“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement” (Hébreux 13.8).

LETTRE CIRCULAIRE N° 62

AVRIL 2007

 


 

LA VERITABLE CONFESSION

    De tout cœur, je vous salue dans le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ par les paroles de la véritable confession de l’apôtre Pierre, dans Matthieu 16.16, qui devrait être accordée aussi à nous tous par révélation:

    “Et Simon Pierre, répondant, dit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus, répondant, lui dit: Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux” (Mat. 16.15-17).

    Tout d’abord la question a été posée à tous: “Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme?”. Les réponses vinrent, différentes les unes des autres. Puis le Maître posa la question à Ses disciples: “Et vous, qui dites-vous que je suis?”. La réponse jaillit spontanément, par inspiration: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant!”. La confession de foi de Pierre n’était pas le résultat d’un synode ou de ce que des gens disaient, mais bien d’une révélation reçue tout droit de Dieu Lui-même. Là-dessus vient la déclaration faite à Pierre, lui disant qu’il est «bienheureux». Je vous prie de remarquer qu’il n’est pas simplement écrit: “Tu es le Fils de Dieu!”, mais bien: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant!”. Ce n’est qu’en tant que l’Oint, le Christ, que Jésus est le Fils de Dieu.

    Jusqu’à aujourd’hui, la confession de foi, c’est-à-dire le credo de Nicée-Calcédoine, est reconnue dans les Eglises chrétiennes comme confession de foi “apostolique”, mais n’a véritablement rien de commun avec les apôtres. Ceci est tout à fait impossible parce qu’elle a été conçue quelques centaines d’années plus tard (entre 325 et 381). Depuis cette époque, la doctrine de la Trinité et celle du baptême trinitaire sont devenues les colonnes principales de l’Eglise Romaine née au temps de Constantin dans l’Empire Romain. Toutefois ces deux colonnes ne reposent pas sur le Rocher, mais au contraire sur le sable. C’est pourquoi on ne peut pas davantage dire: “… édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes…”, car ces doctrines n’étaient pas connues des apôtres. Seule cette révélation de Jésus-Christ, comme le dit plus loin notre Seigneur à Pierre (Petros = petite pierre), est le Roc (Petra), sur lequel Il a bâti Son Eglise et contre laquelle les portes du séjour des morts ne prévaudront point. Seul celui qui reçoit de Dieu la même révélation, a la complète et véritable confession de foi que Dieu Lui-même a donnée à Pierre, aux apôtres et à l’Eglise de la Nouvelle Alliance dès le commencement. L’Eglise de Jésus-Christ n’a d’obligation qu’envers la Bible et ne peut croire que ce que les Ecritures disent et de la façon dont Elles le disent, c’est-à-dire que le seul Dieu éternel et véritable s’est révélé pour notre salut, comme Père dans le Ciel, sur la terre dans Son Fils seul engendré, et dans l’Eglise au travers du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas traiter ici de ce thème d’une manière plus détaillée, mais nous voulons bien parler brièvement sur la véritable confession de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

    Depuis les jours de la Réformation, la question de savoir qui est l’Antichrist est devenue un thème important à l’intérieur de la Chrétienté. D’une manière générale, aujourd’hui, l’opinion est que l’Antichrist doit être recherché et trouvé en dehors du Christianisme, car on prétend que: «Celui qui confesse Jésus comme Fils de Dieu, est de Dieu». Cette déclaration ne touche pas à proprement parler à ce qui est le cœur de la véritable confession et elle n’est pas non plus complète. Nous devons lire attentivement et exactement ce qui est écrit véritablement dans les Saintes Ecritures et discerner ce que les docteurs de l’Eglise ont déduit de ce qui est écrit et l’ont interprété différemment pour en faire une confession. La fausse confession peut tout autant ressembler à la véritable confession, comme un faux billet de banque peut être transmis d’une personne à une autre sans qu’elle ne s’aperçoive qu’il s’agit d’un faux.

    Dans 1 Jean 4.1-4, se trouve la déclaration à laquelle on se réfère en général: “Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse (que) Jésus (est le) Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas (que) Jésus (est le) Christ venu en chair n’est pas de Dieu; et ceci est l’esprit de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde”. Ce passage de l’Ecriture est précédé de 1 Jean 2.22 qui dit: “Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils”. Il s’agit donc de la confession de Jésus, l’Oint de Dieu, le Christ, le Fils de Dieu, qui inclut tout.

    Celui qui lit attentivement remarquera qu’il n’est pas question ici d’une confession formelle des lèvres, mais au contraire de la révélation fondamentale de qui est vraiment Jésus-Christ — l’Oint, car c’est sur cela que l’Eglise est réellement fondée; savoir que le Nom hébreu du Rédempteur, qui est Yahshua, nous aide beaucoup à comprendre cela. L’ange dit à Marie: “Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus (Yahshua)” (Luc 1.31), ce qui signifie «Yahweh sauve», de même que Emmanuel signifie «Dieu avec nous». Yahweh est le Nom de l’alliance que Dieu a révélé dans l’Ancien Testament. AINSI DIT L’ETERNEL: “Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu Tout-puissant; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom d’Eternel (Jéhovah)” (Exo. 6.3). Dans le Nouveau Testament, il est dit: “Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit…” (1 Tim. 3.16). Yahweh, l’Eternel Lui-même est venu à nous en Yahshua. Le Yahweh de l’Ancien Testament est Yahshua du Nouveau Testament. C’est le Nom d’Alliance du Seigneur dans le Nouveau Testament, seul Nom dans Lequel se trouve le plein salut de Dieu. En tant que Christ, l’Oint, Il est apparu dans la chair et Il est devenu notre Rédempteur. C’est ainsi qu’en témoignent les Saintes Ecritures: “Car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur” (Luc 2.11). Dans Exode 18, l’Eternel, sous une forme humaine, visita Son serviteur Abraham, Il mangea et but avec lui. Dans Jean 8.58, Jésus dit: “En vérité, en vérité, je vous dis: Avant qu’Abraham fût, je suis”.

    La Parole de Dieu nous rend également ce témoignage: “… nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur ! si ce n’est par le Saint-Esprit” (1 Cor. 12.3 — Segond). Lui, que nous avons appris à connaître comme Fils de Dieu, est la Parole Elle-même qui était au commencement auprès de Dieu — Celui qui parlait, le Logos, par Lequel et pour Lequel toutes choses ont été créées. Bien que révélé dans la chair comme Fils, Il demeure le Seigneur, le «JE SUIS» — le Même hier, aujourd’hui et éternellement. Le Seigneur est devenu Serviteur, Il est devenu semblable à nous. La Parole devint chair et Elle a habité au milieu de nous. Dans le Fils de Dieu tous les fils et filles de Dieu ont reçu la rédemption et l’insertion dans l’adoption (Gal. 4.5; Héb. 2.10; 1 Jean 20.17 et autres).

    Aussi dans la bouche de l’Antichrist, de tous les faux prophètes et même des démons, se trouve une confession superficielle de Jésus en tant que Fils de Dieu. En rapport avec Jésus, il nous est dit des démons: “Et voici, ils s’écrièrent, disant: Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter?” (Mat. 8.29).

    L’évangéliste Marc relate aussi au sujet d’un possédé: “En voyant Jésus de loin, il courut et se prosterna devant lui; et criant avec une voix forte, il dit: Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-haut? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas” (Marc 5.6,7). Le possédé prononça même le Nom de Jésus.

    L’évangéliste Luc décrit le même événement, de telle manière que nous avons le témoignage de trois témoins. “Et ayant aperçu Jésus, et s’étant écrié, il se jeta devant lui, et dit à haute voix: Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-haut?” (Luc 8.28).

    Quel théologien ou prédicateur voudrait prétendre que les possédés, c’est-à-dire les démons, sont de Dieu parce qu’ils ont confessé que Jésus est le Fils de Dieu? Dans le Christianisme, tous confessent Jésus comme «le Fils de Dieu», mais de manières toutes différentes.

    Ainsi, les uns croient que Dieu en tant que Père a engendré et enfanté le Fils déjà dans l’Eternité. Cependant, dans les Saintes Ecritures, un tel Fils de Dieu n’existe pas.

    D’autres croient que le Fils est le premier-né de l’œuvre créatrice de Dieu. Un témoignage sur un tel Fils de Dieu n’existe pas non plus dans les Saintes Ecritures.

    D’autres encore croient que le Fils était l’archange Michel dans l’Ancien Testament et qu’il aurait prit la forme d’un corps humain dans le Nouveau Testament. Mais un tel Fils de Dieu n’existe pas.

    Lorsqu’il est écrit dans un Catéchisme «… Fils seul engendré de Dieu, né du Père avant tous les siècles: Dieu venu de Dieu, Lumière de la Lumière, vrai Dieu venu du vrai Dieu, engendré, non créé, un seul être avec le Père…». Cette confession d’une Eglise est aussi éloignée des Saintes Ecritures que le ciel l’est de la terre.

    Il existe encore tout un nombre de diverses «confessions du Fils» qui sont toutes aussi non bibliques. N’est biblique que ce dont la Bible rend témoignage. Dans l’ensemble de la durée des temps de l’Ancien Testament, de Genèse 3.15 à Malachie 3.1, le Fils de Dieu est annoncé comme le Rédempteur, le Christ, comme le Messie. Dans le Nouveau Testament, nous avons le récit de ce qui Le concerne, de Sa naissance à Son ascension: “Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus” “Et Marie dit à l’ange: Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme? Et l’ange répondant, lui dit: l’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre; c’est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu” (Luc 1.31-35). Aucune fois, il n’est dit dans les Saintes Ecritures que le Père aurait enfanté le Fils dans le Ciel, qui serait ensuite devenu le Fils sur la terre. C’est l’invention faite par les pères de l’Eglise, qui n’ont eux-mêmes pas connu Dieu ni la révélation du Père dans le Fils. Ils ne s’étaient pas convertis à Christ, mais, comme nous le dit l’histoire de l’Eglise, ils s’étaient tournés vers le Christianisme.

    Les Saintes Ecritures, au travers des prophéties de l’Ancien Testament, rendent le témoignage suivant quant au Fils de Dieu: “Je raconterai le décret: l’Eternel m’a dit: Tu es mon Fils; aujourd’hui je t’ai engendré” (Ps. 2.7). Voyez aussi Actes 13.33 et Hébreux 5.5. L’Eternité ne connaît point d’aujourd’hui ni de demain, elle n’a pas de commencement. L’Eternité existait de toujours et elle demeurera toujours. David dit dans le Psaume 90: “… d’éternité en éternité tu es Dieu”. Et seul celui qui a reçu la Vie éternelle peut vivre et vivra éternellement: “Et c’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils: Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie” (1 Jean 5.11,12).

    Les relations existant entre le Père et le Fils nous ont aussi été décrites à l’avance dans l’Ancien Testament: “Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils” (2 Sam. 7.14; 1 Chron. 17.13). Dans le Psaume 89.26,27 il est dit: “Lui me criera: Tu es mon père, mon Dieu, et le rocher de mon salut. Aussi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre”.

    Le prophète Esaïe a fait connaître la naissance du Fils de cette manière: “Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel” (Es. 7.14). Par le prophète Michée (5.1), il nous fut dit où devait naître le Fils: à Bethléem de Juda.

    Tout lecteur de la Bible connaît ce que disent les Evangiles de Matthieu et de Luc sur la naissance du Fils de Dieu. Le Fils a été engendré par le Père et Il est né de Marie, la mère. Dans le Psaume 22, nous lisons: “Mais c’est toi qui m’a tiré du sein qui m’a porté… tu es mon Dieu dès le ventre de ma mère” (Ps. 22.9,10).

    Le témoignage du Fils est le suivant: “Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi je procède de Dieu et je viens de Lui” (Jean 8.42).

    “… car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu. Je suis sorti d’auprès du Père, et je suis venu dans le monde…”.

    “Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne te fasse des demandes; à cause de cela, nous croyons que tu es venu de Dieu” (Jean 16.26-33).

    “Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ” (Jean 17.3).

    “J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde” (Jean 17.6).

    “Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de toi…” (Jean 17.8).

    Lorsque Jésus fut baptisé par Jean au Jourdain, la Voix retentit du ciel, disant: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Mat. 3.13-17). Sur la montagne de la transfiguration, encore une fois la Voix retentit du ciel et dit: “Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir: écoutez-le” (Mat. 17.5).

    Ce n’est que lorsque nous croyons la confession biblique, comme Pierre l’a reçue par révélation, et que nous laissons tous les passages sur ce thème tels qu’ils sont écrits, que l’Esprit de Dieu pourra nous révéler ce mystère insaisissable, “… que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même” (2 Cor. 5.19). Ce n’est que dans la Bible que le témoignage de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous est rendu de manière juste.

    Ainsi dans la Bible, pas une seule fois, l’expression «Fils éternel» n’est employée, il n’existe que celle de «Père éternel».

    Pas une seule fois, nous n’y trouvons écrit «Dieu le Fils», mais plutôt «le Fils de Dieu».

    Pas une seule fois, nous ne trouvons là l’expression «Dieu le Saint-Esprit», mais plutôt «l’Esprit de Dieu».

    Dans la Bible il n’est pas parlé une seule fois de la «tri-unité» de Dieu, mais toujours et seulement du «Dieu unique».

    En Elle, il n’a été ordonné à personne de prier: «Notre Fils qui est aux cieux…». Mais tous nous rendons volontiers grâce à notre Père céleste, par Jésus-Christ notre Seigneur.

    Pour dire la chose brièvement et clairement: Rien de ce qui est écrit à ce sujet dans les livres d’enseignement des Eglises ne se trouve dans la Bible, et rien de ce qui est dans la Bible ne se trouve dans les livres d’enseignements des Eglises. C’est un langage dur, qui peut l’entendre?

    A celui qui ne respecte pas la Parole de Dieu de tout son cœur, Celle-ci ne lui sera jamais révélée, car cette vérité demeure: “… et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; ni personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler” (Mat. 11.27).

    Par cela, nous voulons clore pour aujourd’hui ce thème. Notre Seigneur et Rédempteur nous est présenté dans divers domaines comme «Fils d’Abraham», «Fils de David», «Fils de Dieu», et «Fils de l’homme»; mais aussi comme Agneau de Dieu, Médiateur, Intercesseur, Roi, Sacrificateur et Prophète. Ce qui est important, c’est de laisser toutes ces choses là où elles sont écrites et dans le contexte où elles nous ont été laissées. Tout doit demeurer dans l’ordonnance biblique du salut. Que le Dieu fidèle, puisse nous conduire tous par Son Esprit dans toute la Vérité et que, par une révélation directe, comme à Pierre et à l’Eglise primitive, Il nous fasse connaître qui est véritablement Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

LE MONDE ENTIER DANS UNE SEULE MAIN

    La prophétie biblique est écrite mystérieusement. Seul le Dieu omniscient connaissait déjà la fin avant le commencement. Au travers de l’Esprit de Dieu, les prophètes de l’Ancien Testament et les apôtres du Nouveau reçurent la révélation du déroulement de l’histoire de l’humanité jusqu’à la fin des temps.

    En relation avec la dernière période de temps, quand le Seigneur Dieu aura achevé l’œuvre de rédemption avec l’Eglise, et quand Il aura achevé Son œuvre avec Israël sur la montagne de Sion à Jérusalem, le prophète Esaïe écrit aussi du dominateur mondial qui tient toutes choses dans sa main, qui dit et pense de lui-même: “Par la force de ma main je l’ai fait, et par ma sagesse, car je suis intelligent; et j’ai ôté les bornes des peuples, et j’ai pillé leur trésors, et comme un homme puissant j’ai fait descendre ceux qui étaient assis sur des trônes. Et ma main a trouvé comme un nid les richesses des peuples; et, comme on ramasse des nids délaissés, moi, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y en a pas eu un qui ait remué l’aile, ni ouvert le bec, ni crié” (Es. 10.13,14).

 

    De qui le prophète parle-t-il dans cette parole de l’Ecriture? A qui se rapporte la description faite? Qui a le monde entier dans sa main? Qui exerce la domination sur le monde entier? Où se trouvent tous les trésors? Où se trouvent les richesses inestimables des peuples? Les quatre derniers empires de ce monde nous sont connus: le Babylonien, le Médo-Perse, le Grec, et depuis l’an 63 avant Christ, l’empire Romain mondial. Depuis toujours il s’agissait de la conquête du monde par la violence, pour le dominer; c’était également le cas lors des deux guerres mondiales qui sont derrière nous. Ce qui est remarquable, est le fait qu’en 1935, lors du jour tragique et décisif du rassemblement du parti Nazi à Nuremberg, Hitler s’est écrié à la fin de la rencontre, à pleine voix: «Et une seule foi dans le monde entier!». Cependant, ces choses sont derrière nous. Il n’y a plus de Hitler, plus de Staline, plus de Mussolini. Après chaque guerre mondiale, il y a eu déplacement des frontières, mais maintenant il est question de l’abolition des frontières entre les peuples. Nous avons vécu ce développement en Europe depuis 1989. Personne d’entre nous n’oubliera le jeudi 9 novembre 1989, lorsque la frontière entre les deux Etats allemands fut ouverte. C’était le commencement de la réunification de l’Allemagne. Déjà le 19 mars 1962, frère Branham disait: «Il y eut une vivification par Rome. Savez-vous ce qui arrivera lorsque la parte Est de Berlin sera rendue? Cela jettera dehors le Communisme et ramènera l’Empire Romain, exactement comme il se trouvait au temps de Jésus».

    Le Communisme mondial a été vaincu par le Catholicisme mondial, et le capitalisme mondial a mis fin à l’utopie du socialisme mondial. Les deux grandes puissances, les USA et l’URSS qui se sont élevées après la Deuxième Guerre mondiale et ont partagé le monde en Est et Ouest, ne sont plus ce qu’elles étaient. Tous ont été surpris. Les puissants de ce monde ont été précipités de leur trône et pas un seul n’a crié.

    Désormais, l’«Europe Unie» avec actuellement 27 pays et 493 millions d’habitants, devient en réalité une puissance mondiale. Comme le disent les Ecritures, les frontières à l’intérieur de l’EU ont disparu. Sur les nouveaux passeports il est écrit en lettres majuscules «EUROPE UNIE». Celui qui voyage beaucoup sait bien apprécier le fait que maintenant dans toute l’Europe on peut se déplacer librement, ainsi que payer presque partout avec la même valeur monétaire.

    Cependant, il n’est pas seulement question de l’Europe: il s’agit de «globalisation», du commerce mondial, il s’agit du pétrole et de l’énergie, de la survie des communautés des peuples, et en fin de compte, il s’agit du pouvoir — de la domination du monde. Toutes les religions et les cultures doivent être amenées sous un protecteur, de telle manière que finalement tout soit dans une seule main. Seule, une puissance mondiale centrale n’est pas dépendante des puits de pétrole, des sources d’énergie et elle seule est en mesure de sauvegarder tous les domaines et d’accomplir le désir de paix et de justice. Précisément maintenant, dans un temps où le monde saigne de mille blessures et que le pétrole des régions du Golfe est imprégné de tant de sang, que des millions de personnes en souffrent, le désir de paix et de sécurité est plus grand que jamais auparavant. Le foyer principal de crise se trouve actuellement au Moyen-Orient autour d’Israël.

    Il y a beaucoup de passages bibliques dans lesquels sont décrits la véritable puissance mondiale du temps de la fin et son personnage principal. Ce qui est remarquable, c’est la ressemblance entre l’ancienne Babylone du temps de Nébucadnetsar et la Babylone du temps de la fin: d’une part, comme lors de la construction de la tour, la confusion des langues existe encore, et d’autre part, le processus d’entente et d’unification est pleinement en cours.

    Nous lisons dans Jérémie 51.7: “Babylone a été une coupe d’or dans la main de l’Eternel, enivrant toute la terre. Les nations ont bu de son vin, c’est pourquoi les nations sont devenues insensées”. Plus loin, le Seigneur dit encore: “Voici, j’en veux à toi, dit l’Eternel, montagne de destruction qui détruis toute la terre…” (Jér. 51.25).

    Le prophète Daniel parle également du dernier dominateur du monde, qui tient toutes choses entre ses mains. Tous les deux sont mentionnés: le dernier Empire mondial et le dernier dominateur mondial: “Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie et écrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera” (Dan. 2.40). Les peuples et les nations n’ont aucune chance, ils doivent tous se plier, se soumettre, comme le dit l’information divine: “La quatrième bête sera un quatrième royaume sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et dévorera toute la terre, et la foulera aux pieds et l’écrasera (Dan. 7.23).

    Dans ce dernier empire mondial, conformément à la prophétie biblique, il y a sept têtes et sept cornes. Ce sont les sept têtes dirigeantes qui parlent, qui déterminent la direction à suivre, sans égard au nombre de nations qui sont inclues dans le processus d’unification. C’est à cela que se rapporte la notion de «G7»; le huitième n’est ajouté que pour la forme. Les dix cornes sont les Etats qui ne sont pas d’accord avec le système de l’Ouest, mais qui doivent y prendre part par force sans pouvoir émettre un cri. Ce n’est qu’au jour X, que ces puissances frapperont, déchargeront leur colère et extermineront la cité prééminente en une seule heure, comme il est écrit par trois fois dans Apocalypse 18: “Hélas! hélas! la grande ville qui était vêtue de fin lin et de pourpre et d’écarlate, et parée d’or et de pierres précieuses et de perles! car, en une seule heure, tant de richesses ont été changées en désolation” (v. 16).

    En fait, tous les chemins mènent à Rome — non pas à Washington, ni à Moscou, pas plus qu’à Pékin. Dans la capitale mondiale, Rome, toutes les cultures, toutes les religions, même le commerce mondial, sont rassemblés en une seule main, pour porter finalement la paix tant désirée sur la terre. Chaque nation de cette terre peut être impliquée dans une guerre ou dans une guerre civile, cependant ce n’est pas le cas pour l’Etat du Vatican qui, à part sa Garde suisse, n’a pas de division blindée, pas d’armée de l’air, pas de bombe atomique. Dans l’heure de la tentation qui vient sur la terre entière, cet homme se présente comme sauveur et porteur de la paix. Par la globalisation doivent être atteints la paix et la sécurité, et même un traité de paix sur Jérusalem. Il n’y a qu’une seule institution qui entretient des relations diplomatiques avec tous les peuples de la terre et qu’un seul homme qui inspire la confiance à tous les gouvernements, qui conclut des concordats ou des traités s’assurant ainsi des droits dans le monde entier.

    Tous les chefs d’Etats, tous les conducteurs religieux se rendent à Rome. Nous connaissons «le Traité de Rome», «la Constitution Européenne», «le Statut Européen», «la Cour de Justice Européenne», et ainsi de suite, que tous approuvent ou doivent accepter. Et c’est ainsi qu’aboutit en réalité la domination mondiale entre une seule main.

    Au sujet du dernier dominateur mondial qui, au travers de toutes les religions et les institutions politiques prend toujours plus d’influence, le prophète Daniel écrit: “Et sa puissance sera forte, mais non par sa propre puissance; et il détruira merveilleusement, et il prospérera et agira; et il détruira les hommes forts et le peuple des saints; et par son intelligence il fera prospérer la fraude dans sa main; et il s’élèvera dans son cœur; et par la prospérité il corrompra beaucoup de gens; et il se lèvera contre le prince des princes, mais il sera brisé sans main” (Dan. 8.24,25; Es. 11.4; 2 Thess. 2.9).

L’HEURE DE L’EPREUVE

    Il a été dit à l’âge de l’Eglise de Philadelphie, qui est l’avant-dernier âge: “Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. Je viens bientôt; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne” (Apoc. 3.10,11).

    Ces âges de l’Eglise qui nous précédent ont tous été gardés de «l’heure de l’épreuve». Mais maintenant où la fin de toutes choses se trouve devant nous, les croyants n’écoutent pas seulement l’appel: “Voici l’époux; sortez à sa rencontre!”, mais ils ont aussi à laisser passer sur eux «l’heure de l’épreuve».

    En ce qui concerne l’heure de l’épreuve qui vient sur toute la terre, il ne s’agit pas des épreuves habituelles, des tentations de tous les jours, pour lesquelles nous prions dans le «Notre Père» en disant: “… ne nous induis pas en tentation”, mais il s’agit bien de la tentation, épreuve à laquelle Satan lui-même a soumis notre Rédempteur. Chaque fois que notre Seigneur prononça une Parole puissante, ce qu’Il dit, arriva. De même que le Seigneur notre Dieu a conduit à l’existence toutes choses par Sa Parole Toute-puissante (Gen. 1; Héb. 11.3), notre Seigneur Jésus l’a aussi fait lors de Son ministère de Fils de l’homme (Jean 5.19,20). Il a parlé et cela s’est fait, Il a commandé et cela s’est accompli, la tempête et les vagues se sont calmées. Il a dit à l’aveugle: “Retrouve la vue!”, au sourd: “Entend!”, au lépreux: “Sois pur!”. C’est ainsi que l’aveugle retrouva la vue, que le sourd put entendre et que le lépreux devint pur. Cependant, lors de la tentation, Satan L’incita disant: “Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains” (Mat. 4.3). Le Seigneur avait jeûné, aussi Satan saisissait-il l’occasion de le provoquer.

    La réponse de notre Seigneur est connue de tous: “Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Mat. 4.4). Puis le diable le transporta dans la Sainte Cité, sur le faîte du Temple et dit: “Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, et ils te porteront sur leurs mains… Jésus lui dit: Il est encore écrit: Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu”.

    “Le diable le transporta encore sur une fort haute montagne, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage. Alors Jésus lui dit: Va-t’en, Satan, car il est écrit: Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul” (Mat. 4.6-10).

    Cette tentation consistait en ce que l’ennemi utilisant la Parole de Dieu et avec le “Il est écrit!”, voulait conduire à la chute notre Seigneur et Rédempteur. Dans le jardin d’Eden, Satan avait employé la même tactique et ainsi, il séduit Eve et impliqua Adam. C’était là dans le paradis (jardin d’Eden) qu’eut lieu au commencement, la première grande tentation et c’est ce qui conduisit à la chute dans le péché. Jésus, le dernier Adam, a soutenu l’épreuve et ainsi Il nous a délivrés de la chute, triomphant de Satan, de la mort et de l’enfer.

    Quelques miracles dans le ministère particulier, surnaturel et confirmé de frère Branham s’accomplirent immédiatement après que la parole ait été prononcée. Frère Branham dit ce que le Seigneur lui avait dit de dire, et cela s’accomplit aussitôt. Parmi les cas particuliers auxquels il s’est référé, il y avait aussi des miracles de création directe. Comme le frère Branham, le messager, ainsi l’Eglise-Epouse, tout à la fin, exercera le ministère dans l’absolue autorité de la Parole de Dieu prononcée dans la puissance du Nom de Jésus-Christ.

    Ce qui est arrivé il y a deux mille ans se trouve derrière nous. Cependant maintenant aussi, l’ennemi vient avec des passages bibliques et avec le «Il est écrit!», mais à chaque fois, il se sert de la Parole pour nous tenter en ce sens qu’il La sort de son contexte et L’emploie selon sa propre interprétation. Notre réponse doit être aujourd’hui comme celle de notre Rédempteur. De la même manière que notre Seigneur devait en ce temps-là éprouver la tentation de Satan, pareillement les rachetés doivent vaincre maintenant la tentation, afin que soit donnée la preuve de leur fidélité à Dieu et à Sa Parole.

    D’abord, le dragon se présente devant la femme — l’Eglise des nations du temps de la fin de laquelle doit naître et être enlevé le fils mâle, la troupe des vainqueurs. Ceux-ci reviennent, avec Christ, le Roi des rois, après le Repas des noces, pour régner mille ans avec Lui sur la terre (Apoc. 5.10; 20.1-10; et autres). Les Ecritures nous disent que tous les habitants de la terre adoreront le dernier dominateur du monde, ainsi que son image — c’est en cela que consiste la tentation — tous l’adoreront, à l’exception de ceux dont le nom a été écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau immolé, qui demeurent fermes dans la Parole (Apoc. 13).

    Sur ce thème, beaucoup de passages de la Bible pourraient être cités, plus particulièrement du livre de Daniel et de l’Apocalypse. Ici, pour nous, il s’agit seulement du fait que nous reconnaissons l’accomplissement des prophéties bibliques, et cela également dans le domaine politique. C’est pour nous comme la main écrivant sur la muraille, «Mené, Mené, Thékel, Upharsin», c’est-à-dire le clair langage de Dieu. Maintenant, avant que Christ ne revienne, le monde entier regarde à l’homme qui se déclare compétant pour le monde entier. Le Seigneur connaît les Siens et Il les tient dans Sa main, jusqu’au moment où de la marche par la foi ils passeront à la vue.

LE TEMPS DE NETTOYER LES LAMPES

    La brochure «Des personnes interrogent, Dieu répond par Sa Parole» en a aidé beaucoup dans le monde entier. Cependant, en particulier des frères dans le ministère me présentent toujours de nouvelles questions et me prient de leur apporter des éclaircissements publics. Il s’agit en partie de personnes qui se présentent avec des doctrines et des révélations particulières. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai compromis aucun frère le citant par son nom, ni dans une conférence, ni dans une brochure, et c’est ainsi que cela demeurera dans l’avenir, à moins que Dieu ne me l’ordonne directement.

    Les prophètes envoyés par Dieu ne pouvaient pas empêcher que de faux prophètes ne se lèvent. Les apôtres ne pouvaient pas empêcher qu’en leur temps se lèvent de faux docteurs, de faux apôtres. Jésus-Christ n’a pas empêché que de faux christs et de faux prophètes ne se lèvent. Mais dans tous les temps, il y eut seulement un appel originel qui est directement relié au plan du salut de Dieu, et il y a les ministères dans l’Eglise (1 Cor. 12 et 14; Eph. 4 et autres).

    Il y eut seulement un Abraham, seulement un Moïse, seulement un Josué, et ainsi de suite. Il y eut seulement un Jean-Baptiste, seulement un Pierre, seulement un Paul. Egalement dans l’ensemble de l’histoire de l’Eglise, il y eut toujours en premier lieu un seul homme qui se leva d’une manière particulière, avec un mandat divin. Dans les sept lettres aux Eglises (Apocalypse 2 et 3), chaque fois la lettre est adressée seulement à l’ange de l’Eglise, qui a la tâche de transmettre le Message divin aux serviteurs de Dieu (Apoc. 1.1-3).

    Dans notre temps, comme Dieu l’a confirmé, William Branham a été envoyé avec le Message du rétablissement devant précéder la deuxième venue de Christ. Nous regardons en arrière à toutes ces années pendant lesquelles, après le départ à la maison de frère Branham, le Message a été porté dans le monde entier, comme le Seigneur Lui-même avait dit: «… Je t’enverrai dans d’autres villes pour publier Ma Parole!». Si l’Epoux céleste tarde encore un peu à venir, c’est seulement afin que les derniers puissent être appelés et préparés. Le Message de l’heure comprend l’ensemble du conseil de salut de Dieu. Toutes les doctrines bibliques, chaque pratique biblique, ainsi que l’ensemble des ordonnances bibliques doivent être rétablies dans l’Eglise.

    Dans un passé récent des doctrines incroyables ont été répandues sur Matthieu 25 comme déjà auparavant «les révélations des sept tonnerres» ou les spéculations sur «le mystère du septième sceau», et aussi sur 1 Thessaloniciens 4, là où le retour de Christ est décrit, de même que sur Apocalypse 10. Sur tous ces thèmes, personne n’a besoin de philosopher. Chaque événement arrivera comme il a été décrit. Ceci concerne aussi Matthieu 25. Cela arrive comme le Seigneur l’a dit. Toute interprétation vient du méchant. Dieu Lui-même fait toutes choses conformément à Sa Parole et c’est ce que nous devons respecter.

    Nous tous, nous attendons l’action particulière de Dieu et nous avons un profond désir que cela arrive. Cependant, de quel droit des hommes, qui se laissent encore et toujours abuser par l’ennemi, essaient par leurs propres interprétations de calmer le désir véritable des croyants?

    L’envoi de frère Branham a été exprimé ainsi: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé au devant de la première venue de Christ, ainsi tu seras envoyé avec un Message qui précédera la deuxième venue de Christ». En tant qu’homme de Dieu, frère Branham a prêché le plein Evangile exactement comme l’a prêché Paul, et il a apporté le Message de Dieu en entier. C’est bien à l’égard de tous les serviteurs de la Parole qu’il a adressé cette sévère exhortation: «Il y a trois choses que vous ne devez pas faire: Premièrement, ne pas mal placer la Parole; deuxièmement, ne pas sortir la Parole hors de son contexte; troisièmement, ne pas interpréter la Parole de sa propre autorité».

    Dans la parabole de Matthieu 25, à propos des dix vierges qui vont à la rencontre de l’Epoux, il est principalement question des lampes, de l’huile et du nettoyage des lampes. Concernant cela, frère Branham a dit ce qui suit: «Il est vrai que nous devons toujours avoir nos lampes pleines, afin qu’elles brûlent. Avec ce que vous avez maintenant vous ne pouvez pas vous en sortir, car la flamme qui vient de l’huile apporte de la suie. A cause de cela vous devez constamment nettoyer les lampes… Vous devez continuellement nettoyer vos lampes et ainsi avancer vers le but de votre haute vocation en Christ» (24.3.1963).

    «Reconnaissez; c’est ici le temps de nettoyer les lampes; de sortir et d’entrer» (27.11.1965).

    «Le Message sort en premier. Maintenant, c’est le temps de nettoyer les lampes! ‹Levez-vous, nettoyez vos lampes… Voici, l’Epoux vient! Levez-vous et nettoyez vos lampes›. Et elles le firent. Beaucoup d’entre elles constatèrent qu’elles n’avaient pas suffisamment d’huile. Cependant, maintenant c’est le temps de nettoyer les lampes» (4.12.1965). Déjà du temps de frère Branham, Matthieu 25 était aussi actuel que maintenant.

    Tout au long du temps de la publication du Message, a lieu la sortie de tout ce qui n’est pas en accord avec les Saintes Ecritures, et l’entrée dans un parfait accord avec la Parole. Soixante quinze fois, frère Branham s’est rapporté à Zacharie 14.7 et a annoncé: «Au temps du soir il y aura de la lumière!». Par cela, il se réfère au Message qui lui a été confié. Il a aussi sans cesse chanté le chœur: «Il y aura de la lumière au temps du soir, vous trouverez sûrement le sentier de la gloire…». De combien donc dure, le temps du soir à minuit, nous devons l’abandonner à Dieu.

    Dans Matthieu 24, il est question du serviteur, des domestiques et de la distribution de la nourriture au temps convenable. Dans Matthieu 25, il s’agit des vierges qui vont à la rencontre de l’Epoux. Une moitié des vierges sont des sages et l’autre moitié sont des folles. Les deux groupes croient au retour de Christ, les deux vont à la rencontre de l’Epoux, les deux ont des lampes, c’est-à-dire qu’elles ont un éclairage spirituel. Les deux groupes s’endorment car il leur semble que le Seigneur tarde à venir (2 Pier. 3.9). Alors cependant, le cri de l’arrivée de l’Epoux retentit, et c’est pourquoi toutes les vierges se lèvent et nettoient leurs lampes.

    Pour les sages s’accomplit: “Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs” (2 Cor. 1.21,22). Comme aussi: “… en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire” (Eph. 1.13,14). Une onction charismatique ne suffit pas. Ceux qui sont devenus croyants doivent recevoir la Parole de Vérité comme Semence divine pour être scellés par le Saint-Esprit. La Parole de Vérité et l’Esprit de Vérité vont ensemble.

    Alors arrive, au milieu des vierges sages, la dernière action de l’Esprit, et à ce moment seulement les folles remarquent qu’il leur manque de l’huile. C’est cela qui va les pousser à demander de l’huile aux sages. Cependant, un croyant véritablement baptisé de l’Esprit, peut-il donner à un autre croyant l’huile de l’Esprit? Naturellement que non. C’est là que se trouve la grande leçon: Seul Jésus-Christ peut baptiser de feu et du Saint-Esprit, Lui seul accomplit la promesse du Père et donne la puissance d’En-Haut (Mat. 3.11,12; Luc 24.49; Actes 1.1-9). Déjà lors de sa première prédication à Pentecôte, Pierre a ordonné aux croyants d’être baptisés dans l’eau et leur a annoncé le baptême du Saint-Esprit (Actes 2.38,39). Les sages croient comme l’Ecriture le dit. Elles se font baptiser au Nom du Seigneur Jésus-Christ et reçoivent en confirmation le baptême de l’Esprit. Dans Matthieu 25, la pleine Vérité vient à la lumière. Les sages n’envoient pas les folles à Jésus, mais bien aux revendeurs qui donnent l’impression de disposer de la plénitude de l’Esprit.

    Partout sur la terre une double chose s’accomplit: les uns demeurent sous l’influence des fausses doctrines, également dans les rassemblements charismatiques, là où l’on fait s’avancer les gens afin qu’ils reçoivent la plénitude de l’Esprit, sans que leur soit prêché le baptême biblique de ceux qui sont venus à la foi, au Nom du Seigneur. Là, ils tombent comme prévu en arrière, sont retenus et étendus à terre, et les «oints du temps de la fin» déclarent alors à haute voix: «You are slain under the power of the Holy Spirit». — «Vous avez été frappé sous la puissance du Saint-Esprit». Les faux oints et les faux prophètes demeurent dans les faux enseignements traditionnels et ne pensent pas du tout à se laisser corriger conformément à la Bible. Ils ne mettent pas l’accent sur la Parole qui demeure éternellement, mais au contraire sur les miracles et les signes. Les autres se séparent à part et mangent la Manne cachée, la Parole de Dieu révélée, et ils sont conduits par l’Esprit de Dieu dans toute la Vérité.

    Dans la toute dernière période, lorsque la puissance de l’Esprit sera révélée comme jamais auparavant, les vierges folles remarqueront que la véritable plénitude de l’Esprit leur manque. Elles seront envoyées chez les revendeurs religieux pour acheter de l’huile. Pourquoi acheter? Le baptême de l’Esprit est assurément un don. Dans les manifestations charismatiques qui sont en relation avec «l’action de l’Esprit», il s’agit d’un grand commerce. Souvent, pas seulement dans la prédication sur ce sujet, frère Branham a parlé des oints du temps de la fin et a mis l’accent sur le fait que si c’était possible, les élus eux-mêmes seraient séduits par eux (Mat. 24.24). Les vierges folles n’ont visiblement pas trouvé cette pleine relation avec le Seigneur, avec la vraie Eglise ; elles ne sont pas entièrement délivrées des traditions, si bien que pour avoir de l’huile de l’Esprit, elles vont vers les revendeurs plutôt que vers Jésus, et c’est alors à ce moment-là que l’Epoux arrive. Dans le même verset, il est dit: “Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces; et la porte fut fermée” (Mat. 25.10).

    Les vierges folles qui se tiennent devant la porte fermée, crient: “Seigneur, Seigneur, ouvre nous!”. Mais comme aux faiseurs de miracles et aux porteurs de don dans Matthieu 7.21-25 qui disent: “Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas fait tout cela en Ton Nom?”. Il leur répondra: “Je ne vous connais pas” (Mat. 25.12).

    Les vierges sages sont prêtes et entreront pour le repas des noces. Elles ne se laisseront impressionner par aucun charismatique, car elles croient la Parole de Dieu révélée et sont conduites par l’Esprit dans toute la Vérité. Elles ont reconnu que Dieu a honoré Ses promesses et qu’Il a envoyé le prophète promis, ayant restauré toutes choses au travers de son ministère et que dans l’Eglise l’ordonnance biblique primitive a été ramenée. Elles reviennent au premier amour, car seul l’amour parfait peut entrer dans ces lieux. C’est ainsi que cela a été révélé à frère Branham. Paul a aussi dit: “Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour…” (1 Cor. 13.1).

    Que chacun donc se demande: «Suis-je prêt? Ma lampe est-elle nettoyée et remplie d’huile? Ai-je avec moi une cruche remplie d’huile?». Que nous puissions donc comme Hénoc marcher avec Dieu, afin que nous aussi au moment du retour de Jésus-Christ nous puissions être enlevés.

Agissant de la part de Dieu:
E. Frank