge. Vous savez qu’il y a une Parole pour chaque âge. Quand Moïse s’avança, son visage rayonnait (Ex. 34.29). Voyez-vous, la Parole était en Lui, prête à être manifestée. La vraie Parole était prête à être donnée au peuple. Dieu l’avait écrite, et Moïse avait été présent.

Pour eux, Moïse était la Parole. Il était la Parole vivante. Elle était cachée, voilée. Moïse avait été obligé de mettre un voile sur son propre visage. Pourquoi? Parce qu’Il était cette Parole. Amen! Jusqu’à ce que cette Parole fût manifestée, Moïse dut se voiler Lui-même. Voyez-vous cela? Partout où se trouve la Parole, elle est voilée. Souvenez-vous bien de ceci: Après que la Parole se fut manifestée, Moïse était à nouveau Moïse; mais tant que cette parole demeurait en lui pour être proclamée, il était Dieu. Il n’était plus Moïse, à ce moment-là. Il avait la Parole du Seigneur pour cet âge. Rien ne pouvait l’atteindre, tant que tout n’était pas terminé. Il avait cette Parole avec lui. Voilà pourquoi les gens durent détourner la tête, lorsqu’il descendit de la montagne. Ils ne pouvaient comprendre, mais le fait est qu’il avait été transformé. C’était un homme différent. Il arrivait avec cette Parole; et la Bible mentionne le fait qu’il mit un voile sur son visage, car il avait la Parole, et lui-même était pour eux la Parole.

Maintenant, rendez-vous compte, si Moïse… — Oh! frères, vous allez prendre ceci pour une insulte. Mais, comme l’a dit Paul dans 2 Corinthiens 3.13-18, si Moïse devait se voiler le visage, parce que la gloire qu’il reflétait était si puissante qu’elle eût aveuglé le peuple, à combien plus forte raison l’est-elle encore, maintenant? Ne perdez pas de vue qu’au temps de Moïse, ceci était une gloire naturelle — qui devait périr.

Le peuple était spirituellement aveuglé. Cette gloire-là devait donc s’évanouir un jour, mais ceci, cette gloire-ci, ne disparaîtra jamais. Moïse possédait la loi charnelle, avec la condamnation. Il n’y avait aucune grâce, dans la Loi; elle vous condamnait seulement. Il n’y avait pas de pardon. Cette Loi-là vous révélait ce que vous étiez; tandis que celle-ci vous donne une issue.

Quand cette Parole sera dévoilée — oh! là, quel genre de visage croyez-vous qu’elle aura? Cela devra être voilé. Notez bien que l’Esprit est voilé dans un temple humain.

Moïse prononçait les paroles naturelles, recouvert d’un voile naturel. Or Paul, parlant aux Corinthiens (2 Cor. 3.6), dit qu’à ce point de vue (de la Parole de l’Esprit), nous avons été rendus capables d’être ministres, non de la lettre de la loi, mais de l’Esprit. Cela signifie que l’Esprit s’empare de la lettre, et la rend manifeste. Ce que Moïse avait, était seulement une loi. Vous deviez aller en prendre connaissance, et trouver ce qu’elle voulait dire: “Tu ne commettras pas d’adultère; tu ne voleras pas; tu ne mentiras pas; tu ne feras pas ceci, ni cela, ni rien d’autre”. Moïse devait veiller à cela; mais aujourd’hui, il y a l’Esprit qui descend sur la Parole promise pour cet âge, et qui apporte et manifeste — non point deux tables de pierre, mais la présence du Dieu vivant; non point une pensée mythique arrangée par quelqu’un, ou quelque tour d’imagination, mais la vraie promesse de Dieu, révélée et rendue manifeste, là, devant nous.

Quelle sorte de voile cachera cela? Sous la Loi, qui était si grande, ils virent Jéhovah descendre de la montagne, dans la Colonne de Feu, et commencer à faire trembler la terre. Si quelqu’un essayait de s’approcher de cette montagne, il périssait. C’était si terrible que Moïse disait: “Je suis épouvanté et tout tremblant!”. Si, à cette époque-là, Il secoua seulement une montagne, cette fois-ci, de nos jours, Il ébranlera non seulement la terre, mais aussi le ciel (Héb. 12.21-29).

Si cela était caché par un voile naturel, ceci, par contre, est voilé d’un voile spirituel. N’essayez pas de regarder aux choses naturelles; mais pénétrez dans l’Esprit, et regardez où vous en êtes, et l’heure à laquelle nous vivons. Quel sentiment cela vous donne-t-il?

C’est un voile spirituel qui se trouve aujourd’hui sur le peuple. «Je suis méthodiste, et je suis aussi bon que n’importe qui!». — «Je suis baptiste!». «Je suis pentecôtiste!». Ne réalisez-vous donc pas qu’il s’agit là d’un voile traditionnel, qui vous dissimule Dieu? La chose qui vous remplit de joie, c’est ceci: «Oh! dites-vous, je crie, et je saute, et je me trémousse». Mais Lui ne vous ordonne pas d’agir ainsi. Il dit: “Chaque Parole”. Eve croyait chaque mot, sauf UN. Il faut qu’il y ait la plénitude de la Parole de Dieu, et la promesse pour cette heure sera manifestée.

L’autre jour, un petit prédicateur baptiste, venant de l’Arizona, s’approcha de moi, et me dit: «Frère Branham, il y a une chose que je vous reproche: vous essayez d’amener les gens à croire à un âge apostolique, et vous leur demandez de vivre aujourd’hui comme s’ils se trouvaient à l’âge apostolique. Mais l’âge apostolique a pris fin avec les apôtres!». Je dis: «En êtes-vous sûr?». — «Oui», dit-il. Je lui demandai alors: «Qui était le porte-parole de cet âge apostolique?». Il répondit: «Les douze apôtres dans la chambre haute». — «Alors», lui dis-je, «Paul n’y était pas; et c’est Pierre qui fut le porte-parole, le jour de la Pentecôte, quand tous purent voir agir le Saint-Esprit; et il déclara, dans Actes 2.39: “Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera”». Si le Seigneur appelle encore et toujours, alors aujourd’hui, la même promesse est pour nous. Quand donc l’âge apostolique cessera-t-il? L’âge apostolique cessera quand Dieu cessera d’appeler». Je continuai: «Pierre dit que cela ne prendrait jamais fin; que cette bénédiction serait pour tous ceux qui seraient appelés par le Seigneur. Maintenant, vous dites qu’Il mit fin à cela? Quand donc y mit-il fin?». Il dit: «Soit dit sans vous offenser!». Je répondis: «Oh! non, monsieur, pas le moins du monde!». Alors, il ramassa son chapeau et s’en fut sans rien ajouter.

On a besoin de la Parole pour pouvoir la brandir — comme Jésus le fit en répliquant à Satan: “Il est écrit”. Pierre a dit que la même bénédiction apostolique serait pour tous ceux que Dieu appellerait. Cela, c’est la Parole du Seigneur.

Dieu, la Parole voilée dans la chair humaine, était voilée en Moïse. La présence de Dieu était en lui. Il était si parfait avec cette Parole en lui qu’il dut se voiler le visage. C’était un prophète établi, qui révélait la Parole et l’expliquait au peuple: “Tu ne dois pas, tu ne dois pas!”. Pour que Dieu donnât Sa Parole à cette génération-là, il fallait qu’Il se voilât dans un être humain, sinon la Parole aurait aveuglé même ceux qui étaient appelés. Les gens qui se trouvaient dehors, dans le désert, ne pouvaient être à même de voir cela. Nous trouvons ce passage dans Exode 20.19: “Que Moïse parle, et non Dieu”.

Comprenez-vous pourquoi la Colonne de Feu n’apparaît pas trop souvent publiquement? Dieu dit: “Je ferai cela, Je leur susciterai un prophète, et il vous donnera la Parole”. Tout se passa exactement comme Il l’avait dit. Puis Il déclara: “Maintenant, Moïse, s’ils veulent voir ce qu’est la Parole, de la manière que Je suis apparu dans le buisson ardent, alors Je vais descendre et prendre place sur la montagne en feu. Ainsi, ils verront que tu leur as dit la vérité. J’apparaîtrai au peuple de la même façon — dans le feu — pour établir et confirmer ton ministère”. C’est cela qu’en d’autres termes Il indiqua à Moïse.

Dieu dit à Moïse: “Maintenant, Je vais te glorifier devant le peuple. Tu lui as dit que Je t’avais rencontré là-bas, dans un buisson ardent. Alors, Je vais descendre devant lui dans le même feu, afin que le peuple voie que tu ne leur as jamais menti à ce sujet”. Il peut le prouver scientifiquement, si vous voulez qu’Il le fasse. Quand Lui, Jéhovah, fit gronder le tonnerre, le peuple dit: “Oh non! Oh non! Que Jéhovah ne parle pas, de peur que nous ne mourions!”. Voyez-vous, IL DEVAIT se voiler. Ainsi, Dieu se voila Lui-même en Moïse, donna à Moïse la Parole, et Moïse descendit, prononça la Parole du Seigneur, avec un voile sur sa face. Jéhovah s’était voilé dans la forme d’un prophète.

Dieu dit qu’Il ne leur parlerait plus comme cela (Ex. 20). Qu’Il leur parlerait seulement par un prophète. Et depuis ce temps-là, c’est toujours ainsi qu’Il leur a parlé. C’est vrai; plus jamais d’aucune autre façon. Et Il ne peut mentir.

Remarquez maintenant! C’ETAIT SEULEMENT MOÏSE QUI AVAIT LA PAROLE. Elle ne fut donnée à aucun groupement qui l’aurait apportée au peuple; elle ne fut donnée ni aux Pharisiens, ni aux Sadducéens, ni à aucune secte ou clan déterminés. Ce fut à Moïse. Dieu avait un homme. Dieu ne peut employer deux ou trois personnalités différentes. Il prend toujours un seul homme. MOÏSE AVAIT LA PAROLE, et MOÏSE SEUL! Même Josué ne l’avait pas reçue. Personne d’autre que Moïse n’avait la Parole. Amen!

Josué était un général. Il avait pris le commandement de l’armée, et c’était un croyant — un chrétien. Mais Moïse, lui, était un prophète. La Parole ne pouvait venir à Josué: elle devait venir à Moïse. Il était le prophète majeur de cette heure. Vous remarquerez que la Parole n’est jamais venue à Josué avant que Moïse s’en soit allé. Non, Monsieur, Dieu n’agit qu’avec un seul à la fois. Dieu est UN SEUL. En ce temps-là, Moïse seul avait la Parole, et non un groupe.

Alors, voyez-vous, Dieu donna l’avertissement que personne ne devrait suivre Moïse derrière ce voile. Aucun imitateur, qu’il fût une femme, un homme, un prêtre, ou qui que ce fût: quelque pût être sa sainteté, ou son honorabilité; Il les avait prévenus, disant: “Que Moïse vienne seul”. Si un homme ou un animal touchait seulement la montagne, il devait être mis à mort, sur-le-champ.

N’essayez jamais de pénétrer derrière ce voile. Car ce voile appartient à une seule personne. Ce message est UN. Un seul homme était désigné et qualifié pour entrer dans le temple, une seule fois par année. Il y allait, non pour y chercher la Parole, mais pour offrir le sang (Héb. 9.7). Il n’y avait qu’un seul homme qui pût entrer dans ce lieu. Toute autre personne qui eût tenté de le faire serait morte. Aujourd’hui, c’est spirituellement qu’ils meurent. Il y a maintenant un voile spirituel, et celui de Moïse était un voile naturel. Mais ils continuent aujourd’hui à marcher derrière ce voile Si vous les mettez en garde, ils vous répondront ainsi: «Oh, je le sais, mais…». Ils vont quand même, c’est très bien! Cela ne peut signifier qu’une chose.

Souvenez-vous qu’en Egypte, avant l’exode, la dernière plaie fut la mort. Le dernier fléau sur la terre avant l’exode sera la mort spirituelle. Ils seront brûlés et retourneront à la poussière. Les justes marcheront sur leurs cendres.

Relisez Malachie 4.3: “Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, dit l’Eternel des armées”.

La dernière chose est la mort spirituelle, le rejet de la Parole. Voyez-vous, Dieu a mis en garde toute personne de ne pas essayer de suivre Moïse derrière le voile de feu. Moïse devait être voilé.

Moïse (l’homme) pénétra dans cette Colonne de Feu, et quand il en sortit, il était voilé. Il y pénétra en dépit de toutes les traditions, les traditions des anciens. IL AVAIT VU la Colonne de Feu, mais cette fois-ci, il ENTRA DANS la Colonne de Feu, et en revint voilé. La Parole de Dieu était voilée dans un homme.

Dieu avertit tous les autres de ne pas essayer d’en faire autant! Personne ne devait prendre cette place. Il vous est avantageux d’éviter cela! Qu’il s’agisse d’un prêtre, d’un saint homme, d’un évêque, d’un cardinal, ou de qui que ce soit, s’il essayait d’entrer et d’aller derrière ce voile, il mourait. Dieu les a mis en garde. Il ne veut pas de “doublure”. Sa Parole est révélée à un seul. Il en a toujours été ainsi. Dans chaque âge, un prophète vint avec la Parole du Seigneur, et chaque fois, cela se passe ainsi dans les Ecritures. La Parole est toujours donnée à un prophète. Dans chaque âge, il en est de même; dans les âges de l’Eglise il n’y a qu’un prophète pour chaque âge, du premier au dernier. Les autres ont leur place assignée, il est vrai, mais ils doivent se tenir loin de la Colonne de Feu!

Quelle leçon avons-nous à apprendre ici! Chacun voulait être comme Moïse. Vous vous souvenez de ce que disaient Dathan et les autres, dans le désert? “Maintenant, Moïse, attends un instant. Tu en prends vraiment trop pour toi-même. Il se trouve ici d’autres hommes que Dieu a appelés”.

C’était vrai. Chacun d’eux faisait de son mieux aussi longtemps qu’il restait un disciple; mais lorsque certains d’entre eux s’élevèrent [litt.: s’avancèrent] pour prendre la position que Dieu avait donnée à Moïse, qu’Il avait prédestiné et ordonné, alors le feu descendit, et la terre s’ouvrit, les engloutissant tous directement. Faites attention! Soyez seulement un bon chrétien pieux, croyant la Parole. Tenez-vous à l’écart de cette Colonne.

Quelle leçon! Quand Dieu apparut à Moïse dans un buisson ardent, Il était voilé dans la Colonne de Feu, caché derrière un buisson. De même, Il était caché derrière les peaux (le voile), sur le trône de grâce, à l’autel, dans le tabernacle. Il est toujours voilé, mais là-bas, devant le peuple, Dieu justifia Moïse par la même Colonne de Feu.

Maintenant, attention! Etes-vous prêts? Vous êtes-vous débarrassés de votre propre intelligence? Que celui qui a des oreilles entende. Laissez-moi vous répéter cela. Quand Dieu apparut à Moïse, ce fut dans une Colonne de Feu. C’est à ce moment-là que Dieu appela Moïse à son ministère. Il vint, et parla au peuple de cela. Mais ils ne purent le croire. Il avait pourtant fait des miracles, et autres. Mais, cette fois-ci, Dieu apparut physiquement et scientifiquement pour confirmer le ministère de Moïse, pour prouver qu’Il était le même Dieu qui lui avait parlé. Dieu, en effet, était apparu dans la forme de la Colonne de Feu, et Il embrasa la montagne.

Dieu se voila Lui-même derrière le même feu, dans la même Colonne de Feu. C’est pourquoi, quand Il apparut, ils ne purent entendre que la Parole de Dieu. Avez-vous compris? Ils entendirent Sa voix, car Moïse était, pour Israël, la Parole vivante! Dieu put ainsi prouver cette Parole, en Moïse. Dieu avait dit à Moïse: “Descends là-bas, et Je serai avec toi. Rien ne te résistera. Je suis Celui qui suis”. Moïse s’en alla donc et leur dit: “Vous pouvez bien ne pas le croire, mais Dieu m’est apparu dans une Colonne de Feu, et Il m’a dit ces choses”.

Le pasteur Pharaon dit à Moïse: “Oh, là, là! Ici nous avons toutes sortes de choses qui se passent comme cela. Alors que toi, tu te sers seulement d’un vulgaire tour de magicien à bon marché. Ici, nous avons des magiciens qui peuvent également transformer une verge de bois en serpent. Venez ici, vous les magiciens!”. Ils s’avancèrent et firent la même chose. Mais rien ne rebutait Moïse! Peu lui importait de savoir de combien de “doublures”. Pharaon disposait. Non, cela importait peu à Moïse; tout simplement, il se tenait tranquille. Mais lorsque les serpents des magiciens commencèrent à ramper, le serpent de Moïse les avala tous!

Pour les apôtres, il en fut exactement de même, comme cela est relaté dans Jean 6.67. Ils ne pouvaient s’expliquer cela. Pas plus que Moïse ne pouvait savoir comment Dieu allait le faire. Mais il savait que Dieu le ferait. Souvenez-vous de ceci: Dieu a dit que, dans les derniers jours, Jannès et Jambrès reviendraient, avec des imitations, et qu’ils séduiraient les élus mêmes, s’il était possible. Nous lisons en effet dans Matthieu 24.24: “Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus”. Ils feront exactement les mêmes choses, les mêmes miracles et les mêmes prodiges, et tout le reste.

Prenez bien garde à cette Parole! Si un homme prétend faire ces miracles-là, et s’il prétend encore croire qu’il existe trois Dieux, alors éloignez-vous de lui. Nous savons que c’est faux. Une telle chose n’existe pas. Il faut que ce soit chaque Parole qui sort de la bouche de Dieu. “Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne que tu ne connaissais pas, et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Deut. 8.3).

Dans la Genèse, il y avait une seule Parole: “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu” (Jean 1.1).

Puis, dans Apocalypse 22.18,19 il est écrit de ne rien ajouter, ni de retrancher UN SEUL MOT. Ce doit être cette même Parole.

Le peuple s’était rendu compte qu’il venait de se passer quelque chose. Moïse avait été voilé, car il était un prophète, et Dieu avait confirmé Sa Parole par des signes et des miracles. Puis, quand ces gens se sont trouvés séparés de l’Egypte, et qu’ils formèrent tous ensemble une Eglise (car le mot “Eglise” signifie “appelés hors de”), et après être sortis du monde, ils devinrent un peuple. Alors, Dieu se fit connaître Lui-même, car Il était cette Colonne de Feu.

Il prouva le message de Moïse, car il s’agissait bien de cette même Colonne de Feu. S’ils avaient possédé une caméra, ils auraient pu prendre une photo de ce phénomène, car tout était en feu. C’était Dieu démontrant que le message qu’il avait était juste. Tout devait se transformer, pour eux, en un exode, Dieu ayant voilé Son prophète pour ce peuple de l’exode.

Le peuple vit bien que quelque chose était arrivé à Moïse. Il fut tout de suite différent du reste des Israélites. Il était autre, et son message était autre. Moïse était différent des autres prêtres, et il était différent de n’importe lequel d’entre eux. Il était une personne différente.

Dieu s’était voilé Lui-même dans Son prophète, pour prononcer devant eux la Parole. C’est ce que Dieu a fait. Moïse était cette Parole vivante pour le peuple, voilée par la Colonne de Feu, parlant de ce qui, précédemment, était voilé derrière des peaux de blaireaux.

La Parole devait être donnée en premier lieu à Moïse, car Moïse avait la Parole. Elle avait été écrite par Dieu, et personne ne pouvait l’interpréter. Moïse devait l’interpréter, en premier lieu. Voilà pourquoi il s’était voilé le visage. Comprenez-vous?

Nous pourrions revenir en arrière, mais auparavant, cette Parole doit être révélée. Afin de la révéler, Moïse devait être fait Dieu pour le peuple. Vous pouvez dire: «C’est un non-sens!». Cependant, Dieu, Lui, avait même dit à Moïse: “Tu seras Dieu, et Aaron sera ton prophète”. Relisons Exode 4.16: “Il (Aaron) parlera pour toi au peuple, il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu”.

Dieu se tient toujours derrière un voile, caché du public. Jésus a dit: “Mon Père a caché cela aux sages et aux intelligents, et il l’a révélé aux enfants qui veulent apprendre”. Lisons Matthieu 11.25: “En ce temps-là, Jésus prit la Parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants”.

Le peuple, qui avait vu la Colonne de Feu, dit alors: “Maintenant, nous sommes satisfaits. Que Moïse nous parle, et que Dieu ne parle pas, de crainte que nous ne mourions”. Moïse pénétra directement dans cette Colonne de Feu, et Dieu dit alors: “Je ne leur parlerai plus jamais comme cela. Je leur donnerai un prophète”. Et depuis ce jour, il a toujours agi ainsi.

Toutefois, ce prophète devait posséder Sa Parole. S’il est voilé derrière une tradition, alors jamais Dieu ne l’enverra. Mais s’il est voilé dans la Parole, alors DIEU LE CONFIRMERA. Dieu interprète Sa propre Parole. Moïse parlait, et Dieu l’interprétait. Amen! Moïse disait: “Ainsi dit le Seigneur”, et le Seigneur accomplissait exactement ce qu’il disait. C’était parfaitement exécuté. Alors, Dieu disait: “Maintenant, Moïse, tu comprends et le peuple comprend également, parce que je l’ai montré et confirmé”.

Dieu s’était voilé Lui-même dans ce prophète, pour faire entendre Sa Parole au peuple. Pour celui-ci, Moïse était le Dieu vivant, la Parole vivante de Dieu, qui se rendait manifeste. Voilà pourquoi Moïse s’était voilé le visage.

Savez-vous qu’aujourd’hui c’est la même chose qui se produit? Ce qui se trouve dans un véritable chrétien est voilé aux incroyants. Ils disent, en voyant des femmes à cheveux longs et vêtues modestement: «Regardez cette personne à la vieille mode!». Et quand ils voient les femmes qui enroulent leurs cheveux en torsades sur leur têtes, ils disent: «Vous avez un pneu dégonflé, un pneu de rechange». Mais voyez-vous, ça leur est entièrement voilé. Ils sont aveugles! «Oh, disent-ils, je possède un titre académique». Ce que vous avez reçu m’importe peu. Vous ne connaissez encore pas la Parole. C’est exactement cela. Tout le reste n’a que peu d’importance? Mais vous devez tout d’abord apprendre les premières leçons. Qu’en est-il de celui qui dit être voilé dans la présence du Seigneur, et qui prêche ensuite quelques traditions d’Eglise, lesquelles ajoutent et retranchent, et mutilent la Parole de Dieu? Ils répandent leurs pensées propres, leurs opinions personnelles, et non la Parole de Dieu. Quel genre de voile est-ce donc? C’est un voile ecclésiastique, et Dieu l’a déchiré depuis longtemps.

Ils disent que, dans les derniers jours, il n’y a ni apôtres, ni prophètes, que la guérison divine n’existe pas, qu’il n’y a plus aucun voyant, et que des choses comme Marc 16 ne peuvent plus s’accomplir. Ils disent que l’âge apostolique est révolu. Ils ont voilé cela au peuple, mais Dieu se manifeste toujours avec Son Saint-Esprit de Feu, et Il a déchiré cette chose-là depuis le haut jusqu’en bas. Dieu a déchiré le voile.

Moïse était le voile. Il était la Parole vivante de Dieu, voilée dans la chair humaine. La Colonne de Feu était en Moïse, évidemment, parlant de ce qui devait être voilé plus tard derrière les peaux de blaireaux — et elle était la Parole. C’est en premier lieu la Parole qui fut annoncée; puis, elle fut écrite, et enfin elle fut mise derrière un voile, et elle demeure toujours voilée.

Oh! frères et soeurs, l’avez-vous bien saisi? Ne comprenez-vous pas que, suivant ce que Dieu avait dit, la Parole devait être voilée durant tous ces âges, mais qu’elle serait exposée dans les derniers jours? Que ces Sept Sceaux seraient brisés, et que toute la scène serait rendue visible au peuple? Tout cela devait arriver, car, à l’heure du message du Septième Ange, il est dit en Apocalypse 10.7 que tous les mystères de Dieu seraient révélés; qu’il serait démontré, dans la dernière heure, comment Christ serait rejeté de Son Eglise, et comment le Fils de Dieu révélerait à nouveau le Fils de l’homme. Il montrerait également comment l’Eglise devrait être remise en ordre, dans les derniers jours: sans credo, ni dénomination non plus; mais seulement la Parole vivante dans l’individu. Souvenez-vous de ce que disait Jésus: “Je prendrai l’un, et laisserai l’autre. Je prendrai celui-ci, et laisserai celui-là”. Matthieu 24.40. Il n’y aura plus de chaînes, plus de dénominations, ni de liens, mais tous seront un seul coeur avec Dieu, et avec Lui seul.

Moïse était cette Parole “parlée”, celle qui, plus tard, devait être mise derrière des peaux de blaireaux. Actuellement, Christ est notre Moïse. Il était Dieu, voilé dans une chair humaine, et Il est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours. Il était voilé dans le Tabernacle, sous des peaux de blaireaux, mais cette fois, Il est voilé dans un homme.

Il est toujours Christ, la Parole promise pour cet âge, voilée dans une chair humaine. La Parole est Dieu, oignant une personne [litt.: l’onction est une personne]. Le mot de “Christ” signifie “Oint”. C’est ainsi que Moïse était Christ, en son temps, car il était celui qui était oint. Jérémie était Christ en son temps, car il avait reçu en partage la Parole pour ce temps. Mais quand Jésus vint, Il vint comme le Rédempteur Oint. C’était à la fois Moïse, et tout ce qui était en Moïse. Toute la Parole et toute la divinité étaient pleinement en Lui, corporellement. Voilà pourquoi le voile du temple fut déchiré, et depuis lors, le trône de la grâce est devenu parfaitement visible. Certes, Il était le Seul Oint.

La Parole promise pour cet âge-ci doit être également voilée. Les membres d’église qui aiment le péché ne peuvent la voir, à cause du voile humain. “Pourquoi, disent-ils, mais c’est un homme? — D’où vient-Il? — Quelle carte de membre possède-t-Il? — A quelle Eglise appartient-Il? — Quelle école a-t-Il suivie? — D’où lui vient Son instruction? — Pourquoi, suivant la tradition, suivant la légende qui l’environne, cet homme est-Il né en dehors d’une sainte union? Il est sûrement du diable! Joseph a épousé Marie, Sa mère, tout simplement pour éviter qu’elle ne soit lapidée, parce qu’elle était une femme adultère. Alors, Il vient à nous, et essaie de nous montrer ce que nous avons à faire, à nous, les prêtres?”.

Dieu était là, révélant cette Parole, et s’écriant: “Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné!” (Mat. 27.46) Or, ces cantiques mêmes qu’ils chantaient dans le temple, et que David avait composés pour eux des siècles auparavant, se rapportaient à Christ. Matthieu 27.46: “Ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils m’observent, ils me regardent”. Et ils étaient là, debout dans le temple, chantant ce Psaume, tandis que l’Homme même au sujet duquel ils chantaient, se mourait sur la croix! Mais lorsqu’ils furent arrivés à la fin de ce chant, et lorsque Jésus fut mort, le Dieu du Ciel descendit comme Il le fit sur le Mont Sinaï, avec le Feu Sacré, et Il brûla le voile du temple, depuis le haut jusqu’en bas. Il le déchira en deux.

Qu’auraient-ils pu faire, sinon regarder par la fenêtre du temple, et voir que là-bas, sur le Calvaire, Dieu était présent, offert en sacrifice à la vue de tous. Mais ils ne Le virent pas. Et il en est encore ainsi, aujourd’hui. Dieu, dans ce dernier jour, a rejeté toutes ces traditions, et Il a apporté la Parole pour cet âge à la vue de tous! néanmoins, ils ne le savent pas, aujourd’hui encore. Parce que c’est trop simple. C’est tellement éloigné des choses de ce monde!

J’ai prêché l’autre jour, à une réunion, sur le fait d’être une noix! Nous sommes tous des “noix” pour quelqu’un. Ainsi, moi, je veux en être une pour Christ. Paul, dans 2 Corinthiens 12.11, a dit qu’on l’avait pris pour un insensé. Certainement, vous devez en être un. Souvenez-vous, il faut une “noix” [en anglais, le mot “noix” signifie aussi “écrou” — N.d.R.] pour maintenir les choses ensemble.

Maintenant, les gens qui aiment le péché et ceux qui sont religieux par tradition ne peuvent pas voir cela, parce qu’Il était un homme. Mais cette chair humaine cachait Dieu. Or, si Dieu avait été une grande Colonne de Feu, et qu’Il fût descendu, leur faisant voir qui Il était, ils auraient pu croire cela. Mais voyez-vous, Dieu se révèle Lui-même, comme Il l’avait promis à Moïse. Ainsi, Il pouvait passer à côté de tous ces gens qui se disaient sages et intelligents. Il avait dit à Moïse: “Je leur parlerai au travers d’un prophète”, et Il le fut, Lui, le Fils de l’homme, un prophète.

Quelques-uns l’ont vraiment reconnu. Environ un centième de 1% le crurent, les autres pas; mais Il était néanmoins “Celui qui était”.

Il mourut lorsque Ses propres enfants dirent de Lui: “Nous ne Le voulons pas. Ote-Le!”. Et ils lui crachèrent au visage. Dans l’Ancien Testament, ceci fut typifié au moment où David, rejeté comme Roi, quitta le temple. Alors qu’il descendait dans la rue, un petit individu infirme, qui ne l’avait jamais aimé, l’apostropha en le traitant de “vieil hypocrite”, et il lui crache au visage. Le garde tira son épée, et lui dit: “Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon Seigneur?”. David répondit: “Laisse-le tranquille. Dieu lui a dit de le faire” (2 Sam. 16). David ignorait probablement ce qu’il disait lorsqu’il gravit la montagne et qu’il jeta un regard en arrière, en pleurant. Mais huit cents ans plus tard, Jésus, le Fils de David, se trouvait sur cette même colline. C’était Lui, le Roi rejeté, pleurant sur Jérusalem; et on Lui cracha au visage, à Lui aussi. Ne voyez-vous pas que c’est la même chose, cette Parole qui vient, en s’abaissant. Elle se trouve toujours rejetée par le plus grand nombre, mais elle est crue par le petit nombre.

Ces Grecs ne pouvaient Le voir, car Il était dans Son temple de chair. “Pourquoi, disaient-ils, le nom de cet homme est-il Jésus? Il vient de Nazareth”. En ce temps-là, ils n’avaient qu’un seul nom. C’était comme si aujourd’hui vous disiez: «Jean, de Jeffersonville» ou «Jim, de New Albany», ou quelque chose de semblable. Ils disaient: “Celui-ci est Jésus, de Nazareth. Selon la rumeur publique, Sa mère aurait été rendue enceinte par un soldat” (Voici exactement ce qu’ils croyaient). “Et, disaient-ils encore, qui est-IL?”. Ils ne pouvaient comprendre cette Parole pour ce temps, même lorsqu’Il prêchait et disait: “Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi” (Jean 5.39).

Il disait encore: “Si vous ne pouvez croire en moi, alors oubliez-moi comme voile, mais croyez la Parole que J’ai annoncée”. “Il faut être deux pour témoigner”. “Je parle, et le Père parle pour moi!”. Amen! C’est vrai. “Je prononce la Parole réservée à ce jour, et le Père la confirme. N’est-ce pas un témoignage pour vous?”. Si, c’est un témoignage; c’est pourquoi cette Parole doit s’accomplir!

Dans 2 Corinthiens 3.6, l’ancien temple abritait Dieu, qui se tenait à l’écart des Juifs, derrière de vieilles peaux. Quand le vieux voile fut déchiré, partagé en deux par Dieu, du haut en bas, les Juifs qui étaient aveugles à l’égard de Celui qui ETAIT, et qui même encore EST, purent voir au travers du voile. Alors, la Pentecôte révéla qui était le véritable Dieu vivant.

Pourquoi ce voile fut-il déchiré? Pourquoi cela arriva-t-il? Pourquoi est-il venu, aujourd’hui, un tel message pour accomplir ce qui a été fait?

Il n’y a pas longtemps, quelqu’un est venu un jour s’entretenir avec moi au sujet des âges de l’Eglise; il me disait que Dieu était toujours dans Sa Sainte Eglise, et d’autres choses semblables. Je découvris qu’il s’agissait d’une femme qui prêchait. Aussi ai-je simplement oublié cela. S’il s’était agi d’un homme, c’eût été bien différent. Mais à quoi cela eût-il servi d’aller dans une autre région, alors que j’aurais dû laisser une réunion pour cela ici? Aussi les ai-je laissés là. Si l’aveugle conduit un autre aveugle, tous les deux tombent dans le fossé.

Les traditions disent que toutes ces choses sont passées. Mais en ce dernier jour, le voile de traditions a été déchiré, et ici se tient maintenant la Colonne de Feu. Il est ici, confirmant la Parole pour ce jour. Le monde ne croit toujours pas cela, ils ne le voient pas. Cela n’a pas été envoyé pour eux. Souvenez-vous! Le Fils de Dieu ne fut pas révélé à Sodome; les deux messagers seulement y étaient. Mais ce fut Dieu lui-même, voilé dans une chair humainement qui se révéla à Abraham, à l’élu. Regardez ce qu’Il fit pour se révéler Lui-même (Gen. 18.9-15). Abraham sut que Celui-ci était Elohim, lorsqu’il s’aperçut qu’Il pouvait connaître les pensées de Sarah, bien qu’elle se tînt derrière Lui.

Vous souvenez-vous du sermon que j’ai prêché sur David et Goliath, avant mon départ d’ici, la première fois? Je disais: «Regardez ce provocateur, là-bas, qui disait que le temps des miracles était passé?». Ecoutez à nouveau ces bandes enregistrées, ces messages qui deviennent de plus en plus clairs. C’est-à-dire, si vous avez des oreilles pour entendre, et des yeux pour voir. «Observez bien, disais-je, là se tient le grand monde ecclésiastique, qui dit que cela ne peut plus se produire, dans cet âge scientifique». Avant que fût prise la photo de la Colonne de Feu, j’avais dit que Dieu m’avait assuré que cela serait fait, qu’Il ferait un appel, et qu’Il balaierait cette nation.

Et même, le Dr Davis me dit: «Veux-tu dire que toi, qui possèdes seulement une instruction du septième degré, tu prieras pour les rois et les chefs d’Etat, et que tu susciteras un réveil qui balaiera cette nation?». Je lui répondis: «C’est ce qu’Il m’a dit». Et c’est aussi ce qui est arrivé. C’est là une chose qui n’a pas besoin d’interprétation, car elle s’est réalisée. Le fait que cela se soit déjà réalisé l’interprète de soi-même. Dieu est en train d’appeler ses élus de tous les milieux possibles. C’est rendu manifeste, aujourd’hui.

Ce jour-là, donc, dans mon message, je parlai de David, ce petit personnage grêle, le dos courbé, avec une fronde et des pierres dans la main. Quand Saül — lequel était le chef de l’Association des prédicateurs — le regarda, il lui dit: «Quoi? Tu n’as aucun entraînement! Laisse-moi voir si je puis te donner un diplôme en philosophie ou quelque chose d’autre!». Alors, il revêtit David de sa propre armure, mais ce dernier trouva qu’elle ne convenait pas à un homme de Dieu. David lui dit: “ENLEVE-MOI ça. Je n’y connais rien. Laisse-moi agir à ma manière, comme je le faisais, lorsque je terrassais le lion et l’ours” (c’était un genre de garde forestier).

Alors, ce vieux Goliath dit: “Envoies-tu un chien pour me combattre? Je le cueillerai à la pointe de ma lance. Je pendrai ta carcasse tout là-haut, et je laisserai les oiseaux te manger”. David lui répondit: “Tu viens à ma rencontre comme un Philistin, avec une armure et une lance; mais moi je viens à ta rencontre dans le Nom du Seigneur Dieu d’Israël!”. Ecoutez bien ce prophète! David poursuit, en disant: “Aujourd’hui, je te couperai la tête, en la séparant de tes épaules!”. Il savait en Qui il avait cru, et il était pleinement persuadé que Dieu serait capable de garder ce qui Lui avait été confié.

L’Eglise des Gentils a été aussi aveuglée par le voile ecclésiastique, même après qu’il eut été déchiré pour révéler Dieu. Par quel moyen Dieu les a-t-Il aveuglés? En voilant la Parole dans un être humain. C’est exactement ce qu’Israël ne vit pas. S’il s’était agi d’un ange, ou de quelque chose d’autre, Israël l’aurait cru. Mais cela ne pouvait être un ange. Il fallait que ce fût un homme, car Dieu ne peut renier Sa Parole.

Dans les derniers jours, il en sera de même. Qu’est-ce donc qui avait aveuglé Israël? Ils disaient de Jésus: “Tu es un homme, et tu te fais Dieu”. C’est pourquoi ils le tuèrent. Aujourd’hui, le message vient encore au travers d’un homme, et non par des anges. Voyez-vous? Dieu ne peut changer ni Ses voies, ni Sa Parole. Il a dit: “Il ne change pas”.

Les Gentils d’aujourd’hui sont tout aussi aveugles qu’Israël l’était, à cause du voile. Dieu voilé dans un être humain: c’est cela qui aveugla Israël. L’un sera aveuglé, et à l’autre, il sera révélé la vérité. Les yeux des uns seront fermés, et les yeux des autres seront ouverts.

Voyez-vous? Jésus parla à Simon, en lui disant: “Ton nom est Simon, et le nom de ton père est Jonas”.

A Nathanaël, Il dit: “En vérité, voici un Israélite en qui il n’y a pas de fraude!”. — “Rabbi, répondit Nathanaël, quand m’as-tu connu?”. Jésus répondit: “Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu!”. — “Rabbi, lui dit-il, tu es le Fils de Dieu, Tu es le roi d’Israël!” (Jean 1.48,49).

Mais il y en avait d’autres qui disaient, en ce lieu même: “Il est Béelzébul”.

Quel fut le résultat de tout cela? Les yeux d’une personne s’ouvrirent, et les yeux d’une autre furent aveuglés. Le prêtre disait: “Cet individu est Béelzébul”, tandis que la petite Samaritaine disait, au bord du puits: “Je sais que le Messie appelé ‘L’Oint’ doit venir. Il y a longtemps que nous n’avons pas eu de prophète, mais Toi, Tu dois être un prophète. ‘L’Oint’ doit venir; nous l’attendons. Ce sont les derniers jours pour les Juifs”. Voyez-vous, aussi bien les Samaritains que les Juifs attendaient le Messie. Elle disait: “Il doit bientôt venir, et nous savons que lorsqu’Il viendra, Il fera ces choses, et Il nous les enseignera”.

Jésus lui répondit: “Je le suis”.

Ses yeux s’ouvrirent, mais ceux du prêtre étaient aveugles. C’est l’action de l’Evangile: il ouvre les yeux de certains et leur révèle la vérité, tandis qu’il aveugle les yeux des autres. Il a une double portée. Certains peuvent regarder directement le soleil et être aveuglés, mais d’autres le supportent et marchent avec lui: c’est là toute la différence.

Comme cela fut le cas dans chaque âge, la divinité s’est voilée dans une chair humaine. La divinité était dans les prophètes, voilée comme la Parole de Dieu dans une chair humaine. Ils ne reconnurent ni Moïse — ni Jésus. Dans l’ancien temple, la Parole était voilée derrière les vieilles peaux de blaireaux, manifestée sur les tables de pierre.

Qu’était Jéhovah? Qu’est-ce qui était caché là-derrière? Que cachait le voile? Alléluia! Il cachait la Parole. Le voile, les vieilles peaux de blaireaux, cachaient la Parole à leurs yeux naturels. Il y avait aussi, derrière le voile, les pains de proposition et la gloire de la Shekinah. Tout ce qui faisait partie de la gloire de Dieu se trouvait derrière ces vieilles peaux de blaireaux. Tout cela était caché à l’oeil naturel. Aujourd’hui, c’est aussi caché. On les appellera les «saintes nitouches», les «fanatiques», etc., mais ils ne voient pas ce qui est caché là-derrière! Ils ne le savent même pas!

Alors, quand Dieu dans Sa grâce déchira le voile, pour qu’ils pussent voir à l’intérieur, ils étaient tellement enveloppés dans leurs traditions, que jusque-là tout leur demeurait caché. La gloire, la puissance du Saint-Esprit, la gloire de la Shekinah viennent sur les croyants (je veux dire les vrais croyants). Ceux-ci réalisent les oeuvres de Dieu, et reçoivent en eux la foi pour croire la Parole de Dieu. Mais tout cela est caché aux yeux de ceux qui disent que toutes ces choses sont passées. Ils continuent à vivre derrière le voile. Mais vous tous qui êtes petits, vous ne vous trouvez plus derrière ce voile. Dieu est venu se révéler pleinement à vous.

L’autre jour, le frère Fred Sothmann, le frère Tom Simpson et plusieurs d’entre nous, nous sommes rendus là-haut, à l’église baptiste. Le prédicateur dit alors quelque chose qui résonna agréablement à nos oreilles, et chacun de nous dit: «Amen!». Chacun dans cette église tendit le cou et se retourna pour nous voir. Nous avions trouvé une “miette” qui était venue de derrière la Shekinah. Nous étions heureux de l’avoir saisie, et en d’autres termes, en disant amen! nous pensions: «Merci, Seigneur!». Mais à notre apostrophe, ces autres frères, qui étaient si aveuglés, rirent de nous. Ils n’avaient pas compris de quoi il s’agissait. Ils étaient encore et toujours voilés. Voyez-vous, il y en a qui sont à l’intérieur, et d’autres qui restent à l’extérieur. Mais Dieu est en pleine lumière pour nous. Toute la plénitude de cette gloire est cachée pour nous en Christ, la Parole, qui est notre Temple.

Je vais essayer de creuser un petit peu ceci. Excusez mes émotions de ce matin, mais depuis si longtemps, je voulais vous donner ce message, qu’en moi-même, je me sentais tout contracté.

Voyez-vous, toute la gloire qui est en Dieu se trouve dans la Parole. Toutes les bénédictions qui sont en Dieu sont dans la Parole. Tout cela est caché aux croyants formalistes imbus de traditions. Mais TOUT est en Christ. Tout ce que Dieu était, Il s’en est dépouillé et Dieu s’est Lui-même déversé (du grec: Kenos) en Christ; et nous qui sommes en Christ, nous sommes derrière le voile. Vous dites: «Bien! Je suis en Christ» — alors que vous croyez en trois Dieux, alors que vous êtes baptisé dans les titres du Père, du Fils et du Saint-Esprit, alors que vous croyez toujours dans les traditions des anciens? Non, vous êtes toujours et encore derrière le voile! Christ est la Parole.

«Eh bien! Je ne crois pas dans la guérison divine. Je ne crois pas à ces miracles», dites-vous. Mais alors, voyez-vous, vous n’êtes pas à l’intérieur du voile. Vous n’y connaissez rien.

Christ est la Parole, et quand nous sommes dans la Parole, nous sommes en Christ. Comment puis-je être en Christ et cependant Le renier? Il est Celui qui a dit: “Aucun mot ne doit être ajouté ni retranché!”. Alors, comment pouvez-vous retrancher et ajouter? Cela montre tout simplement que vous êtes voilé. Tandis que nous, qui sommes en Lui, nous sommes toujours voilés à la religiosité et à tous les docteurs de ce monde. La gloire que nous possédons et dont nous nous réjouissons est toujours voilée à ceux qui restent en dehors. Ils pensent que nous sommes fous, que nous sommes des “noix”, mais nous qui sommes en Christ, qui sommes baptisés “en” Lui (1 Cor. 12), nous sommes participants de Sa gloire. Ceux qui sont à l’extérieur continuent à regarder vers l’intérieur, en reniant le tout.

En Lui, nous sommes invités à être participants de tout ce qu’Il est, qui a été caché à tous les incrédules par le voile de la chair humaine! Ils connaissent ce qu’est cette gloire, parce qu’ils l’ont vue dans la Parole. Mais pour eux, il ne s’agit que d’un mot. Pour nous, par contre, c’est une manifestation. Ce n’est plus un mot, c’est une réalité.

Dieu dit: “Que la lumière soit” (Gen. 1.3). C’était la Parole. Mais maintenant, il y a la lumière. Ce n’est pas le mot, c’est la lumière. Pour nous, ce n’est plus seulement la Parole écrite, c’est une réalité. Nous sommes en Lui. Nous sommes dans l’allégresse, et nous Lui appartenons. Maintenant, nous Le voyons, Lui, la Parole, se manifestant Lui-même. Pourquoi est-Il caché à d’autres? Parce qu’Il est voilé dans une chair humaine.

L’autre jour, un docteur a fait cette déclaration: «Pour être chrétien, vous devez appartenir à une dénomination». Une autre personne lui répliqua: «Je suis un chrétien et je n’appartiens à aucune d’entre elles! Dieu m’a enlevé ce cancer. Qu’en dites-vous? Montrez-moi une dénomination qui puisse faire cela!».

Nous sommes à l’intérieur de Christ. Aujourd’hui, comme alors, tous les véritables croyants Le voient, Lui la Parole promise pour ce jour, ouvertement manifestée. C’est une parole très importante, si vous pouvez la recevoir. Tous les véritables croyants qui sont dans la Parole voient Dieu ouvertement, parce que le voile est déchiré. Dieu se tient ouvertement devant vous: Il se manifeste Lui-même! Pour que Dieu puisse faire cela, il faut que notre vieux voile traditionnel et dénominationnel soit encore une fois déchiré. Pour pouvoir réellement voir ce que c’est, nous devons sortir de cette ambiance. Vous n’y parviendrez pas autrement, car ils continueront à tirer le rideau, ce voile, devant vos yeux, chaque fois, en disant: «Oh! ne faites pas attention à cela». Mais c’est écrit ici, cela a été rendu manifeste ici.

Maintenant, que direz-vous d’une personne qui refuserait de voir le soleil, en disant: «Oh! je sais que Dieu a dit: “Que la lumière soit”, mais cela n’existe pas. Je vais descendre au sous-sol: Je refuse de le voir». Vous diriez que cet homme est un insensé, qu’il y a quelque chose en lui qui ne tourne pas rond! Il en est de même d’une femme ou d’un homme qui peut voir la promesse de Dieu, et la voir se manifester, et qui pourtant refuserait d’y croire! Pourquoi? Parce que sa dénomination tire le rideau là-dessus.

Ce jour-là, Dieu prit Son épée flamboyante, pleine de feu, et Il fendit ce voile du temple, du haut jusqu’en bas. Sa Parole, c’est Son épée. Aujourd’hui, Il agit de même avec la même épée. Il ne s’agit pas de credo, ni de catéchisme, mais de l’épée du Seigneur. Elle fait tomber ce voile, et vous voyez Dieu qui se tient devant vous, en pleine vue, manifesté dans Sa Parole. Quel spectacle glorieux!

A quoi servirait une épée si elle ne pouvait déchirer? Mais vous placez là-haut cette épée de Dieu, et vous constatez qu’elle déchire bien. Vous savez qu’elle est tenue par une main ointe, envoyée pour faire cela. Il ouvre, et Le voici, c’est Lui; Dieu est rendu visible à tous — le grand Jéhovah. C’est Sa Parole, la portion promise pour ce jour. Elle est rendue manifeste. Dieu prend Son épée, la Promesse pour ce jour — censée être pour ce jour — et Il pourfend le voile de la dénomination, Il le rejette, et Il se manifeste Lui-même, et Il montre qu’Il est ici, et que cette même Colonne de Feu est toujours présente.

Après avoir vu cela, à qui irions-nous? Quelle Eglise pourrions-nous joindre, quand nous sommes nés dans UNE? Quelle dénomination pourrions-nous joindre, après avoir connu cette vérité, alors que toutes celles-ci nient cela? Je n’en connais aucune qui parle ou agisse selon la vérité. C’est vrai.

Quand je commençais mes voyages, il y eut une ville qui disposait de quarante-deux Eglises, lesquelles étaient censées nous accueillir pour nous permettre de tenir nos réunions. Quand je suis arrivé là, cependant, je n’ai trouvé aucune d’elles disposée à me recevoir. Les uns disaient: «Il croit dans la sécurité éternelle». Et les légalistes me mettaient de côté. D’autres disaient: «Il baptise au nom de Jésus». Et d’autres disaient: «Il croit en la semence du serpent, alors qu’elle n’existe pas». Est-ce juste? La Bible dit, en Genèse 3.15: “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence” (Gen. 3.15a).

Voyez-vous, le voile est maintenant levé, et ne cache plus la Parole. C’est bien. C’est révélé, et ils le voient. Alors quand ce voile de traditions est ôté de la Parole, il en est comme Jésus l’a dit une fois: “Celui qui m’a vu, a vu le Père” (Jean 14.9). Comprenez-vous que Dieu et Sa Parole sont UN?

Quand la Parole est manifestée, qu’arrive-t-il? Jésus a dit en Jean 5.39: “Sondez les Ecritures”. Et dans Jean 14.9-11: “Si vous pensez croire en Dieu, croyez aussi en moi. Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, alors, ne croyez pas en moi. Mais si je fais ces oeuvres, mon Père et moi, nous sommes UN. Quand vous me voyez, vous avez vu le Père”. Quand vous voyez la Parole rendue manifeste, vous voyez Dieu le Père. La Parole est Dieu. La Parole rendue manifeste, c’est Dieu Lui-même qui prend Sa propre Parole, et qui la manifeste parmi les vrais croyants — seulement pour les croyants.

Si vous semez du blé dans un sol qui ne lui convient pas, il ne poussera jamais. Il doit y avoir certains fertilisants dans le sol, pour que montent les épis. Si les grains de blé ne germent pas, faute de fertilisant, ils ne lèveront pas. De même, la Parole qui ne tombe pas dans un coeur réceptif ne germera pas. Jésus a dit que les grains qui tombent le long du chemin sont mangés par les oiseaux. Quelques-uns tombent parmi les épines et les chardons, mais s’ils lèvent, les tiges sont vite étouffées. Il en est de même des traditions, des dénominations, et des soucis de la vie, envers des chrétiens de nom. Mais certains grains de blé tombent dans la bonne terre, et en donnent cent. Jésus dit que c’est le Royaume de Dieu (Mat. 13.4-23).

Certains ne croiront en rien du tout. D’autres croiront pendant un peu de temps, comme ce fut le cas pour les soixante-dix disciples qui suivirent Jésus pendant un an et demi, ou deux ans, en vue d’essayer de trouver en Lui quelque chose. Ils voulaient découvrir par quels moyens ou par quelle puissance Il faisait toutes ces choses. Ils voulaient savoir si Jésus possédait une “patte de lapin”, et s’Il était un magicien, ou quelque chose de semblable. Ils voulaient découvrir quel était le moyen de Sa puissance. Ils étaient émerveillés de voir qu’Il pouvait connaître ce qu’il y avait dans le coeur des gens, et ce qu’ils pensaient. Finalement, ils trouvèrent ce qu’ils cherchaient, car Il leur dit qu’Il venait du Ciel, et que Lui-même était la Parole. Quand Il leur eut dit cela, c’était beaucoup trop, pour eux. Ils dirent: “Personne ne peut comprendre cela”, et ils s’éloignèrent de Lui. Ils faisaient partie de ces graines qui tombèrent parmi les épines.

Tout cela nous ramène aux mêmes choses que je vous ai racontées précédemment. Dans chaque congrégation, il y a trois catégories: ceux qui imitent les croyants, les incroyants, et les vrais croyants. Les uns donneront l’impression qu’ils sont des croyants. C’est le type le plus mauvais. Ceux qui ne croient pas réellement ne vous importuneront pas. Ils secoueront seulement la tête, et ils s’en iront. Mais ceux qui font semblant de croire, qui disent être croyants, à ceux-là vous devez prendre garde!

Enfin, il y a quelques croyants vraiment convaincus. Aussitôt que Jésus a dit: “Vous devez manger la chair du Fils de l’homme”, les incroyants ont dit: “Oh! là, là!”. Et ce fut tout. Les simili-croyants (tels que Judas) restèrent jusqu’à la fin: Les véritables croyants, cependant, bien qu’ils ne pussent pas comprendre cela, le crurent de toute façon (Jean 6.53-58).

Quand le voile de la tradition a été enlevé, alors, vous pouvez voir que Dieu est toujours le Dieu de Sa Parole. Il garde toujours Sa Parole. Pour les autres, il est toujours caché derrière le voile de peaux. Pour ceux qui ne peuvent pas aller derrière ce voile, Dieu est toujours caché d’eux, derrière les peaux.

Si vous êtes le voile qui Le voile, alors vous devenez une partie de Lui-même. Vous êtes une partie de Lui aussi longtemps que Christ est en vous. Car Dieu était en Christ, et Il Le fit Dieu. Si Christ est en vous, l’espérance de la gloire, alors vous devenez une partie du Christ. Car, selon Jean 14.12: “Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que le fais”. Christ est voilé aux incroyants, mais vous, vous savez qu’Il est en vous.

La Bible dit que vous êtes une lettre écrite. Qu’est-ce qu’une lettre? C’est la Parole écrite. C’est pourquoi vous êtes la Parole écrite. En d’autres termes, vous êtes la Parole qui a été écrite, et qui est rendue manifeste. Rien ne peut lui être ajouté. Vous ne pouvez pas dire: «Je suis une lettre écrite» et vivre quelque chose de contraire à ce qui a déjà été écrit, car rien ne doit être ni ajouté ni retranché de cette Parole.

Le Dr Lee Vayle a écrit ce fameux livre, “L’Eglise le Laodicée”. C’est un livre véritablement étonnant. Il va bientôt paraître. Nous en faisons actuellement la dernière lecture. Nous discutions entre nous de son contenu, quand certains vinrent me dire: «Frère Branham, au sujet d’Apocalypse 10.4: Quand les Sept tonnerres eurent fait entendre leur voix, j’allais écrire, et j’entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu’ont dit les Sept tonnerres, et ne l’écris pas». — «Frère Branham, ces Sept tonnerres, qui firent retentir leur voix, et à propos desquels Il dit à Jean: “Scelle cela, et ne l’écris pas”, est-ce que ces Sept tonnerres seront révélés dans les derniers jours?». Je leur répondis: «Tout cela sonne réellement bien à nos oreilles, mais faites attention à ce dont vous parlez, quand vous dites cela. Il dit à Jean: “Ne l’écris pas”. Cela est donc scellé dans le livre jusqu’aux derniers jours».

Beaucoup m’ont dit, même des théologiens: «Frère Branham, avec l’expérience que le Seigneur vous a donnée pour Son peuple, vous pourriez être en mesure d’écrire vous-même une Bible, puisque Dieu a manifesté votre Parole».

Je répondis: «Cela est peut-être vrai». Vous voyez, il essayait de m’attraper. Je dis: «Mais vous comprenez, je ne puis faire cela». — «Pourquoi ne le pouvez-vous pas?» me dit-il. «Vous avez toutes les qualifications». — «Mais voyez, dis-je, aucun mot ne peut être ajouté, ni retranché». Il me demanda: «Alors, la révélation de ces sept tonnerres qui ont fait retentir leur voix ne sera-t-elle pas donnée à quelqu’un?». Je répondis: «Non, messieurs. Cela consisterait à ajouter ou à retrancher quelque chose à la Parole».

Tout est révélé ici, et l’ouverture des Sept Sceaux montra ce que c’était. Il est toujours cette Parole, comprenez-vous? Vous ne pouvez sortir de cette Parole. L’Esprit de Dieu ne quittera jamais cette Parole. Il se tiendra au milieu de cette Parole, aveuglant les uns, et ouvrant les yeux des autres. Ou bien, si vous en tordez le sens, vous n’êtes pas une “lettre écrite” et lue de tous les hommes, car vous ne pouvez rien ajouter à la Parole — en d’autres termes, c’est la Parole de Dieu manifestée.

Pour bien vous montrer ce que je veux dire, lisons Actes 4.13: “Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple, sans instruction. Et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus”. Ils étaient vraiment des lettres écrites. Ils purent lire en eux qu’ils avaient été avec Jésus, car Jésus s’était manifesté au travers d’eux — Christ voilé dans leur chair — manifesté, rendu vivant, comme Il le fut en Moïse.

Quand la Parole était en Moïse, c’était Dieu dans la chair. Quand la Parole était en Jésus, c’était Dieu dans la chair. La seule chose que fit Dieu fut de changer son masque. Pas Sa Parole, ni Sa nature. Il est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours. Il a seulement changé Sa forme. Il s’est changé de Noé en Moïse. Il changea de Moïse en David, en Joseph, et ainsi de suite. Finalement, suivant Colossiens 2.9, Il vint dans toute la plénitude de la divinité, corporellement. Mais il s’agit toujours du même Dieu. J’espère que vous l’avez tous compris! Il est le MEME DIEU, mais simplement, Il prend chaque fois un autre voile.

Il a pris un voile à l’époque des Réformateurs. Il est descendu au travers de l’âge de Luther, également au cours des âges suivants, jusqu’à ce que, finalement, Il vienne dans la perfection… Mais juste avant qu’Il ne vienne pour cela, un prophète doit à nouveau se lever. Il annonce la Parole, montrant et révélant ce qui a été fait et ce qui reste à faire, afin que l’Eglise ne soit pas sans compréhension. Puis, quand ceci disparaîtra, comme Jean l’a dit: “Il faut qu’il croisse, et que je diminue”. Alors, Celui qui est Tout en Tout viendra! Il s’est pleinement manifesté en Luther, en Wesley, à travers l’âge de la Pentecôte, jusqu’à ce jour — pleinement manifesté.

Moïse était la Parole, en ce temps-là, parce que la Parole lui avait été donnée pour ce temps-là. Joseph était la Parole dans son temps, car il était le portrait exact de Christ. Quand Jésus vint, Il fut la Parole dans toute Sa plénitude, parce que tout le plan de la Rédemption reposait sur Lui. Le plan de la Rédemption ne reposait pas en Moïse, ni en Joseph, ni en Elie. Eux, ils étaient seulement une partie de la Parole qui l’annonçait. Maintenant, pensez-y bien, c’est ici que cela arrive. Le plan général, total, n’était pas pour eux. Ils ne faisaient que le montrer. Voilà pourquoi, après Jésus, la plénitude, nous ne pouvons rien indiquer d’autre, car tout converge vers Lui, la Parole. Voilà la révélation complète. Rien ne peut être ni ajouté ni retranché de cette Parole.

Tous ces prophètes ont été les ombres de “Celui” qui doit venir; et quand Il vint, Il était parfait.

Relisons Hébreux 1.1,2: “Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par (dans) les prophètes, Dieu, dans les derniers temps, nous a parlé par (dans) le Fils qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde”.

Dieu a parlé au travers de voiles — des prophètes — mais en ce dernier jour, au travers de Son Fils, Jésus-Christ. Le Fils de Dieu fut dévoilé, là-bas, au calvaire.

Etant baptisés en Lui, suivant 1 Corinthiens 12.13, nous sommes identifiés avec Lui. Si vous êtes un citoyen américain, alors vous êtes identifié avec cette nation. Quelque soit cette nation, vous en faites partie. N’est-il pas vrai? Vous avez toute sa gloire, ou toute sa honte. Vous êtes identifié avec elle. Vous êtes un Américain. Vous appartenez à l’Amérique, Alléluia!

J’étais avec Georges Washington, lorsqu’il traversa le Delaware, car je suis identifié avec lui. C’est vrai. Je me tenais avec Abraham Lincoln, quand il habitait Gettysburg. J’étais avec les soldats américains à Iwo Jima, quand ils hissèrent leur drapeau. Je suis un Américain et je m’identifie à eux. Alors, si je suis un Américain, quelle que puisse avoir été sa honte pendant la révolution, j’y prends part, parce que je suis un Américain.

De même, comme chrétien, je suis identifié à Lui. J’étais avec Noé, quand il entra dans l’arche. J’étais avec Moïse, lorsqu’il sortit d’Egypte. J’étais avec Elie sur le Mont-Carmel. Oui, monsieur! Gloire à Dieu, Alléluia! J’étais sûrement avec Lui, m’identifiant moi-même à Lui, dans Sa mort sur le Calvaire, quand je mourus aux choses du monde, à moi-même, et à toutes les traditions. J’étais identifié à Lui le matin de Pâques, quand Il ressuscita des morts. J’étais identifié à Lui, le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit comme un vent impétueux. Tout ce qu’Il a été, je l’ai été. Tout ce que je suis, Il le fut. Amen! Etant morts en Lui, nous sommes identifiés à Lui.

Tout ce que cette nation est, je le suis. Je suis fier d’être cela, et je suis prêt à supporter son opprobre. Je suis prêt à porter l’opprobre d’être un Américain. C’est vrai; mais je suis doublement prêt à porter l’opprobre de Jésus-Christ. J’aime être identifié à Lui.

Quand ces apôtres sont revenus, ayant vu comment le peuple s’était moqué de Jésus et comment ils Le traitèrent de tous les noms, ils furent convaincus que c’était un grand honneur pour eux de porter l’opprobre de Son Nom. Je suis heureux, aujourd’hui, d’être l’un d’eux, étant identifié à la Parole, qui est Christ.

Ayant été baptisés en Lui, nous recevons l’identification à Sa ressemblance; nous sommes identifiés à Sa Parole, qui est Lui-même. Si je suis en Christ, je suis Sa Parole, car Il est la Parole. Qu’est-ce que cela me fait, quand cette Parole est manifestée, ou révélée dans cette révélation? si Jésus est cette gloire de la Shekinah, alors, je suis une partie de celle-ci. Amen!

Les mystères de Dieu qui nous ont été révélés en ce jour, le sont par le même Messager céleste qui les a révélés au peuple, autrefois. La Colonne de Feu qui a envoyé Moïse, qui a écrit l’Ancien Testament, est la même Colonne de Feu que Paul rencontra sur la route de Damas, et Paul écrivit le Nouveau Testament. Souvenez-vous que Matthieu, Marc, Luc et Jean écrivirent seulement ce qu’ils avaient vu. Mais Paul a eu la révélation, car il avait rencontré la Colonne de Feu, elle-même.

Joseph et tous les autres écrivirent ce qui s’était passé en leur temps, mais quand Moïse vint sur la scène, il avait la révélation. Il avait rencontré la Colonne de Feu qui lui révéla le livre de la Genèse. Puis il écrivit les quatre autres livres de la Bible. Moïse avait rencontré Dieu sous la forme de la Colonne de Feu — voilé dans la Colonne de Feu.

Paul, lui, rencontra Jésus sur la route. Et tandis que les disciples ont seulement écrit ce qu’ils avaient vu accomplir par Jésus, Paul lui, eut la révélation. Il descendit ensuite en Arabie pendant trois ans; et il étudia. Il vit que le Dieu de l’Ancien Testament était ce Jésus du Nouveau. Il eut cette révélation, et il déclara dans Actes 26.19: “En conséquence, Roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste”.

Pensez-y! La même Colonne de Feu qui descendit sur ces hommes qui écrivirent la Bible est la même Colonne de Feu qui est ici, aujourd’hui, interprétant la Bible. Combien ne devons-nous pas Le remercier pour cela. Quel réconfort, quelle identification! Je suis si heureux d’être identifié, en cette heure! A tel point que je ne sais que faire. Je préfère plutôt être identifié à ceci, qu’à tous les baptistes, méthodistes, presbytériens et tous les autres. Etre identifié à cette Parole où se trouvent la gloire de la Shekinah, et la révélation.

La Colonne de Feu est apparue visiblement parmi nous, attestant que ce message est juste, exactement comme Dieu le fit sur le Mont-Sinaï. Souvenez-vous qu’avant la proclamation du vrai message, Moïse a prêché, et qu’il a conduit Israël hors d’Egypte. Ceci se passait avant que les véritables Commandements fussent donnés, ou avant que les Sceaux fussent apposés. Mais Dieu descendit dans une Colonne de Feu, devant Israël, et cela prouva au peuple que c’était Dieu qui avait envoyé Moïse. Moïse a dit qu’il L’avait vu dans le Buisson ardent, et qu’Il lui avait parlé. Actuellement, dans ces derniers temps, nous avons vu cette même Colonne de Feu parmi nous, prononçant la même Parole. Non seulement elle a prononcé la même Parole, mais elle l’a interprétée, en la rendant manifeste, pour prouver qu’elle est la vérité. Les gens n’ont aucune excuse de ne pas la croire, à moins qu’ils ne veuillent tout simplement et volontairement la rejeter. Mais attention, souvenez-vous: “Pour celui qui pèche volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour le péché” (Héb. 10.26).

Prenez note, maintenant, que la Colonne de Feu envoyée à Moïse et à Paul, lesquels écrivirent la Bible, est cette même Colonne de Feu qui est envoyée ce jour pour la révéler. Oh, la grâce de Dieu! C’est le Dieu qui ne change pas, accomplissant la promesse de Matthieu 28.20: “Et voici, je suis tous les jours avec vous, jusqu’à la fin du monde”. Egalement celle de Jean 14.12: “Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais”. Il accomplira de même la promesse de Luc 17.30: “Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra”. Ainsi que la promesse de Malachie 4.5,6: “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit”. Il ramènera la foi du peuple à la Parole originale.

Oh, oui! Il mourut pour se révéler Lui-même à nous. Aujourd’hui, mourons à nos traditions, à nos dénominations, et à tout le reste, pour Le révéler à d’autres.

Remarquez ceci: dans l’Ancien Testament, la lumière de la Shekinah se trouvait au-dessus de la Parole. La Parole est la semence. Elle produit le pain de proposition, pour les croyants seulement.

Le sang aussi se trouvait au-dessus de l’alliance; et le sang, c’est l’eau qui donne vie à la graine, le blé, la semence qui est la Parole. Comme l’a dit Jésus: “Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle, car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3.14-16).

Moïse a frappé le rocher dans le désert pour faire jaillir de l’eau, qui sauva un peuple qui périssait. Le sang — qui est le lavage d’eau par la Parole — sortit de Lui.

Dans Ephésiens 5.26, nous lisons (version Darby): “Afin qu’il (Christ) la sanctifiât (l’Eglise), en la purifiant par le lavage d’eau par la parole”.

L’eau apporte la vie à la semence, et elle produit la gloire de la Shekinah, qui brille sur la Parole, et elle produit ainsi le pain de proposition. Souvenez-vous que ce pain-là était réservé à des personnes choisies. C’est une preuve pour vous que vous êtes derrière le voile, en Sa présence, là où se trouve la Parole (non les credo, mais la Parole), lorsque vous voyez la gloire de la Shekinah, la puissance du Saint-Esprit brillant au-dessus de la Parole, accomplissant la promesse:

J’ai traversé le rideau déchiré
Où la gloire ne tombe jamais
Alléluia! Alléluia!
Je vis dans la présence du Roi.

Les vieilles dénominations en peaux de blaireaux sont abattues. En les brisants, je suis entré dans la gloire de la Shekinah, et je vois le Seigneur. Je vois la Parole rendue manifeste. Je la vois grandir. Je vois les enfants qui croient la Parole manger le pain de la Shekinah qui provient de cette Parole arrivant à maturité. Quelle heure merveilleuse que celle que nous vivons! Beaucoup d’entre nous avons entendu le message enregistré “Le Jugement”. Cette Parole doit croître, mais pour qu’elle puisse croître, elle doit être semée dans un terrain approprié. Alors, quand Dieu fait une promesse, et s’Il touche ce coeur, cela ne peut faillir.

Noé attendit cent vingt ans. Abraham attendit vingt-cinq ans pour l’enfant de la promesse. Mais Dieu a dit qu’il en serait ainsi, et cela réglait tout! Voyez-vous, la Parole se trouvait là, arrosée par la Foi. Il y eut un aboutissement. Elle produisit un Fils, elle produisit la pluie, elle produisit le déluge.

La Parole produisit la vierge qui devait concevoir, car le prophète avait dit: “Une vierge concevra”. Il n’y avait aucun doute à avoir. Chaque jeune fille s’en fut préparer la layette du bébé, car ce prophète était un prophète reconnu, établi par Dieu.

Le Seigneur disait: “Je vais leur donner un signe surnaturel, un grand signe, car une vierge concevra”. Quand les gens de cette époque, qui étaient des croyants comme vous, entendirent ce prophète prononcer ces paroles, chaque homme, parmi eux, pouvait dire: “Cela sera ma fille”. Oui, monsieur, chacun sortit pour acheter des chaussons, des chaperons, et tout le reste, se tenant prêt, parce qu’ils savaient que leur fille serait celle qui porterait l’enfant. Mais cette génération passa.

Comment ce prophète reconnu et établi par Dieu, comment pouvait-il dire quelque chose de faux? Il doit en être ainsi. Ce n’est que huit cents ans plus tard que cette vierge mit au monde ce bébé. “Le ciel et la terre passeront, mais mes Paroles ne passeront point” (Mat. 24.35). “Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair” (Actes 2.17). Voyez-vous, nous y sommes!

Comme la lumière du soleil transforme la graine de gloire en gloire, nous aussi, nous Lui ressemblons de plus en plus, quand nous vivons en Sa présence, car nous sommes conformes à Son image bénie, quand nous marchons avec Lui.

Constatez ce que fait le soleil quand vous semez une graine. Cette graine pourrit, mais la vie se trouve à l’intérieur de cette graine. La vie se développe et produit une tige. A ce stade, cette tige ne ressemble pas à ce qu’était la graine au début, mais c’est ainsi que Luther apparut — comme une tige. La tige se développa et elle produisit un épi. C’était le réveil de Wesley. Il ne ressemblait pas au réveil précédent. Puis vint le réveil de la Pentecôte, qui produisit le baptême du Saint-Esprit. Que se passa-t-il alors? Nous commençâmes à voir surgir une excroissance sur l’épi, et cela parut faux, car cela ne ressemblait pas à la Parole. Ce n’est pas comme la graine originale qui fut semée. Mais Dieu est toujours là. Que se passe-t-il? Nous retrouvons à nouveau la graine du début.

Dieu vint sous la forme de Martin Luther. Il vint sous la forme de John Wesley. Il vint sous la forme de l’âge de la Pentecôte, et Il doit se révéler Lui-même, à nouveau — à la façon de cette graine qui avait été mise en terre: le Fils de l’homme. Il s’est révélé Lui-même comme Fils de Dieu, au travers de l’âge de la tige, et ainsi de suite. Mais, dans ces derniers jours, Il se révélera Lui-même comme Fils de l’homme, à nouveau.

Cette petite tige se développa. Mais ce n’était toujours pas semblable à la graine de l’origine. Pas plus que ne le fut le message de Luther. Puis il y eut les messages de Finney, de Sankey, de Knox, de Calvin, et ainsi de suite. C’était toujours le message, mais ils ne possédaient pas la complète révélation, parce que ce n’était pas encore le temps.

Vous ne pouvez pas avoir le grain sur l’épi avant le temps. Mais alors, finalement, il redevient semblable à la semence qui a été mise en terre.

Dieu se conforme exactement à la nature. Jésus vint au monde en agneau; c’est la raison pour laquelle Il naquit dans une mangeoire. Les agneaux ne naissent pas dans des lits. Il fut conduit au Calvaire, car les agneaux doivent être conduits. Même à l’abattoir, c’est un bouc qui conduit les brebis pour y être égorgées. Vous savez cela. Ainsi donc, Jésus fut conduit à la tuerie parce qu’Il était agneau. Il fut identifié à un agneau, de par Sa nature. C’est pourquoi Il est né en mars ou en avril, et non pas en décembre. A cette époque-là, en hiver, il peut bien y avoir vingt pieds de neige, là-haut. Il n’était pas un dieu romain du soleil, mais Il était le FILS de DIEU. Le jour de Sa naissance était en accord avec toute la nature, et n’eut pas lieu le 25 décembre, comme le dirent les Romains. Ils fêtèrent donc ce jour suivant le cycle solaire. Ce jour-là, ils avaient leur cirque romain, et ils l’appelèrent l’anniversaire du “dieu soleil”. Puis ils essayèrent de le changer en anniversaire du “Fils de Dieu”.

Remarquez maintenant qu’une fois la tige formée, une fois le grain disposé dans l’épi, alors le grain doit arriver à la perfection, de nouveau comme le grain ordinaire, d’origine. N’oubliez pas que le grain doit germer. S’il n’a pas germé, il ne vivra pas. Rien en dehors de ces messages ne viendra jamais à la vie. Il faut que cela germe.

Souvenez-vous. La même vie qui était dans la tige est dans le grain. Ce dernier, par nature, doit se renouveler tel qu’il était avant les semailles. Lui, Jésus, se révèle Lui-même comme Fils de l’homme. C’est Lui ce grain qui a été mis en terre. Comprenez-vous?

Les Grecs, pendant la fête, voulaient voir Jésus. Dans Jean 12.24, Jésus leur dit: “Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit”. La fois suivante, Jésus se révéla sous une forme différente — de la tige à l’épi, etc. — c’est le même Esprit, mais sous une forme différente. Toutefois, à son dernier stade, le blé redevient le grain original. N’est-il pas vrai? Son ministère retourne depuis ces réformes à la Parole originale.

La Parole vient au prophète, et Dieu a promis, dans Malachie 4.6, qu’Il restaurerait la foi du peuple, la ramenant au grain original. Le grain qui a été semé apparaît de nouveau, identique à la semence. Le grain s’est développé à travers toutes ces étapes. Il est sorti comme Fils de Dieu, et maintenant, Il se révèle Lui-même ici comme Fils de l’homme, et ensuite Il se révélera Lui-même comme étant le Fils de David sur le trône. Voyez-vous ces trois Fils? — C’est parfaitement exact! C’est de nouveau comme l’original — Lui-même, dans le parfait service. Ce ne sera pas un homme quelconque, ou quelque dénomination, comme ils sont parvenus à le faire par leurs propres oeuvres, tout au long des autres âges; mais ce sera Dieu Lui-même, rendu manifeste — se manifestant Lui-même, conformément aux promesses faites en Luc 17.28, en Malachie 4.5,6, et en Hébreux 13.8.

A quelle époque ceci aura-t-il lieu? Au moment où la semence d’Abraham s’attend au Fils promis. Tous les types doivent trouver leur accomplissement. Dieu Lui-même est apparu, sous la forme d’un être humain, à la semence naturelle d’Abraham, avant la destruction (Gen. 19). Et Jésus dit qu’il en serait de même, quant à la Semence Royale, avant le retour du Fils promis.

Il n’existait aucune beauté qui fût désirable dans ce vieux voile, aucun charme qui pût vous attirer dans ces vieilles peaux de blaireaux qui cachaient alors la gloire de Dieu. Il en fut de même lorsqu’Il était dans Sa chair. Les Grecs d’alors virent en Lui un “petit vieux”, âgé probablement d’une trentaine d’années, portant une barbe grise, et les épaules tombantes. Il n’y avait pas beaucoup à voir sur Lui. La Bible dit: “Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards”. Il n’avait pas l’apparence extérieure d’un Roi, mais oh! ce qu’il y avait à l’intérieur!…

C’est comme il en est aussi de ce petit groupe de “bigots”, ainsi qu’on les appelle, de ceux qui sont réunis peut-être dans une maison aussi inconfortable que celle-ci: il n’y a certes pas beaucoup d’attraits à les voir ainsi, mais alors, ce qu’il y a à l’intérieur!… Je suis certain que cela est voilé à beaucoup de coeurs.

Une fois que vous y êtes entré, alors, vous pouvez comprendre. Comment y êtes-vous entré? — par des poignées de mains, ou en demandant votre admission? Non. Vous y êtes “né”. Vous devez mourir à vous-même, vous débarrasser de votre vieille peau de blaireau, du vieil homme, pour en revêtir une nouvelle. Oubliez la vieille peau de blaireau.

Quant à vous, prédicateurs, j’attire votre attention sur ceci. J’aimerais vous le rendre facile à comprendre, et que vous soyez sûrs de l’avoir saisi. Une fois que vous êtes entrés à l’intérieur du voile, et que vous êtes sous la Shekinah, dans la Vie de la Shekinah, ne prenez pas la Parole de Dieu pour dire que Jésus aurait été un diseur de bonne aventure! Ne faites pas comme font les dénominations d’aujourd’hui, qui appellent cela de la “télépathie mentale”, de la “bigoterie”, ou “Béelzébul”. La gloire de la Shekinah ne révèle pas Jésus comme cela. La gloire de la Shekinah fait mûrir la graine qui est promise pour cette heure de la Parole. Elle montre Jésus comme étant toujours le Lis de la Vallée. Elle produit cette semence-là: le Lis de la Vallée, le Pain de Vie, l’Alpha et l’Omega, le même hier, aujourd’hui, et pour toujours.

Elle est la part du croyant. La gloire de la Shekinah révèle au croyant qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours — et non point que ces jours sont passés, et que, Lui mort, tout est terminé. Car si vous croyez cela, mes amis, SI VOUS CROYEZ CELA, alors, vous ne serez jamais touchés par la gloire de la Shekinah!

Comment la gloire de la Shekinah pourrait-elle jamais Le révéler en trois personnes? Comment la gloire de la Shekinah pourrait-elle jamais Le révéler, baptisant dans le nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit? Alors même qu’il n’y a dans la Bible aucune personne qui fut jamais baptisée de cette façon-là? Comment la gloire de la Shekinah pourrait-elle Le limiter à un apôtre, alors qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours? Vous voyez, quand la gloire de la Shekinah est manifestée, elle vous communique directement la Parole de la promesse.

C’est la raison pour laquelle Il dut voiler le visage de Moïse, parce qu’en Lui était la Parole. Dieu voila Jésus en homme petit et humble, pour les empêcher de voir Jéhovah! Et aujourd’hui, Il se voile Lui-même dans des vases d’argile, avec la Shekinah! Leur extérieur ressemble à celle d’une bande de “bigots” — mais à l’intérieur se cache la gloire de la Shekinah!

Cela mûrit les pains de proposition réservés pour la fête [litt.: dont nous nous régalons]. Voilà pourquoi certains d’entre vous parcourez des centaines de kilomètres à travers le pays. C’est cela, la nourriture du croyant. Elle est réservée uniquement aux croyants. Souvenez-vous que les pains de proposition étaient seulement pour les croyants. La gloire de la Shekinah qui se trouvait au-dessus des pains de proposition les empêchait de moisir. Souvenez-vous que la manne qui tomba du ciel était conservée sous la gloire de la Shekinah, d’une génération à l’autre (Héb. 9.4). Tandis que cette même manne, si elle était conservée hors de ce lieu saint, ne pouvait subsister plus de vingt-quatre heures en bon état: elle devenait aussitôt la proie des vers.

Loin de la gloire de la Shekinah, ils disent que les jours des miracles sont passés, que c’est du fanatisme, et ainsi de suite; mais à l’intérieur, alors!…

Récemment, on a trouvé dans un grenier, en Egypte, des graines de fleurs qui avaient été mises là depuis le temps de Joseph, il y a près de quatre mille ans. Ces graines furent plantées, et elles levèrent! Pourquoi? Parce que la vie était toujours en elles.

Que va faire cette gloire de la Shekinah, aujourd’hui, sinon vous amener derrière le voile pour voir Dieu se tenant devant vous? Pour voir “Qui” est Dieu, la Colonne de Feu. Il est voilé dans une chair humaine. La gloire de la Shekinah fait mûrir ces pains de proposition, pour en faire des pains pour le croyant. Ceci avait été écrit, année après année, dans les pages de la Bible — la Parole de l’âge.

Pour les dénominations, c’est une pierre d’achoppement. Au cours des années, Luther, Wesley, Zwingli, Finney, John Smith, Knox, tous y trébuchèrent. Mais que doit-il arriver dans les derniers jours? Que signifie le mot “révéler”? Il signifie “produire, faire sortir”. Que doit faire Malachie 4.6? Détourner les gens de cette pierre d’achoppement. Supprimer les traditions, et révéler le pain, avec la gloire de la Shekinah. Comprenez-vous? Tout ce qu’Il a dit qu’Il ferait est maintenant en cours de production. Pour les dénominations, c’est une pierre d’achoppement, et c’est une bande de fanatiques. Mais nous, nous croyons cela.

Maintenant, ainsi que cela a été promis dans Apocalypse 10.7, tous les mystères de Dieu qui ont été cachés dans les pages de la Bible au cours de tous les siècles seront amenés à maturité. Ils seront apportés dans l’âge du message du Septième Ange. N’est-ce pas que c’est vrai?

Que m’a-t-Il dit, il y a environ deux ans? «Va à Tucson. Tiens-toi au nord de Tucson, et là, il y aura un grand coup de vent». Après cela, ce fut l’ouverture des Sept Sceaux. Les Sceaux ont révélé tous ces mystères qui nous ont été rapportés, de la façon exacte qu’Il l’avait dit. Cela nous prouve que cela ne peut être le fait d’un homme. Tous ces coups touchent exactement le but, aussi parfaitement que c’est le cas, chaque fois.

Qu’est-ce que cela signifie? C’est la main de Dieu, devant nous. Parce qu’Il est dans un petit groupe, voilé dans une chair humaine. Il est voilé au monde extérieur. Il est caché au monde extérieur, mais Il se révèle Lui-même aux enfants qui veulent apprendre. Chaque parabole de la Bible, chaque titre de la Bible est rendu manifeste là, devant nous. Le même Dieu qui se tenait dans la Colonne de Feu, Celui qui écrivit la Bible, aussi bien l’Ancien Testament que le Nouveau, ce même Dieu est ici-même, manifestant et attestant exactement ce qu’Il était. Il l’interprète ici-même, devant nous.

Vous dites: «Nous aussi, nous avons cette interprétation». Alors, faites-nous voir si cela va se produire, si cela va être rendu manifeste! Jésus a dit: “Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, alors ne me croyez pas” (Jean 10.37). Tout cela doit être prouvé. Non point de la façon dont ils agirent avec Jésus quand, Lui ayant bandé les yeux, on Le frappait en disant: “Maintenant, si tu es un prophète, dis-nous qui T’a frappé?” (Marc 14.65). Et dans Matthieu 4.3: “Si tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pain”. C’était Satan qui Lui parlait. Il y a également Matthieu 27.42: “Si tu es le Fils de Dieu, descends de cette croix!”. Non, je ne le comprends pas de cette manière; je veux vous parler de la révélation de ce qu’Il est censé faire.

Comme il est écrit dans Apocalypse 10, les mystères cachés sont aujourd’hui rendus manifestes et portés à la connaissance de tous, comme le Livre scellé sept fois l’avait promis. Et maintenant, mettez votre confiance en Lui, car Il est la Parole. Quand Il viendra, comme cela nous est annoncé dans Apocalypse 19.11-16, Il sera appelé la Parole de Dieu, chevauchant un cheval blanc, et Il sera suivi de toutes les armées qui sont dans les cieux.

Déchirez le voile dénominationnel de l’enseignement. Déchirez le voile dénominationnel de la tradition; déchirez tous ces voiles qui vous empêchent de Le voir. Vous, femmes, déchirez tous ces voiles de l’orgueil. Vous êtes des filles du Roi; agissez en conséquence, vivez comme telles. Déchirez chaque voile. Peu importe ce que diront vos théologiens gradués qui affirment que tout cela est contraire à la Bible. Passez au travers de ces voiles. Car lorsque nous passons au travers du voile déchiré, nous sommes aussitôt de l’autre côté. Si vous voulez agir ainsi, détournez-vous de ces vieilles traditions, et de tout le reste, et venez à Lui. Vous le verrez se tenant comme le Puissant Vainqueur. Une Parole de promesse pour cet âge s’est manifestée. Vous verrez le Dieu puissant dévoilé parmi nous, juste ici.

Le Dieu puissant n’est pas vaincu par les traditions, bien que ces dernières aient essayé de Le cacher. Elles l’ont caché durant des siècles, mais le temps de la promesse s’est approché. Une fois, Dieu suscita Moïse, et Il libéra les enfants de cet esclavage. Il ne peut être vaincu. “Les cieux et la terre passeront, mais mes Paroles ne passeront point!” (Mat. 24.35). “Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Ils disaient que cela ne pouvait pas être fait, mais cela fut fait. Puis, quand ils virent la réalité des manifestations, ils dirent: “Cela vient du diable”. Tout cela ne change pas la Parole d’un iota. Pour les croyants, Il demeure toujours Dieu, le puissant vainqueur, le même hier, aujourd’hui, et pour toujours, par Sa nature, et par Sa Parole (Héb. 13.8).

Une fois, j’ai assisté à une vente aux enchères. Parmi les objets se trouvait un vieux violon. Le commissaire-priseur demanda: «Que m’offrez-vous pour cela?». On présenta le vieil instrument. Il ne payait pas de mine, et le commissaire ne pouvait même pas offrir une enchère. Finalement, quelqu’un proposa un dollar, ou quelque chose d’approchant. Mais il y avait, parmi la foule, une personne qui ne pensait pas que ce violon pût être vendu à ce prix-là. Il prit l’instrument, l’accorda, et il joua un air. Chacun, à ce moment, clamait son admiration, car personne n’avait entendu de sa vie une tonalité pareille! Alors, le commissaire reprit le violon, disant: «Qu’en offrez-vous?». — «Deux mille dollars!». — «Cinq mille dollars!». — «Dix mille dollars!». Comprenez-vous ce qui s’était passé? C’est une main de maître qui révéla ce qui était caché (voilé) dans ce vieil instrument.

Aujourd’hui, il en est de même. Le vieux Livre est dévalué. On s’en est moqué, on l’a brûlé, on s’en est amusé, mais le temps est arrivé où il y eut une enchère dénominationnelle — le Conseil mondial des Eglises. Ils mettent le Livre en vente, comme si cela ne concernait personne. Une vente aux enchères dénominationnelle se prépare. Mais souvenez-vous que dans ce vieux Livre, il y a une promesse qui est celle-ci: quelqu’un de prédestiné, une personne ointe viendrait un jour s’emparer de ce Livre, et rendrait vivantes les promesses qui sont contenues là-dedans. Cela peut ressembler à un tas de vieux “bigots”, ou à quelque chose de semblable. Mais il prend tout simplement la main du Maître afin de révéler cette Parole. Alors, cela devient plus que de la “bigoterie”. C’est devenu cela pour chacun de nous. N’est-ce pas, mes amis? Il n’est plus question de fanatisme, car tout dépend des mains dans lesquelles se trouvent l’archet. Prions:

Notre Père céleste. Aujourd’hui, par la foi, je vois le Maître de ce vieux “Livre”, ce Livre qu’ils ont troqué contre des traditions et des dénominations. Ils ont essayé de s’en défaire, et maintenant, ils l’échangent contre un conseil mondial d’hommes et d’églises qui sont communisants et athées. L’enchère est en cours, Seigneur!

Seigneur, avance-Toi! Sûrement que Tu veux le faire. Envoie-nous ce prophète, Seigneur, qui prendra cet archet, cette Parole, et qui prouvera que Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui, et pour toujours! Seigneur, beaucoup vendront leurs vies. Ils se débarrasseront de leurs vieilles traditions, et ils déchireront les voiles. Ils le veulent, Seigneur. Ils donneront n’importe quoi. Donne-leur seulement Jésus.

Seigneur, je pense que maintenant, Tu le leur as prouvé à nouveau, car ils viennent de partout. Ils dépensent leurs ressources, et ils font tout ce qu’ils peuvent pour tâcher d’assister à ces réunions, parce qu’ils ont trouvé la perle de grand prix. Toutes les autres choses sont de peu de valeur, pour eux. Bénis-les, Père.

Ce matin, sur ce pupitre, sont disposés des mouchoirs. Certains d’entre eux seront repris. Aujourd’hui, avant le service de guérison de ce soir, oh, Dieu Eternel! Jette Tes regards sur nous. Je sais que Tu es ici. Tu es voilé. J’envoie tous ces petits voiles, Seigneur — mouchoirs, tabliers, chaussons pour les bébés — comme un petit voile témoignant que Ta Parole a été prêchée ce matin au-dessus d’eux; et comme croyant, je pose mes mains sur eux. Cela signifie que je le crois. Par la foi, chacun de nous dans ce bâtiment fait de même, Seigneur! Que les malades soient rétablis.

Ici même, Tu peux toucher la Parole, Seigneur, comme le vieux violoniste l’a fait de ce violon. Agis ainsi, Seigneur. Qu’il en soit comme le son musical qui a été révélé par l’archet dans la main du maître. Alors, nous Le verrons se tenir à la vue de tous. A quoi ces gens ont-ils bien pu penser, ce certain jour, quand ils ne voulaient rien donner pour le vieux violon? Ils n’en avaient pas envie. Ils ne voulaient pas l’avoir dans leur maison. Mais une fois qu’il fut mis dans les mains de quelqu’un qui était capable de le maîtriser, alors, ils auraient vendu toutes choses, pour pouvoir l’acheter. Ils se disputaient et se battaient pour l’avoir, mais c’était trop tard. Il en sera de même une fois, quand sonneront les trompettes du Seigneur, mais il sera trop tard. Ceux dont on se moquait, ceux qui se tenaient là avant l’ouverture du voile, et qui ont vu la Parole de Dieu manifestée, ceux-là entreront à l’intérieur. D’autres crieront pour entrer, mais comme Tu l’as dit, il sera trop tard! L’Epouse aura été enlevée pour le repas de noces. Et ceux qui furent laissés dehors pleureront, se lamenteront, et grinceront des dents.

Veuille aider toute personne à croire, ce matin, Père! Déchire tous les voiles de l’égoïsme et de l’incrédulité. Qu’ils voient le grand et puissant Vainqueur dévoilé devant les croyants. “Et voici, je suis toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde”. “Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous me verrez”. Veuille Te révéler Toi-même parmi nous, Seigneur, comme Tu l’as déjà fait. Reste toujours ainsi, jusqu’à ce que nous Te voyions face à face. Que Tu te changes “en morphe”, que Tu redeviennes le Fils de l’homme, le Fils de David. Accorde-le, Seigneur, dans le Nom de Jésus-Christ.